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Petit conte d'Haloween

 
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Scouby



Inscrit le: 25 Fév 2007
Messages: 464
Localisation: Mon petit coin de campagne

MessagePosté le: 31-10-2007 22:46    Sujet du message: Petit conte d'Haloween Répondre en citant

Simplement un petit conte de circonstance.

UNE QUESTION DE VOCATION


- Ce qui compte, dit Mémé d’un air pénétré, c’est la PEUR !



Elle se tapote les cheveux et fait une pause pour laisser ses paroles imprégner mon esprit. Le nez dans mon bol de chocolat chaud, je ne dis mot.
En fait, je me sens très mal. Quand je vous aurai tout expliqué, vous comprendrez pourquoi.

- La PEUR, la TERREUR ! continue Mémé. « Il faut qu’ils soient terrorisés au point de ne plus arriver à penser. Et alors, d’un geste, hop ! Tu cueilles leur âme. »
Elle a fait « Hop ! » en claquant des doigts. Bien sûr, pour elle c’est facile. Depuis le temps qu’elle est dans la branche, cueillir une âme, c’est la routine.
- Ouais, d’accord, dis-je pour lui faire plaisir.
Et je me force à avaler une gorgée de chocolat vitaminé. Ca passe mal, j’ai la gorge trop serrée. Mémé, elle, sirote à petits coups son thé de Ceylan. Elle aussi est préoccupée ce soir, la preuve : elle a oublié de se vernir les ongles.
- C’est la cinquième fois que tu essaies de passer ton permis, Tarentula, soupire-t-elle enfin. Tu es le clou de mon cercueil, je t’assure !

Je compatis. N’allez pas croire que je ne l’aime pas, ma Mémé, c’est même tout le contraire ! C’est elle qui s’est chargée de moi quand mes parents se sont tués dans un accident de balai, il y a une quinzaine d’années, peu après ma naissance.
Depuis, elle essaie désespérément de faire quelque chose de moi, ce n’est pas sa faute si ça ne fonctionne pas comme il faudrait.

Bien sûr, il faut que je vous explique sinon vous n’allez rien comprendre à ce que je raconte, mais d’abord, il faut me promettre de garder le secret, pour nous éviter des ennuis.
Vous promettez ? Juré-craché ?
Alors je vous le dis : Mémé est une sorcière, une vraie, une dure de dure.



Moi aussi… Du moins, il paraît.
Regardez quand même la différence de look…



La nuit prochaine c’est Halloween et c’est la cinquième fois que j’essaie de passer mon permis de sorcellerie. Ne rigolez pas, c’est tragique.




Pourtant je fais des efforts terribles, vous savez ! Je sais me transformer en toutes sortes de choses : en carafe, en arrosoir, en panthère rose, en réverbère…
Le problème c’est que jamais, au grand jamais, je n’ai réussi à mettre une âme dans mon escarcelle la nuit de Halloween.

Déjà l’année passée, monsieur Lefourchu n’était pas content. Il a fait le compte des âmes récoltées par Mémé, bravo, très bien, il n’en revenait pas d’une performance pareille, puis il s’est tourné vers moi et là c’était zéro.
Il était plutôt désappointé, monsieur Lefourchu, faut le comprendre. Sur chaque âme subtilisée, il perçoit une commission, j’en suis persuadée.
Monsieur Lefourchu essaie de nous faire croire, à Mémé et à moi, que c’est lui le grand patron, vous savez, celui qui est censé se balader entouré de flammes et de tout un grand tralala de spectacle son et lumières, mais moi je ne le crois pas. Je suis sûre qu’il n’est qu’un subalterne, monsieur Lefourchu, une sorte de comptable, si vous voyez ce que je veux dire.
Mémé prétend que non, monsieur Lefourchu, pour elle, c’est le Grand Numéro 1, Big Boss en personne, le nec plus ultra… mais comme on dit, l’amour est aveugle, Mémé est tellement bleue de monsieur Lefourchu qu’elle lui trouve plein de qualités qui n’existent pas.



D’abord, il n’est pas beau. Il est grand, maigre et ressemble à un porte-manteau. Il a un nez en bec d’aigle et des petits yeux en verre pilé. Ca, c’est moi qui le dis et il faut me croire, vu que je suis lucide, je ne risque pas de tomber amoureuse de monsieur Lefourchu, ah non alors !
Mémé, elle, le voit élancé, distingué, aristocratique… Ca la fait fondre, ma pauvre Mémé candide.

Donc, l’année dernière déjà, quand j’ai bien dû admettre que j’avais de nouveau raté le permis, j’ai vu que monsieur Lefourchu avait des doutes sérieux sur mon identité réelle.
Il s’est isolé pour chuchoter avec Mémé, j’ai prêté l’oreille et j’ai entendu qu’il demandait s’il n’y avait pas eu substitution à la naissance, ou bien si j’avais souffert d’une maladie infantile invalidante ou quelque chose de ce genre.
Mémé lui a répondu (en chuchotant encore plus fort parce qu’elle était indignée) que non, j’étais bien sa petite-fille, la chair de sa chair, et que je m’étais toujours portée comme un charme,… même si j’étais incapable d’en jeter (des charmes).
Monsieur Lefourchu a soupiré d’un air désolé et avant de s’en aller continuer le décompte de ses âmes dans d’autres villages, m’a tapoté la joue et m’a offert un bonbon en me souhaitant bonne chance l’année prochaine. Bien sûr, je n’ai pas répondu et j’ai jeté le bonbon à la poubelle en pensant que l‘année prochaine, c’était loin.
Et maintenant on y est ! Vous vous rendez compte, on y est !

Comme je vous l ‘ai dit, j’en suis malade.
Je sais bien, moi, pourquoi je n’arrive à rien : je n’ai pas la vocation. C’est la vocation qui fait tout. Le problème, c’est que tout le monde a le droit de choisir sa vocation, n’importe qui peut devenir par exemple ministre des finances ou madame pipi, alors que moi je suis obligée d’être sorcière. C’est pas injuste ça ?

Déjà, je déteste mon prénom : Tarentula. Et puis quoi encore ? A l’école, les filles m’appellent Hulla-Hulla-Hoop, vous croyez que c’est gai ?
Parce que, bien sûr, je vais à l’école comme n’importe qui. Mes cours de sorcellerie, je les étudie la nuit puisque je ne suis jamais fatiguée et que je ne dors pour ainsi dire pas, comme ma Mémé qui redevient sorcière chaque soir à six heures, quand elle a fermé la porte de son salon de coiffure où elle reçoit toutes les jolies dames des alentours, et les moins jolies aussi.
Un vivier d’âmes, son salon de coiffure.

Bien sûr, personne ne sait que nous sommes sorcières, d’abord ça ferait péricliter le commerce de Mémé et ensuite, ça donnerait un coup à notre réputation…
D’ailleurs, hein, sorcière je le suis si peu !
Les gens du village croient que c’est la vieille madame Duraton qui l’est, parce que madame Duraton a le nez crochu, le menton en galoche, un chat noir terrifiant et marmonne entre ses dents. Du coup, tout le monde fait un détour pour l’éviter. Je trouve ça triste de penser que madame Duraton adorerait sûrement être une vraie sorcière, qu’elle a certainement le vocation alors que moi, je m’en passerais bien.


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Scouby



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MessagePosté le: 31-10-2007 22:46    Sujet du message: Répondre en citant

Et voilà, on est le 31 octobre et ce soir, je suis censée m’envelopper dans mon grand manteau noir à capuche (qui ne me va pas du tout) et m’envoler sur mon balai qui a des ratés (c’est un bas de gamme), à la recherche d’une âme hypothétique qui accepterait gentiment de se laisser capturer par la sorcière la moins motivée qui soit.



Vous devriez me voir : je suis attifée de pied en cap, je tiens mon balai à la main et franchement, je suis ridicule, tout le monde pourrait s’en rendre compte.
Mémé, elle, dans le même costume, est absolument ravissante avec ses cheveux platine et ses yeux bleus, c’est encore une différence entre nous.
En outre, elle a un balai moderne, elle !



En plus de tout ça, j’ai interro de mathématiques demain à l’école et je n’ai pas étudié, j’étais trop terrorisée à la perspective de devoir une nouvelle fois essayer de passer ce fichu permis, alors que les autres filles « normales » pourront faire ce qu’elles veulent de leur soirée..

- Donc, tu connais les règles, dit Mémé en m’inspectant pour être sûre que je n’ai rien oublié.
« De minuit à trois heures du matin, tu as le pouvoir de voler les âmes de ceux à qui tu feras peur. Pour cela tu as tous les droits, tu peux prendre n’importe quelle apparence, c’est le résultat qui compte ! Tu as bien compris, hein ? »
Bien sûr que j’ai compris ! C’est simple comme bonjour !
Résignée, j’enfourche mon balai et prends mon envol : grouiiiiiiiic !
- Tu as oublié de huiler ton balai ! hurle Mémé.

Maintenant je survole à basse altitude les rues du village et les champs, à la recherche d’un promeneur attardé. J’ai décidé de commencer ma chasse modestement, dans les endroits que je connais, plutôt que de filer vers les villes ou les pays exotiques comme le font les autres sorcières de ma connaissance. Il ne faut pas le dire, hein, mais j‘aurais peur de ne plus savoir comment faire pour revenir, si je m’aventure trop loin.
Grrrrrrrrrrrrrrrrouiiiiiiiiiiiiiiiic ! Je prends un virage. Fichu balai.

Là ! Une silhouette solitaire dans le jardin du presbytère…
Non. Monsieur le Curé, c’est un trop gros gibier pour moi. Voyons ailleurs.

Dans les prés, en-dessous de moi, il y a des vaches. Elles ruminent, elles sont paisibles, elles n’ont pas de souci à se faire. On doit se sentir bien en vache…



Je me dirige vers le cimetière. Ne me demandez pas pourquoi. Au cimetière il n’y a pas d’âme à saisir, c’est normal, elles sont toutes parties.
C’est peut-être bêtement parce que j’ai le cafard.

Au clair de lune, les tombes ont l’air d’un décor de cinéma. On se croirait dans un film avec Dracula, du coup c’est moi qui vais avoir peur.
Pas de ça, Hoola… heu, Tarentula !
Je fais du rase-mottes. Ce balai ne vaut plus rien du tout, faut dire qu’il n’est pas bien entretenu.
L’aile d’un ange de marbre a manqué m’éborgner au passage. Saloperie d’ange !

On dirait qu'il y a plein de fantômes qui volent par ici, je ne suis pas trop rassurée quand même.



Et subitement je le vois ! Mais oui c’est bien lui !



Le vieux Gaston-Litron !
On l’appelle comme ça parce qu’il descend comme rien des litres de gros rouge, je le connais, il est bien brave, pas méchant pour deux sous.
Une âme comme ça c’est du gâteau ! Du "sur mesure", rien que pour moi !
Toute revigorée, je mets balai à terre…. Grouiiiic !

Heureusement, le vieux Gaston est trop absorbé pour m’entendre. Il est penché sur la tombe de sa femme, décédée d ‘une broncho-pneumonie l’hiver dernier.
Il était au bistrot, elle l’a attendu pendant des heures derrière la porte avec son rouleau à pâtisserie et elle a pris froid…
Quand il est rentré, à huit heures du matin, il a ouvert la porte et elle est tombée toute droite, congelée, déjà raide, agrippant toujours le rouleau à pâtisserie Il a d’ailleurs fallu l’enterrer avec, on n’est pas parvenu à le lui enlever.



Maintenant, le vieux Gaston brame ses regrets, penché sur la tombe.
- Hiiiiiiii, ma dddéfunte, ma pppôvre défuuuuuuunte, gémit-il.
A pas de loup, je me glisse derrière lui et réfléchis au moyen de lui faire peur
Bien sûr, je pourrais bêtement faire « BOUH ! » et le regarder tomber d’apoplexie, mais ce serait trop facile, vous ne trouvez pas ? Je devrais quand même mettre en pratique les bonnes leçons de ma Mémé !

Alors voilà, j’ai trouvé ! Je me transforme en sa défunte et vais me percher sur la croix de pierre, sans trop regarder en bas, parce qu’il a vu grand pour les funérailles, le Gaston, il a fait mettre une croix aussi haute que son remords et ça me donne le tournis, regarder en bas ! Je m‘accroche comme je peux au granit glacé et je murmure, sépulcrale (c’est le cas de le dire !) :
« Gaaaaaastoooooooooon ! Gaaaaast…. »



Il lève les yeux.
- Ma défuuuuunte ! Ma défuuuuuunte ! s’égosille-t-il.
- Ton heure a sonné, Gaaaaaston, dis-je sur un ton solennel.
Et comme si je l‘avais fait exprès, voilà une heure du matin qui sonne au clocher du village. Comme coïncidence c’est vraiment réussi !

Je m’attends à le voir tomber à genoux et rendre son âme à D… heu, à moi, mais le voilà qui se redresse avec un large sourire sur le visage : « Mma défunte! Mmon Angèle ! Que j’suis content… hips ! de tttte vvoir encore une fois, là-haut perchée ! Hips !»
Bon, il revient du bistrot. J’aurais dû m’en douter.



- Gaaaaston, tu m’as assssssassinée, maintenant tu vas le payer ! dis-je, vraiment impressionnante (du moins à mon avis).
Je n’en crois pas mes yeux : le voilà qui se tord de rire ! Pour ne pas tomber, je me cramponne à la croix et à mon rouleau à pâtisserie.
Argh, c’est froid ! Je frissonne.

- Ah, ma dddé-fffunte, halète-t-il, t’as toujours été une farceuse, mon Angèle ! Toujours le mmot pour rrire ! Que j’suis content de voir… Hips ! que tu t’amuses bien où que t’es !
- Gââââst… Atchoum !
- Ma défuuuunte ! Tu vas attraper la mort là-haut ! Tu sais que t’es faible des bronches !
Pris d’inquiétude, il se démène, me crie de retourner dans ma tombe, bien au chaud… Mais c’est quoi ce cirque ?
Saloperie de Gaston ! Et saloperie d’Angèle, pour faire bonne mesure !

Dégoûtée, je me volatilise pour me retrouver un peu plus loin à l’abri d’une tombe, près de mon balai. Et je réfléchis.

Clopin-clopant, un peu en zigzag, ma proie reprend le chemin de sa masure. Déguisée en chat noir (celui de madame Duraton), je la suis. Nous laissons derrière nous l’Angèle et son rouleau à pâtisserie.

La nuit se fait plus sombre, d’inquiétants nuages masquent la lune. On dirait que l’air est peuplé de sorcières… Je bande tous mes muscles de jeune fauve ténébreux.

Voilà le Gaston qui arrive à sa porte. Prenant mon élan, je fais un bond gigantesque qui me propulse par-dessus sa tête et me catapulte jusqu’au seuil, face à ma future victime. Mes yeux lancent des flammes, ma fourrure hérissée crépite, ma queue se gonfle…
- Miââââââââââ !
Honnêtement, pourriez-vous résister à un spectacle pareil ?



- Oôôôôôôh ! Mon pôf’minou ! Hips ! Pôf’petite bestiole !
Voilà tout ce qu’il trouve à dire, le Gaston ! C’est fort, non ?
Avant d’être remise de mon effarement, je me retrouve, quelques instants plus tard, en train de laper une écuelle de lait tandis que mon bienfaiteur (ou du moins se croyant tel) entasse des fagots dans son âtre pour nous faire une bonne flambée !

Y a pas à dire, c’est bon le lait ! Surtout quand on est chat !



Et c’est bon un feu bien chaud, quand on a manqué d’attraper froid au sommet d’une croix !
Je m’étale sur une vieille carpette confortable et m’assoupis en ronronnant.

Dong, dong…
Je me réveille en sursaut, la queue fouettant l’air.
Deux heures du matin !
Plus qu’une heure pour conquérir (de haute lutte, je m’en rends compte) l’âme que le Gaston s’obstine à garder pour lui ! C’est d’un égoïsme, vous ne trouvez pas ?

Et en plus, il a failli m’avoir avec ses chattemites : si je m’étais endormie sous mon apparence féline, à trois heures du matin je serais restée chat jusqu’au prochain Halloween, vous vous rendez compte ? La honte !

Qu’est-ce qu’elle aurait dit, Mémé ? Et monsieur Lefourchu ?
Saloperie de monsieur Lefourchu !

Le temps passe, je réfléchis frénétiquement.
Gaston-Litron ronfle, avachi dans son fauteuil. Par un effort de volonté, je reprends mon apparence normale et me dirige tout doucement vers la porte. Il va falloir que je me trouve une autre âme à pêcher avant trois heures, le Gaston c’est pas de la tarte (malgré le rouleau à pâtisserie de son Angèle, ha ha !).

Mais est-ce que j’en ai vraiment envie ?
Bien sûr que non, puisque je n’ai pas la vocation !
En plus, cerise sur le gâteau (ha ha !), j’ai perdu mon balai, plus moyen de me rappeler où je l’ai déposé… Saloperie de balai !

Et quand je me souviens que j’ai interro de maths demain alors que je n’ai rien étudié, eh bien croyez-moi si vous voulez, je sens que je pète un plomb !

Puisque c’est comme ça, je vais jeter par-dessus les moulins mon chapeau de sorcière et réaliser le rêve de ma vie. Et au Diable Mémé !
Je me dirige vers l’étable.

Dong, dong, dong…
Et voilà, tout est accompli. Je suis bien contente, bien tranquille.
Je mâche du foin, je rumine, je me sens heureuse pour la première fois depuis bien longtemps.
Je suis la plus jolie vache du canton, au matin le Gaston n’en croira pas ses yeux, il me gâtera comme je le mérite.
Au printemps j’irai brouter dans les prés verdoyants, je ne me ferai plus de mouron, c’était ça ma vocation !



J’ai raison, hein, qu’est-ce que vous en dites ?

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Vieille Louve



Inscrit le: 22 Sep 2007
Messages: 6779

MessagePosté le: 01-11-2007 08:12    Sujet du message: Répondre en citant

Very Happy j'ai A-DO-RE ce conte! c'est de toi, ou bien? sinon, écris vite des livres, je serai ta première acheteuse! bravo! une petite sorcière comme je les aime! Very Happy
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