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Posté le: 31-10-2006 21:24 Sujet du message: Lettre à mon père
Lettre à mon père.-
Ce mot tendre glisse sur mes lèvres émues.
J’aurais tant aimé le dire avec volupté et passion.
Plutôt un silence, un muret infranchissable.
Deux êtres étouffés par l’incompréhension du moment.
Un étranger maquillé sans oser dire nos vérités.
De la solitude entre deux hommes en débandade.
Disgrâce d’amour, de la douleur impraticable.
Un lit d’hôpital, enfin de l’émotion grandissante!
Un regard soudainement expressif, de belles paroles…
Un sourire merveilleux, se comprendre subtilement.
Un Papa humain dans une conversation extraordinaire.
La douceur atmosphérique, un détail non subtil.
Être heureux dans un contact sincère et bénéfique.
De l’amour paternel, conviction aveugle.
Par un après-midi, le malheur d’une mort certaine.
Un long corps étendu sur un drap impersonnel.
Déception atroce, un retard incalculable à comprendre.
Presque la fin, il ne reste que la prière terrestre.
Un départ… un couloir froid et démuni d’affection.
La réalité d’un « joyau à jamais perdu », malheur!
Nostalgie, la raison bafouée, pleurs étouffés.
Un beau souvenir dans un écrin jalousement étoffé.
Le pathétique d’une vie entière, des émotions incontrôlables.
Une vie continue Papa malgré une fin trop rapide…
De la substance au prochain rendez-vous de ta personne.
Un espoir divin, je le désire au plus profond de moi-même.
Cher Papa, simplement un au revoir, je l’espère…
André,épervier. _________________ Douce plume, guide ma main
dans tes folles aventures...
Inscrit le: 05 Aoû 2006 Messages: 60 Localisation: Amerique Centrale
Posté le: 31-10-2006 22:11 Sujet du message:
On oublie trop souvent de dire "je t'aime", le départ d'un être cher laisse un vide et parfois des regrets ou des remords...
J'ai eu la chance de vivre une belle histoire avec Papa et du haut de ses 1,98 m et 130 kg c'était un Nounours tout doux, avec qui j'ai partagé une belle tranche de vie, de rire....
Approche difficile, entre un père et une fille.
CoquillageS, et crustacées étaient nos deux alliés.
Au bord de la jetée, le bateau amarré,
Avait viré sur le côté,
Poussé, par les vagues qui montaient
Il glissait, et se traînait sur le sable mouillé
En se cognant la coque sur un varech séché
Où volait des mouches affamées
Bottes et tablier trempés, on pêchait,
Au crochet,
On ramassait, les coquillages sans se soucier ,
Du danger de la marée,
Qui elle, au galop d’un cheval fou,
Remontait jusqu'à nos genoux
Mais mon père , avait les secrets des fous.
Quand l’étrille s’était cachée.
Il fallait rusé dans l’eau glacée.
Certaine de la voir glisser entre nos pieds ;
D’un coup de pic, et d’un geste assuré,
On la transperçait ..et vite on la glissait dans nos filets,
Mon père pris dans ses corvées
de pêche à pied sur les rochers
Oubliait où il était.
Amoureux, d’une amitié qui devient passionnée,
Vagues violentes le fustigeant d un coup de rein
Dans de grands balancements,
Père et mer..e étaient amants,depuis longtemps
Et dans leurs débordement avaient fait des enfants…
Ses horizons trés éloignés
Cette peur de s'être trompé de vie
Cette vie qu'il n'avait pas choisie.
Ils avaient la couleur du fer
La couleur des hommes fatigués
Un ciel chargé d'au moins deux guerres
Et tellement d'amour à donner.
Il a préféré se taire
Attendre que je vienne à lui
Il ne s'est jamais vù en père
Il agissait comme un ami
Si j'avais été moins fier
Si seulement j'avais compris
C'est fou le temps,.. le temps qu'on perd
j'aurais tout appris de lui
Peut-être un peu plus prés de lui
J'aurais deviné ma vie
Dans les yeux de mon père.
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VOila vos écrits me touchent Je voulais mettre ses paroles qui me rappelent mon pére décédé il y a 8 mois, elles ne sont pas de moi hélas c'est MICHEL SARDOU qui les a écrites dans son dernier album
Je m'y retrouve BACCIONNI _________________ LA dernière danse est belle aussi !
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Dernière édition par il pazzo le 01-12-2006 12:31; édité 1 fois
Moi Il Pazzo j ai tout appris dans Dans les yeux de mon père, ses beaux yeux bleus comme la mer et le ciel , il m ' a tout donner son amour, il m a aimé comme jamais ,je ne serais aimer ,et je sais aujourd'hui qu 'il est malgrés tout prés de moi et en moi et ça pour toujours , c 'est moi qui lui ai fermé ses yeux bleus a tout jamais , comme il me manque !!.
Venu de son pays latin
"ILS" le surnommaient parfois "macaroni"
Mais c'était Martino, en Français Martin.
D'un calme apparent pas toujours compris
Je le regardais souvent sans le voir,
Des conseils il donnait,des reproches il n'en fit pas.
Seulement de l'amour et sans désespoir
Moi, oui,.. moi je l'appellais simplement PAPA.
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cela c'est moi qui l'ai écrit bien humblement
_________________ LA dernière danse est belle aussi !
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Dernière édition par il pazzo le 01-12-2006 15:52; édité 2 fois
Mon père était un roc, un véritable personnage, et pourtant il cachait une fragilité extrême parfois sous ses airs bourrus.
Nos pères nous manquent et c'est normal, ils étaient nos repères, et nous avons tous plus au moins la sensation de pas toujours avoir été à la hauteur.
Nos pères savaient que nous les aimions et maintenant c'est à nous d'être les repères de nos enfants.... courage Il Pazzo.
Inscrit le: 16 Sep 2006 Messages: 1075 Localisation: val d'oise
Posté le: 01-12-2006 14:22 Sujet du message: A mon Père
A mon père
Tu me contais quelquefois des fables héroïques
Des secrets divins, j’avais le cœur stoïque
Toi qui savais écrire et décrire la vie
Toi qui adorais les sublimes poésies
Toi qui jonglais avec les participes présents
Toi qui aimais la conjugaison dans tous les temps
Toi qui lisait les grands écrivains à l’esprit subtil
Déjà dans notre petit enclos paisible
Ton sommeil ni pur, ni glorieux
Te rappelais les souvenirs de nos aïeux
Ton espérance invisible surnage
Accomplissant un doux pèlerinage
Toi qui a subi de très grosses frayeurs.
Je t’offre quelques mots en guise de fleurs
Sous des sapins aiguës, qu’un souffle agite
Parlant aux endormis dans ce superbe gîte
Enclos planté de pins, de romarins et d’ifs.
N’ai aucun regret, ni remords tardifs
Toi mon père qui t’appelait Jean-Pierre
Parfois j’ai un peu d’obscure aux paupières
Mais je songe souvent à nos sacrées collines
A l’heure nocturne où le monde s’avoisine.
Comme toi je lis Alphonse Allais ou Victor Hugo
Pour essayer d’assembler quelques mots
Qui raniment parfois ma tendresse engourdie
Et murmurer très bas quelques humbles mélodies.
Comme tout me semble caressant, léger et clair
Dans l’azur plus limpide et plus grave que l’air
Je retrouve à travers la brume des années
Ton air indulgent, quand j’étais écolier
Parfois seul, les yeux furtivement rougis
J’essaie de faire de modestes poésies .
à mon Père : Auteur Celan _________________
Posté le: 01-12-2006 14:45 Sujet du message: poèsie
vous tous vous avez eu beucoup de chance d'avoir un père tendre et attentif, moi je n'ai pas eu cette chance c'est ma mère qui était tout mon bonheur, tendre et chaleureuse, toujours entre mon père et moi pour essayer de nous rapprocher mais hélas il n'y avait pas d'amour entre nous je ne sais pourquoi, et lorsque maman est partie vers le paradis qu'elle avait bien gagné auprés d'un époux si indifférent le chagrin fut terrible pour moi, quant a mon père meme pas un an aprés il a repris une seconde épouse qui elle était une femme charmante, mais pas ma maman chérie _________________
Posté le: 01-12-2006 15:10 Sujet du message: les larmes
L'encre s'efface...
J'avais tatoué ma peau à l'encre du coeur...
L'encre qui fait sourire et trouver le bonheur...
Aujourd'hui, mes larmes ont été tant de pluie
Que ce tatouage s'enfuit...
J'avais tatoué mon coeur à l'encre de l'amour...
L'encre de la passion qui rime avec toujours...
Aujourd'hui, j'ai tellement pleuré
Que ce tatouage s'est effacé...
J'avais tatoué mon visage à l'encre du plaisir...
L'encre qui nous fait sourire...
Aujourd'hui, sous les larmes, je me suis tellement perdue
Que ce tatouage a disparu...
J'avais tatoué mon être à l'encre de la vie...
L'encre qui me faisait dire oui...
Aujourd'hui, j'ai été tellement blessée
Que ce tatouage s'est envolé...
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