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Paroles : Eddy Marnay
Musique : Emil Stern
Editions Marnay
Enregistrée le 9 avril 1958
Un oranger sur le sol irlandais,
On ne le verra jamais.
Un jour de neige embaumé de lilas,
Jamais on ne le verra.
Qu'est ce que ca peut faire ?
Qu'est ce que ca peut faire ?
Tu dors auprès de moi,
Près de la rivière,
Où notre chaumière
Bat comme un coeur plein de joie.
Un oranger sur le sol irlandais,
On ne le verra jamais.
Mais dans mes bras, quelqu'un d'autre que toi,
Jamais on ne le verra.
Qu'est ce que ca peut faire ?
Qu'est ce que ca peut faire ?
Tu dors auprès de moi.
L'eau de la rivière,
Fleure la bruyère,
Et ton sommeil est à moi.
Un oranger sur le sol irlandais,
On ne le verra jamais.
Un jour de neige embaumé de lilas,
Jamais on ne le verra.
Qu'est ce que ca peut faire ?
Qu'est ce que ca peut faire ?
Toi, mon enfant, tu es là !
Inspiré par le nom du village où il commence à chanter (Bourville), André Raimbourg, ancien cultivateur et apprenti boulanger, prend le pseudonyme de Bourvil. De cabaret en attraction de cinéma de quartier, Bourvil travaille son personnage de gentil paysan à partir de 1943. Il prête sa voix à la radio avant de débuter au cinéma en 1945.
Carrière au cinéma
Bourvil apparaît pour la première fois au cinéma dans La Ferme du pendu (1945) de Jean Dréville, film dans lequel il interprète la chanson qui l'a rendu célèbre, " Elle vendait des cartes postales et puis aussi des crayons ". De son sens comique, de sa démarche, de son accent et de son rire " bête ", il tire un personnage de benêt que nombre de réalisateurs vont utiliser. Laveur de carreaux dans Par la fenêtre (1947) de Gilles Grangier, il devient gendarme dans Le Roi Pandore (1949) d'André Berthomieu ou encore valet dans les films de cape et d'épée d'André Hunebelle : Les Trois mousquetaires (1953), Le Bossu (1959) et Le Capitan (1960). Henri-Georges Clouzot est le premier à le sortir de son rôle de " simplet " avec Miquette et sa mère (1949). Sacha Guitry sait le diriger dans Si Versailles m'était conté (1953) et le drame attire Bourvil pour Seul dans Paris (1951) d'Hervé Bromberger. Pourtant, le rire est son atout : Le rire dans la qualité, c'est ce que je voudrais faire, dit-il. Son voeu s'exauce en 1956 avec son interprétation de Français moyen dans La Traversée de Paris de Claude Autant-Lara pour lequel il obtient le prix d'interprétation au Festival de Venise. Il joue des rôles plus nuancés dans La Jument verte (1959) de Claude Autant-Lara, d'après Marcel Aymé, ou dans Tout l'or du monde (1961) de René Clair. Les années 1960 lui offrent l'occasion de diversifier encore son personnage. S'il fait rire la France entière au côté de Louis de Funès dans les films de Gérard Oury (Le Corniaud, 1964 ; La Grande vadrouille, 1966 ; Le Cerveau, 1968), Bourvil trouve aussi dans ceux de Jean-Pierre Mocky des rôles insolites ou d'illuminés : pilleur d'église dans Un drôle de paroissien (1963), inspecteur naïf dans La Grande frousse (1964), professeur de Lettres parti en croisade contre la télévision dans La Grande lessive (1968), sexologue sauveur de la paix des ménages dans L'Etalon (1969). Commencée par une comédie, la carrière se Bourvil s'achève sur un drame, Le Cercle rouge (1970) de Jean-Pierre Melville, où il interprète l'implacable inspecteur Mattei, illustration du chemin parcouru depuis ses premiers rôles.
Autres activités
Bourvil interprète certaines chansons célèbres : " Elle vendait des cartes postales et puis aussi des crayons ", " la Ballade irlandaise ".
Comédien de théâtre, il est à l'affiche du Bouillant Achille, de La Planque et interpète des opérettes : La Bonne hôtesse, La Route fleurie, Pacifio, Ouah ! Ouah !.
Prix
Mostra Internationale d'Art Cinématographique (Venise) Meilleure interprétation masculine (La Traversée de Paris, Claude Autan-Lara, 1956) - 1956
... je suis en train de l'ecouter qui chante avec Elsa dans Duos de l'Impossible
Bourvil, c'est pour moi des souvenirs de tendresse de mon enfance et de ma jeunesse....
Une chanson qui marqua mon enfance pour des raisons personnelles :"salade de fruits".
Et surtout la pièce "La bonne planque", qui me fit rire aux larmes !! et dont je me souviens encore aujourd'hui !
Bien sur il y a les films célébres, mais là n'est pas l'essentiel pour moi !
sa vie, où il habitait, son caractere, et si c'etait un homme gentil
un peu tout sur lui, quoi.
est-ce qu'il etait triste, car souvent les acteurs joyeux sont tristes.
Faut pas compter sur moi pour ça !
Je m'en tiens toujours aux "personnages publics".
A ce qu'ils sont "en représentation".
Pour le reste... Ce sont des gens aussi ordinaires que vous et moi !!
Donc... décevants.....
J'ai cotoyé certains "hommes publics" à titre privé dans le cadre de ma vie professionnelle.
Si vous saviez comme ils sont d'une grande banalité et parfois bien ternes sortis de leur "role" !!!
Le reste c'est invention de magazines....
Un jour, j'ai vu une émission sur lui, où les gens de son village disaient qu'il avait trop bon coeur. Il suffisait qu'une personne lui demande de l'argent en lui disant qu'elle avait de gros problèmes, pour qu'aussitôt il en donne.
Il y a des sites sur Bourvil.(en passant par google)
Il m'a permis de retrouver un titre oublié de notre Bourvil. Et du coup, bien sûr les paroles.
La tendresse
On peut vivre sans richesse
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y'en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non, non, non, non
On ne le pourrait pas
On peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien
Etre inconnu dans l'histoire
Et s'en trouver bien
Mais vivre sans tendresse
Il n'en est pas question
Non, non, non, non
Il n'en est pas question
Quelle douce faiblesse
Quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraiment
Le travail est nécessaire
Mais s'il faut rester
Des semaines sans rien faire
Eh bien... on s'y fait
Mais vivre sans tendresse
Le temps vous paraît long
Long, long, long, long
Le temps vous parait long
Dans le feu de la jeunesse
Naissent les plaisirs
Et l'amour fait des prouesses
Pour nous éblouir
Oui mais sans la tendresse
L'amour ne serait rien
Non, non, non, non
L'amour ne serait rien
Quand la vie impitoyable
Vous tombe dessus
On n'est plus qu'un pauvre diable
Broyé et déçu
Alors sans la tendresse
D'un cœur qui nous soutient
Non, non, non, non
On n'irait pas plus loin
Un enfant vous embrasse
Parce qu'on le rend heureux
Tous nos chagrins s'effacent
On a les larmes aux yeux
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu...
Dans votre immense sagesse
Immense ferveur
Faites donc pleuvoir sans cesse
Au fond de nos cœurs
Des torrents de tendresse
Pour que règne l'amour
Règne l'amour
Jusqu'à la fin des jours
Dédié à toutes celles et à tous ceux qui donnent un peu de leur coeur, un peu de leur âme,
un peu de leur temps... en étant attentif aux autres.
Océanica,
Merci de mettre cette TRES belle chanson....
Evidemment, comme homme, je la préférais chantée par Marie Laforet...
Il faut souligner que Bourvil a adapté la chanson originale et modifié certains couplets.
Pour ma part, j'ai connu cette chanson par une jeune fille en 1970, qui la chantait sur sa guitare.... et.... qui... plus tard.... tendresse oblige....me donna de beaux enfants.... qu'on aima.... tendrement....
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la chanson originale de Noël Roux et Hubert Giraud est la suivante (intéressant de comparer)
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On peut vivre sans richesse
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y'en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non, non, non, non
On ne le pourrait pas
On peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien
Etre inconnu dans l'histoire
Et s'en trouver bien
Mais vivre sans tendresse
Il n'en est pas question
Non, non, non, non
Il n'en est pas question
Quelle douce faiblesse
Quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraiment
Dans le feu de la jeunesse
Naissent les plaisirs
Et l'amour fait des prouesses
Pour nous éblouir
Oui mais sans la tendresse
L'amour ne serait rien
Non, non, non, non
L'amour ne serait rien
Un enfant vous embrasse
Parce qu'on le rend heureux
Tous nos chagrins s'effacent
On a les larmes aux yeux
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu...
Dans votre immense sagesse
Immense ferveur
Faites donc pleuvoir sans cesse
Au fond de nos cœurs
Des torrents de tendresse
Pour que règne l'amour
Règne l'amour
Jusqu'à la fin des jours
Ravie que cette chanson ait trouvé echo dans ton coeur, Kargo, et évoqué des souvenirs qui sont doux pour toi !
Evidemment, je me suis précipitée sur Word, tableau 2 colonnes, copié-collé et hop ! comparaison !
Edifiant et émouvant.
Le texte original a été sans doute ecrit par quelqu'un de jeune pour qui la vie qu'il découvre n'évoque qu'amour, tendresse, maternité.
Le génie de Bourvil (il y a-t'il d'autre mot???) a ajouté sa maturité d'homme. Le dur labeur nécessaire. Et aussi les angoisses de l'échec quand il arrive.
Je serai curieuse de savoir à quelle époque, il a fait ce texte ??
Quelqu'un connaitrait-il un livre sur Bourvil ?? J'ai une furieuse envie de le lire !
Quant à Marie Laforêt
Quels yeux magnifiques :
"Elle a des yeux revolver,
elle a le regard qui tue..."
pas que le regard !! sa voix aussi me tue ! Je l'adore !!!
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