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Posté le: 20-06-2007 18:53 Sujet du message: MYTHE OU réminiscence ?
et comme je vous l'ai enregistrée, je pense qu'il va sera plus facile à comprendre mes paroles en les lisant en même temps...j'ai un petit accent !!!! du sud !
Aux bords jaunes du Nil se balancent les palmes,
Jaunes elles aussi, car brûlées au grand soleil Râ
Et la felouque descend, paresseuse, les eaux calmes
de ce fleuve calmé, semblable à la fixité d’un chat.
Au-dessus des deux triangles gonflés des voiles ocres,
le ciel se marbre de nuages étirés comme des plumes.
l’heure est à la contemplation des rives rougissantes,
par les éboulis ensanglanté de la bauxite et je hume
l’odeur incongrue du sel, montant des eaux grouillantes,
car, depuis le barrage d’Assouan, les terres sont envahies
par ce sel, qui dévore les belles terres fertiles et arables
et peu à peu le désert s’étend et les hommes sont partis.
De cette glaise rouge, Isis à moulé la pièce manquante
des quatorze parties du corps de son bien-aimé Osiris,
pour le ressusciter en lui insufflant le souffle de vie.
Et redevenant, non pas sa femme mais une amante
elle lui donna, après avoir reconstitué le sexe, un fils..
Je me laisse bercer par le mythe osirien et je crois entendre,
dans le murmure chaud du vent, des baisers amoureux…
L’Egypte vit encore dans ses pierres si peu branlantes,
dans ses ruelles étroites où la vie continue comme jadis.
Me revient en mémoire un rêve qui encore me tourmente
De moi en esclave nubienne vendue un jour de marché .
Je revois nettement le serpent de cuivre, montant en spirale
sur mon bras droit, marquant à peine ma peau de soie noire,
mon pagne dévoilant mes hanches et ma poitrine dénudée
que je cache à moitié par une main, l’autre étant enchaînée.
Un grand vent, venant du désert, soudain se leva en rafale,
arracha la toile rayée de l’estrade où avec d’autres j’avais été
Jetée en pâture aux riches amateurs qui égrillards nous toisaient.
Ce vent de sable, était si violent que tout le monde courut
Se mettre à l’abri et même les ânes emballés, dévalaient les rues
Hennissant et pressés de trouver vite leur rassurante étable.
Personne ne s’occupant plus de moi, je sautais de l’estrade
Et couru me cacher dans une cave à la porte entrebâillée….
La suite, jamais ne la sût, le matin était là et me suis réveillée ! _________________ ETRE, tout simplement, sans vouloir AVOIR
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