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Inscrit le: 04 Sep 2008 Messages: 1236 Localisation: Seine et Marne
Posté le: 05-02-2009 16:32 Sujet du message: Re: Et l'eau......
lilas a écrit:
Allons-nous manquer d'eau ?
Le lac Tchad, en Afrique, était auparavent le repère pour les astronautes en orbite autour de la terre.
Ils ont aujourd'hui du mal à le localiser.
Ce magnifique lac a, depuis les années 60, perdu 95% de sa superficie.
en conséquence le lac Tchad pourrait disparaître entièrement et son emplacement pourrait devenir un mystère pour les générations futures.
et dans beaucoup d'autres pays il en est de même.
La crise de l'eau est mondiale dit un magazine. Elle met en danger la santé de milliards de personnes sur la terre.
Qu'en pensez-vous ??
Comme dans beaucoup de domaines, c'est le flou artistique, on nous dit ce qu'on veut! _________________ connaître son ignorance est la meilleure part de la connaissance.
Est-ce que l’eau est le véritable problème sur terre ? ». Question fondamentale que pose Ghislain de Marsily. Il y répond en nous sensibilisant sur divers points.
L’eau, un problème purement économique
Selon l’académicien, globalement, le problème de l’eau n’est pas un problème insurmontable. L’eau domestique ne manquera jamais. « On mourra peut-être de faim sur terre mais jamais de soif. Il y a de l’eau partout, vous pouvez aller dans les endroits les plus reculés où il n’y a aucune ressources, on pourra toujours dessaler un peu d’eau de mer et boire. » D’un autre côté, le problème réel de l’alimentation en eau potable est économique. Il est bien difficile de fournir de l’eau de bonne qualité aux populations qui n’en ont pas. Ce n’est pas un problème de quantité car, pour Ghislain de Marsily, « il y a toujours assez d’eau. » Le vrai souci reste que nous manquons de moyens financiers pour installer des stations d’épuration et des conduites et amener l’eau chez les gens. Au fond, le problème s’avère purement économique avec, en prime, la crise actuelle du prix du blé.
Ghislain de Marcily a appuyé sa démonstration sur des cartes et des photos
La migration des zones climatiques vers les pôles
Interrogeons-nous aussi sur les changements climatiques de la distribution spatiale à l’échelle très globale. Il faut garder en tête la dissymétrie colossale entre les pays en développement qui ont besoin d’avoir de l’eau stockée pour compenser les aléas du climat, et les pays développés qui en ont moins besoin. Le phénomène de migration des zones climatiques vers les pôles fait que par exemple : le sud Sahara sera plus arrosé qu’il ne l’est aujourd’hui et le nord Sahara le sera moins. Pour la zone tempérée : les précipitations en Europe du nord seront renforcées et celles en Europe du sud seront diminuées. Ceci nous mène au constat d’inégalités des ressources en eau dans le monde. Ces inégalités ne sont pas pour autant fatales. Selon l’académicien : « nous avons même l’espoir de voir augmenter les précipitations en Inde et en Chine du nord. »
Les infrastructures : une nécessité
Les ressources en eau sont abondantes mais mal réparties. Comment pallier cette mauvaise répartition ? La capacité financière en moyens d’équipements fait défaut : il manque de l’eau dans certaines régions parce que l’on n’a pas de barrage, que l’on n’a pas de canaux, ou que l’on n’a pas fait les travaux nécessaires. C’est bien souvent aux endroits où les infrastructures manquent que se trouvent les 850 millions de personnes qui ne mangent pas à leur faim. En outre, la surface du globe regroupe 13 milliards d’hectares de continents dont seulement 4 milliards sont cultivables. L’Asie, le Moyen-Orient et l’Afrique du nord ont déjà mis en culture tout ce qu’ils pouvaient cultiver. Ce qui nous amène à un constat : le problème de la nourriture mondiale ne s’exprime pas en manque d’eau ; il s’exprime en manque de terre. Les continents qui ont beaucoup de terres tels que l’Amérique du sud ou l’Afrique n’ont pas les moyens ni les équipements nécessaires pour cultiver leurs espaces et produire de la façon dont ils voudraient.
Au fond, le constat est simple : pour que tous les habitants de la planète mangent à leur faim, il faudrait que le monde se mette de façon solidaire à produire de la nourriture là où cela pourrait être possible. Il faudrait ensuite pouvoir la transporter vers les zones en demande ; le tout via un commerce équitable et politiquement acceptable. Ghislain de Marsily reste dubitatif : « est-ce que nous, français, allons accepter pour notre pain de tous les jours de dépendre de l’Amérique du sud ou de la Sibérie si un jour ces gens là ferment la vanne de la nourriture ? »
Pour l’académicien aucun doute : le problème du manque d’eau s’avère être un problème politique, d’échange et de coopération.
En savoir plus :
Professeur à l’université Pierre et Marie Curie et à l’École nationale supérieure des mines de Paris, Ghislain de Marsily, ingénieur civil des mines (Paris, 1963), docteur ès sciences (1978), est spécialisé en hydrologie. Il a principalement étudié les ressources en eau, les processus géologiques liés aux écoulements et le problème du stockage des déchets de l’industrie en liaison avec les écoulements souterrains. Il a mis en place et dirigé de 1989 à 1999 le programme du CNRS « PIREN-SEINE » qui étudie le comportement hydrologique de l’ensemble du bassin de la Seine, tant du point de vue quantitatif (débits, étiages…) que qualitatif (flux de polluants, biodégradation, équilibre écologique du milieu...).
Lilas ta question est difficile.... tu as au moins le mérite de m'avoir fait chercher ... je colle ce que j'ai lu....mais je suis, sûrement un peu à côté du sujet ! _________________ ----------------------------------------------------
Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères,
sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots.
(Martin Luther King)
Il y a une quantité d'eau dans le monde et celle-ci ne change pas
Cette eau fluctue et quitte des régions pour en submerger d'autres.
Dans les pays arides cette eau se fera de plus en plus rare car la population se sert des arbres et des buissons pour chauffer leur nourriture
et il y a de moins en moins de racines pour contenir le sable.
Dans les pays dits civilisés, il y a toujours autant d'eau mais celle-ci est de plus en plus poluée.
La différence c'est que dans ces pays il y a des stations d'épurations.
En France nous ne mourons pas de soif .
Il y a les pays riches (pétrôle) et ceux-ci achètent des stations de transformation d'eau de mer en eau potable.
Il y a les pays pauvres qui n'ont pas beaucoup d'eau mais au lieu d'investir pour ne pas mourir de soif ils préfèrent acheter des armes.
A chacun ses priorités _________________ Je suis allé à l'école gratuitement, beaucoup y sont allés pour rien
Dur à entendre, "Alesch", mais partiellement tellement vrai... _________________ J'ai 71 ans, j'habite dans le 68 en Alsace. Je suis ouvert à nombre d'échanges
Inscrit le: 08 Oct 2008 Messages: 202 Localisation: citoyen du monde
Posté le: 11-02-2009 17:15 Sujet du message:
d'accod sur le fond... par contre ne suis pas d'accord qt au terme "préfèrent" .... pensez-vs ,alesch, que les producteurs , les fabricants et les intermédiaires etc. laissent tranquil les pauvres bougres pour avoir la sérénité de choisir quoi que ce soit ? on les accule de tels sorte qu'ils n'ont que la possibilité de s'entretuer _________________ qui ne détruit pas rend plus fort
d'accod sur le fond... par contre ne suis pas d'accord qt au terme "préfèrent" .... pensez-vs ,alesch, que les producteurs , les fabricants et les intermédiaires etc. laissent tranquil les pauvres bougres pour avoir la sérénité de choisir quoi que ce soit ? on les accule de tels sorte qu'ils n'ont que la possibilité de s'entretuer
Et cela perdure et perdure et perdure _________________ Je suis allé à l'école gratuitement, beaucoup y sont allés pour rien
Posté le: 04-11-2009 13:08 Sujet du message: Il n'y a pas de problème d'eau....
L'eau est en abondance sur la planète, il suffit de la répartir
Pour la répartir , il n'y a pas 36 solutions.
Quand il pleut , au lieu de la laisser ruisseler pour retourner à la mer , il faut la conduire le long des courbes de niveau vers les zones sèches.
Comme ça:
En rouge les canaux de distribution pour infiltrer l'eau dans le sol. Cette eau infiltrée va remonter le niveau de l'eau dans le sol et retarder l'écoulement . Autrement dit cette eau va relever les débits d'étiages des cours d'eau en aval.
Voir site des biefs du Pilat. Autres avantages( climat, énergie )
Posté le: 04-11-2009 16:29 Sujet du message: de l'eau
tout d'abord si chacun y mettait un peu de bonne volonté pour économiser l'eau on en serait pas là que d'eau qui se perd inutilement à tous les niveaux _________________ sous les piquants :un coeur tendre
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