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litterature
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MessagePosté le: 26-10-2005 12:43    Sujet du message: litterature Répondre en citant

biographie de LOUiS ARAGON !



Aragon, Louis (1897-1982), écrivain et poète français. Fils illégitime d'un haut fonctionnaire de la IIIème république, élevé dans une bourgeoisie déclassée, bachelier en 1915, il entreprit des études de médecine durant lequelle il fit la connaissance d'André Breton. Mobilisé en 1917, il retrouva son ami après la guerre et participa, avec lui et Philippe Soupault, à la création de la revue Littérature (1919). Il publia un premier recueil de poèmes (Feu de joie), puis, après avoir pris part à quelques manifestations de Dada, s'engagea dans des recherches littéraires qui aboutîrent au surréalisme, rédigeant successivement un texte ironique (Anicet ou le panorama, 1921), un pastiche du roman didactique de Fénelon (les Aventures de Télémaque, 1922), et un recueil de nouvelles (le Libertinage, 1924). L'année même où paraissait le premier Manifeste de Breton, Aragon exposa sa propre conception du surréalisme dans un texte théorique (Une vague de rêve, 1924), prônant le "merveilleux quotidien", issu de la rencontre de l'imaginaire avec le réel, et se révélant spécialement attentif au problème de la description littéraire (le Paysan de Paris, 1926). En 1927, Aragon adhéra au Parti communiste, et rompu avec le surréalisme en 1932. La rencontre du poète avec Elsa Triolet, en 1928, fut déterminante ; d'origine russe, elle l'amena à se placer au service de la révolution et contribua à l'éloigner de Breton. Sa production des années trente se compose essentiellement des romans appartenant au cycle intitulé Le Monde réel (les Cloches de Bâle, 1933 ; les Beaux Quartiers, 1936 ; les Voyageurs de l'impériale, 1942), dans lequel l'auteur se livre à une évocation sans complaisance de la France bourgeoise du début du siècle, s'inspirant des thèses du réalisme socialiste. Mobilisé en 1939, Aragon rejoignit le Parti communiste, devenu clandestin en 1941, et organisa un réseau de résistance en zone sud. Il revint alors à la création littéraire, et fit paraître sous le manteau des poèmes où se conjuguent, par l'assimilation de la France à la femme aimée, patriotisme et élans amoureux (le Crève-Cœur, 1941 ; les Yeux d'Elsa, 1942 ; Brocéliande, 1942 ; le Musée Grévin, 1943 ; la Diane française, 1945). À la Libération, il publia son roman le plus célèbre, Aurélien (1945), le quatrième volume de la fresque du Monde réel, qui est sans doute une des œuvres majeures du XXème siècle. Ce récit d'amour s'ouvre, de manière très significative, par une phrase où domine la mise à distance ("La première fois qu'Aurélien vit Bérénice, il la trouva franchement laide"), qui préfigure l'impression de scepticisme et d'indifférence qui se dégage de l'ensemble du livre, véritable reflet de l'agitation et de l'instabilité de la société de l'après-guerre. Quant au dernier roman du cycle du Monde réel (les Communistes, 1949), il apparaît comme l'œuvre la plus militante d'Aragon. Entré aux Lettres françaises en 1949, il prit la direction de la revue en 1953 (et conservera son poste de directeur jusqu'en 1972). L'année suivante, il fut nommé membre du Comité central du Parti communiste, mais les excès du stalinisme le déterminèrent à se consacrer désormais presque exclusivement à son œuvre. Alors que le Roman inachevé (1956) est un recueil de poèmes d'inspiration autobiographique où se lit un retour à certains traits de la poétique surréaliste, Fou d'Elsa (1963) et Il ne m'est Paris que d'Elsa (1964) s'inscrivent dans la continuité du thème de la célébration de la femme, inauguré dans les poèmes engagés de la Résistance. La Semaine sainte (1958), roman historique, renouvelle l'inspiration d'Aragon ; son œuvre se nourrit désormais d'une interrogation sur la création artistique et sur la conscience (la Mise à mort, 1965 ; Blanche ou l'Oubli, 1967 et Théâtre/Roman, 1974). Le Mentir-vrai, titre d'un recueil de nouvelles publiées en 1980, est caractéristique des contradictions que la critique ne manqua pas de relever à propos de la vie et de l'œuvre d'Aragon. Correspondant à la fois à un désir de communication sincère et à un goût prononcé pour le masque et les énigmes, la diversité de sa création témoigne de la passion d'Aragon pour l'exploration de l'inconnu, qui le ramena, finalement, à assimiler l'écriture à une quête de soi.
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A toute erreur des sens correspondent d'étranges fleurs de raison
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Marie



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MessagePosté le: 28-10-2005 14:03    Sujet du message: henry de MONTHERLANT Répondre en citant



Biographie

Né dans la petite noblesse provinciale en 1895, Montherlant, ayant perdu ses parents très jeune, passe sa jeunesse auprès de sa grand-mère.
Avant la Première Guerre Mondiale il étudie le droit à L'Institut Catholique de Paris. Blessé en 1918, il collabore après la guerre au Figaro, à la Revue hebdomadaire, fait paraître en 1920 son premier roman, La Relève du matin, et en 1926 Les Bestiaires, son premier succès.
A partir de 1925, il s'installe à Paris mais vit surtout à Paris où il pratique la tauromachie. Il écrit à Alger La Rose des sables (1932), roman anticolonialiste qu'il ne publie pas, "pour ne pas nuire aux intérêts de la France".
Les Célibataires parus en 1934, remportent un grand succès. De
fiançailles rompues lui inspirent les quatre volumes des Jeunes Filles (1936-39). Dans les années 1940-50, Henry de Montherlant se consacre surtout au théâtre : La Reine morte (1942), Le Maître de Santiago (1948), La Ville dont le prince est un enfant (1951), Port Royal (1953).
A la Libération, sa collaboration à des périodiques parus sous l'Occupation lui vaut une interdiction de publier pendant un an

En 1960, l'accueil de sa pièce Le Cardinal d'Espagne est si hostile qu'il se tourne à nouveau vers le roman : Le Chaos et la nuit (1963), et Les Garçons (1968).
Henry de Montherlant est mort en 1972.



































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Marie



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MessagePosté le: 02-11-2005 16:57    Sujet du message: litterature Répondre en citant

L'HOMME
L'Individu
est la seule
personne
que j'aime
à côtoyer. Nous sommes tous différents
et tous semblables; et je suis
entièrement d'accord avec celui qui
prétendra le contraire.


Qui sont donc ces autres qui se prennent pour eux-mêmes?

Entre un être humain
et un caillou,
je ne vois guère plus de différence
qu'entre une grenouille
et un crapaud.
Rousseau disait: l'homme est naturellement bon.
Il aurait dû se contenter de: l'homme est naturel;
Voire l'homme est Nature. Et encore...
Entre l'homme et la Nature,
j'enlève volontiers le mot "est".
Finalement Rousseau aurait été mieux avisé
de s'abstenir de dire quoi que ce soit.
Comme tous les autres d'ailleurs.


A force de supposer que l'homme existe, on va finir par le croire



PIERRE YVES MILLOT
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MessagePosté le: 03-11-2005 15:51    Sujet du message: litterature Répondre en citant

prix Goncourt



François Weyergans: le Goncourt pour "Trois jours chez ma mère"

La tortue François Weyergans, Goncourt 2005 pour "Trois jours chez ma mère", sorti fin septembre, a finalement coiffé sur le fil le lièvre Michel Houellebecq, parti en fanfares dès la mi-août avec "La possibilité d'une île".

Weyergans l'a emporté par 6 voix contre 4 à Michel Houellebecq. Le jury du Goncourt a voulu ainsi exprimer son "indépendance", a déclaré Didier Decoin, secrétaire général de l'Académie Goncourt et membre du jury, faisant allusion à l'ampleur de la campagne médiatique autour du livre de Houellebecq.

Quand, plusieurs mois avant sa parution, Michel Houellebecq parlait aux médias de son livre, le discret Weyergans, 64 ans, sorte de Woody Allen belge tombé en littérature, peinait à terminer un manuscrit dont personne ne savait la date de sortie. Il l'a achevé in extremis pour prendre en marche, début octobre, le train du Goncourt.

Cette histoire était devenue un serpent de mer dans les milieux littéraires puisqu'en juillet 2003, son éditeur Grasset faisait savoir, dans une plaquette pour la presse, que le roman, dont la parution était déjà régulièrement repoussée, sortirait deux mois plus tard !

La force de Weyergans est d'avoir en quelque sorte intégré l'attente du livre à venir à son projet littéraire. "J'ai honnêtement eu du mal à le finir. Je l'ai terminé dans des états que je qualifierais de sub-dépressifs", a dit cet automne cet écrivain aussi exigeant que torturé, sujet à la procrastination.

Ainsi, telle une mise en abyme, le roman raconte l'histoire d'un homme, le double de l'auteur, François Weyergraf, qui n'arrive pas à finir "Trois jours chez ma mère" dont le narrateur, François Graffenberg, aurait envie d'écrire les aventures d'un certain François Weyertein...

Weyergraf a plein d'idées de livres (sur la danse, sur
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MessagePosté le: 03-11-2005 16:05    Sujet du message: litterature Répondre en citant

suite




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MessagePosté le: 03-12-2005 14:17    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Histoire de La Seyne-sur-Mer (Var)
Récits, portraits, souvenirs
a www.Site-Marius-Autran.com
Marius Autran a eu 95 ans
le 2 décembre 2005
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MessagePosté le: 03-12-2005 14:24    Sujet du message: litterature Répondre en citant


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MessagePosté le: 07-12-2005 15:11    Sujet du message: BALZAC Répondre en citant

Le grand amour d'Honoré de Balzac
Par Hubert JUIN






C'est à Madame Hanska que Balzac a tout confié. Les "Lettres" qui nous ont été restituées, en 1976, par Roger Pierrot forment le plus précieux des commentaires à "La Comédie humaine".

Ce qu'il y a d'étonnant et de requérant dans le monde de la bibliothèque, c'est que les auteurs les plus notablement connus réservent des surprises, et qu'on n'en vient, finalement, jamais à bout. Je veux dire que ces surprises sont de taille et remettent en cause nombre de notions établies. On a fait tant de Balzac divers qu'à les rassembler tous ensemble on assisterait à un bal costumé (et masqué) des plus réussis.
Si bien qu'il faut, heureusement, s'en remettre au patient travail des éditeurs. L'un des plus importants, pour notre propos, publie l'édition définitive d'un des beaux livres de Balzac, qui est une correspondance. L'éditeur, c'est Roger Pierrot. Le livre : "Les Lettres à Madame Hanska" (éditions du Delta). Il n'est d'autre clé à ce livre que la lecture : je ne sais rien, pour ma part, d'aussi passionnant, et je veux dire pourquoi. Au risque de choquer, j'affirme que Balzac attire les cuistres autant que le miel les mouches : on est balzacien par humeur, ce qui arrange tout (du moins est-ce là ce que l'on croit communément). Dans la réalité, tout est à l'inverse : si Balzac n'est pas une tentation, c'est qu'il n'est rien ! Voyez : l'épaisseur de l'oeuvre est faite d'une transparence exceptionnelle. C'est un paradoxe, mais qui se touche du doigt : entre Balzac et son oeuvre la distance est soigneusement maintenue. On a dit pour Balzac - qui sur ce plan ne dit rien - que Balzac n'était nulle part, alors qu'il suffit de le lire, avec un emportement naturel, pour comprendre qu'il est partout. Lorsque je me promène dans les ruelles du haut-Angoulême, je suis balzacien de fait, et tiré hors d'Angoulême pour être rendu, tout, à Balzac. "Les Illusions perdues", ce n'est pas un voile, mais au contraire, une déchirure. J'ai compris cela dans le lieu que j'ai dit, dans un temps où je m'obstinais à ne pas comprendre les "balzaciens" (c'est comme cela qu'il faut dire), parce que le lieu géographique qu'est Angoulême s'est fendu comme figue même ou noix ouverte (c'est un fruit qui vient en Charente) pour permettre à M.de Balzac, une canne à la main, de paraître. J'avais juré qu'on ne m'y prendrait plus.





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MessagePosté le: 07-12-2005 15:13    Sujet du message: suite Répondre en citant

Et me voilà captif. A nouveau. Et, à nouveau, je vois sous l'oeuvre l'homme. Je sais la valeur de la critique d'aujourd'hui, et qu'il faut distraire l'ouvrage des alibis que lui donnait la critique d'hier, ce qui était, aussi bien, ne parler que des entours. Je comprends l'avantage d'une démarche d'allure scientifique. Mais enfin, ces phares conjugués que sont Balzac, et Stendhal, les voit-on réduits à l'écirture seule ? Et cela se peut-il concevoir ? Ils ont la curieuse passion d'exister. Stendhal est polygraphe avant d'être romancier. Balzac est fournisseur à la feuille. C'est assez dire qu'ils ne se résument qu'en eux. Ce sont des machines compliquées qui se situent dans les premiers rangs de ces chauves-souris nommées, par les auteurs anciens et par Alexandre Vialatte, hommes. Ils enseignent la qualité, ce qui doit nous rendre modestes.

Ce qu'il faut dire d'abord des "Lettres à Madame Hanska", c'est qu'elles composent un ouvrage en marge de la correspondance générale. C'est ce qu'a démontré Pierrot en séparant ces lettres des autres, qu'il publie par ailleurs (Classiques Garnier). Lorsque les deux ensembles auront paru, nous ne verrons sans doute pas Balzac autrement, mais nous le verrons mieux. Encore que j'en vienne à douter de cela, tant les lettres à la Polonaise enseignent Balzac à ceux qui le voyaient mal, et renseignent les autres sur les pouvoirs de ce diable d'homme. C'est qu'il faut prendre ces lettres dans la foulée de la grande période de création ( du moins pour le deuxième volume, qui rameute 112 missives écrites de mars 1841 à juin 1845), puis, d'une façon générale, dans un rapport avec les ouvrages en cours : on saisit, ici, ce que c'est que la mémoire de Balzac. Elle est mouvement, non pas rangement. Elle est dynamique et créatrice. Balzac, c'est un oeil - et un rêve.

Mieux : à bien lire les lettres de cet homme qui se passait de journal ou de notes, et à qui Madame Hanska, littéralement, servait de pense-bête - encore qu'il ne gardait point de doubles, ni ne lui redemandait son courrier : il lui suffisait, une fois pour toutes, d'écrire -, j'imagine que l'on découvira ce que Proust, dans son "Contre Sainte-Beuve", disait être "l'admirable invention de Balzac, d'avoir gardé les mêmes personnages dans tous ses romans". On le perçoit bien ici : c'est que l'univers de Balzac ne s'étend pas en latitude et longitude, mais s'accroît en pesanteur et profondeur. Il ne s'étale pas, ce monde, il s'épaissit. La mémoire de l'écrivain ressemble plus à un madrépore qu'à un cadastre : des sédimentations se produisent, qui alourdissent la vision. Et c'est merveille, soudainement, de percevoir les gros homme dans le centre de son théâtre, personnage parmi ses personnages (ce que "La Comédie humaine" donne, au fond, peu à entendre).Barbey d'Aurevilly, qui a dit par dandysme politique quelques grosses bêtises à son sujet, ne se trompait pas en écrivant : "Balzac n'avait pas besoin de s'inventer romanesque. Naturellement, il l'était - et peut-être le plus romanesque de tous les héros de roman qu'il avait inventés !"



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Marie



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MessagePosté le: 07-12-2005 15:16    Sujet du message: suite Répondre en citant

Belle et riche

De telle façon que le début des relations avec Madame Hanska tient étroitement au romanesque. A Odessa, en février 1832, une femme qui signe "l'Etrangère" adresse une lettre à Balzac par l'entremise de l'éditeur Gosselin. Ce message devait être d'un intérêt fort remarquable, puisque nous voyons Balzac en accuser réception par la voie des petites annonces, dans La Gazette de France d'abord, et dans La Quotidienne ensuite. C'est en 1833 que "l'Etrangère" va prendre figure à ses yeux : il la rencontre à Neufchâtel, puis à Genève. Balzac, qui est prompt à s'enflammer, s'enflamme aussitôt. Madame Hanska, née comtesse Rzewuska, prénommée Eve, épouse d'u noble polonais, appartient à une vieille famille. Elle est belle, sans doute, mais elle est riche. Alors commence le ballet le plus extraordinaire du monde. Il ne finira qu'en mars 1850, par un mariage, quelques mois avant la mort de l'écrivain.

On a dit beaucoup de mal de Madame Hanska et sans doute mérite-t-elle ce sort. Mais on a dit, à ce propos, beaucoup de mal de Balzac, lui reprochant des aveux un peu lourds qu'il faisait, écrivant à des proches qu'il allait épouser une situation et une fortune, et non pas tellement une femme. André Wurmser, dans son livre magistral ("Balzac visionnaire", éd.Seuil), rejoint, sur ce plan-là, ce que disait Marcel Proust à sa mère : que Balzac manquait de délicatesse. Il faut voir, me semble-t-il, les choses autrement : Balzac s'amourache en 1832 sur la foi de quelques lettres, se passionne en 1833 à la première rencontre, se prend d'un vif espoir en 1842 lorsque meurt Venceslas Hanski, mais il n'épouse qu'en 1850 à la veille de mourir. Ajoutez à cela des courses nombreuses au travers de l'Europe : la Suisse, l'Italie, l'Allemagne, la Russie... La constance - au moins - y est. Et plus encore : c'est à Madame Hanska que Balzac confie tout, et d'abord ce qui lui tient au corps : son oeuvre. Les Lettres, telles qu'elles nous sont restituées par Roger Pierrot, forment le plus précieux des commentaires à "La Comédie humaine" qui se puissent imaginer.

Tout ce qui était mystérieux ou secret, la raison de personnages éphémères qui paraissent à peine sur la scène pour aussitôt s'évanouir, les racines, c'est ici qu'on en trouvera le plus sûrement les clés. Mieux : c'est dans la comparaison que le lecteur peut faire entre l'anecdote livrée par les Lettres et la saveur du roman publié, que le lecteur justement mesurera la puissance créatrice de Balzac. Albert Béguin disait : Balzac le visionnaire. Oui ! d'un propos de salon, il fait un caractère inoubliable. D'une circonstance même, un considérable événement romanesque. Non que les Lettres à Madame Hanska soient un laboratoire : au contraire, on y voit le romancier dans le bruit de la vie.


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Marie



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MessagePosté le: 07-12-2005 15:23    Sujet du message: suite Répondre en citant



Balzac est ainsi...

Il y a là des choses amusantes. Balzac n'était pas un homme à femmes (comme on dit), mais c'était un homme qui aimait les femmes (ce qui est mieux) dans ces façons de fiançailles qui s'étirent sur dix-huit années, il y a des liaisons. Les acrobaties qu'il fait pour les dissimuler à la bien-aimée lointaine sont à ne pas croire : c'est un déhanchement penaud.

Bien entendu, la question se pose : Balzac fut-il amoureux ? On aurait - maintenant (grâce aux Lettres) - mauvaise grâce à le nier : il n'est que de voir dans quel état le met sa passion, et comment il se berce d'espoir pour tomber aussitôt dans le découragement le plus sombre. Qu'il ait vu - dans le même temps - le beau parti qu'il pouvait faire, et qu'il y avait là le bon moyen d'asseoir une fortune qui avait été sans cesse chancelante, c'est indéniable. Balzac est ainsi, il faut s'en accommoder. Il dévore tout dans le temps même où son oeuvre le dévore. Dans les derniers mois de sa vie, lorsqu'il se fera collectionneur, c'est lui-même qu'il mettra au musée (mais ce sera le sien). Il a la vanité des grands travailleurs.

Lorsqu'il mourra, Eve ne livrera au public qu'une poignée de lettres : elle prétendra que les autres ont été détruites à Moscou. il faut attendre qu'à son tour elle disparaisse pour les retrouver, et c'est l'éminent balzacien Charles de Spoelberch de Lovenjour qui, à la fin du siècle dernier, fut à l'origine de la version jusqu'aujourd'hui uniquement connue. Cette édition n'allait pas sans défauts (Roger Pierrot en donne les raisons précises, et il faut se référer à sa préface) : il y avait des mutilations dues à la bienséance consentie aux personnes encore en vie (ou à leurs héritiers directs), et surtout la datation des missives était - dans l'ignorance d'un véritable "calendrier" balzacien - fantaisiste. Les 35 lettres livrées au public par Madame Hanska en 1876 deviennent quatre gros volumes réunissant plus de 400 lettres, mais ausi l'un des ouvrages les plus étonnants de Balzac, et l'indispensable commentaire à la lecture de "La Comédie humaine".


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MessagePosté le: 07-12-2005 15:29    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Marie stop a moi tu passe un message c'est trop long les gens ne lisent pas et toi ? ou tu va bisou
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MessagePosté le: 07-12-2005 16:14    Sujet du message: réponse Répondre en citant

tu as raison LINE c'est trés long c'est pourquoi je l'ai mis sur plusieur messagez carl'histoire helas est tréslongue mais elle n'aurait plus de sens si je donnais seulement un petit morceau, je suis certaine que les gens ne lirons pas tout mais peut etre qu'ils seront attirrés pour lire la suite!!! ne crois pas que c'était un reproche je ne me le permettrai pas!!!!!! je viens de faire comme toi, mais hélas certaine fois on ne peut pas faire autrement, c'est la dernière fois que je fais un reportage sur un personnage de cet importance bisous ma line
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MessagePosté le: 07-12-2005 16:30    Sujet du message: litterature Répondre en citant

merci Marie pour ta reponse . Je te lirais a l'occasion mais pas tout le même jour. Je t'embrasse ma bonne Marie a bientôt
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MessagePosté le: 07-12-2005 16:36    Sujet du message: litterature Répondre en citant

marie tu n'avais pas vu avant ton article que j'avais mal poste mon texte d'Elsa triolet dans cinema a la place de poeme ? J'ai deplacé l'article moi même. Heureusement que je m'en suis appercue, j'aurais été la risée de tout le monde. bisou Personne ne m'a rien dit, c'est pas gentil.
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MessagePosté le: 07-12-2005 16:38    Sujet du message: litterature Répondre en citant


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MessagePosté le: 07-12-2005 16:42    Sujet du message: réponse Répondre en citant

tu sais LINE ces jours ci je ne suis pas beaucou^p venue sr le forum je suis allée chez mon médecin pour ma bronchite alors je n'ai rien lu si j'avais vu je te l'aurai dit tu sais bien que l'on doit s'aider bisous
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Annick



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MessagePosté le: 07-12-2005 19:56    Sujet du message: Répondre en citant

Marie, j'ai lu une partie de ce que tu nous as mis sur la bien aimée de Balzac.

Cet auteur n'est pas un de mes favoris, même si l'écriture est belle, je trouve qu'il se perdait trop dans les descriptions au risque d'ennuyer ses lecteurs.

J'ai toujours préféré Zola ou Hugo, ce n'est pas le même genre, bien sûr.

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MessagePosté le: 07-12-2005 20:05    Sujet du message: litterature Répondre en citant

alors ma petite annick tu es retablie ? prends bien soin de toi. Je te faie
ainsi qu'a toutes une grosse bise LINE
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Annick



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MessagePosté le: 07-12-2005 20:59    Sujet du message: Répondre en citant

Coucou Line, je te fais la bise aussi.
Oui, ça va mieux, je suis à la recherche de tes contes de Noël, je vais trouver !

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MessagePosté le: 23-12-2005 10:32    Sujet du message: biographie de theophile Gautier Répondre en citant

Théophile Gautier (Tarbes, 1811 - Neuilly-sur-Seine, 1872)
Ecrivain français, qui s’illustra comme poète, auteur de contes fantastiques et critique d’art et qui fut l’auteur d’un célèbre roman de cape et d’épée, le Capitaine Fracasse.





Son oeuvre :

- Poésies (1830),
- Les Jeunes-France (1833)
- Mademoiselle de Maupin (1835-1836)
- La Comédie de la Mort (1838)
- Emaux et Camées(1852)
- Une nuit de Cléopâtre (1845)
- Le Roi Candaule (1847)
- Le Roman de la Momie (1858)
- Le Capitaine Fracasse (1863)

Vie de Théophile Gautier

La bataille romantique

Né à Tarbes le 30 août 1811, Théophile Gautier était issu d’une famille de petite bourgeoisie avec laquelle il vint rapidement s’établir à Paris. Il se destinait initialement à une carrière de peintre, mais, le 27 juin 1829, il fit une rencontre décisive, celle de Victor Hugo, qui lui donna aussitôt le goût de la littérature. Fidèle à Hugo, Gautier assista avec éclat et enthousiasme à la première de son drame Hernani, le 25 février 1830. Lors de cette soirée mouvementée, restée dans l’histoire littéraire sous le nom de «!bataille d’Hernani!», il se rangea du côté de la troupe romantique qui défendit Hugo contre les tenants du classicisme - notons, pour la petite histoire, que le gilet rouge flamboyant qu’il arborait ce soir-là fit scandale et resta célèbre. Gautier se déclara toujours fidèle aux choix esthétiques qu’il avait faits en 1830 et, d’une certaine manière, même si son œuvre évolua vers une esthétique formaliste, il resta, en son âme, romantique jusqu’à la fin (ce dont témoigne son Histoire du romantisme).

Les Écrits romantiques

Vers la fin de l’année 1830, Gautier commença à participer aux rencontres du «!petit cénacle!», groupe d’artistes et d’écrivains qui se réunissait dans l’atelier du sculpteur Jehan Duseigneur. Là, il se lia d’amitié avec Nerval, Pétrus Borel, Alphonse Brot, Philotée O’Neddy et Joseph Bouchardy. Il menait à cette époque une joyeuse vie de bohème. C’est le 4 mai 1831 que le Cabinet de lecture publia la Cafetière, son premier conte fantastique.

Dès lors, son talent dans cette veine très en vogue ne devait cesser de s’affirmer avec des textes comme Arria Marcella (1852), le Roman de la momie (1858) ou Spirite (1866). Parallèlement à ses poèmes, Gautier publia de nombreux textes de prose, comme les Jeunes-France, romans goguenards (1883) - recueil de nouvelles souvent parodiques - ou le roman Mademoiselle de Maupin (1835), qu’il fit précéder d’une préface provocante et scandaleuse, où il affirmait ses principes esthétiques.

Le forçat de la presse

En 1836, Gautier édita son premier article dans la Presse, le nouveau journal d’Émile de Girardin, pour lequel il travailla jusqu’en 1855, puis il se consacra au Moniteur universel jusqu’en 1868. Gautier écrivit quelque mille deux cents articles, tout en se plaignant du joug que lui imposait la presse quotidienne - son seul véritable gagne-pain qui était aussi, selon lui, un obstacle matériel à la réalisation d’une œuvre littéraire. Voir Presse, histoire de la.

Malgré ses difficultés matérielles, Théophile Gautier devint un poète presque officiel à la fin de sa carrière, sous l’Empire!; en 1868, il fut nommé bibliothécaire de la princesse Mathilde.



À sa mort, survenue le 23 octobre 1872, Victor Hugo et Mallarmé témoignèrent de l’importance de cet écrivain par deux poèmes qui furent réunis sous le titre de Tombeau de Théophile Gautier (1873). En 1857, Baudelaire lui avait dédié ses Fleurs du mal par ces vers élogieux : «!Au poète impeccable!/!au parfait magicien ès lettres françaises!/!à mon très cher et très vénéré!/!maître et ami!/!Théophile Gautier…!»

Importance de l’œuvre



L’image que l’on retient aujourd’hui de Gautier est celle d’un partisan presque fanatique de Victor Hugo et d’un romantique échevelé. Or, s’il est vrai que ses poèmes des années 1830 sont marqués par une thématique sombre, voire par un humour macabre (qui caractérise, par exemple, le dialogue entre «!la Trépassée et le Ver!», dans la Comédie de la mort), Gautier se distingue nettement des autres romantiques par son souci formaliste, qui annonce celui de Baudelaire et des Parnassiens.

Dans l’ensemble de l’œuvre de Gautier, en effet, le sujet importe moins que les mots et le plaisir de raconter : davantage encore qu’un partisan de l’art pour l’art, il fut un esthète, privilégiant d’une manière provocatrice l’esthétique au détriment des autres fonctions de l’œuvre, en particulier de ses fonctions morales. Cet esthétisme est le principal point commun entre ses poèmes, Émaux et Camées (1852) et ses grands romans, comme le Roman de la momie (1858) ou le Capitaine Fracasse (1863), paru en feuilleton de 1861 à 1863. Émaux et Camées, qui se situe à la croisée du romantisme et de la poésie parnasienne, illustre idéalement les principes esthétiques de Gautier et son exigence de perfection. Chaque poème, composé en octosyllabes, est la représentation textuelle, parfaitement ciselée, d’un objet choisi pour sa beauté, qu’il soit réel ou mythologique, vivant ou minéral, naturel ou produit par l’Homme. Voir Poésie.

Situé dans la Gascogne du XVIIe siècle, le Capitaine Fracasse est une parodie joyeuse du Roman comique de Scarron : les péripéties rocambolesques, les personnages archétypiques et les paysages y forment un ensemble admirable de justesse et d’harmonie. Parallèlement à son œuvre de poète et de romancier, Gautier fut aussi un témoin passionné de son époque comme en témoignent des œuvres telles que Voyage en Espagne (1845), les Beaux-Arts en Europe (1855), recueil de critiques d’art, Voyage en Russie (1867) ou son Histoire du romantisme (posthume, 1874), laissée inachevée. Il consacra aussi un essai à la vie d’Honoré de Balzac (1859) et composa des livrets de ballets, notamment Gisèle (1841) et l’Anneau de Sacountâla (1858).

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MessagePosté le: 23-12-2005 10:38    Sujet du message: litterature Répondre en citant


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MessagePosté le: 26-12-2005 09:54    Sujet du message: litterature Répondre en citant


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MessagePosté le: 26-12-2005 09:57    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Alphonse Daudet
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Alphonse Daudet est né à Nîmes le 13 mai 1840. Il poursuit ses études au lycée de Lyon de 1850 à 1856. Après sa scolarité, il part pour Alès où il devient maître d'études.

1857 Il va à Paris rejoindre son frère Ernest qui guidera ses premiers pas dans la capitale . De ces années d'infortune il tirera son célèbre "petit chose ".

1860 Alphonse Daudet devient un des secrétaires du Duc de Morny. Ils se servira plus tard de cette expérience pour écrire"le Nabad" (1877).

1864 Premier séjour à Fontvieille, dans la famille AMBROY. Des liens d'étroites amitiés se créent immédiatement avec les habitants du château de Montauban.

"Braves gens, maison bénie! Que de fois je suis venu là, me reprendre à la nature,me guerir de Paris et de ses fièvres?" En se promenant sur les collines de Fontvieille, il découvre les moulins
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MessagePosté le: 28-12-2005 08:27    Sujet du message: litterature Répondre en citant

ALEXANDRE DUMAS



Portrait d'Alexandre Dumas à l'âge de 26 ans. Lithographie d'après un dessin au crayon de Deveria. 1829.
Collection Société des Amis d'Alexandre Dumas


Tout a commencé le 19 avril 2001. Ce jour-là le Président de la République, Jacques Chirac, reçoit Didier Decoin, président de la Société des Amis d'Alexandre Dumas , suite à une lettre officielle que ce dernier lui a adressé pour lui demander d'accorder à Dumas le plus grand honneur que puisse décerner notre pays : rejoindre au Panthéon les grands hommes de notre histoire, comme Zola, Voltaire et surtout son ami Victor Hugo.

Les arguments développés par le président des Amis de Dumas dans sa lettre : " l'auteur est immense, l'homme admirable et le Français exemplaire ! " et l’entretien accordé par le Président de la République à Didier Decoin sur le sujet ont convaincu le Chef de l'Etat.

A l'issue de cet entretien, l'Elysée a publié un communiqué affirmant que « le Président de la République s'est montré ouvert à cette suggestion ». Une telle décision est du seul ressort du chef de l'Etat (après consultation du Premier ministre et du ministre de la Culture) et prend la forme d'un décret.


Cette décision, le chef de l'Etat en a confirmé le principe le 19 mars, à l'occasion de l'inauguration de l'exposition de la Bibliothèque Nationale consacrée aux 200 ans de la naissance de Victor Hugo. Rappelant la « forte amitié forgée dans les batailles du romantisme » qui liait les deux grands écrivains, le Président de la République avait lancé : « Cette année est aussi celle du bicentenaire de la naissance de Dumas. Il était le plus populaire des romantiques. Il reste à ce jour le plus lu des écrivains français dans le monde. Il était juste que notre pays lui manifeste sa reconnaissance. Voilà pourquoi j'ai décidé le transfert de ses cendres au Panthéon, où il retrouvera un ami »

C'est finalement le samedi 30 novembre à 18h15 que commenceront les cérémonies de panthéonisation proprement dites. Dans les jardins du Luxembourg, le cortège se mettra en place, avant de s'ébranler, à 18h30, vers la place Edmond Rostand et la rue Soufflot. On y trouvera un chariot, le "Théâtre d'Alexandre", entouré d'une centaine de comédiens en costumes, déclamant des textes de Dumas, un orchestre de percussions, le cercueil d'Alexandre
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MessagePosté le: 28-12-2005 08:30    Sujet du message: litterature Répondre en citant


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Marie



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MessagePosté le: 28-12-2005 10:34    Sujet du message: réponse Répondre en citant

[b]bonjour LINE je croyais qe tu étais partie pour plusieurs jours ,j'ai du réver, tu vas bien par la foidure de ton pays tu dois rester bien au chaud , car il doit y avoir beaucoup de neige, je te fais de gros bisous et bonne fin d'année et une bonne année nouvelle avec plein de bonnes choses mais surtout une bonne santé !!!!






BONNE ANNE 2006
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MessagePosté le: 28-12-2005 15:02    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Je te remercie Marie pour tes bons voeux. Je te presentente les miens aussi . C'est comme tu disais la santé avant tout. Pour le reste on s'arrange. A notre âge on ne demande plus l'azur du firmament. Je te fais de gros bisous et a bientôt . LINE
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MessagePosté le: 28-12-2005 15:05    Sujet du message: litterature Répondre en citant


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Marie



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MessagePosté le: 28-12-2005 15:07    Sujet du message: réponse Répondre en citant

c'est un paysage de chez toi, il doit y avoir beaucoup de neige???? bises
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Annick



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MessagePosté le: 28-12-2005 20:26    Sujet du message: Répondre en citant

Marie, elle jolie ta carte dessinée par un enfant...
Je pense que la petite Salomé est toujours au chaud.

Merci Julie de nous faire connaître un peu mieux les écrivains.

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MessagePosté le: 29-12-2005 08:52    Sujet du message: litterature Répondre en citant

DENIS DIDEROT


Denis Diderot, 1713-1784:
L'incontournable père fondateur

Oeuvres Principales
Citations
Iconographie
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BIOGRAPHIE
- 1713 : Naissance à Langres, dans une famille d’artisans aisés (son père est maître coutelier).

- 1726 : destiné par sa famille à l’état ecclésiastique, il est tonsuré et fait ses études chez les jésuites de Langres.

- 1726 : il poursuit ses études à Paris, au collège d’Harcourt.

- 1728 : il est bachelier es arts de l’Université de Paris. Pendant une dizaine d’années, il mène une vie de bohème, ponctuée de métiers divers (il enseigne les mathématiques, travaille chez un procureur).

- 1742 : il se lie avec Jean-Jacques Rousseau et Grimm.

- 1743 : Diderot épouse une lingère, Antoinette Champion, contre l’avis de son père.

- 1746 : le libraire Le Breton l’engage pour traduire la Cyclopoedia de Chambers.

- 1747 : il est nommé codirecteur, avec d’Alembert, de la publication de l’Encyclopédie, dont les travaux vont absorber pendant près de vingt ans une grande partie de son activité.

- 1749 : Diderot est emprisonné à Vincennes pour sa Lettre sur les aveugles à l’usage de ceux qui voient.

- 1751 : publication du premier volume de l’Encyclopédie.

- 1753 : naissance de sa fille Marie-Angélique.

- 1756 : Diderot se lie avec Sophie Volland, avec laquelle il entretiendra une abondante correspondance jusqu’à la mort de celle-ci (février 1784).

- 1757 : Parution du tome VII de l’Encyclopédie. L’article « Genève» suscite de vives protestations du parti dévôt français et provoque la brouille avec Rousseau.

- 1759 : l’Encyclopédie est jugée subversive par le Parlement. Le roi révoque les privilèges pour l’impression et ordonne la destruction par le feu des sept volumes. Le pape met l’ oeuvre à l’index. Les manuscrits conservés par Diderot sont saisis, mais Malesherbes les cache chez lui. Diderot se lance dans la critique d’art (Salons).

- 1765 : les dix derniers volumes de l’Encyclopédie, imprimés secrètement sans privilège paraissent sous une fausse adresse. Catherine II, impératrice de Russie lui achète sa bibliothèque, pour qu’il puisse doter sa fille.

- 1773-1774 : Voyage en Russie et en Hollande.

- 1784 : Diderot meurt à Paris le 30 juillet.



Ses idées philosophiques
- Esprit universel, Diderot croit en la « Science de toutes les sciences », la philosophie, qui, en synthétisant toutes les connaissances, peut mener au progrès de l’humanité.

- Soucieux d’instaurer une philosophie positive, il poursuit des études scientifiques, s’intéresse aux travaux des savants et surtout à la méthode expérimentale.

- Avec l’entreprise encyclopédique, il a la double ambition d’ouvrir le savoir au plus grand nombre et de combattre l’intolérance et les préjugés, afin de faire triompher la raison.

- Face à la religion, Diderot adopte peu à peu la position du matérialiste athée. Le monde se crée lui-même, en un devenir incessant. L’homme n’est qu’un moment dans le devenir d’un univers matériel. La crainte de Dieu est un obstacle à l’épanouissement de l’homme.

- Il remplace la métaphysique par une morale positive fondée sur sa confiance en l’homme, qui éprouve du plaisir à faire le bien et a l’horreur du mal. Il croit, à l’inverse de Rousseau, que l’homme peut trouver le bonheur individuellement et collectivement dans la société.

- N’étant lui-même finalement sûr de rien, constamment en proie à ses propres contradictions, balançant entre les « lumières de la raison » et les « transports de la sensibilité », il place la dignité de l’homme dans la recherche plutôt que dans la découverte de la vérité.


Ses idées politiques
- Diderot semble être un partisan du despotisme éclairé, c’est-à-dire d’une monarchie où les élites intellectuelles contribuent à la postérité de l’État. Il pense en avoir trouvé le modèle avec Catherine II de Russie. Mais ses analyses politiques laissent entrevoir les prochains bouleversements révolutionnaires.

- À travers l’Encyclopédie, il condamne l’absolutisme, la monarchie de droit divin, dénonce les privilèges, les atteintes à la liberté du travail et la guerre.


Postérité
Avec l’entreprise encyclopédique, Diderot espère qu’il aura « au moins servi l’humanité ». Investie sur tous les fronts pour les libertés et contre l’intolérance, l’Encyclopédie, diffusée à vingt-cinq mille exemplaires avant 1789, aura été le plus puissant véhicule de la propagande philosophique.

Diderot est représentatif de ce tournant du siècle, du rationalisme pur au culte de l’instinct et de la passion.

Goethe saluera plus tard Diderot en déclarant à son propos : « la plus haute efficacité de l’esprit est d’éveiller l’esprit ».




OEUVRES PRINCIPALES
Tout en se consacrant à l’Encyclopédie dont il rédige de multiples articles, Diderot étend son activité littéraire à de nombreux domaines.

Théâtre
- Le Fils naturel (1757) et le Père de famille (1758) inaugurent le drame domestique bourgeois.

Essais théoriques sur l’art
- les Salons (1759 à 1781)
- Paradoxe sur le comédien (1773)

Romans et contes philosophiques
- La Religieuse (1760)
- Le Neveu de Rameau (1762)
- Jacques le Fataliste (1771)

Essais philosophiques
- Lettre sur les aveugles à l’usage de ceux qui voient (1749)
- Pensées sur l’interprétation de la nature (1753), où il définit la méthode expérimentale
- Rêve de d’Alembert (1769)
- Essai sur les règnes de Claude et Néron (1778)
- etc.





CITATIONS
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MessagePosté le: 29-12-2005 08:59    Sujet du message: litterature Répondre en citant


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MessagePosté le: 17-01-2006 15:57    Sujet du message: litterature Répondre en citant

auteur inconnu



Le chèque en blanc !


Pierre, coach et thérapeute, a pour ami - et client - Serge, un jeune cadre dynamique qui se plaint sans arrêt du manque d'argent.
Il n'a pas assez de succès auprès des femmes? C'est parce qu'il ne peut pas les épater et les couvrir de cadeaux. Il lui arrive d'être déprimé? C'est parce que sa banque le relance pour un découvert. Il veut se mettre à son compte mais n'y arrive pas? c'est parce qu'il n'a pas le capital de départ.

"Ah, si j'étais né riche... Si je gagnais au loto!"

Pierre n'arrive pas à faire sortir cette idée obsédante de la tête de Serge.

Un jour, lui vient une idée:

Il lui dit :

"Aujourd'hui, je vais te faire un chèque en blanc: prend ce qu'il te faut pour être heureux et pour pouvoir faire ce qui te tient à coeur"

...et il sort son carnet de chèque, en signe un et le lui donne. Serge, un peu abasourdi, prend le chèque et s'en va...

5-6 jours passent et Pierre surveille son compte... un peu anxieux tout de même du débit qu'il va peut-être constater. Il se demande surtout s'il n'a pas fâché Serge.

Mais rien... pas de nouvelles, ni de Serge ni du chèque .

Pourtant, 2 semaines après, Serge revient et lui dit:

"Voilà, j'ai pris... un euro! J'ai mis des jours à réfléchir au montant qui me rendrait heureux. Et, brusquement, j'ai réalisé que je mettais sur le dos de l'argent bien des choses qui n'ont rien à voir:

- Mon manque d'audace
- Mon esprit pessimiste
- Mon manque de créativité
- etc.

J'ai mis cet euro dans un cadre, et je veux m'en souvenir comme le déclencheur d'une nouvelle vie. Je vais changer tout cela en moi, et l'argent viendra de lui-même, j'en suis certain."

La confiance que Pierre avait mis en Serge était plus grande que celle qu'avait Serge en lui-même. Stupéfait de constater cela, Serge commença graduellement, avec l'aide de Pierre, à changer des choses en lui.

Aujourd'hui, il ne parle plus jamais d'argent.



L'argent n'est qu'une monnaie d'échange. C'est une conséquence et non une cause.

A chaque fois que je me rends chez Serge, je regarde la pièce de monnaie, et je pense à mon propre rapport avec l'argent: est-ce que je possède de l'argent ou est-ce que c'est l'argent qui me possède?

Si on apporte peu aux autres, on reçoit peu. Si on apporte beaucoup, on retire beaucoup. Cela peut être sous forme d'argent, d'amour, de reconnaissance, selon nos choix.

Et pour apporter beaucoup aux autres, il faut tout d'abord s'enrichir intérieurement.

Auteur inconnu
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chouchoute



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MessagePosté le: 17-01-2006 16:47    Sujet du message: Répondre en citant

Ma petite Line, as-tu pu te reposer un peu. Est-ce que tu souffres toujours????,,
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MessagePosté le: 17-01-2006 17:24    Sujet du message: litterature Répondre en citant

merci Daniele pour ton post. Mon pied est encore tres rouge et enflé. Je souffre encore mais c'est pas comme avant . Je croyais devenir folle. Je hurlais de douleur. J'espere que d'ici quelqies jours ce sera un mauvais souvenir . Je t'embrasse et a bientôt sur le forum . Bonne soirée. Je me coucherais de bonne heure ce soir. J'ai du sommeil a retrapper . bonne nuit
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musika



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MessagePosté le: 17-01-2006 17:25    Sujet du message: Répondre en citant

aujourd'hui, je ne suis pas vraiment positive......... Crying or Very sad
je comprends serge Very Happy

puis un chéque en blanc, mais qu'est ce que ça m'enerverrait Very Happy Very Happy
merci line de tes histoires!!!!!!!!
au moins tu fais marcher notre forum!!!!!!!
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chouchoute



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MessagePosté le: 17-01-2006 17:35    Sujet du message: Répondre en citant

Oui Line, tu sais que l'on t'aime bien. TU nous fait toujours rêver avec tes histoires. Alors, reposes-toi bien...et j'espère que demain, ça irai mieux...Bisous ma puce... Wink Wink
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Annick



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MessagePosté le: 18-01-2006 00:36    Sujet du message: Répondre en citant

Line, j'espère que tes souffrances vont se calmer.

C'est fréquent que tu aies mal à ce point ?

Bisous à toi, j'espère que tu iras mieux demain.

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MessagePosté le: 19-01-2006 10:23    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Biographie


Marcel Aymé
(1902-1967)
Romancier, dramaturge et scénariste français

Marcel Aymé est né à Joigny (département de l'Yonne) en 1902. Il est le sixième enfant de Faustin Aymé, maréchal-ferrant, et Marie-Odile Aymé, née Monamy. Après une enfance campagnarde, il vient à Paris, à partir de 1925. Il y exerce divers métiers notamment celui de journaliste. Après le succès d'un récit, où la sexualité est source d'un comique satirique, La Jument verte, en 1933, il se consacre entièrement à l'écriture. Peinture de moeurs, savoureuse et volontiers satirique, l'oeuvre romanesque de Marcel Aymé est souvent le constat désabusé d'un monde médiocre. Ce pessimisme discret apparaît dans Travelingue (1941), et surtout dans Uranus (1948) et Le Vin de Paris (1947), témoignages ironiques sur la période de l'occupation et de la Libération. Pour pallier l'ennui du monde moderne, Marcel Aymé a recourt à l'émerveillement : personnages pittoresques et désopilants (Le Boeuf clandestin (1939), ou rapports familiers entre le réel et l'imaginaire (La Vouivre (1943). Son goût du langage populaire savoureux, qu'il soit parisien ou campagnard, son art du récit, en font un des prosateurs les plus originaux de son époque. Un réalisme fantastique colore les récits du Passe-Muraille (1943) et des Contes du chat perché (1934, augmentés en 1950 et 1958).
Marcel Aymé se distingue par sa verve dans des recueils de nouvelles, comme Derrière chez Martin ou Le Nain. Eclectique, il s'est intéressé au théâtre et au cinéma, en tant que dialoguiste notamment
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MessagePosté le: 19-01-2006 10:30    Sujet du message: litterature Répondre en citant


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MessagePosté le: 19-01-2006 10:39    Sujet du message: réponse Répondre en citant

ma pauvre LINE, je suis navréee que tes douleurs recommencent mais la goutte quelques fois disparait comme elle est venue?, malheureusement tu souffres que dit ton médecin??? grosses bises et courage c'est tout ce que l'on peut faire pour toi!!!!
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Marie



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MessagePosté le: 19-01-2006 15:01    Sujet du message: le refoulement Répondre en citant



La multitude qui ne se réduit pas à l'unité est confusion ; l'unité qui ne dépend pas de la multitude est tyrannie


Pascal, Pensées



le refoulement,en psychanalyse,processus par lequel le moi s'efforce de repousser ou de maintenir ds l'inconscient des rerésentations liées a une pulsion.[b]
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MessagePosté le: 20-01-2006 10:10    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

Biographie de Jean Giono




1895 Jean Giono est né à Manosque le 30 mars, au cœur de cette Provence, dans laquelle s'ancrera son œuvre. Il est d'origine italienne par son père et d'origine provençale par sa mère. Sa famille est modeste. Son père, Jean-Antoine Giono, est un cordonnier à la fois humain et idéaliste. Sa mère, Pauline Pourcin, est repasseuse . Elle gère avec la même énergie son atelier de repassage et le budget de la famille.
On retrouvera dans l'œuvre de Giono les figures du père et du grand père paternel : Il évoquera son père dans Jean Le Bleu, tandis que l'épopée d'Angelo, dans le Hussard sur le toit, librement inspirée des récits qu'en a fait son père, est un hommage à ce grand-père admiré et respecté.

1900 De 1900 à 1910, Jean Giono suit ses études à Manosque
1911 Jean Giono doit quitter le lycée, en seconde, pour travailler et ainsi aider financièrement ses parents. Il devient employé de banque à Manosque. Il y restera, hormis la période de la première guerre mondiale, jusqu'en 1929.
Le jeune Jean Giono lit beaucoup, particulièrement les livres très "économiques" de la collection Classique Garnier. Il se passionne pour les auteurs grecs, notamment Virgile et Homère.

1914 Il a 19 ans et est élève-aspirant à Montségur dans la Drôme. Fin 1914, il est mobilisé.
1916 Jean Giono participe aux batailles de Verdun et du Chemin des Dames. Il sera légèrement gazé aux yeux. Son meilleur ami ainsi que beaucoup de ses camarades sont tués. Cette expérience de la première guerre mondiale le traumatise. Il reste marqué par l'horreur de la guerre, les massacres, la barbarie et sera un pacifiste convaincu. Il évoquera cette cruelle épreuve dans Le Grand Troupeau et dans plusieurs écrits pacifistes des années 30.
1919 De retour de la guerre, il retourne à Manosque et reprend son emploi à la banque.
1920 Mort de son père en avril
En juin Jean Giono épouse Elise Maurin.

1923 Durant les années vingt, Giono écrit beaucoup . En 1923, il travaille à un roman, Angélique, qui se situe à l'époque médiévale . Ce roman reste inachevé
1924 Giono commence à publier des poèmes en prose dans la revue marseillaise La Criée.
Il publie, grâce à son ami Lucien Jacques, Accompagnés de la flûte, un recueil de poèmes, aux Cahiers de l'artisan.

Il fait paraître également plusieurs textes dans plusieurs revues : Les Larmes de Byblis, Le Voyageur immobile...

1926 Naissance, en octobre, d'Aline Giono
1927 Giono termine Naissance de l'Odyssée, un roman qui revisite le mythe grec avec une certaine impertinence. Giono y évoque un Ulysse craintif et volage, qui a inventé l'Odyssée pour dissimuler un beau mensonge : l'occasion pour l'auteur d'évoquer la misanthropie et les vertus du retour à la terre. Giono y donne aussi sa vision du rôle de la littérature, qui serait selon lui, un joli mensonge. Naissance de l'Odyssée est refusé par Grasset et ne sera publié qu'en 1930, après Colline.
1929 Publication en mars de Colline chez Grasset. Ce livre connaît un grand succès tant chez le public que chez les critiques. André Gide salue ce livre avec enthousiasme et rend visite à Giono à Manosque.
Encouragé par Gide et Paulhan, Giono va composer deux autres romans ( Un de Beaumugnes et Regain) qui formeront avec Colline la Trilogie de Pan .

Publication en Août de : Un de Beaumugnes. Ce deuxième volet de la Trilogie de Pan connaît également un beau succès. Avec ce roman, Giono instaure la technique de la narration à la première personne par un témoin de l'action.

Giono abandonne son emploi à la banque et décide de ne se consacrer qu'à l'écriture. Il achète la maison du Paraïs, une petite maison qu'il arrangera au cours des ans et qu'il habitera jusqu'à sa mort.

1930 Publication de Regain , un roman dont l'histoire se déroule à Aubignane, un village des Basses-Alpes abandonné par ses habitants et qui va revivre grâce à Panturle, un colosse sauvage et à la vieille Mamèche , une veuve qui a perdu son fils. Grâce à cette vieille dame, Panturle rencontrera Arsule, une femme maltraitée par son compagnon, le rémouleur Gédémus. A la fin du roman, Arsule attend un enfant de Panturle; naissance qui annonce la renaissance du village abandonné.
Regain sera adapté au cinéma par Marcel Pagnol en 1937.

Cette trilogie de Pan fait découvrir un Giono attaché à la nature et prônant une harmonie avec elle; image qui se renforcera les années suivantes.

1931 Publication du Grand Troupeau : Giono y aborde la guerre de 1914 et y dénonce les massacres dont elle a était la cause
Publication du Serpent d'étoiles , le récit onirique d'une grande fête de bergers.

Giono signe deux contrats d'édition avec Grasset et Gallimard. Il donnera alternativement ses romans à l'une puis à l'autre maison d'édition.

1932 Publication de Jean le Bleu, un récit autobiographique dans lequel Giono témoigne de son admiration pour son père. Il y loue notamment sa sérénité et sa générosité. Dans ce récit, Giono met habilement en scène ces éléments autobiographiques grâce à son imagination et à son talent romanesque.
1934 Giono publie Le chant du monde , un roman d'aventure dans lequel il laisse une grande place à la nature (la haute vallée du fleuve, la faune...).
Giono commence également à s'engager en faveur de la paix. Il adhère à l'Association des écrivains et artistes révolutionnaires. Il se retrouve ainsi, presque sans le savoir, dans la mouvance du trotskisme. Il écrit dans Vendredi, un journal dirigé par Jean Guéhenno.
Naissance en Août de Sylvie Giono

1935 Homme de gauche, compagnon de route du communisme , Giono reste avant tout un pacifiste. C'est pourquoi, lorsque le P.C.F. se prononce pour le réarmement, il se désolidarise et s'éloigne de lui.
Publication en avril de Que ma joie demeure, roman qui raconte l'évolution de la vie chez les habitants du plateau Grémone, en Haute Provence, suite à l'arrivée d'un poète Bobi, venu soigner le village de la lèpre de la solitude et de l'ennui.

Dans ce roman, le bonheur et la vie paisible du village se heurtent aux lois du désir et à la passion. Le pessimisme fait son entrée dans l'œuvre de Giono : "Aimé à la fois de la sensuelle Joséphine et de la jeune Aurore, Bobi est bouleversé quand cette dernière se suicide. Quittant alors le plateau, par une nuit d'orage, il meurt foudroyé."

Le roman connaît un grand succès et enthousiasme la jeunesse qui y trouve une réponse aux inquiétudes de l'époque.

En septembre 1935 a lieu le premier séjour au Contadour. Dans les collines de Haute Provence, une quarantaine de jeunes gens suivent Giono pendant une quinzaine de jours. Il devient le maître à penser d'une génération : Vie humble, discussions, lectures, souffle de liberté. Giono, qui en fait ne souhaitait que faire connaître la nature, devient, un peu malgré lui, le véritable animateur de ces séjours. Il y aura neuf rencontres de Contadour jusqu'en 1939.

1936 Publication de l'essai Les vraies richesses, qui est un prolongement de Que ma joie demeure. Giono dénonce l'urbanisation et la société industrielle capitaliste. Il réaffirme
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MessagePosté le: 21-01-2006 08:04    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

Colette (1873-1954)




1) Une enfance campagnarde heureuse

Naissance de Sidonie-Gabrielle Colette à Saint-Sauveur en Puisaye le 28 janvier 1873
Colette n'est pas son prénom, mais le nom de son père, le capitaine Colette.

Parler de Colette, c'est avant tout chose parler de sa mère, Adèle-Eugénie-Sidonie Landoy, dit Sido, qui restera sa conscience campagnarde et lui donnera le goût de la liberté. Sido épouse en secondes noces son amant, Jules-Joseph Colette avec qui elle vivra en Bourgogne.

Colette connaît une jeunesse heureuse, partageant le plaisir de la lecture avec celui des jeux avec les animaux.


2) Une vie de bohême sans plaisir

A Paris, Colette rencontre Henri Gauthier Villars, dit Willy, don Juan scandaleux de la Belle Epoque. Elle l'épouse le 15 mai 1893, à 20 ans. Willy l'introduit dans le Paris mondain et l'entraîne dans une vie de bohème qui surprend plus que n'intéresse Colette. Timide, avec son accent bourguignon, elle fréquente cependant des salons parisiens. Willy se lance dans la littérature en faisant travailler une troupe de négres comme Debussy ou Fauré pour des chroniques musicales et va demander à sa femme de lui écrire un livre de souvenirs d'enfance, du genre "Le petit Chose" d'Alphonse Daudet qui connaît à l'époque un vif succès. C'est ainsi qu'en 1900, Claudine à l'école paraît sous la signature de Willy, celui-ci prétendant avoir reçu le manuscrit d'une inconnue, créant ainsi la légende da la fameuse Claudine.

Devant le succès, Willy pousse sa femme à écrire 3 suites (Claudine à Paris 1901, Claudine en ménage 1902, Claudine s'en va 1903) assorties d'un volume intitulé Minne (1904) et des Egarements de Minne (1905).

1906, Colette se sépare de Willy.

Elle noue des amitiés féminines scandaleuses et en 1907, fait scandale en se produisant au Moulin Rouge aux côtés de Mathilde de Morny, surnommée Missy, déguisée en homme.

1910 : elle divorce de Willy.

Jusqu'en 1912, pour gagner sa vie, elle se produit sur des scènes parisiennes et provinciales.


3) Colette, journaliste et écrivain reconnue

En 1910, "La vagabonde" est a deux doigts d'obtenir le prix Goncourt.

Sido meurt en octobre 1912.

Deux mois après, le 19 décembre 1912, elle épouse Henry de Jouvenel, codirecteur au journal "Le matin".

Le 3 Juillet 1913, de cet amour, naît une petite fille, Colette dite Bel-Gazou.

Colette délaisse le music hall pour se consacrer au "Matin". A la fin de la guerre, elle en devient la directrice littéraire.

Elle continue d'écrire, l'Entrave, l'envers du music hall (1913) tout en soignant des malades réfugiés dans le lycée Janson de Sailly.

"Chéri" paraît en 1920 pour devenir l'année suivante une pièce à succès.

Henry de Jouvenel commence une carrière politique le conduisant de sénateur en Corrèze en 1921 vers la Société des Nations. Il prône le désarmement européen avec Briand.

1923, Colette se sépare d'Henry et signe pour la 1ère fois de son nom le blé en herbe.


4) La consécration

En 1925, Colette rencontre Maurice Goudeket qui devient en 1935 son 3ème époux.

Elle poursuit son œuvre littéraire mais le scandale la suit lorsqu'elle publie en feuilleton ces plaisirs…rebaptisés plus tard le pur et l'impur" (1932).

Elle entre à l'Académie royale de Belgique en 1935.

1940, elle commence son Journal à rebours.

En 1941, son mari, en tant que juif est arrêté par les allemands. Colette arrive à le faire libérer.

Dès 1943, elle souffre de l'arthrose qui finit par l'immobiliser.

Sa notoriété ne cesse de croître après la guerre. Elle est élue à l'unanimité à l'Académie Goncourt. Ses "œuvres complètes" paraissent en 1948, certaines sont mises en scène, d'autres portées à l'écran. Audrey Hepburn donne vie à Gigi et triomphe aux Etats Unis.

1953, Colette devient grand officier de la légion d'honneur.

1954 : des obsèques nationales, dérangeant une dernière fois la France bourgeoise catholique, lui sont données dans la cour d'honneur du Palais-Royal.



Michèle Jacquemelle




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MessagePosté le: 21-01-2006 08:10    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant


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Marie



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MessagePosté le: 21-01-2006 10:23    Sujet du message: réponse Répondre en citant

bonjour LINE j'espère que tes douleurs vont mieux que tu soufres un peu moins ,merci pour la biographie de colette c'est une femme que j'aimais beaucoup lire, tu es courageuse tu sais de mettre tous ces documents a notre disposition malgrés ton mal, je te fais une grosse bise et bonne journée j'espère pour toi!!
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MessagePosté le: 21-01-2006 10:34    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

merci ma petite Marie^pour ces mots gentils. Oui je vais mieux et j'espere pouvoir un peu plus souvent être avec vous autres. Je t'embrasse passes une bonne journée et a bientôt LINE





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Marie



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MessagePosté le: 21-01-2006 11:17    Sujet du message: réponse Répondre en citant

tu vois LINE ,nous ne sommes pas trés nombreux sur ce forum ce matin il est vrai que c'est le w end mais tout de mème un petit coucou serait le bienvenu alors reveillez vous tous!!!!!!!
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MessagePosté le: 22-01-2006 06:54    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

iographie :
Poète français, médecin, humaniste, figure importante de la pré-Renaissance française. En 1510, il devient novice au couvent de la Baumette, près d'Angers, puis prêtre et frère franciscain (moine). A l'encontre des préceptes chrétiens, Rabelais suit des études de médecine à la faculté de Montpellier et devient médecin en 1532 à Lyon. Il parvient à faire régulariser sa situation auprès du pape lors d'un voyage à Rome en 1535, ce qui lui permet de poursuivre en même temps son activité de médecin et sa fonction de prêtre (l'Eglise interdisant aux prêtres l'exercice de la médecine).

Œuvre :
Parallèlement à son métier, il publie les Horribles et Epouvantables Faits et prouesses du très renommé Pantagruel en 1532, sous le nom d'Alcofrybas Nasier (qui est l'anagramme de son nom...) Il donne une suite à ses romans avec le Tiers Livre (1546), le Quart Livre (1548) et le Cinquième Livre (1564). Avec un langage parfois osé, naïf, et très imagé, il exerce dans Gargantua et Pantagruel une critique acide de l'éducation médiévale et des conceptions rigides de l'Église. Il propose et conseille une éducation fondée sur la variété, la liberté et la curiosité.

Autres œuvres: Pantagruéline Prognostication (1533) ; l'Isle sonnante (1564).

École, mouvement:
Rabelais est un humaniste, à l'instar d'Erasme (l'italien) ou de Thomas More (l'anglais)

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BIO 01 MONTAIGNE (1533-1592)
Biographie :
Michel Eyquem, seigneur de Montaigne

Né au château de Montaigne, dans le Périgord, dont il prend le nom lorsqu'il en hérite, il reçoit de son père une instruction humaniste en latin et en grec. A l'image de son père pour qui il a une affection profonde, Montaigne commence à Bordeaux une carrière politique et exerce comme son père la charge de magistrat. C'est dans ce cadre qu'il fait la rencontre d'un autre jeune magistrat, Etienne de La Boétie (1530-1563). Leur amitié restera indéfectible.

Très affecté par la mort prématurée de La Boétie, il surmonte son deuil en concevant le projet de rédiger les Essais. Il mène toujours une action diplomatique et politique de médiateur entre les catholiques et les protestants, mais s'en désintéresse peu à peu. A 38 ans, il décide de se retirer sur ses terres. C'est alors qu'il commence véritablement la rédaction de l'oeuvre de sa vie, les Essais. Ils intègrent le récit du grand voyage que Montaigne effectue à travers l'Europe en 1580-1581, en Allemagne et en Italie. Ecrits en 1580, ils sont remaniés en 1588, puis en 1592, peu avant sa mort.

Il retrouve une fonction importante en 1581 lors de son élection à la mairie de Bordeaux.

Œuvre :
Les Essais : ils sont publiés en 1580 pour la première édition, en 1588 pour la deuxième. Ils connaîtront une dernière édition, posthume, en 1595. Ils sont divisés en trois livres, sans cesse augmentés et remaniés par l'auteur, dénués de toute composition thématique.

Citations
"Mieux vaut une tête bien faite qu'une tête bien pleine." (les Essais)
"Si l'on me presse de dire pourquoi je l'aimais (La Boétie), je sens que cela ne se peut exprimer qu'en répondant : parce que c'était lui, parce que c'était moi."
"Chaque homme porte la forme entière de l'humaine condition."

École, mouvement:
La Boétie exerce une grande influence sur Montaigne, il lui apporte une pensée stoïcienne, une réflexion politique et morale nouvelle. Ses écrits ne portent aucune trace de sa vie publique. Ils reflètent au contraire la vie intérieure d'un homme qui note toutes ses réflexions et tous les événements marquants pour son évolution intellectuelle et morale.

Textes étudiés :
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