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Posté le: 30-11-2012 16:49 Sujet du message: ArcellorMittal, et après ???
Bonjour
Vu sur Orange :
Les négociations continuaient vendredi, sans qu'aucun compromis ne se dessine, entre le géant de l'acier ArcelorMittal, qui souhaite fermer une partie du site de fourneaux Florange, et le gouvernement, qui menace de le nationaliser, et sans qu'aucun délai limite ne soit clairement fixé.
Les deux parties semblent prêtes à continuer à discuter au-delà du délai de 60 jours fixé par le groupe: à l'Elysée, on indiquait que les pourparlers pouvaient durer tout le week-end et une porte-parole d'ArcelorMittal soulignait la volonté de parvenir à un accord, sans se focaliser sur le délai initial.
Désormais, "c'est le président de la République qui décidera" ou non d'une nationalisation, a rappelé le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, en rendant visite vendredi matin à la dizaine de métallos CFDT de Florange qui campent juste devant son ministère depuis deux jours.
Depuis mardi, François Hollande a repris en main le dossier. Il a rencontré l'homme d'affaires indien Lakshmi Mittal. Peu avant cet entretien, le président avait confirmé que la nationalisation faisait "partie du sujet de la discussion".
Alors, nationalisera ou pas ???
Le MEDEF proteste en disant que c'est une restriction à la liberté d'entreprendre. On pourra répondre que c'est surtout à la liberté de licencier. Certains analystes disent que ça risque de dissuader les investissements en France. C'est possible, mais essentiellement ceux qui viennent juste pour acquérir une marque en vue de la tuer, tout en bénéficiant de grosses aides.
Mais une autre question se pose. Si on nationalise Mittal, alors pourquoi pas les autres ? Petroplus ? le thé Eléphant ? Les chantiers de Saint-Nazaire ? Des syndicalistes commencent à se le demander.
Mais la question de fond est : l'état a-t-il vocation a reprendre les entreprises en difficulté ? et en a-t-il les moyens ? _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
Un intéressant débat sur pour ou contre la nationalisation ici _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
Dans le débat que tu cites , celui qui est pour dis " Les Etats doivent assurer l'équilibre social des territoires. ". Il y a bien longtemps qu'en France on a oublié ce principe notement en laissant s'installer dans une région surchergée et sans possibilité de logement pratiquement un million de personnes ...
Avec les restrictions budgetaires aussi on oubliera les futures lignes TGV et autres autoroutes..
Pour moi , la nationnalisation est un symbole d'impuissance politique, et je ne me prononcerais pas sur l'utilite ou l'inconvenient de le faire..ce que j'aimerais surtout c'est que, si cela se fait, que cela ne se fasse pas de facon visible sur ma feuille d'impots
Le compromis trouvé sur Florange par Jean-Marc Ayrault avec ArcelorMittal a été fraîchement accueilli par les syndicats, qui doutent de l'engagement réel de Mittal, et isole le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, promoteur d'une nationalisation.
Au terme de plusieurs semaines de bras de fer entre le premier groupe sidérurgique mondial ArcelorMittal qui voulait fermer les hauts fourneaux mosellans et Arnaud Montebourg qui menaçait de nationaliser l'ensemble du site pour le revendre à un mystérieux repreneur, la tête de l'exécutif a rendu un jugement de Salomon.
"Jusqu'à la dernière minute quasiment, on nous a fait croire que la nationalisation temporaire était acquise. On n'a pas compris du tout ce pataquès de dernière minute où Jean-Marc Ayrault a annoncé une piste qui n'avait jamais été évoquée", a déclaré Edouard Martin, l'emblématique leader de la CFDT de Florange, samedi sur RTL.
Lui-même avait qualifié la veille au soir M. Ayrault de "traître".
Le responsable fédéral de Force Ouvrière Frédéric Souillot s'est pour sa part déclaré "satisfait" mais redoute de la "poudre aux yeux".
Au final, ArcelorMittal accepte d'investir 180 millions d'euros sur cinq ans, de maintenir en état de fonctionnement les hauts fourneaux s'ils doivent être utilisés plus tard dans le cadre du projet européen de captage de CO2 Ulcos, et d'opérer au fil de l'eau des réductions d'effectifs parmi les 629 salariés en jeu, mais sans licenciements secs.
Encore une manifestation du couac40 , le gouvernement dans son ensemble. Un ministre parle de nationalisation, un autre dément, le premier en reparle, ça parait officiel, une évidence aux yeux de tout le monde, puis le premier ministre dit que ça n'a jamais été évoqué...
L'amateurisme galopant est au pouvoir. Et là, pas question d'accuser les prédécesseurs, ce sont eux et rien qu'eux qui promettent monts et merveilles, annoncent tout et son contraire, pour un résultat plus que médiocre. A moins de ne pas comprendre, garder les hauts fourneaux en état de fonctionnement ne veut pas dire les utiliser...Et les réductions d'effectifs sont toujours là, même si elles se font plus en mode furtif...
Finalement, la gauche a beaucoup critiqué les promesses de l'ex président sur la sidérurgie, qui n'ont effectivement pas été suivies d'effet, mais malgré des effets de manches, font-ils mieux ??? _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
Après la vraie fausse nationalisation, on apprend que le fameux repreneur disposé à mettre des millions d'euros sur la table n'a jamais existé.
Qui peut penser que Mittal n'était pas au courant. Dans ce genre d'activité, on se connait tous au plan mondial. Si le repreneur avait existé, l'industriel en aurait forcément entendu parler...
Montebourg aurait présenté sa démission ??? Elle fut refusée. pourquoi???
J'ai peut être une idée.. C'est à la demande des ministres écolos
Lors des conseils des ministres, plus besoin de brancher la clim,
il est là _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
Le groupe ArcelorMittal a retiré le projet Ulcos pour le captage et le stockage du CO2 à son site de Florange dans l'Est de la France "à cause de difficultés techniques", a annoncé jeudi la Commission européenne.
"ArcelorMittal a informé la Commission qu'il retire le projet Ulcos à cause de difficultés techniques", a indiqué à l'AFP Isaac Valero, porte-parole de la Commissaire en charge du Climat Connie Hedegaard.
"La Commission a toujours été prête à considérer un cofinancement de ce projet dans le cadre du programme NER300", a-t-il ajouté.
"Ulcos pourrait concourir au prochain appel d'offres qui sera lancé l'an prochain", a-t-il précisé.
Ulcos, projet pilote de captage et de stockage du CO2 porté par un consortium de 48 entreprises de l'UE, devait être mis en oeuvre sur les hauts-fourneaux d'ArcelorMittal à Florange (nord-est de la France), actuellement à l'arrêt..
Ce projet était une pièce maitresse de l'accord signé à grands coups de trompettes par notre z'Ayrault national... Trois jours après, Mittal l'abandonne...
Oui, mais... On nous dit que Mittal va investir 53 millions d'euros en cinq ans sur le site
Oui, mais re-mais... Suite aux mesures gouvernementales d'aide à l'emploi votées par notre gouvernement, Mittal va toucher...50 millions d'euros sur cinq ans, chiffre confirmé par Matignon ce matin.
Donc, en fait les contribuables vont financer un accord qui de toutes façons ne créera aucun emploi.
amateurs, incapables, incompétents...les mots me manquent pour définir ce gouvernement... _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
Posté le: 06-12-2012 13:51 Sujet du message: Arcelor MIttal
Le projet Ulcos, censé redonner un chance aux hauts fournaux de Florange, est repoussé aux calendes grecques. Et ce, quelques jours à peine après l'accord controversé passé avec le gouvernement, et que le Premier ministre a défendu envers et contre tous.
La Commission européenne a annoncé ce jeudi qu'ArcelorMittal avait retiré ce projet de captage et de stockage du CO2 de la liste des candidats à un co-financement de l'Union européenne. "ArcelorMittal a informé la Commission qu'il retire le projet Ulcos à cause de difficultés techniques", a indiqué à l'AFP Isaac Valero, porte-parole de la Commissaire en charge du Climat Connie Hedegaard. "Ulcos pourrait concourir au prochain appel d'offres qui sera lancé l'an prochain", a-t-il précisé.
Le député PS Michel Liebgott (Moselle), venu avec des élus de Lorraine rencontrer à Matignon le Premier ministre sur l'accord passé avec Mittal sur Florange, lui a fait part jeudi de son sentiment de se "faire entuber" par le groupe sidérurgiste.
Jean-Marc Ayrault avait invité à déjeuner des élus de Lorraine, après avoir reçu mercredi soir l'intersyndicale de Florange. Participaient également à ce repas les ministres Arnaud Montebourg (Redressement productif) et Geneviève Fioraso (Enseignement supérieur).
"C'était assez tendu parce que la matinée a été terrible pour nous, puisqu'on a eu l'impression d'être pris pour des imbéciles par ArcelorMittal. On a eu l'impression, comme disait Edouard Martin (le syndicaliste CFDT, ndlr), moi en tout cas, non pas d'être enfumés mais d'être entubés pour ne pas être plus vulgaire. Et donc on l'a dit au Premier ministre, qu'on ne l'acceptait pas", a déclaré M. Liebgott à la presse à la sortie de cette rencontre.
Il faisait allusion à l'annonce, dans la matinée, du retrait de Mittal du dossier initial du projet Ulcos pour des raisons techniques, une annonce qui a fait dire à Edouard Martin que Mittal avait "enfumé tout le monde".
Si même des députés de la majorité le disent... _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
Dans cette histoire de Florange, ne croyez vous pas que le cote politique est largement devant toutes preoccupations, et donc bien avant celle de la rentabilite qui helas mene toute activite (euh sauf peut etre les fonctionnaires, d'ou l'eventualite d'une natiionnalisation lol ) ?
Une analyse de cette affaire par Thierry Breton ministre de l'économie à l'époque du rachat, interviewé par Catherine Chabot sur Europe1. _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
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