Retraite Active

[coujou]

> > Ça se passe dans un village qui vit du tourisme, mais à cause de la crise il n'y a plus de touristes.
> > Tout le monde emprunte à tout le monde pour survivre.

Plusieurs mois passent, misérables.

Arrive enfin un touriste qui prend une chambre.

Il la paie avec un billet de 100 €.
> > Le touriste n'est pas plutôt monté à sa chambre que l'hôtelier court porter le billet chez le boucher à qui il doit justement cent euros.
> > Le boucher va aussitôt porter le même billet au paysan qui l'approvisionne en viande. (voudrais bien en connaître un qui ne prend pas d’intérêts)
> > Le paysan, à son tour, se dépêche d'aller payer sa dette à la prostituée

à laquelle il doit quelques passes. (c’est bien la 1ière qui bosse à crédit …)
> > La prostituée se rend à l'hôtel pour rembourser l'hôtelier qu'elle ne payait plus quand elle prenait une chambre à l'heure.

Comme elle dépose le billet de 100 € sur le comptoir, le touriste qui redescend dit à l'hôtelier que la chambre ne lui convient pas.
> > Il ramasse son billet et disparaît.
> > Rien n'a été dépensé, ni gagné, ni perdu.

N'empêche que plus personne dans le village n'a de dettes.

N'est-ce pas ainsi qu'on est en train de résoudre la crise mondiale?

[ac3]

j'adore
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.........

[coujou]

Je pousse le raisonnement .

Rien n'a été dépensé, ni gagné, ni perdu....

Pas vraiment :
L'hôtelier, le boucher, le paysan et la prostituée ont chacun encaissé et dépensé 100 €.

Chacun s'est enrichi de 100 € (effacement de sa dette) et appauvri d'autant (disparition de sa créance).

Il y a un perdantdans l'affaire : l'hôtelier qui a perdu la clientèle et la recette du touriste de passage.

et si c'était un faux billet ?


Dans ces conditions, le touriste aurait eu intérêt à demander une chambre moins chère : la monnaie rendue aurait été "propre".

En partant, il se serait fait rembourser du prix de la nuitée avec, de nouveau, de la belle monnaie sonnante et trébuchante.

L'hôtelier aurait perdu 100 Euros (donnés au touriste) remplacés par de la fausse monnaie.

[Car il ne viendrait bien sûr à personne l'idée de "fourguer" un faux billet plutôt que de se le faire confisquer sans contrepartie par son banquier ].

Plus la perte de la recette espérée... Sale journée pour le brave hôtelier !


Bon j'arrête là !!!! avec si si si !!!!!!!

[jemigeja]

Dis moi coujou...
écrire des polars, ça ne te tenterais pas ?
Tu semble avoir des dispositions...

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Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)