Retraite Active

[titefée]

Oh mes ruisseaux, de primesautière onde claire
que je suivais en sautillant de pierres en pierres
pour suivre, frétillantes et vives, truites et chevennes,
je n’ai jamais connu près de vous le poids de la haine

le village haut perché était plein de rires d’enfants
et nous allions jouer à cache-cache dans les ruelles,
pendant que les femmes, assises sur de vieux bancs,
épluchaient les légumes ou brodaient des dentelles.

Cagnes et ses placettes sombres, ses pontis humides,
nous offrait ses secrets et stimulait notre imagination.
Nous étions fée ou démon, ou cachés sous l’abside
Nous simulions des mariages avec une belle passion.

Je me souviens aussi des derniers jours de l’occupation
et des fusées éclairantes nous guidant de nuit aux abris,
Grâce à leurs lueurs zigzagantes et je revois l’agitation
De la foule apeurée, courant parmi des monceaux de débris

Malgré tout nous savions rire et sourire, nous les mioches,
faisant notre guerre en crachant sur les soldats ennemis
Et me souviens encore des bruits de bois de nos galoches
Et de notre envolée de moineaux recherchant vite un abri

titefée juin 2007
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ETRE, tout simplement, sans vouloir AVOIR

[campanule]

Titefée, bravo tout d'abord pour ce poème qui est très récent et que tu nous offres.
Ces moments ont l'air encore tellement présents, tu es jeune, les as tu vécus ?
Merci encore une fois pour ce partage.
bonne journée

[Annick]

Beaux souvenirs d'enfance, le temps de l'insouciance.
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" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "

[titefée]

j'avais plus de six ans à la fin de la guerre et donc j'ai des souvenirs très présents de ces moments-là.
merci pour votre intérêt à mes poèsies..
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ETRE, tout simplement, sans vouloir AVOIR