Retraite Active

[titefée]

Rien ne vaut la vie…


Rien ne vaut la vie, celle qu’enfin l’on se donne.
Celle qui nous parle enfin de ce que nous sommes
Et qui nous libère des chaînes de l’enfance perdue
Ou de l’adolescence et de ses sentiments mis à nus.

Quelle est magnifique cette vie lorsqu’enfin on la vit
Chaque seconde auprès de quelqu’un que l’on aime
Et que dans son regard aimant nous effaçons l’ennui
Que le passé fortement a ligoté dans de lourdes chaînes

Quelle est importante la vie lorsque décidée elle permet
De reprendre espoir et d’effacer d’un coup les trahisons
De faire pas à pas de nos jours le tendre et doux relais
Nous permettant d’accueillir définitivement le pardon.

Quelle est douce la vie lorsqu’à la fin de sa course
Nous pouvons compter plus de tendresse que de pleurs
Quand il reste dans nos souvenirs la chaleur de la couche
Où nous cultivions nuit à nuit de si charmants bonheurs

Quelle peut être triste la vie lorsqu’un seul vivant reste
A fixer place et chaise vide où était assis hier encore
L’être tant aimé dont le silence pesant maintenant leste
D’un lourd chagrin un cœur attendant que vienne la mort
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ETRE, tout simplement, sans vouloir AVOIR

[campanule]

Merci Titefée pour ce nouveau poème qui est très beau.
Oui, je pense comme toi, la vie est belle si nous la partageons avec les êtres aimés mais comme elle peut devenir vide et sinistre lorsque l'un d'eux disparait.
bonne journée Titefée

[Ninon]

Oui Titefée, qu'elle est belle la vie quand on la contemple à deux. Elle perd aussitôt tout attrait quand il manque l'autre paire d'yeux, et que l'on entend plus les deux battements de coeurs ronronner à l'unisson

Finalement tout cela est bien triste !

Emouvant !
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"Faut-il que je te dessine, mon sentiment tout en couleur ? Toi au centre, puis que je signe ; d’une flèche transperçant mon cœur ? Pour que tu comprennes enfin..."
(Jeannine Bartes/ Le non-dit)

[Jan Goure]

Titefée,

A l'habitude tu as on ne peut mieux traité
ce sujet des amours et des séparations...

"Quelle peut être triste la vie lorsqu’un seul vivant reste
A fixer place et chaise vide où était assis hier encore
L’être tant aimé dont le silence pesant maintenant leste
D’un lourd chagrin un cœur attendant que vienne la mort..."

Ce dernier quatrain, je l'ai vécu, mais quand on est jeune
la vie continue, d'autres amours peuvent arriver, chacun
différent des autres... Musset l'a bien dit : "Il faut aimer encore
après avoir aimé" mais aussi : "On garde le parfum en effeuillant la rose
il n'est si triste amour qui n'ai son souvenir..."

En toute amitié
Bisous

JJan
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