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Inscrit le: 23 Juin 2007 Messages: 6842 Localisation: lyon
Posté le: 21-11-2007 18:28 Sujet du message: Le DESESPOIR!
Le suicide collectif d'une famille de libraires marseillais43 réactionsPublié le mercredi 21 novembre 2007 à 05H19
Hier, quartier Malpassé à Marseille, les enquêteurs sont restés de longues heures dans la maison. Ils n'ont retrouvé vivant que leur chien, Cheval, blessé par balle aux pattes arrière.
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Lire aussi : Les documents laissés par la famille
Le scénario était écrit dans un petit cahier d'écolier rouge, avec cette phrase, sur la couverture, débordante de désespoir: "Confessions d'un enfant dont la vie a basculé". Le manuscrit d'une dizaine de pages a été rédigé par Anthony Simon, 26 ans, comme un testament. Il l'a ensuite fait signer à ses parents, Richard et Olga, 51ans, scellant le pacte suicidaire d'une famille plongée dans une détresse insondable et minée par la dépression.
Conformément à ce qu'ils avaient décidé, tous ont été retrouvés morts, hier matin, dans leur petite maison de Malpassé, à Marseille. Un jour seulement après avoir envoyé les feuillets, ainsi que plusieurs lettres expliquant leur geste, à leurs proches, à La Provence, ainsi qu'au chef de l'état, auquel ils réclamaient "des obsèques religieuses, malgré le suicide".
Lorsque les destinataires ont reçu le document, il n'y avait plus rien à faire. Même Caramel, le chat, était mort par balle, quand les marins-pompiers ont entrouvert la porte du pavillon du chemin de la Sartan, peu après 11 heures. Ils avaient été alertés quelques minutes plus tôt par l'un des destinataires de la terrible missive. En progressant dans la pièce, les secours ont d'abord découvert les corps sans vie boolga et danthony, côte à côte sur le canapé.
Le fils présentait une blessure par balle, à la tempe. Sa mère, dont le corps ne portait pas de trace de coups de feu, avait visiblement absorbé une surdose de médicaments. Un peu plus loin, le mari était lui aussi décédé. Après s'être passé une corde autour du cou, pendue à l'une des poutres du salon, il s'était tiré une balle dans la tête, avec un fusil retrouvé à ses pieds.
Les premières investigations de la police n'ont relevé aucune trace de lutte, accréditant la thèse d'un suicide collectif. Le drame se serait produit lundi dans la soirée, voire hier au petit matin, d'après les constatations des médecins légistes. Une analyse de la scène de crime devra préciser si le père de famille est bien celui qui a appuyé sur la détente, avant de se donner la mort.
Tous étaient-ils vraiment consentants ? La teneur des courriers, signés de la main des trois victimes, ne laisse que peu de place au doute. "On va partir et s'il le faut, quelqu'un tirera, mais on ne saura jamais qui", écrivent-ils à la fin d'un des textes expédiés avant le drame. Comment ont-ils atteint une telle extrémité ?
D'abord parce que la famille se débattait dans une situation financière très difficile. Le couple avait racheté une librairie, voilà 25ans, avenue Alphonse-Daudet, dans le quartier de Saint- Just et n'arrivait plus à éponger un déficit de l'ordre de 30000€, selon l'une de leurs connaissances. Olga, la mère, souffrait également de la maladie de Parkinson depuis plusieurs mois et se retrouvait plongée dans une profonde dépression dans laquelle s'étaient aussi peu à peu enfoncés le père et son fils.
Anthony, après des études de commerce, avait décidé de venir travailler avec ses parents pour donner une nouvelle impulsion. Malgré ses efforts, la petite entreprise familiale continuait de sombrer. Jusqu'à ce que la décision soit prise d'en finir. Brutalement. "Aujourd'hui, nous avons décidé tous les trois d'en finir avec notre putain de vie", écrivent-ils dans leur dernière lettre, le 18 novembre. Leur ultime promesse.
c'est une porte de sortie possible...savoir qu'on peut le faire donne parfois le courage de continuer....jtrouve pas ça pire que des milliers de vie de vacherie qui valent pas un kopeck...
Dernière édition par Vieille Louve le 22-11-2007 05:47; édité 1 fois
C'est bien triste mais c'est vrai aussi que certains portent de sacrés fardeaux .
Quand il n'y a plus moyen de sortir d'une situation de ce genre, voilà où cela mène.
Les voilà débarrassés de leur vie de m....e. _________________
" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
C'est bien triste mais c'est vrai aussi que certains portent de sacrés fardeaux .
Quand il n'y a plus moyen de sortir d'une situation de ce genre, voilà où cela mène.
Les voilà débarrassés de leur vie de [b]m....e.[/b]
j'avais pas pensé! OK pour la prochaine fois! vacherie...ça passe?
Le suicide se définit comme tout comportement qui cherche et trouve une solution pour un problème existentiel dans le fait d’attenter à sa vie.
Réalité : Les personnes suicidaires souhaitent cesser de souffrir et ne désirent pas réellement mourir. Elles hésitent entre la vie et la mort et laissent à d’autres le soin de les sauver.
Généralement, les personnes suicidaires donnent des messages et des indices qui annoncent leurs intentions pour alerter leur entourage. Ce sont des appels à l’aide, des restes d’espoir.
Les personnes suicidaires ne tentent pas de mettre fin à leurs jours par lâcheté ou par courage ; mais parce que la vie est insupportable, qu’ils ne perçoivent pas d’autres solutions et qu’ils sont désespérés.
Ils préfèrent s’en sortir seul. Ils sont persuadés que personne ne peut les aider comme ils ont besoin de l’être.
C'est bien triste mais c'est vrai aussi que certains portent de sacrés fardeaux .
Quand il n'y a plus moyen de sortir d'une situation de ce genre, voilà où cela mène.
Les voilà débarrassés de leur vie de [b]m....e.[/b]
j'avais pas pensé! OK pour la prochaine fois! vacherie...ça passe?
Vieille Louve, hier je n'avais pas compris ton message !!!
Aujourd'hui, j'ai compris, youpiiii _________________
" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
Inscrit le: 17 Nov 2007 Messages: 681 Localisation: aubagne (13)
Posté le: 22-11-2007 10:56 Sujet du message:
le desespoir ce n'est pas 30000 euros il y a toujours un moyen de s'en sortir
Le desespoir c'est de vivre dans ces villes enormes comme paris lyon marseille et dans certains quartier ou on ne connait meme pas son voisin de palier quelqie fois on a l'impression d'etre jeté dans l'océan sans rien voir à l'horizon
C'est desespérant.j'ai quitté marseille il y a 30 ans quand j'y retourne ça me renverse
En ce qui concerne son espèce, l'homme n'est fait que pour l'amour et la haine. L'indifférence est un acquis des sociétés. _________________
la différence entre un fou rire et un rire fou c'est la camisole
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Dernière édition par guibon13 le 22-11-2007 11:40; édité 3 fois
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