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Posté le: 08-07-2007 11:43 Sujet du message: La France mystérieuse
Proposez un site, une curiosité, un monument, enfin quelque chose d'insolite que vous avez vu ou visité, dans nos belles contrées de France. Ajoutez éventuellement quelques commentaires.
Près d'AMBOISE : la PAGODE DE CHANTELOUP
Mêlant l'inspiration chinoise au plus pur style Louis XVI, elle fut édifiée entre 1775 et 1778 sur un domaine appartenant au Duc de Choiseul. Hauteur 44 mètres. _________________
Dernière édition par Rominet le 08-07-2007 15:08; édité 1 fois
Inscrit le: 11 Mai 2007 Messages: 3946 Localisation: Capitale de l'orchidée (94)
Posté le: 08-07-2007 11:51 Sujet du message:
Rominet ..... c'est dimanche et tu veux nous faire travailler les neurones .... coolllllllll.
Si je comprends bien, on ne cherche pas à faire trouver ce que c'est, mais à montrer ce que l'on a vu et qui nous a plu ; mais pourquoi par ordre alphabétique ???
Pourqui faire simple quand on peut faire compliqué !!!!
Inscrit le: 11 Mai 2007 Messages: 3946 Localisation: Capitale de l'orchidée (94)
Posté le: 08-07-2007 15:20 Sujet du message:
Je te prie de bien vouloir m'excuser Rominet, j'ai cru avoir lu ça ..... mais il faut dire qu'il y a tellement de jeux à faire par ordre alphabétique que j'ai cru ...... et j'ai mal lu.
Ce n'est pas pour ça que je vais trouver quelque chose à mettre, je vais réflechir
Le dolmen de la Frébouchère, au Bernard, est de type angevin avec un couloir très court donnant sur une vaste salle rectangulaire. Ces premiers lieux de sépulture et de culte illustrent les prémices d’une sédentarisation des populations.
L'église fut inaugurée en 1958 et à cette époque beaucoup de paroissiens préféraient faire plusieurs kilomètres pour se rendre à une église, qui pour eux, ressemblait vraiment à une église trouvant la nouvelle trop moderne. Cette église remplaçait au centre de la ville, l'ancienne église détruite par les bombardements, l’ancienne se trouvant à une centaine de mètre de la nouvelle.
Elle a été entièrement réalisée en béton armé. Seul souvenir de l’ancienne église une statue des apôtres Pierre et Paul, qui a échappé aux bombardements.
C'est vrai que ce n'est pas très heureux cette construcrion.
L'église se trouve au centre ville de Maubeuge. Je peux vous assurer que même si j'étais jeune à cette époque, je me souviens du mécontentement des Maubeugeois lorsqu'ils ont vu la construction s'élever. On en parlait sur au moins 50 km autour de Maubeuge.
Merci de nous avoir montré de quoi sont capables nos bâtisseurs contemporains. _________________
" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
Celle-ci est beaucoup mieux "calée" - PLOUGRESCANT (Côtes d'Armor).
Castel Meur est le nom de cette maison surprenante. Elle tourne le dos à la mer depuis 1861, année de sa construction, pour se protéger des vents violents qui soufflent lors des tempêtes, fréquentes à cet endroit.
Cette demeure minuscule fut érigée à une époque où les permis de bâtir n'existaient pas, où chacun pouvait construire à sa guise et laisser libre cours à sa fantaisie.
Il fallait par ailleurs avoir un amour immodéré pour la mer et ses caprices pour vivre en un tel endroit, surtout en hiver. Son bâtisseur était de cette trempe et vivra ici de nombreuses années, creusant presqu'entièrement de ses mains la lande pour y aménager deux étangs.
Castel Meur, Plougrescant
Ses héritiers ne l'occuperont qu'épisodiquement, les jours de beau temps. Elle sera une résidence secondaire pendant plusieurs décennies, paraissant même parfois abandonnée car ouverte seulement une fois tous les deux ou trois ans depuis la fin du 20ème siècle. L'occupante actuelle, en effet, petite-fille du premier maître des lieux quittera Tréguier où elle était née, pour aller faire fortune en Amérique. Après avoir cédé son affaire, elle revint s'installer ici en 2004.
Entretemps, les édiles locaux, soucieux de développer la vague déferlante du tourisme côtier, se seront emparés de l'image de Castel Meur pour en faire l'emblème de la Pointe de Plougrescant ...
Elle fera le tour du monde, générant un engouement tel qu'elle n'était plus considérée par le visiteur de passage comme une propriété privée mais comme un site ouvert à toutes les curiosités. La désinvolture ira à son comble un beau jour d'été où un autocar de touristes japonais aura la mauvaise idée de s'arrêter là : ses passagers voulant à tout prix un souvenir original iront jusqu'à grimper sur le toit de la maisonnette afin de s'y faire photographier ! Les dégâts qu'ils auront occasionné pousseront la propriétaire à protéger son bien : elle intentera une action en justice afin de faire valoir sa "propriété à l'image" et, depuis lors, toute représentation commerciale de Castel Meur est désormais interdite ... _________________
Alors les amis, rien à proposer ??? Fouiller dans vos photos de voyages ou proposez un petit coin curieux près de chez vous. Il y a tellement de choses à découvrir dans notre FRANCE.
Un site par exemple : LES MÉES à 25 km S.O. de DIGNE-les-BAINS
Les PÉNITENTS
Le village des Mées est connu pour ses rochers étroits se dressant à plus de 100 mètres, les Pénitents. D'après la légende, ils représentent une procession de moines pétrifiés. De nombreux vestiges de l'époque médiévales sont encore visibles (portes du rempart, chapelle St Roch). Cette balade nous amène sur les hauteurs des collines dominant le village et les Pénitents en traversant la forêt Domaniale. _________________
Au bas de CÉRET, enjambant le TECH, le célèbre "Pont du Diable" construit en 1341 et parfaitement conservé représente une véritable prouesses architecturale (30 mètres de haut pour 45 mètres d'ouverture.
Son unique arche, qui n'offre qu'un étroit passage, semble par son élégance défier les lois de la pesanteur. Selon la légende, le Diable en personne participa à sa construction en échange de l'âme de la première créature qui s'y engagerait. Les habitants, plus malins que le démon eurent l'idée d'y faire passer un chat noir ...
Au Xème siècle, une douzaine de moines bénédictins de l'abbaye Saint Julien de Tours s'installent à Saint Pierre le Vieux, non loin de l'île de Maillezais où une place forte avait été construite pour protéger la région.
Grâce au comte du Poitou, Guillaume le Grand, l'emplacement du château devient le lieu de construction d'un monastère plus important qui ne cessera de s'enrichir aux XIème et XIIème siècles.
Au XIVème, devenue l'abbaye la plus riche du Poitou, le Pape Jean XXII, la transforme en évêché ! Les guerres de religion lui furent fatales : pillée, ravagée, dévastée, servant de place forte aux catholiques puis aux protestants, l'abbaye décline tout doucement pour devenir à la Révolution une carrière de pierres...
De la cathédrale-abbatiale il ne reste que le grand mur nord du XIVème, long de 95 mètres, mais les bâtiments conventuels, mieux conservés, ont pu être restaurés et transformés en salles d'expositions...
Les moines de cette abbaye ont participé aux travaux d'assèchement du Marais Poitevin.
La VENISE VERTE
L'ensemble que constituent le marais poitevin et la baie de l'Aiguillon (relique de l'ancien golfe marin) s'étend sur environ 100 000 hectares, à cheval sur trois départements (Vendée, Deux-Sèvres et Charente-Maritime) et deux régions (Pays de la Loire et Poitou-Charentes).
Les marais desséchés couvrent une superficie d'environ 47 000 hectares. Les marais mouillés (dont la partie la plus orientale est qualifiée de Venise Verte) couvrent pour leur part une superficie d'environ 29 000 hectares, tandis que des marais qualifiés d'intermédiaires (ce qui signifie qu'ils sont imparfaitement desséchés) représentent environ 19 000 hectares.
Elle doit son nom à la couleur de ses eaux recouvertes de lentilles d'eaux. Ces lentilles d'eaux participent à l'épuration de ces eaux de marais légèrement croupissantes. _________________
La légende de Chambrille
Source : Légende écrite par H.Caillon (éditée en 1885).
Jadis, aux abords de la source du ruisseau de Chambrille, qui se jette dans la Sèvre Niortaise à la Mothe-St-Héray, s’élevait le château de Font Quérré. Le châtelain propriétaire des lieux, Amaury, avait une fille d’une grande beauté qu’il avait prénommée Berthe.
Celle-ci tomba amoureuse de son jeune voisin Guy de Trémont, et l’amour de Guy pour Berthe était réciproquement tendre et passionné. Les jeunes gens commencèrent à vivre intensément ce grand amour, se firent des tas de promesses rimant avec "toujours" dans la belle inconscience de leur jeunesse.
Le Seigneur voisin, tenant la place de La Mothe-St-Héray, le Baron Tutebert de Chambrille, compagnon d’arme et ami d’Amaury, demanda à celui-ci la main de Berthe et l’obtint. En ces temps reculés, les filles devaient se soumettre aux ordres de leurs pères. Berthe de Font Quérré et Guy de Trémont en furent effondrés de douleur. Berthe devint donc Madame de Chambrille, par son mariage avec le Baron.
Quelque temps plus tard, les deux jeunes gens ne purent résister à la fougue de leur passion amoureuse et se donnèrent rendez-vous la nuit, à mi-chemin entre leurs demeures respectives, dans la vallée, près du ruisseau.
Les rendez-vous se multiplièrent, les amants prolongeaient leurs ébats dangereusement jusqu’à l’aube, et ne se quittaient que lorsqu’ils entendaient le chant du coq du Payré, le plus matinal de tous.
Les absences nocturnes de Berthe, furent malheureusement découvertes par Tutebert qui se montra fort soupçonneux. Après avoir mené une rapide enquête, il alla se cacher près du lieu de rendez-vous des deux amants juste après soleil couché pour leur tendre une embuscade.
Un moment plus tard, au clair de lune, il put vérifier que ses soupçons étaient fondés, et fou de rage, il se jeta sur eux et les poignarda. Berthe de Chambrille en fut clouée sur place et se pétrifia. Elle devint le rocher qui porte son nom désormais : La Dame de Chambrille.
Guy de Trémont, mortellement blessé se traîna comme il put en remontant la vallée perpendiculaire à celle de Chambrille pour rentrer en son logis, laissant sur son passage le ruissellement de son sang. Ces gouttes de sang devinrent des petits grenats, cailloux charriés depuis ce temps par le ruisseau qui a creusé la vallée, et qui lui ont donné le nom de Vallée aux Grenats. Guy, ayant perdu tout son sang, mourut non loin de son logis de Trémont.
Depuis lors, malgré tout, le ruisseau des Grenats vient mêler ses eaux au ruisseau de Chambrille, comme si, au-delà de la mort, les deux jeunes amants continuaient à s’unir et à se prodiguer de douces caresses. _________________
Inscrit le: 18 Mai 2007 Messages: 760 Localisation: France...N/E
Posté le: 16-08-2007 20:08 Sujet du message:
Honfleur est un charmant petit port délicieusement pittoresque bordé de maisons aux façades recouvertes d'ardoises. il fait bon flâner sur ses quais qui ont eux aussi inspiré de nombreux peintres, Courbet, Monet, Boudin et bien d'autres. Ceux-ci formèrent l'école d'Honfleur , le mouvement impressionniste était lancé...
( l'actualité on a parlé recement, avec la disparition de Michel Serrault )
Bon souvenirs d'un séjour dans cette belle région...
...
Les deux grottes de Savonnières se situent le long de la RD47 en direction de Villandry, à la sortie de Savonnières. La première fut découverte par Bernard Palissy en 1547 et la seconde fut mise à jour par un spéléologue en 1947. Cependant cette dernière était connue il y a fort longtemps car sur l'une de ses parois on peut voir une inscription qui porte la date de 1203. L'ensemble est formée par deux kilomètres de galeries qui se sont forgées à l'ère secondaire. Elles furent longtemps exploitées comme carrières de tuffeau.
Plus connues sous le nom de caves gouttières, les grottes pétrifiantes de Savonnières se sont formées dès l'ére secondaire. Comportant plusieurs salles bordées par un lac souterrain, elles recèlent un décor digne d'un des plus fameux romans de Jules Verne, “Voyage au centre de la terre”.
La première grotte se visite depuis 1547. Le célèbre céramiste contemporain de François 1er, Bernard Palissy, en avait signalé l'existence. Il y règne une étrange atmosphère qui a toujours fasciné les hommes. Ils l'ont occupée depuis la plus haute antiquité. Elle abrite un cimetière gallo-romain où furent retrouvées neuf pierres tombales; sept sépultures y sont encore visibles aujourd'hui. Un souterrain la relie au château de Villandry, tout proche, lui-même construit sur les fondations d'une petite forteresse du XIIème siècle.
La deuxième grotte, ornée d'une magnifique cascade asséchée a été découverte en 1947 par des spéléologues tourangeaux. Elle s'accompagne d'une promenade souterraine de plus de 1km de galeries. Les eaux d'infiltration, riches en acide sarbonique, dissolvent le calcaire dont est formé le coteau. Chargées de matière, elles coulent ainsi lentement à travers la roche depuis des siècles, déposant 1cm de calcite par an. En débouchant dans les grottes, elles ont formé tout un univers de draperies, de stalactites et de stalagmites. Le phénomène se poursuit encore aujourd'hui. Pour le mettre en évidence, toutes sortes d'objets, poteries, verres, animaux empaillés ou squelettes reconstitués de spécimens de la faune préhistorique ont été placés sous les eaux ruisselantes. Au bout d'un an environ, comme par enchantement, tous sont recouverts d'une épaisse couche de calcaire, irrémédiablement pétrifiés ...
À l'intérieur, le spectacle est féérique, c'est sur la musique du ruissellement de l'eau, que vous découvrirez stalagtites et stalagmites. La température dans les grottes est de 14°.
Dans le musée de la pétrification vous admirerez d'étonnants bas-reliefs créés par le dépot de calcite au creux des moules réalisés d'après des pierres lithographiques et matrices en cuivre datant du 19ème siècle. _________________
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