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Maguy, demi (?) mondaine par opportunité...

 
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Jan Goure



Inscrit le: 18 Juil 2006
Messages: 1865

MessagePosté le: 11-03-2007 11:19    Sujet du message: Maguy, demi (?) mondaine par opportunité... Répondre en citant

Convoqué le premier avril 1948, drôle de farce, j’ai été appelé à la base aérienne d’Oran La Sénia. Quelques jours avant nous avions enterré ma Maman…
L’aviation m’a récupéré parce que j’avais suivi les cours de préparation militaire à l’école des Pupilles de l’Air, prés de Cap Matifou, à 5 km de chez moi. Pour moi, ce service militaire, c’était un retour à la case départ, après les Compagnons de France, l’école d’arme blindée et mes années déjà de radiotélégraphiste dans les transmissions de l’armée de terre. Non seulement je n’avais rien à apprendre mais j’avais été chef d’équipe puis assistant de compagnie, et là, je n’étais plus rien, entouré de débutants que je jugeais nuls et surtout très gamins…
Nous étions astreints à ce qui était appelé ‘l’horaire colonial’ : 5 h – 13 h, puis sieste obligatoire, soupe, appel, extinction des feux à 21h30. Interdiction de sortir pour les ‘bleus’, il va sans dire. J’avais été nommé début 48, contrôleur des Trans aux RRA avec effet rétroactif. Et j’ai encaissé juste avant mon départ, un mandat de 54.000 fr, ce qui correspond en gros à la moitié de cette somme en nos francs actuels. Une bonne partie mise au compte d’épargne ; une autre chez mon cousin pour envoi de mandats à ma demande durant cette année ; et enfin, j’avais emporté 5.000 fr : une fortune vis à vis de mes camarades ‘bidasses’…
Je me suis inscrit de suite pour passer l’examen d’admission à l’école des radios navigants. Trois jours de voyage à Alger, et, j’ai pu faire un aller retour à Courbet chez mes cousins. Là, ma Cousine m’a rappelé que Maman m’avait confié à elle sur sa fin, et elle m’a fait jurer de ne pas m’engager !
Admis, et ma spécialité de radiotélégraphiste les ayant édifié, on m’a offert un engagement de cinq ans, où j’étais dispensé des huit mois de débutant à l’école d’Istres, et envoyé directement aux quatre mois spécial navigant à Fez, avec le galon de sergent à la clé. La mort dans l’âme, je n’ai pas signé…
Un tas de souvenirs remontés, d’images en fulgurance qui seules peuvent expliquer la suite. D’abord le physique. Le troisième ou quatrième soir, les ‘anciens’ ( mobilisés trois mois avant ! ) du quartier en face, qui font une descente dans nos chambres avec leurs polochons en mains pour une bataille bien dans les traditions. Avec mon caractère ou plutôt mes réflexes de défense acquis, avec les pieds j’en ai balayé plusieurs : ça ‘g…’ très fort et ils ont reflué piteusement. Mais ceux de la chambrée m’avaient vu à l’œuvre, et sur un polochon tenu par un gus, je leur ai montré comment par de la frappe sur sac,on se prépare à ce qu’ils avaient vu !
Le moral ensuite. Il y avait parmi nous Charles Siari, petit juif de bab el oued, très intello mais sans défense. Et comme la meute sur le plus faible ou blessé, les autres ont commencé à en faire leur souffre-douleur. C’était le ‘Charlot’ et ils l’emmerdaient jour et nuit, venant le virer en pleine nuit. Particulièrement un grand sloughi : Giménes ( sauf entre amis, on s’appelait par nos noms de famille ) que j’avais connu à l’école d’arme blindée, où il était déjà ‘déconneur’ ; et moi responsable, je l’avais puni… Ce qu’il me rappelait avec un rictus quasiment de haine contenue, car n’osant m’attaquer de face :
-Ici, t’es pas un chef ! t’es comme nous…
-Et toi t’es toujours aussi con. Si t’ emmerde encore Siari, je te fais la tête au carré !
Ayant le dernier lit au fond de la chambre, sous la fenêtre, je l’ai filé à Siari et pris le suivant, décalant d’autorité Garin vers l’emplacement précédent du dit Charlot. Pendant quelques jours, ils lui ont fichu la paix. Et puis, une nuit, comme nous avions des moustiquaires, ils sont venus en douce, et accroché à l’armature supérieure une gamelle d’eau pendue à une ficelle très torsadée. En se déroulant, d’un coup, les deux brins tressés étant décalés, l’eau s’est déversée… et le malheureux Charlot a poussé un cri !
Comme j’étais à peu prés sûr que le Giménès était dans le coup, j’ai été rajouter de l’eau dans un bouthéon où il y avait déjà un reste de ‘pinard’, puis j’ai été soulever sa moustiquaire et je l’ai arrosé copieusement. Son matelas a été encore plus trempé que celui de Charlot. Et comme il m’insultait, il a pris une ‘baffe’ retentissante à laquelle il n’a pas eu le courage de répliquer ! A partir de là : respect ! ils ont soigneusement évité de jouer encore au ‘con’ !
J’ai parlé des relations humaines difficiles entre ces trente ‘clampins’ , réunis en deux rangées de 15 lits dans une chambrée. Elles étaient nulles durant les évolutions en extérieurs aux ordres du Sergent et d’un caporal instructeurs, tous deux mécaniciens air, engagés. J’avais la taille voulue, et sachant marcher au pas, j’ai été désigné dés le premier jour comme homme de base. C’est celui sur qui s’alignent tous les autres et qui doit surtout respecter la cadence des pas du même nom, car les autres s’y adaptent instinctivement.
A ma gauche, Tuduri connu lors de la préparation militaire, à Cap Matifou. Et le troisième à sa gauche, Giménès dont j’ai déjà parlé. Pas d’atomes crochus entre nous ! Par contre, juste derrière, ceux qui sont vite devenus de vrais amis. D’abord Antoine Lliedo, vite appelé Tonio : Un Oranais, grand, costaud, cheveux noirs frisés et moustaches à la Clark Gable… Dans le civil il avait été forgeron dans son village avant de quitter sa famille à dix huit ans et de venir à Oran où il avait essayé 12 métiers et vécu 13misères !
Cela l’avait mûri. C’était un calme qu’il ne fallait pas chatouiller et qui comme moi se demandait ce qu’on faisait avec ces ‘gamins’… Puis Gilbert Seilles, un Algérois, grand mais très mince quoique bien bâti. Noir de poils et de peau, visage quelconque mais des yeux vifs, un sourire franc.
Fils d’un entrepreneur de ferronnerie, on sentait que lui, n’avait jamais manqué de rien. Après trois ans d’école technique il avait rejoint l’entreprise familiale. Lui ce fut Gil… Et moi, pour eux : ‘Rhouane’ (rhota prononcée) pour Tonio et Djouane pour Gil !
Dés le réveil, il y avait ‘dérouillage’ physique de 20 mn environ. Ensuite au retour à la chambre, d’où qu’on soit, c’était en courant : le dernier se ‘tapant’ la corvée de sol… C’était donc des 1500 à 2000 m où j’ai eu du mal à suivre Gil qui avait été champion universitaire sur 800 et 1500m.
Tonio, courait… moins vite. Mais sur le terrain quand nous avons lancé le poids, c’est Gil qui ne le faisait pas, le poids… par contre si je n’avais pas eu une technique du lancer bien rôdée, par mon séjour aux Compagnons, je crois que Tonio m’aurait devancé ! Nous étions les seuls à dépasser les 10 mètres…
Nous avons formé un trio d’Amis, dés le début. Le premier dimanche, il y avait un meeting sur la base. Interdiction d’y aller pour les ‘bleus’. Nous avions repéré après les cuisines, le ‘cochonnier’
( porcherie ) et en escaladant facilement ce petit bâtiment nous avons pu sauter sur la base et assister au meeting… Cela nous a donné des idées !
Au lieu de faire la sieste ‘obligatoire’, dés que nous avons touché les tenues de sortie, nous avons utilisé le mur pour passer sur la base. De là, village de la Sénia. Café noir « à l’eau douce » : ce qu’il fallait préciser, car les oranais le buvaient, allié à l’eau saumâtre qui coulait des fontaines.
Un bus civil, et balades… D’abord en ville que Tonio connaissait comme sa poche, mais on s’y est vite ‘emm….’ Ensuite, ce fut les plages et la baignade car en cette fin avril, l’eau était déjà à 20 ° au moins !
Bus à nouveau pour le retour de façon à être à la chambre, sinon au lit, à l’appel de 21 h 30.
Trois jeunes aviateurs bien bâtis, à « Moulin bleu » une de ces plages, nous avons été ‘dragués’ par un groupe de petites ‘Nénettes’ qui séchaient les cours pour la plage, elles aussi. Jeux de ballons, jeux de mains, jeux de vilains… Pas pour moi : pas cette fois ! Plutôt copain avec une petite Denise qui m’a fait de vraies avances. C’était des chics filles on ne leur aurait pas manqué de respect pour tout l’or du monde, et encore moins essayé de leur ravir ce ‘petit capital’ qui comptait tellement à l’époque !
Mais ces ‘fleurts’ plus ou moins poussés ( pas moi ) ça ne faisait pas l’affaire des… « amygdales’ du ‘bas’ ventre » comme disait Tonio ! Et il nous a parlé de « la villa des roses » à Ekmul sur les hauteurs d’Oran qui était une maison de rendez-vous. Il avait expliqué :
-C’est pas des vraies ( ?) ‘putes’. Des ‘bonnes’ femmes divorcées qui savent pas comment s’en sortir, et d’autres qui viennent arrondir leur fin de mois…
Et il a précisé qu’il y avait une ‘Copine’ à lui, Lulu ; connue quand elle était encore mariée ; qui avait divorcé depuis…et qu’il la voyait souvent à cette villa des roses. Ajoutant :
-Sans payer, moi ! Elle s’arrange avec la patronne qui est une dame très chic et bien sympa. J’y ai mes entrées…
Eh ! un peu ‘mac’ le Tonio ? ais-je pensé, sans imaginer la suite !
Pour pouvoir nous y rendre en soirée, on s’est ‘arrangé’ avec trois autres de la troisième chambrée. Un soir sur deux, dés que l’appel était passé dans notre chambre, pendant que le sous off de service passait à la chambre suivante, nous par la fenêtre du fond, on rejoignait la troisième chambrée et occupions leur lit. Le soir suivant c’était l’inverse. Et ça marchait !!
Ainsi nous avons pu aller à cette villa des roses, la fameuse maison de rendez-vous.
Encore une fois, j’étais curieux et assez dubitatif malgré tout ce qu’en disait Tonio… Il nous en avait tellement parlé que le processus ne m’a pas étonné. Petit salon-bar désert à cette heure où les maris sont encore chez eux ? L’hôtesse, une dame de ‘cinquante ans, au moins’ (sic : tout est relatif ! ) était ‘encore’ très appétissante, ais-je jugé avec mes vingt ans ! Rien de vulgaire dans ses attitudes ou sa voix…
La petite Lulu, l’amie de Tonio, une jolie brunette d’une trentaine d’années est arrivée dare-dare. Après les présentations elle s’est assise à notre table et a pris comme nous… une menthe à l’eau. Puis les deux se sont éclipsés en riant. Gil et moi, nous savions qu’à droite, sur le mur, la grande glace était sans tain et qu’ainsi les dames pouvaient nous voir, évitant ainsi de rencontrer des personnes connues d’elles dans leur vie ‘normale’ !
Sur le mur de gauche, à l’inverse, une grande glace, sans tain aussi ; mais à l’inverse, car dés qu’éclairé le salon d’à côté nous est apparu avec son grand canapé qui nous faisait face. Trois dames en déshabillé rose, tout comme Lulu, sont venues s’y installer. Je n’ai eu d’yeux que pour la blonde… Une belle femme, la trentaine aussi ( 28, su après ) bien bâtie, pas mal dodue, et de ce fait, un visage lisse aux traits réguliers, des yeux bleus foncés, une belle chevelure dorée… Avant que Gil me brûle la politesse, je me suis levé, doigt pointé vers elle !
La ‘taulière’, pas madame Claude, mais madame Emma, a souri en me disant :
-C’est Maguy, vous allez pouvoir la rejoindre directement à sa chambre …
Je savais par Tonio qu’il fallait poser sur le comptoir cinq billets de cent francs. Je me rappelle que je trouvais cette somme exorbitante et je m’étais dit :
-Une fois,passe, mais je ne vais pas gaspiller tout mon ‘fric’ comme çà !
Gil a désigné une autre des dames que je n’avais même pas remarquée. Billets posés, l’hôtesse nous a guidés vers le couloir ou la domestique : jupe noire, chemisier blanc, très stylée, nous a emmenés au premier. Et Maguy de prés, avec son sourire éblouissant m’a accueilli par :
-Ah ! voilà mon bel aviateur… je suis heureuse de t’avoir plu, tu sais ?
Tonio m’avait dit, qu’à peine entré, ‘elles’ nous demandaient leur « petit cadeau »…
-Tu lui donnes au moins deux cent francs si tu veux le grand jeu et qu’elle prenne son temps sans te presser…
A mon étonnement, elle ne m’a dit que :
-Mets toi à l’aise. Déshabilles toi dans la salle de bains, fais ta petite ‘toilette’ et viens me rejoindre, on fera connaissance au lit…
Rien à voir avec le rituel dont on m’avait rabattu les oreilles pour ce qui concernait les « boxons »…
Pudeur instinctive, j’ai remis mon slip. Elle avait entrouvert son déshabillé… j’ai vu ses gros ‘lutteurs’ à bout très clair ; le ventre un peu bombé ; la jolie peau ; et j’ai senti l’odeur discrète de son parfum : J’étais déjà en érection évidemment…
Aussi, nous avons vite fait une connaissance assez poussée et pas avec beaucoup de paroles : Caresses, mains actives, la bouche aussi, j’ai pensé qu’avec une amante consentante ça se serait passé pareillement…
Assez rapidement, elle m’a dit :
-Je sens que tu en as très envie… Après tu seras plus calme et on prendra notre temps …
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Une suite aprés quelques pages censurées, suivra...
Jan
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Annick



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Messages: 14156
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MessagePosté le: 11-03-2007 13:57    Sujet du message: Répondre en citant

Coucou Jan,

J'ai relu avec plaisir ton récit que je connaissais déjà.

Sostene et Papy Lulu vont peut-être retrouver leurs souvenirs !
Razz
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Sostène 101



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Messages: 308
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MessagePosté le: 13-03-2007 12:02    Sujet du message: Répondre en citant

OBonjour Jan,
Parmi tes anciens collègues tu cites le nom de Tuduri. Or il y avait dans ma compagnie aérienne un commandant de bord du nom de Tuduri. Il est parti en retraite il y a bien longtemps déja. C'était un Oranais. Peut être il y a-t-il une parenté entre eux ? Il semble qu'actuellement les Tuduri soient tous localisés dans l'hérault. Mais s'agit-il de familles Pieds-noirs venues dans ce département en 1962 ou de familles installées là depuis la nuit des temps ?
Bien amicalement.
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Z06



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Messages: 2054

MessagePosté le: 13-03-2007 15:01    Sujet du message: Répondre en citant

Beau récit......

Qui me fait me souvenir de mon service militaire......de 12 mois..
A Marseille GT524.....

A++
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Jan Goure



Inscrit le: 18 Juil 2006
Messages: 1865

MessagePosté le: 15-03-2007 15:28    Sujet du message: Répondre en citant

Sostène,

Le Jean Pierre Tuduri était natif de l'Algérois... J'en ai connu un autre
à Miliana : pas de parenté entre eux ! consonnance Italienne ? no sé...
Mêmes nom que le mien, il y en avait autant que de Durand ou Martin
ici...

Z06,
Merci pour l'appréciation...
Service de 12 mois, mais aprés : Unités territoriales
et périodes de réserve active, pendant 8 ans !

Amitiés à vous deux

Jan
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campanule



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MessagePosté le: 17-03-2007 12:15    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour les amis, j'ai beaucoup de retard mais je viens de rentrer de voyage et je n'ai pas les yeux en face des trous, je vais vous lire tranqjillement
bisous
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Jan Goure



Inscrit le: 18 Juil 2006
Messages: 1865

MessagePosté le: 17-03-2007 15:56    Sujet du message: Répondre en citant

Campanule,
Oh ? eh ? hein ? bon...
Tu es encore avec les images de tes vacances
qui je l'espère ont été formidables...
Bisous

Jan
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Annick



Inscrit le: 15 Aoû 2005
Messages: 14156
Localisation: Normandie et Bourgogne

MessagePosté le: 17-03-2007 18:40    Sujet du message: Répondre en citant

Coucou Campanule, Very Happy

Prends le temps de retrouver tous tes esprits, il va déjà falloir que tu t'habitues à la température de l'Oise.

Bisous.

_________________

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