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GENERATIONS MASCULINE et FEMININE : 1930-1950
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xapinot



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MessagePosté le: 22-09-2008 13:44    Sujet du message: GENERATIONS MASCULINE et FEMININE : 1930-1950 Répondre en citant

Cette génération d'hommes a bien connu les rites de cette époque.
Ayant eu pour la plupart des jeunes-hommes, théoriquement lors de la communion solennelle (comme on nommait la profession de foi à l'époque pour les catholiques) ou la confirmation pour les protestants, à l'âge de 13 ou 14 ans, droit à la première cigarette et au premier verre de vin, en costume à pantalon long (les culottes courtes étant d'usage avant ce rite de passage à l'adolescence), on avait droit au vouvoiement à partir de ce moment-là : quelle fierté pour nous, jeunes gens...

Lors du service militaire, tout soldat du contingent bénéficiait d'une solde (de mon époque 1959-1961) de 9 francs (+ 10 marks en demi-campagne dans les F.F.A. "Forces Françaises en Allemagne"), pour le troufion de deuxième classe. Dès que l'on accédait à un grade supérieur la solde variait en fonction du grade, bien entendu. Il est à savoir qu'à l'époque le Deutsch-mark équivalait, à quelque chose près, le franc français. En ce temps-là, une cartouche de dix paquets de cigarettes "troupe" était offerte à chaque bidasse avec la solde mensuelle. Pour les non-fumeurs, rares à l'époque, ils avaient la possibilité d'en offrir, à leur tour, à certains de leurs camarades, soit les vendre aux plus offrants.
Toutefois, en Afrique du Nord, une campagne complète, les critères étaient totalement différents...
Aujourd'hui, le fait de sortir un paquet de cigarettes de sa poche devient suspicieux. Quelle hypocrisie!...

Personnellement, n'étant jamais accro à la cigarette, je me suis rabattu sur le cigare. Maintenant encore, j'aime bien tourner un bon cigare entre mes doigts (à la manière de Jean-Paul Belmondo). Les volutes en émanant produisent çà et là des "oeuvres artistiques" en constante mouvance, tandis que l'odeur embaume le salon lorsque l'on est bien assis dans son fauteuil, et par temps estivale sur la terrasse ou le balcon, selon le cas.

Toutefois, il y a nuance entre le fait d'inhaler ou non la fumée. En ce qui me concerne je ne fais que "crapauder" comme on dit, ce qui me donne l'avantage d'arrêter de fumer quand je veux, et de reprendre lorsque le coeur m'en dit, mais toujours avec plaisir et non contraint. Nous sommes arrivés au point où l'on devrait vivre jusqu'à devenir centenaire en usant de peu de plaisirs.
- faire du jogging : attention au risque cardiaque
- fumer : attention aux accidents cardiaques ou cérébraux.
- déguster une bonne bouteille : mêmes précautions à prendre
- manger de la patisserie : attention à l'obésité.
- sucer du chocolat ou des bonbons : attention aux caries dentaires et à l'obésité.
etc...

" VAUT-IL MIEUX VIVRE CENTENAIRE OU PROFITER DES PLAISIRS OFFERTS AU COURS DE NOTRE VIE ? "

Vous me direz que l'un n'empêche pas forcément l'autre... Xapinot.
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J'ai 71 ans, j'habite dans le 68 en Alsace. Je suis ouvert à nombre d'échanges


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Alesch



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MessagePosté le: 22-09-2008 14:43    Sujet du message: Répondre en citant

Voilà une époque bien narrée

Merci Xapinot Very Happy
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Je suis allé à l'école gratuitement, beaucoup y sont allés pour rien
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jabani



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MessagePosté le: 22-09-2008 15:22    Sujet du message: Répondre en citant

A quoi ça sert de mourir en bonne santé ?
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laramas



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MessagePosté le: 03-11-2008 04:32    Sujet du message: lles années 1930 par laramas Répondre en citant

BONSOIR? LES AMIS.Vous parlez seulement des hommes?et nous les femmes, à cette époque,si nous en parlions un peu.Il était de bon ton de laisser parler les petites filles à partir de 12 ou13 ans,avant étant considérées comme des bébés.Une petite ne devait pas dire son mot ,à moins qu'elle soit interpelée par une grande personne,il falait répondre très poliment.Quand la fille toute affolée avait ses 1ères règles,on lui disait"tu es une grande fille maintenant,alors,on te ptévient,il ne faut pas regarder les garçons, ne pas leur parler, et encore moins jouer avec mème si tu vois une de tes amies avec eux"Les jeunes filles devaient avoir de la tenue,habillées petite robe col "claudine"(ras du cou,)et garder sa jupe ou sa robe,bien tirée en dessous du genou.jusqu'à ce qu'elles soient en age de fréquenter un jeune homme,22ans environ,celui çi devra ètre prése,té aux parents, pour savoir s'il est convenable;et s'il convient,la maman acompagnait la jeune fille pendant pas mal de temps ,avant de la laisser sortir,en disant ou elle allait et devait donner un raport au retour,qui en général, ne dépassait pas 18 heures.la fiancée,après avoir reçu la bague,ceci réunissait les deux famille;devait préparer son trousseau. Tout en lin blanc et brodé mains à ses initiales,ce qui occupait beaucoup d'heures de travail.La wsemaine ,elle travaillait,bien surveillée dans ses horaires,et le week-end, le fiancé était quelques fois convié à déjeuner.Puis l'après midi, ils allaient se promener, en donna,t l'itineraire,à condition d'ètre rentrés à19 heures, sans retard .La date du mariage sera fixée quand tout sera pret.IL est préférable que le jeune homme ai une bonne situation.La mode, veut que les femmes soient habillées avec des robes et manteaux droits,non ceinturées,et dans les tons doux (beige,bleu,rose, gris)pas de rouge ne de teintes qui flash.les baignades étaient en famille avec des maillots une pièce couvrants les épaules et à mis cuisses.En fin quand la date du mariage approchait, il fallait qu'un appartement soit retenu pour le jeune couple,et que le trousseau copieux soit terminé..la date du mariage étant fixée,ont retient le robe de mariée blanche,courte devant et avec une traine derrière,Un voile long en tullequi sera tenu par une petite couronne de fleurs d'oranger,fleur qui est le symbol de la virginité.Les bancs seront publiés40 jourws avant le mariage;les rendez vous sont pris à la mairie et à l'église.le jeune marié sera en noir de préférence habit queue de pie .un bon restaurant sera retenu avec menu de gala.les faire-partsseront envoyés 1 mois à l'avance.le jour J le jeune homme attendra pour la mairie devant la mairie et la jeunes fille le rejoindra accompagnée de 2 témoins et 2 pour le jeune homme les parents seront présents,et les actes signés chacun regagnera ses pénates.Le lendemain ce sera l'église.le jeune homme et sa famille attendrons dans l'église.la robe de la mariée n'aura jamais été vue par son fiancé.la mariée arrivera à l'eglise au bras de son père suivie de la famille et des autres invités.Un mariage traditionnel ne comptera guère plus d'une trentaines de personnes. Le papa amenera sa fille jusqu'a sa chaise à cote du fiancé devant l'autel.et après la messe et les photos chez le photographe,direction le restaurant.Après tout cela;en fin de soirée vers 23h environ, les jeunes mariés s'eclipseront et seront enfin seul.Et voilala jeunesse d'une jeune fille sérieuse dans les années 1930.laramas odette
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JONAS18



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MessagePosté le: 03-11-2008 09:39    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour xapinot,

Pour ce qui concerne la rémunération des appelés de 2eme classe en 1957, agé de 18 ans, j'étais engagé volontaire pour trois ans dans les sapeurs-pompiers de Paris et je gagnais 13, 21 francs par mois, 12 paquets de cigarettes "troupes" et 2 paquets de tabac gris pour la pipe. Après 18 mois nous passions à la "grosse paye" qui était de 445 francs. Nommé caporal je suis monté à 480 francs. Ce n'était pas très bien payé mais nous nous contentions de peu et avions moins de besoins que les jeunes d'aujourd'hui. Pour sortir de la caserne nous étions obligés de revêtir l'uniforme réglementaire avec la cape à 33 cm du sol en guise de pardessus. Ce n'était pas un inconvénient du fait que la population parisienne aimait beaucoup ses pompiers. Je n'ai jamais reçu de pierres à l'occasion d'une intervention comme on peut le regretter actuellement.
Le grand age auquel nous sommes arrivés toi et moi nous contraint à la prudence mais point trop n'en faut je suis d'accord avec toi.

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Jonas18
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laramas



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MessagePosté le: 04-11-2008 01:09    Sujet du message: Jonas 18 de laramas Répondre en citant

salut JONAS,tu às finalement fait un bon service militaire!!tu en as gardé de bons souvenirs,et peut ètre des copains?Tu étais dans les pompiers?Les pompiers ont toujours été bien aimé,il ne faut pas se fier aux loubards qui malheureusement ,ne savent pas ce qu'ils font.Ils faudrait les mettre un peu à l'ombre,car ils sont génants pour tous. je t'envoie mes amitiés Laramas odette Very Happy Laughing
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xapinot



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MessagePosté le: 04-11-2008 14:54    Sujet du message: Répondre en citant

Né d'une famille nombreuse dont je suis le benjamin, je n'ai jamais côtoyé de fille avant mon adolescence, du fait que toute ma fratrie était masculine. Cependant, "Laramas", en tant que jeune homme, il m'a été donné de faire la connaissance de jeunes filles dont la plupart avaient une éducation stricte, en continuité de la jeunesse des années 30 à 50. Si certaines avaient le bonheur d'aller au bal, ce fut pour la majorité des cas accompagnées de leurs parents, soit lors d'une fête exceptionnelle, lors d'une fête de village que nous appelons la "Kilbe" en notre jargon régional, ou encore en société close (ne pas confondre avec "maison close"). Il s'agissait simplement de soirées dansantes organisées par des sociétés de musique, de théâtre ou sportives destinées uniquement à leurs membres et familles. Et donc, par conséquent, en présence des parents.A condition d'aimer danser, cela n'était pas gênant : bien au contraire, on était quasiment certain que nos partenaires étaient issues de familles sérieuses. Ceci n'empêchait pas d'y déceler l'âme soeur, même si l'on pouvait se tromper l'une ou l'autre fois : celle qui était destinée marcher main dans la main le long des sentiers de la vie.

Issue elle-même d'une famille nombreuse constituée de plusieurs filles, elle me faisait connaître plus clairement les affinités des jeunes filles.

La narration de ton topic, "Laramas", retrace d'une façon exceptionnelle la vie de jeune fille de l'époque. Bien sûr, bien des femmes, aujourd'hui à la retraite, peuvent être blasées en se remémorant leur jeunesse par rapport à ce que vivent les jeunes de la génération actuelle, et pourtant, n'était-ce pas une belle époque de romantisme dû à l'amour platonique que ressentaient les jeunes de l'époque, l'un pour l'autre ?...

Qu'en pensez-vous ?...
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laramas



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MessagePosté le: 05-11-2008 01:10    Sujet du message: XAPINOT DE LARAMAS Répondre en citant

bONSOIR xAPINOT?tu as du ètre surpris de lire la vie des jeunes filles de 1930;en faite ,c'est la jeunesse de ma mamn,que je narrais.Moi, je suis née en 30;donc ma jeunesse se rtapproche de ce que tu as vécu.N'empèche, que je ne sortais jamais seule avec les copines.Maman voulait m'accompagner,mème si le bal était assez loin!!,car nous n'avions que nos jambes pour y aller.J'avais quand mème le droit d'aller au cinema ,à la seance de l'après midi,avec une copine,;mais le trajet était minuté,si le film était un peu plus long, il fallait se justifier.Le cinema était à 10 minutes de la maison.J'avais des copins garçons,mais c'étyaient les frères de mes copines,donc nous étions toujours surveillés.On commençait à racourcir un peu les jupes;comme c'était maman qui m'habillait,une fois en dehors de la maison, je retournais la ceinture pour qu'elle soit un peu plus corte!!Maquillage interdit,et j'étais coquette.C'était après la guerre,si maman avait su que je portais les messages aux soldats français, elle en aurait été malade;cela juste avant la liberation,ces messages m'étaient confiés par les jeunes résistants.On est un peu témèraire quand on est jeune!!On oublie pas ces jours de jeunesse,nous étions sérieux ,pas quesrtion de faire des "boumes"Les petits bals musettes avaient lieu toutes les fins de semaine.Tu as de bons sovenirs moi aussi.Il en fallait peu pour nous faire plaisir!!!mais c'etait un peu trop sévère tout de mème.Je te fais toutes mes amitiés.Laramas odette Laughing Razz Very Happy
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laramas



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MessagePosté le: 05-11-2008 01:15    Sujet du message: les amis de RA de laramas Répondre en citant

Pouvez vous me dire, si le sujet surb les années depuis d'avant la dernière guerre,vous interesseraient?Nous avons déja lancé le sujet.voulez vous, vous souvenir et comparer?amicalement.Laramas odette
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xapinot



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MessagePosté le: 05-11-2008 12:00    Sujet du message: Répondre en citant

Eh bien, voilà une narration d'une époque plus proche de la mienne. Ainsi tu as eu la possibilité de te mettre au service des résistants, alors âgée seulement entre 13 et 15 ans ? Quel courage, chère "Laramas", en ces années d'incertitude !... Il est vrai que l'occupation ennemie et une guerre en général, entraînent un mal-être des populations, et particulièrement un gâchis pour la jeunesse qui est sensée vivre avec entrain et enthousiasme ces années-là.

Pour ma part, je pense qu'il serait effectivement intéressant de connaître l'avant-guerre 1939-1945, dont les plus âgés de mes frères ont connu certes quelques bribes de l'époque, sans toutefois m'en avoir révélé leurs "secrets"... L'ainé a vu le jour en 1931...
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laramas



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MessagePosté le: 06-11-2008 02:47    Sujet du message: xapinot année1943 de laramas Répondre en citant

Voila,je me souviens,en 1943,j'avais 13 ans.les allemands occupaient la France depuis 1941.Il y avait 2 zones,qui étaient senssées séparer le pays ,la zone du nord qui s'étendait jusqu'a LYon qui était occupée par les troupes et la zone sud qui allait jusqu'en bas de la France,et qui n'était pas occupée par l'ennemi.Ca n'a pas duré longtemps,peut etre 1 an,et tout fut occupé.Nous subissions les bombardements,car le Géneral De Gaule,avait appelé les résistants à se réunir ;de former une résistance cachée,qui s'occupait d'attentats contre les ennemis et formait des groupes qui se cachaient dans les bois comme dans le Vercors et les contrefots des alpes,le Massif Centra ,les Pyrénnées,le jura,,dans certains village comme Lisieux,et Oradour sur Glanes,ou à la suite d''attentas des ffi(forces francaises de l'intérieur)et les ffr (forces francaises de la résistance,les boches(nom donné aux Allemands)avaient enfermé tous les gens de ces deux village dans l'église,à laquelle ils ont mis le feu.A Lisieux ce furent les juifs,qui périrent.Tous les juifs portaient une étoile jaune cousue sur leurs manteaux,et étaient envoyés par convois dans des wagons à béstiaux,avec les communistes et les résistants ,en allemagne pour les brulés dans les camps de concentrations.Nous crevions de faim, on avait des tickets pour toucher notre petite ration de pain noir100gr environ , une tasse de lait e,t plus rien dans les magasins.Les jeunes de 17 ans et plus partaient dans le maquisIls s'étaient procurés des armes,et par la radio, le soir les anglais enviyaient des messages,qui correspondaient à certaines actions à faire, et par phrases déguisées disaient les villes qui seraient bombardées le soir.Nous et , quelques jeunes, avions des copains au maquis,,nos copains nous passaient des petits papiers sur lesquels il y avait des messages ,contre les boches.J'avais 13 ans et je les passais ces messages à des soldats français blessés qui étaient dans un hopital militaire à 100m de chez nous.Cet hopital était gardé par un soldat allemand à l'entée,et quand il me demandait qui j'allais voir, je répondais que j'allais voir mes filleuls de guerre.En voyant une si jeune fille il ne se méfiait pas, mais je savais bien ,que si je me faisait arrèter c'était direction le camp de cconcentration.Nous voulions tous sauver la France.
Si ça vous intresse,je raconterai la suite demain soir.amitiés à tous.laramas odette
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xapinot



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MessagePosté le: 06-11-2008 11:25    Sujet du message: Répondre en citant

Très intéressante, la remémorisation de cette époque. Merci à toi, chère "Laramas" pour cette épisode... Bien sûr que ce serait très amical de ta part de nous raconter la suite. A bientôt te lire, "Laramas".
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ELIYA



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MessagePosté le: 06-11-2008 12:20    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Laramas pour ces récits vécus par toi et ta famille. Tu as fait de belles choses dans ta vie. Bravo !
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laramas



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Localisation: mions

MessagePosté le: 07-11-2008 01:34    Sujet du message: xapinot année1943 de laramas Répondre en citant

la suite:un jour maman, voulait aller en ville,nous habitions à 20kms du centre de Lyon.J'avais 13 ans et il fallait avoir des attestations de date de naissance,car la carte d'identité était obligatoire à partir de 18 ans.Maman ne voulait pas que j'aille avec elle,mais j'avais si peur qu'il lui arrive quelque chose, que je voulais étre là.Mal, nous en prit,car arrivées au boulevard périférique de Lyon,le tram,a été arrèté pour verification par 4 allemands.Tous avons du descendre du car,un d'eux ,,nous dit:"les hommes à gauche ,les femmes à droite"Nous voila en rang d'oignons,il demande"papires"quand il est arrivé à moi,il me dit "carte d'identité",je sors mon papier et il me regarde des pieds a la tète et dit"non,papire"maman se joind à moi ,pour lui dire que je n'avais pas l'age,il ne le croyait pas,il va chercher l'officier qui était avec lui ,et lui a expliqué que je n'avais pas de carte,l'officier me regarde encore et me dit"enlevez les lunettes de soleil"il m'a encore bien regardé et à dit "non, elle n'a pas 18 ans,passez"Ils ont gardé queques hommes et 2 femmes qu'ils ont fait monté dans leur camion militaire.Donc tous nous remontons dans le car,et allons en ville,faire une course,et nous revenons sur le tard,car il n'y avait pas des cars réguliers.Et ce car fait son terminus environ à 6kms de chez nous,devant une place avec des platanes,devant un cimetière local.nous commençons à, avancer,et il y avait encore des soldats boches avec des mitraillettes.les gars du maquis roulaient avec des tractions avant.A ce moment une traction passe à toute vitesse ,et un de mes copains du maquis klaxonne un coup, et me fait signe à la portière.Pas malin,mais ca signifiait qu'il fallait que je passe à l'hopital militaire.j'ai compris ,mais les allemands épaulent leurs mitraillettes,et se mettent à mitrailler en direction de la traction;les balles nous siflaient aux oreilles,ils ont raté la voiture.Nous avons filé vite avec maman,et sommes rentrés à la maison.le soir, me voila pârtie à l'hopital,et une alerte sonne.oui,car lorsque les avions anglais et alliés venaient bombarder vers chez nous ,car nous n'étions pas loin de l'aèropore de BRon, le seul à lyon ,à l'époque,les sirènes prévenaient.Mais les sirénes sonnaient toujours trop tard,quand les avions étaient là.Nous devions descendre aux abris qui étaient soit les caves des immeubles ,soit des genre de tunnels .sous terre qui étaent construits,avec des bancs le long des murs ,en ciment.Donc,j'étais vers un blessé pour prendre un message,et maman,ne le savait pas, bien sur.Il a fallu que je sorte, comme si de rien n'était de l'hopital,sous les chapelets de bombes qui descendaient au dessus de moi,et qui explosaient sur l'aéroport à10 kms environ de moi!!!J'ai couru aux abris et maman, me demande ou j'étais,j'ai horreur de mentir,mais là il a fallu.jje lui ai dit qu'une copine m'avait demandé de lui porter des devoirs.Ca durait une demie- heure ou plus, avant que la fin de l'alerte ne resonne.Alors là,on pouvait remonter.Ca m'est arrivé une autre fois de voir briller les bombes dans le soleil,j'allais au lycé,et l'alerte a sonné quand j'allais prendre mon car à3kms de chez nous,et en mème temps les avions américains(nous savions qu'eux restaient très haut dans le ciel,alors que les anglais ,descendaient plus bas, pour mieux viser),étaient au dessus de moi, et lachaient leurs bombes sur Bron,elles descendaient en biais très brillantes dans le soleil,et explosaient .sur ou à coté de leurs cibles.j'ai fait demi tour pour aller aux abris, mais quand j'y suis arrivée,le bombardement était fini!!! mes amis, je vous dit à demain, si ça vous intèresse.je vous fait des bises.Laramas odette
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poete



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MessagePosté le: 07-11-2008 09:29    Sujet du message: Répondre en citant

c'est avec plaisir, que je lis tes écrits Laramas..
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xapinot



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MessagePosté le: 07-11-2008 10:55    Sujet du message: Répondre en citant

Voilà une excellente narration des faits de cette époque. Quelle mémoire,
"Laramas" ! : on s'y croirait au point de vivre les émotions, en modérato bien entendu, mais cependant réellement.

Nous sommes impatients d'en revivre la suite, si tu le veux bien, "Laramas"...
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bob



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MessagePosté le: 07-11-2008 19:15    Sujet du message: Répondre en citant

cela nous intérésse beaucoups

merci odette
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laramas



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MessagePosté le: 08-11-2008 02:10    Sujet du message: xapinot année1943 de laramas Répondre en citant

merci, de vous interesser aux faits autentiques que je vous narre.
je m'excuse pour ce soir: j'ai subi cet après midi,une intervention au laser dans les yeux,car une épaisse peau ,s'était reformée derrière mes implants ,lors de l'opération de la cataracte.Donc, j'ai le nez qui saigne,et mes yeux me font mal.
Mais ne vous en faites pas,demain, je pense que j'aurai la forme ,et que je vous raconterrai de nouveau,mes aventures
des gros bisous à tous.Laramas odette Very Happy Laughing Razz
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JONAS18



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MessagePosté le: 08-11-2008 07:16    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Odette,

Tu avais 13 ans en 1943 et tu vivais en ville alors que j'en avais 4 et habitais la campagne. Mes souvenirs sont différents et plus flous que les tiens mais cette époque nous a marqués de son empreinte indélébile. Je pense souvent que nous avons toutefois plus de chance que nos grands-parents qui ont connu les deux guerres mondiales.

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Jonas18
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lilas



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MessagePosté le: 08-11-2008 12:38    Sujet du message: Répondre en citant

Et oui Larama, nous avons le même âge. je me souviens très bien de cette époque. j'habitais avec ma mère à Bordeaux et les choses se passaient comme à Lyon.

voilà des souvenirs qui remontent à la mémoire.

heureusement que nos 13 ans ne nous encombraient pas avec les dangers autour de nous....nous étions téméraires à l'époque.

il faudrait écrire tous ces souvenirs, pour que nos petits enfants, connaissent notre jeunesse pendant la guerre.
et parce qu'ils étaient juifs, j'ai eu des copines de mon âge qui ont disparues et que je n'ai jamais revues.

merci Larama de nous faire partager tes souvenirs.

.
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on devrait bâtir les villes à la campagne, l'air y est plus pur
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bob



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MessagePosté le: 08-11-2008 21:23    Sujet du message: Répondre en citant

je n'ais pas connu cette époque

mais mon mari ma raconté beaucoups de chose de cette époque

il avait 14 ans pendant la seconde guerre mondial
mes beaux parents et mon mari étaient réfugié; pres de bordeaux
odette soigne toi bien et toutes mes amitiées
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lebororo



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MessagePosté le: 09-11-2008 03:11    Sujet du message: Répondre en citant

Les vraies histoires vécues sont toujours près du cœur et sont indélibiles...
Bravo à vous tous de nous transmettre votre jeunesse.

Vos souvenirs seront toujours plus conséquents que tous ces gens qui se plaignent maintenant avec tout le confort autour d'eux en parlant de leur jeunesse...

Même en 2008, de téléphone mobile ou de portable, je ne veux...
J'aime trop ma liberté.

Allez encore de récits palpitants...

moi, le jeunot, la guerre était finie.
Mais la vie était très difficile pour être responsable,
c'est le charbonnier qui livrait les sacs de charbon au 4e étage et avait comme service un verre de "pinard" ... le marchand de blocs de glace avec les sacs de jute et le cheval qui tirait la charette... le rémouleur, le vitrier, les chanteurs et les accordéonistes au pied des immeubles pour quelques sous...
Quelle vie... Crying or Very sad mais on a appris beaucoup de choses sans la TV et l'internet et les moyens de communications actuels.
Vivre à Paris avait certes un certain avantage (pour les revenus)
lebororo
qui a bien mémorisé sa jeunesse
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laramas



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MessagePosté le: 09-11-2008 03:15    Sujet du message: les femmes de 1930 à 1950 et hommes de 1930à 1950 de laramas Répondre en citant

Je reprends.Donc nous vivions dans l'attente des sirènes et des avions!!Nous écoutions les infos sur Londres"ici Londres"bien brouillées,mais on écoutait avec espoir le futur débarquement des troupes francaises et alliées.Nous avions de plus en plus faim,ma maman qui pesait en temps normal 85 kgs,était tombée à 45kgs.Elle faisait la queue pendant une heure ou plus, espérant un peu de rutabagas ou de topinanbours.il lui est arrivé de s'évanouir sur le trottoir,ou alors quand c'était son tour on lui disait"il n'y en a plus"un jour nous n'avons eu à manger que des trognons de choux et c'est tout.Souvent, elle voulait que je mange son petit bout de pain.Nous avons su que les boches,les soldats crevaient de faim aussi;par contre les gradés faisaient bombance;un officier est mort il a été autopsié,et il on trouvé l'estomac rempli de beurre uniquement.Ils pavoisaient,défilant au pas de l'oie en chantant des marches ,telque "alli,allo ah ah ah ,alli allo etc"il y avait le couvre feu à 20 heures,donc plus un rai de lumière qui aurait filtré entre des volets.Si quelqu'un sortait après 20h il était arrété,et soit déporté ,soit fusillé.Les pauvres résistants étaient ,eux marthyrisés,ils subissaient les coups, la baignoire:on leur enfonçait la tète dans l'eau ,de plus en plus jusqu'a ce qu'ils avouent ce que les boches voulaient savoir;la majorité ne parlait pas,ils mouraient sous les coups et noyés,il y avait aussi l'electricitéSurprisedn leur mettait des décharges de plus de 1000wats,aux endroits les plus sensibles,et on montait encore le voltage s'ils ne parlaient pas,et le supplice de l'entonnoire dans la bouche ou on versait des litres d'eau, jusqu'à la mort.ces années sont gravées dans ma mémoire,et une haine tenace m'annimait.Je me souviens qu'un jour ,nous étions avec ma copines à le "vogue"c'est lyonnais,c'est la fète ,.;il y avait des pousses pousses sièges au bout de longues chaines et le manège tournait,donc nous nous retrouvions presque à l'horizontale;devant moi, un allemant et derrière moi ma copine.J'avais repèré la place et j'avais dit à ma copine,"tu attrapes mon siège, et tu le pousses de toutes tes forces en avant,le boche n'a sans doute jamais autant reçu de coups de pieds au cul de sa vie.Quand le manège s'est arrèté,nous avons pris nos jambes à notre cou,et mélées dans la foule,; nous avons rit,mais rit,ce que ça nous à fait du bien.mais la plaisenterie aurait pu nous couter chère.Puis ,les troupes alliés avaient débarquées,et avançaient.Nous avons vu les boches ,se sauver à toute vitesse,ayant perdu leur superbe,la tète basse.C'était en été 1944,et nous avons courus acceuillir les chars des français et des alliés arrivés,tout doucement,car tout le monde les embrassaient'les soldats)et nous avions trouvé des drapeaux français et nous les agitions en riant et en pleurant,tant la joie était profonde.Maman qui avait une machine à coudre, m'avait fabriqué un drapeau.NOUs l'avons mis à la fenètre ensuite.Un jour, je jouais du piano, la fenètre ouverte,et bien sur "la marche du maquis","la Marseillaise"et autres chansons patriotes.On sonne à ma porte,je vais ouvrir, et quelle surprise, je vois un soldat anglais(il était capitaine,je l'ai su après)qui me salue et me demande si c'était moi qui jouait(il faut vous dire que j'avais appris l'anglais au lycée,et que j'étais très forte en langue)mon père vient voir, maman aussi et moi, je répondais en anglais que oui, c'etait moi qui jouait.IL salue mes parents ,et moi, je leur explique vite qui c'était.Mes parents qui étaient très patriotes,me disent de le faire entrer.Ce qui fut fait,alors je faisais l'interprète entre eux.Mon père me dit :qu'il était offocier(car j'avais vu des galons ,mais je n'y connaissais rien.)Donc ,l'officier, nous demande s'il pouvait se mettre au piano.Bien sur,nous avons accepté,et ne l'avons pas regretté,car c'était un enchantement,il jouait magnifiquement bien.Mon père a voulu qu'il boive quelque chose,je me souviens que j'étais génée ,car nous n'avions que du sirop.Mais il s'assit,et me raconta qu'il était chef d'orchestre en Angleterre,que c'était son métier.je lui ai demandé si il voulait revenir;bien sur,et je l'ai dit après à mes parents,mais ils étaient d'accord.Il etait en campement sur l'aéroport de Bron.J'étais en vacances, il est revenu tous les après midi,et nous jouions du piano,et j'améliorais mon anglais.Là dessus , j'avais une copine qui était plus agée que moi, elle avait 16 ans,moi un peu plus de 14.Elle me demande d'aller avec elle voir un soldat anglais qui fleurtait avec elle, car elle ne comprenait pas grand chose, mais comprenait ce qu'il voulait.Moi, je panique, je .lui dis que je n'allais pas dans ce camp militaire;elle me dit,"je t'en prie, on restera dehors"Elle insiste et moi, curieuse, je lui dit "d'accord".Nous y sommes allées un après midi,son copain attendait ,devant le camp.Alors ,voila mon odette, qui fait les traductions;mais je ne comprenais pas certaines choses.Alors la fois suivante, j'ai pris un petit carnet, et il m'écrivait les mots que je ne comprenais pas.Je rentrais et je cherchais sur mon dictionnaire "anglais/francais"J'ai su pourquoi, je ne pouvais pas comprendre certains mots,car il sagissait de mots très tendres que je n'avais pas appris à l'ecole...A demain mes amies (is) si vous le voulez bien.BISOUS Odette laramas
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laramas



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MessagePosté le: 10-11-2008 03:49    Sujet du message: laramas pour généretion masculine 30 50 suite du récit Répondre en citant

Donc ,la guerre ètait presque finie,car les alliés avancaient doucement,et le débarquement en Normamdie,avait eu lieu.Ils venaient d'Angleterre,nos soldats,avec des anglais et des américains;il y avait eu un massacre sur les plages de Normandie,les soldats sautaient des bateaux,au bord des plages,armés,et se ruaient sous les tires des mitraillettes et des grenades allemandes ceux çi , étaient dans leurs bunkers(grosses protections faites en ciment ,en forme de boules,avec des trous pour passer les mitraillettes)et les boches tiraient sur nos soldats.tellement d'eux sont morts pris de pleine face ,et les avions alliés bombardaient les terres au bord des plages,pour écraser le retrait des boches,et permettre aus notres de pénétrer.Ce fut un massacre;d'ailleurs le nombres de cimetières militaires avec leurs stelles blanches et les noms gravés,peuvent nous faire réaliser cette tuerie.Gloire à nos soldats et aux alliés.Les villes libèrées ètaient en liesse, les bals dans les rues ,sur la moindre petite place avaient lieu toutes les fins de semaine.C'était le défoulement.Et il y a eu ,une chose pas très belle de faite,par les résistants,et les gens ,ils ont fait la tournée des maisons, et toutes les femmes qui avaient fréquenté un soldat allemand étaient emmenées sur une place publique ,attachées sur une chaise et complètement tondues et rasées,certaines ont mème eu une croix gamée,(l'insigne des allemands)peintent sur la tète rasée.Bien sur, elles étaient connues des voisins et ont eu une immense honte; certaines pleuraient;tout cela sous les yeux des grands et des enfants.Ca à été des journées marquantes et elles trainaient toute leur vie ,le mépris des habitants.Nous les jeunes filles et garçons nous amusions au maximum;les parents avaient relaché un peu leur surveillance,maman,m'accompagnait au bal tous les samedis ,j'y retournais le dimanche après midi.Mais ,le ravitaillement de nourriture était encore manquant,Pour nous, mes grands parents qui habitaient dans le Doubs,en dehors de ville, avaient moins soufferts de la faim que nous,et ils nous ont envoyé, des sacs de pommes de terre,les bien venues!!! Que c'est bon les pommes de terre à l'eau,quand on a presque rien d'autre!!!Voila que mes 15 ans arrivaient,et tout à coup,j'ai regardé la mode sur un magasine,et je me suis trouvée bien mal habillée,maman faisait de la couture,et je lui ai demandé de me faire des robes à la mode,c'est a dire par exemple:une robe grenat en tissus en rayonne,un peu décoltée sur le cou,les manches trois quart,avec un volant en bas ,volant doublé de tissus blanc un peu froncé,et un col chale à l'encolure avec un col froncé blanc , comme aux bas des manches;elle était très ceintrée et la jupe devait ètre très large, pour qu'elle vole quand on allait danser,et je lui ai demandé des chaussures grenat avec des talons compensés recouverts de liège,d'au moins 8 cms.Je me rends compte aujourd'hui,que j'étais devenue une jeune fille,la poitrine avait poussé,et je demandais mes premiers soutiens-gorge et les culottes assorties.Je devenais coquette,j'avais des cheveux très noirs et longs,frisés,que je parfumais pour aller danser.C'etait le 1er parfum.Ma pauvre maman, portait encore les robes de guerre,pour mieux coudre por moi.Que l'on est égoiste à cet age là.Je me souviens que pendant la guerre,j'ai eu des semelles de bois,et ensuite des semelles en bois articulées!!Maman,a porté ses mèmes chaussures,et heureusement, nous avions un voisin qui était cordonnier et qui avait du cuir ,au marché noir.Maman vers la fin de la guerre, n'avait plus beaucoup de cuir original à ses chaussures, car elles avaient tant de pièces recousues,que c'était du patch vork !!!Elle s'est fait quand mème une robe pour m'accompagner au bal.Elle portait toujours un chapeau,car mon père disait qu'en tant que femme d'ingénieur,elle ne devait pas sortir tète nue;je me souviens qu'étant petite , j'avais été marquée per un de ces chapeau,c'était une toque noire ,garnie d'une magnifique voilette à petits pois.Mon père pour chahuter lui avait tiré sur sa voilette,alors que nous allions à un concert en plein air.Maman a pleuré,et j'en ai énormement voulu à mon père.(là, je devais avoir 6ans environ)Donc pour en revenir au chapeau,je commencé à dire à maman, qu'il ne fallait plus qu'elle en porte,car quand elle m'accompagnait au bal, elle était la seule à en avoir un.Elle m'a écouté,ce qui lui valu les cris de mon père;je m'en suis mélée et j'ai reçu une claque retentissante.Mais tant pis , j'ai gagné,et maman a été bien débarassée.L'armée francaise demandait des maraines de guerre,pour correspondre avec les soldats.Le lycée nous a demandé qui voulait l'ètre.Bien sur,j'ai demandé et une semaine environ plus tard,on nous a donné,les noms et les matricules avec les adresses des régiments.J'en ai eu quatre;c'étaient des jeunes engagés qui étaient pieds noirs .La correspondance s'installa;et au fur et à mesure de leurs déplacements ils m'envoyaient des cartes postales de vues des villes ou ils étaient.j'ai eu des cartes de Paris, d'ALsace,de la foret noire, d'autriche etc et de diverses villes de France.J'ai eu un filleul anglais,ce qui m'a bien amélioré mon langage .Un jour,2 de mes filleuls pieds noirs, sont venus en camions militaire,ils s'occupaient du ravitaillement;nous avons bien apprécié qu'ils nous offrent des boites de coorned beef(viande de boeuf hachée)de boites de patés,et de barres de chocolat.Mon père les faisait manger les pommes de terre avec nous,et je pense qu'ils se sont rendus compte de la rusticité de nos repas.Nous avons trouvé si bon, cette nourriture,nous en avions oublié le gout..en parlant de fin de repas, nous leur avons offert le"cafe",c'était de l'orge grillée, à la maison ,et moulue dans le moulin à café.(c'était franchement dégueulasse),mais c'était le café de la guerre.mes filleuls quand ils ont vu ça,nous ont donné des sachets de Nescafé!!!Quel gala.Nous ne pouvions plus dormir le soir, en en faisant qu'une fois par jour à midi.Les usines embauchaient,le travail allait bien.Les tramways commencaient à etre plus nombreux,le rire reprenait sa place, à la place de la peur et des soucis.Il restait encore quelques tentes militaires des armées alliées ,sur bron,aéroport.Je m'etais fachée avec la copine qui fréquentait son soldat,car je trouvais qu'elle n'était pas convenable,nous nous sommes retrouvée dans un bal,elle est venue m'embrasser,je lui, ai pardonné ,après tout ,c'était son affaire;mais....Peut ètre à demain mes amis si ça vous interesse encore;grosses bises laramas odette
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ELIYA



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MessagePosté le: 10-11-2008 04:41    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Laramas,
Tes récits sont très interessants car vécus. Tu peux continuer, nous attendons la suite . Merci de nous faire partager ces moments bien tristes mais toujours pleins d'espoir.
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lebororo



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MessagePosté le: 10-11-2008 05:03    Sujet du message: Répondre en citant

Pour sûr que c'est émouvant... le vécu!

ça sort comme ça... mais les images nous viennent à l'esprit...
Continue Laramas, si personne n'écrit, beaucoup te lisent et pour certains ce sont des souvenirs qui reviennent et que l'on ne peut effacer...

On n'attend la suite pour ton "mariage" (prends ton temps)

lebororo
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bob



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MessagePosté le: 10-11-2008 10:13    Sujet du message: Répondre en citant

génial odette continue
ce passé m'interesse beaucoups

je te fait un bisou Wink
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xapinot



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MessagePosté le: 10-11-2008 11:51    Sujet du message: Répondre en citant

Quel courage, "Laramas-Odette", de nous divertir par tes écrits, pas toujours heureux certes, mais bien réalistes. Quel effort tu as dû fournir après ton opération de la cataracte. Cela démontre, encore une fois, que notre génération ne geigne devant rien, ou si peu...

Je suis impatient de lire la suite de tes souvenirs qui s'avèrent tellement intéressants...
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laramas



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MessagePosté le: 11-11-2008 04:14    Sujet du message: LARAMAS raconte la suite de génération 50 60 ans Répondre en citant

Donc voila que je retrouve ma copine,nous parlons et elle me dit "tu n'as jamais vu l'intérieur d'une tente militaire?",bien sur que non,je n'aurais pas osé toute seule.mais j'étais devenue plus sure de moi et toujours curieuse,elle me propose d'aller en visiter une à Bron.je lui dis" non, tu es folle,si les soldats sont dedans,j'aurais peur",elle rit et m'annonça que son copain (car ça durait toujours)lui avait dit que ce jour là ils ne pouraient pas se voir,car,ils étaient tous réunis pour un entrainement qui durait jusqu'au soir.Alors, elle me dit "viens avec moi, c'est vide,et je passerai devant,on ne craint rien ils sont gentils".Nous voila parties à Bron,10kms,et nous arrivons au bord du camp.Il était entouré de fils de fer barbelés.J'allais faire demi tour,quand elle rit et me dit"je connais pour y rentrer,vient"nous avons marché queques mètres, et il y avait à cet endroit,les fils de fer très détendus,on voyait que ça servait d'entrées clandestines.Nous voila, dans le camp,et nous avons retrouvé la tente de son copain.Effectivement,ça semblait sans militaires.Cette tente,était grande,kaki,exagonale,tenue au sol par des pieux,elle était haute,elle m'emmmène vers une entrée, fermée par une fermeture éclair.,elle ouvrit,je n'étais pas bien crane,mais elle était très sure d'elle.Dans la tente il y avait une vingtaine de lits,tous autour des parois,et au pied de chaque lit,une grande sacoche kaki,c'était là que les soldats rangeaient,leurs affaires.Ce n'était pas bien beau!!elle alla vers le lit de son copain(elle connaissait bien)et elle plongea la main dans la sacoche,en pris des chewins gums ,et me dit" je vais te montrer quelque chose :elle me mit dans la main, un petit rond enveloppé de papier argent.Etonnée,je ne voyais pas ce que ça pouvait ètre,le lui ai mème demandé si c'était un bonbon.Elle se mit à rire et me développa ce qui ma paru ,ètre un caoutchouc.Elle déroula et c'était long blanc,pour moi inconnu.Elle m'expliqua que ça enveloppait le sexe de l'homme, pour faire l'amour,Là j'ai eu très peur;je lui dis"mais c'est ènorme,jamais je ne laisserai un homme faire l'amour, qu'est ce que cà doit faire mal."ca m'avait vraiement fait peur,je commençais à avoir la frousse,et voulais partir.Elle se moquait gentiment de moi.En partant,le camp était vide,sauf qu'au fond plus loin,je vis un avion militaire au sol.Là,c'est moi qui l'entrainais,car je voulais voir ça de près.nous voila vers l'avion,la porte de coté était ouverte.Je voulais voir l'intérieur.Nous sommes montées et sommes allées visiter,le nombre d'écrans qu'il y avait dans le cockpit.Là,nous avons entendu crier en anglais,et un soldat vint nous chercher ,très mécontent.Heureusement que je parlais bien l'anglais,je lui ai expliqué s que nous allions voir le copain de la fille et que c'était moi qui avait voulu visiter l'avion!! Il n'était pas content du tout et nous cria de partir tout de suite,car si son commandant avait vu ça,il était bon pour la prison;c'était le garde du camp.J'avais appris quelque chose qui m'avait effrayée ,et pas prète à remettre les pleds dans un camp militaire.Quand je suis rentrée chez mes parents,maman, a vu que quelque chose n'allait pas,devant mon père ,je n ai' rien dit,mais le lendemain,j'ai expliqué à maman,(sans parler du préservatif)Maman, était si gentille ,et près de moi,elle m'a disputée pourtant,surtout que sur le camp restaient encore des munitions dangereuses.je' n'étais quand mème pas peureuse et assez hardie.Les samedis nous ne rations pas le bal,il y en avait un à coté de chez nous.Un musicien,un soir, prit le micro,et demanda qu' une personne vienne chanter une chanson.Je faisais partie de la chorale du quartier,et nous montions des petites pièces de théatre,,les personnes qui venaient donnaient une petite somme et c'est ce qui alimentait les frais de chorale.Bien sur, j'y ai joué,et c'était le role d'une petite bonne ,qui n'avait pas sa langue dans sa poche,c'était toujours du rigolo;Alors dans le quartier,j'étais connue déja par la situation de mon père ,car nous habitions des cités qui distribuaient les appartements aux employés de l'usine ou travaillait mon père.Tout le monde se connaissait .Il a fallu ce soir là ,au bal, que je monte vers l'orchestre pour chanter!!C'était la mode du swing(genre de rock)et j'ai chanté "Mademoiselle swing "Ils m'ont bissé!!quelle fierté pour une jeune de 15 ans!!!C'était la mode des "zazous"ça consistait à s'habiller comme suit:les garçons avaient des vestes très longues a chevrons sur des pantalons très longs et minces,leurs chaussures avaient les talons réhaussés.Les jeunes filles se faisaient une coiffure qui bouffaient sur le devant de la tète,et trainaient dans le cou.Les corsages avaient des manches très ballon, les jupes se raccourcissaient ,mais étaient très larges(pour voler en dansant)les chaussures à talons compenssés fins en bas et très hauts.J'avais eu une robe faite par maman,fermée au milieu jusqu'à la tailleavec de tout petits boutons très sérrés bien serrée à la taille et pour le bas coupée en biais pour qu'elle soit plus large.Je parraissais 17 ans ,je mesurais 1m70,poitrine du 85b!!!Ca draguait sévère.Je commençais à fleurter(des baisers,pas plus)mais ,j'étais volage, et mes petits copains se disputaient souvent.Je me souviens avoir donné rendez-vous,à 3 copains à la fois ,au mème endroit!!Je m'etais cachée ,et j'ai bien ri de les voir se bagarrer.j'en ai revu il y a quelques années,à une réunion d'anciens èlèves,et ils m'ont dit qu'ils avaient été amoureux de moi!!eh bien, moi pas.VOILA pour ce soir.Je continuerai demain,si vous le voulez bien.JE VOUS FAIS DES BISOUS A TOUS .ODETTE lARAMAS
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lebororo



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MessagePosté le: 11-11-2008 05:56    Sujet du message: Répondre en citant

Coquine la Odette... c'était la "vodette!"
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ELIYA



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MessagePosté le: 11-11-2008 13:29    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Odette de continuer ton témoignage si bien décrit et écrit .
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laramas



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MessagePosté le: 12-11-2008 02:17    Sujet du message: LARAMAS raconte la suite de génération 50 60 an Répondre en citant

merci, les amieset amis,encore un peu:Je continuais decorrespondre avec un filleul de guerre qui s'était engagé,dans l'armée régulière,puisque les jeunes volontaires pouvaient intégrer l'armée d'occupation, en Allemagne.Il s'appelait Roger,et était d'Oran;ou sa famille tenait un grand garage;ils étaient 7 enfants.Quand il avait une permission, il venait chez mes parents,et un jour, il était venu avec une magnifique chrisler,très large.Il était passé chauffeur d'un capitaine.Je n'ai pas su comment il avait pu disposer de cette voiture pour la journée.Mais ,moi j'avais repris le lycée,j'étais à l'année avant le bepc,qui à l'époque correspondait au bac d'aujourd'hui.Je lui avais demandé de venir me chercher à la sortie du lycée,car quel pied, devant les copines!!!Le soir,il m'attendais dans la belle voiture bleue ciel.Les copines faisaient des yeux tout ronds,et moi, je n'étais pas peu fière d'avoir "mon chauffeur"qui était mème descendu pour m'ouvrir la porte!!Il est reparti le soir mème pour rejoindre son supérieur.Le lendemain matin,ça a fait le cercle autour de moi, dans la cour du lycée "qui c'est?,ou l'as tu connu?,il est beau,il va revenir?etc"Oui, il revenait dès qu'il le pouvait,il avait pas tout à fait 20 ans.Et c'était mon amoureux,surtout qu'il n'était pas génant,n'étant pas souvent là.Lorsque,nous avions des devoirs ou des dissertations à traduirent,j'avais toujours des notes supères,notre prof d'anglais était surprise qu'il y ai autant de décalage avec les copines,elle m'avait posé la question,"comment se faisait il que je sois si forte en anglais", j'avais toujours la première place.Je lui avais dit qu'un ami de mon père ,était dans l'armée américaine et qu'il venait nous voir,or c'était un pêu le contraire:mon père était très client d'un bar,(j'ai compris qu'il y allait surtout pour la patronne)et il me faisait venir,pour traduire les conversations qu'il avait avec les clients,qui étaient en grande partie des soldats anglais et américains.Je n'étais pas très contente de le voir courtiser la patronne;il fallait bien que je dise à maman ou j'allais;et j'étais tiraillée avec ma conscience.Je continuais à emmener ma maman tous les samedis soirs au bal.Pour moi, ce furent des swings endiablés,mais aussi les tangos; passos, valses etc...Oui car je ne vous ai pas dit qu'étant gamine,maman m'avait inscrite dans l'école de danse du théatre,j'ai commencé à 6 ans;et en grandissant j'ai été dans le corps de ballet de l'opéra de Lyon.J'adorais la danse,et les exercices de souplesse.J'étais super occupée,entre les répétitions,la chorale,et surtout les devoirs.J'ai dansé sur scène à l'opéra de Lyon, dans les ballets.Ce qui m'avait le plus manqué pendant les années de guerre,c'était la danse.car avec les alertes ,les bonbardements, maman, ne voulait plus que je descende en ville seule .D'ailleurs rares étaient les jours ou l'opéra était ouvert.Dés que je l'ai pu , j'ai repris.D'ailleurs lorsque je passe une visite médicale ,avec mes jambes qui ne fonctionnent plus,les mètecins sont toujours surpris,en tatant mes mollets;ils disent "il y a encore du muscle!!"(hélas pour ce qu'ils me servent maintenant!!)mais reprenons:le BEPC approchait,et mes leçons et devoirs me prenaient jusqu'à minuit,et comme nous habitions en dehors de ville,il fallait aller prendre le tramway,assez loin et à 7 heures du matin!!De cela ,a du me rester le "couche-tard,et les levers tardifs qui perséverent encore aujourd'hui."En sortant du lycée,3 fois par semaine j'allais répéter la danse.Un soir,je revenais d'une répétition,il faisait nuit, et le tramway a fait exeptionnellement son terminus,avant mon arret.Donc j'avais environ 2kms à marchier dans le noir.Me voila partie d'un bon pas,quand j'entends marcher derrière moi; j'accèlère,les pas s'accelèrent aussi.Je me mets à courir;,,et je vois un gars qui court derrière moi.En plus, il y avait du brouillard,quelle frousse;il y avait la maison du garde barrière qui était la aeule sur la rue.Le gars me rattrape et me monte sa main entre mes jambes,j'ai hurlé si fort que le garde barrière est sorti;sa femme aussi,et je ne pouvais plus leur expliquer ce qui venait de m'arriver;ils m'ont fait rentrer et le monsieur,m'a accompagné jusque devant la maison.Maman,en me voyant croyait qu'on m'avait vidé un seau d'eau sur la tète tant j'étais mouillée..Je tremblais et maman à eu peur pour moi,la pauvre.quand je rentrais un peu plus tard à la suite de ça, elle s'affolait,et venait à ma rencontre.Les examens approchaient ,et j'étais très fatiguée,par toutes mes activités.C'était ma nature, je ne pouvais pas rester tranquille.J'ai eu assez peur pour mes examens,mais bizarrement lorsque j'étais installée à ma place,toute crainte c'était envolée.Je l'ai eu ce BEPC.Ouf!!!J'étais si contente que j'ai voulu qu'avec maman, nous allions à un bal qui était en plein centre de Lyon,il y avait des petits gateaux;C'etait dans un bel hotel ,place Bellecour.En rentrant,j'ai demandé à maman d'aller manger un petit bout;en fait c'était un sandwich ,mais qu'est ce qu'il m'a paru bon!!!.Les vacances scolaires étaent là.Ma pauvre maman, je lui faisais faire des kms à pieds en fin de semaine, pour aller danser.Elle faisait des très jolies robes pour nous, je lui dessinais les modèles,car j'étais forte en dessin.Queques fois elle me disait,"mais c'est compliqué ce que tu veux"mais elle était tellement formidable, qu'elle réussissait toujours. Voilà pour ce soir, mes amis;à demain je vous embrasse très fort .Odette laramas
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lebororo



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MessagePosté le: 12-11-2008 05:32    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,
Sympa ton p'tit chien en signature...
Je vois que tu as quitté la guerre maintenant. Very Happy

On veut des détails sur ton mariage ... et ouais!
avec un enfant du pays ou un exilé? curieux le "pabororo" Confused

Non tes récits sont passionnants.

lebonroro
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xapinot



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MessagePosté le: 12-11-2008 10:47    Sujet du message: Répondre en citant

Eh bien, chère "Laramas", que d'aventures !...

Voilà donc le revers de la médaille : d'abord la guerre et tous ses drames, et puis, le temps de la paix retrouvé, te voilà devant bien des péripéties très mouvementées et, ô combien exaltantes.

C'est ce qu'on appelle une "belle jeunesse", surtout pendant la période de proximité de l'après-guerre.

A bientôt, "Laramas"... Oh, pardon... Mademoiselle Odette.
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tagada



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MessagePosté le: 12-11-2008 13:49    Sujet du message: Répondre en citant

moi aussi j'attends la suite odette ta vie est forte intéressante : moi aussi j'ai eus pas mal d'amoureux ; j'ai toujours plus ; encore maintenant mais chuttttttt Very Happy mais j'étais en pensionnat chez les soeurs et c'étaient mes grands parents qui m'élevaient donc ils avaient des idées de vieux Very Happy j'avais le droit a 17 ans de sortir ; 1 seule fois par an le 14 juillet ; j'étais la plus grande de la procession ... moi avec mon lampion Very Happy on pouvait pas me louper ; mon grand père qui etait communiste car il faut bien le dire à cette époque c'était un sacré parti ; venait me surveiller au bal de l'après midi derrière les clostras Twisted Evil ...j'étais mal fagotée ; car la grand mère m'achetait des vètements de vieux ; en faite c'étais pas ma grand mère c'étais un remariage une peau de vache ; comme elle m'avait dit j'ai juré devant ta mère que je m'occuperait de vous ; ma mamaman est décédée de leucémie j'avais 14 ans Twisted Evil car j'avais plus de parents Razz je suis née en 1950 ; de cette époque j'ai pas de bons souvenirs j'étais surveillée et toujours accompagnée de peur que........je trouve un loup Twisted Evil , si juste que j'étais très mimi le style de francoise hardy ..tout çà me replonge en arrière Very Happy
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lebororo



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MessagePosté le: 12-11-2008 14:46    Sujet du message: Répondre en citant

Eh! Laramas on parle de chez toi ce soir à 20.00
http://www.ville-mions.fr/article.php3?id_article=908
lebororo
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bob



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MessagePosté le: 12-11-2008 15:43    Sujet du message: Répondre en citant

génall les filles
suite au prochain numéros
de de vie diffirentes
chacun sont histoire
amitiées
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laramas



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MessagePosté le: 13-11-2008 02:40    Sujet du message: TAGADA DE LARAMAS Répondre en citant

Je viens de t'envoyer un méssage,je n'avais encore pas lu le tien.Ma pauvre petite Tagada,je vois que le vie ne t'a pas gatée,ne plus avoir sa maman si jeune.Tu sais, quand ce n'est pas la vraie grand-mère,qui a ses petits enfants,c'est comme on dit"une pièce rapportée"et en 1950,les vètements n'étaient pas tous très à la mode,car la mode ne faisait pas la une,comme maintenant.
Je vais peut ètre ne pas tarder à raconter mon histoire,car,chez mes parents mon père si intelligent dans son travail, n'était pas gentil du tout.
Est ce que ça plairait à tous le suite,car ça a été très dur.J'hésite,car moi qui aime rire et plaisanter,ça n'a pas été le cas avec mon père.
L'essentiel est que tu sois bien maintenant,et il n'est pas défendu de voir les beaux hommes,à tout age,surtout que tu n'es pas agée
Des grosses bises,et à bientot.Odette laramas Very Happy Laughing flower
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laramas



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MessagePosté le: 13-11-2008 04:25    Sujet du message: laramas raconte la suite des années 50 60; suite Répondre en citant

Donc,nous sortions dans les bals, maman s'en serait bien passé;et moi qui lui disais "mais maman, je peux aller avec mes copines,tu es la seule de ton age dans le bal"Pauvre maman,elle la surveillait sa fille,je n'y tenais pas tellement!!A la maison, une grande tension régnait,car mon père ,était odieux en famille.Le samedi soir,quand nous étions prètes pour partir au bal,mon père s'arrangeait pour rentrer tard.Comme il ne mangeait pas avec nous, s'achetant ses bonnes choses ,juste pour lui,et il exigeait que maman le serve.Alors, je rongeais mon frein,en regardant la pendule:21h..,et les minutes passaient.Il arrivait enfinvers21h30,ou plus.Nous voyant prètes à sortir,il commençait à crier.je me gardais de répondre,car des gifles magistrales m'arrivaient sur la figure.Il prenait tout son temps,mangeant lentement et se versant ses verres de 14degrés(car disait il:les vins en dessous rendaient malade).Maman servait, sans rien dire,puis débarrassait la table.Ca n'en finissait pas,alors,dès que c'était fait,comment je dérapais,maman à ma suite.Le long de la route,je péstais contre lui,disant à maman,qu'il fallait que nous partions avant qu'il rentre,mais la pauvre, qu'est ce qu'elle aurait entendu.Mon filleul de guerre venait quand il pouvait,il étais joli garçon,et très bien élevé.Un dimanche après midi,je lui avais dit :"laisses moi faire, on rentrera plus tard que d'habitude"car,nous allions nous promener;il y avait beaucoup de petits vallons ,de champs,et de coqueliquots.J'avais un vieux vélo,avec les roues en bois et il fallait pédaler en arrière pour fréner.Je demande à maman si je pouvais le prendre.Elle me demande pourquoi,puisque mon filleul ètait à pied;alors je lui répondis que c'était pour s'amuser sur la route,Roger,ne s'etant jamais servi d'un vélo aussi archaique.Elle me dit "alors vous n'irez pas loin".bien sur que non maman.Nous voila partis à pied poussant le vélo,nous sommes allés sur un vallon,dans une herbe bien verte,et le vélo fit comme nous, il s'allongea dans l'herbe.Nous nous sommes fait beaucoup de bisous,et il me serrait dans ses bras.Nous avons aussi parlé,et voilà qu'il me demande si pendant son absence je voyais d'autres garçons que lui!!!Quelle idée de me demander une chose si stupide!!Je lui répondis,que toutes mes copines avaient des frères,donc allant chez mes copines, je voyais forcement leurs frères.Je crois que ça ne lui a pas bien plu!!!A part les baisers il était interdit de me toucher en bas de la ceinture j'aurais eu trop peur de ce gros machin,car je me rappelais du préservatif,et en plus, s'il était arrivé d'étre enceinte,je' pensais que mon père me tuerait.Le temps passait,et (nous devions rentrés avant 18h)je demandais l'heure à Roger,il était passé 19h.ALors,je lui dit qu'a quelques mètres de chez mes parents, nous dégonflerions un pneu,disant qu'il était crevé,et que nous avions essayé de le regonfler.Ce fut fait ainsi,mais horreur(mon père avait une moto )et j'entends la moto;je lui dis à Roger "baisses toi vite et frottons nos mains sur les pneus,nous dirons que nous regardions la crevaison."Mon père arrive, nous voit baissés,et nous demande ce qu'il y avait.Je lui répondis que ça faisait une heure que nous essayons de regonfler le pneu.j'avais peur,mais il était pressé car il voulait repartir le soir,il nous dit qu'on verrait demain,qu'il était l'heure de souper.Ouf!!la soupe était bien bonne ce soir là,et je ne pouvais pas m'empécher chaque fois que je regardais mon filleul de rire.Il repartait avec un copain qui venait le prendre chez nous,avec le camion militaire.j'aurais bien voulu qu'il puisse reprendre la Cadillac,mais il n'en était pas question.Il m'avait demandé si je voulais l'épouser et partir avec lui à Oran.Je lui dit que j'étais trop jeune et que moi, je ne voulais que 2 enfants;lui en voulait disait il au moins cinq!!!Au lala!! ça ma refroidissait réellement. L'histoire du vélo,pour dire,comment était mon père.Nous avions été voir mes grand-parents,à Besancon;je n'avais pas de vélo quand nous y étions allés,et ça faisait longtemps que j'en réclamais un.Le frère de mon père,mon oncle,dit"tiens odette,je te donnes la moitié du prix d'un vélo neuf,et ton père mettra le reste"J'étais folle de joie.Nous rentrons à Lyon,et le temps passait,mon père m'avait dit que je lui donne ce que mon oncle avait donné.plusieurs mois se passent,et toujours pas de vélo.Je réclamais,pas trop, car j'aurais recu une claque.Nous avions à Lyon une vieille tante que nous recevions de temps en temps.Un soir, mon père me dit " tu auras ton vélo demain"j'en ai révé,c'est qu'ils étaient beaux les vélos dans ces années là:le cadre avec double barre en biais les roues chromées ,le lumière des beaux freins et des gardes boue.le lendemain soir, voila mon père qui arrive, avec ce vieux vélo en bois noir, pas d'enjolivure et en plus pas de freins;si,en pédalant en arrière. Je me suis mise à pleurer,mon père à dit à maman, qu'ilavait été chez cette vieille tante qui avait ce vieux vélo au grenier;et que ça allait bien pour ce que je voulais en faire.Il avait gardé l'argent ,et la tante ,nous à dit après qu'il lui avait débarrassé son grenier.J'aurais voulu le voir au diable, ce soir là;, j'ai détesté mon père.J'en ai eu gros!Ca cétait mon père,lui qui avait des payes d'ingénieur plus son ancienneté,il gardait tout pour lui.Un soir,c'était pour Noel.Nous étions toujours toutes seules avec ma maman,comme d'habitude,et il y avait un petit spectacle et on dansait après, pas loin de chez nous.Ce soir là.....Alors, à demain mes chers amis je vous embrasse tous.Laramas odette
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xapinot



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MessagePosté le: 13-11-2008 11:20    Sujet du message: Répondre en citant

En ce temps-là, il est vrai, la majeure partie des hommes ne pensaient qu'à eux, d'autant qu'ils étaient machos, à qui veut bien l'entendre. On avait quelqu'indulgence face à la rigidité et à l'incompréhension de nos pères. Ils avaient l'excuse d'avoir subis deux guerres mondiales, d'avoir enterrer des membres de parents proches, bref d'en avoir bavés sur tous les plans : nourriture, habillement, emploi, souvent finances, etc...

L'on peut comprendre, aujourd'hui, que la vie de ces hommes a été gâchée par tant de restrictions, et davantage s'ils ont été mobilisés lors des conflits. Résultat : ils voulaient profiter de chaque avantage qui leur a été donné...

Si tu veux bien continuer ton récit, chère "Odette", tu nous tiens en haleine !...
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ELIYA



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MessagePosté le: 13-11-2008 13:03    Sujet du message: Répondre en citant

Bravo Laramas, quel beau témoignage d'une page de vie.
Tu peux continuer, je suis impatiente de connaître la suite malgré les moments difficiles vécus par toi .
A bientôt
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bob



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MessagePosté le: 13-11-2008 13:35    Sujet du message: Répondre en citant

bisou odette


continue

cela nous laiissaient songeurs
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laramas



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MessagePosté le: 14-11-2008 04:13    Sujet du message: laramas raconte la suite des années 50 60; suite Répondre en citant

merci,mes amis de vous interesser à mes récits.non Xapinot,mon père n'as pas souffert de la guerre de 39.EN 18 ilétait trop petit.Mais ça a été un enfant super gaté surtout par sa mère,qui lui passait tous ces caprices.Ses études ont été brillantes,et à peine finies il a tout de suite eu une bonne place,comme ingenieur à "la soierie"de Besançon,ses parents lui laissaient sa paye et ont continué àlui offrire ce qu'il désirait.ça a donné un mari potable parce que il avait épousée ma maman qui l'aimait tant qu'elle faisait tout ce qu'il désirait.Ca a duré 6ans,et il a connu une femme qui était très délurée,et qui était voisine ,en bas de chez nous.Pour l'attirer,quand il partait travailler,elle était nue devant sa fenètre de cuisine,qui donnait dans l'escalier.Maman,était pour lui,une jeune femme trop sérieuse, qui avait perdu son père à6ans,et avait été élevée par 2 femmes (mère et grand'mère)qui étaient d'un milieu assez bourgeois,et elle a continué ses études,après son BEPC,elle travaillait comme secrètaire de direction,dans une usine de papeterie,qui était à coté des Soieries,usine de mon père.Ils se sont connus comme cela.Si tu reprends mes écrits,au départ, tu verras comment le mariage ,et les interdits de l'époque,ont liés mes parents.J'y racontes la vie d'une jeune fille en1927,je ne l'ai pas précisé tout de suite,mais quand j'allais raconter ma jeunesse,j'ai écris à ce moment là que c'était le mariage de mes parents.Mon père aimait les femmes,il était beau et partait bien ses habits,et bien entendu,cette voisine l'a vite pris dans ses filets.Petit a petit,le comportement de mon père a changé.J'étais petite mais ,je me souviens d'avoir vu maman pleurer souvent,elle était si malheureuse qu'elle ne mangeait plus.Elle était arrivée à45 kgs,elle qui était plutot forte quand elle allait bien.A l'epoque ,mon père était un des rares homme qui possédait une voiture,de plus elle était rouge,donc facilement repérable.Une fenètre de notre appartement donnait sur la rue centrale de Besançon.Comme mon père était plus qu'en retard pour rentrer,maman inquiète,m'avait dit qu'elle attendait papa.J'étais vers elle ,vers la fenètre,et subitement,elle a éclaté en sanglots,je lui ai demandé avec insistance,pourquoi elle pleurait tant;elle m'a répondu que la voiture de mon père était passée dans la rue,avec la femme à ses cotés.Mon père s'est de plus en plus détaché de son foyer,et lorsqu'il rentrait,c'était pour hurler sur tout.J'ai très bien compris ce qui se passait,les enfants très jeunes comprennent ces situations là.La guerre de 39,s'est déclarée,mon père était officier,il a passé sa guerre au "vALDAON,lieu de réuinion des militaires(encore aujourd 'hui)et était reçu quand il voulait par la chatelaine du pays.Inutile d'ignorer quels étaient les rapports qui s'étaient établis entre eux.Il s'était fait faire une tenue militaire fantaisie,si pleines de galons qu'un jour en rentrant à la caserne,les soldats l'ont pris pour le colonel,et se sont tous mis au garde à vous!!Il était tout fier de nous le raconter,en riant.Ils ne rentrait plus à la maison,alors que je le voyais(par ma fenètre de chambre,qui donnait sur le fameux escalier)rentrer chez sa maitresse d'en dessous de chez nous. Voila,l'existance de mon père pendant les quelques années de mobilisation. Si cela vous interesse,j'en ai encore tellement à raconter sur la vie que nous avons eu avec lui.Après la guerre,il a été muté à Lyon,à la mème usine qu'a Besançon,mais plus importante,pour y monter un atelier de filières,et embaucher ses employés.Voila comment nous avons quitter Besançon. Si vous le désirer, je pourrai, vous raconter la vie qui nous y attendait à maman et à moi. Je vais peut ètre reprendre la suite de mon récit,sur nos sorties d'après guerre,au bal du, samedi soir pour Noel,à coté de chez nous,dans la salle des fètes de l'usine ou mon père avait été muté :Ce soir là,(j'allais avoir 16 ans,le 15/02 suivant)comme nous étions seules avec maman,nous sommes allés à un petit lunch,et ensuite ça dansait.(mon père devait comme toujours faire la java,en bonne compagnie).Les cavaliers ne me manquaient pas,car on me disait souvent que j'étais une belle jeune fille(j'avais changé de taille de soutien-gorge85c,et comme j'avais repris mes cours de danse au théatre, j'avais une taille fine!!Voila que je vois un de nos voisins qui était veuf depuis longtemps,qui invitait les dames à danser.Il devait avoir une cinquantaine d'années,et était bel homme.Je le montre à maman, nous nous connaissions,et lui dit "maman,pourquoi tu ne danserais pas avec le père"don juan"?c'est comme ça que je l'avais baptisé)Maman, surprise et un peu choquée, me dit qu'elle n'était pas venue pour danser.Ca je le savais:c'était pour surveiller sa fille!!mais je me dis que si elle dansait, elle trouverait moins le temps long.Nous étions assises à une petite table,il y en avait tout autour de la salle.Un jeune homme vient m'inviter à danser,il demande à maman si elle permettait;bien sur,elle dit oui.Nous voila partis sur la piste,il ne dansait pas très bien,et nous parlions un peu.Il habitait Lyon,et venait d'etre demobilisé;il avait fait le maquis, puis s'était engagé dans l'armée ,et avait fini.Il était pas mal, mais je pensais que je ne redanserais pas avec lui, car, il me marchait sur les pieds de temps en temps.La danse se termine, je reviens vers maman,et je m'aperçois que le voisin"don Juan"était à la table à coté de nous.Pendant le temps entre deux danses,je me lève,et l'air de rien,je vais dire bonjour à "Don juan".nous parlons un peu, et je lui dis que maman,prenait froid aux pieds, car elle ne voulait pas danser!!La musique reprend,et je vois mon cavalier se diriger vers moi;maman me dit:"tu as vu, il a de beaux yeux ce jeune homme" non,je n'avais pas fait attention,alors je pense ,je vais danser encore cette danse avec lui, et je regarderai ses yeux.je me lève,et qu'est ce que je vois?le "don Juan" aller vers maman.Elle le connaissait ,en tant que voisin.Je le vois lui parler,et maman qui secouait la tète de façon négative.Je dis à mon cavalier que je m'excusais une minute que j'allais chercher un mouchoir.J'arrive vers maman,et ,lui dit,"maman, vas un peu danser avec monsieur D.....ca te réchauffera,tu as froid.alors, le voisin lui dit :"vous voyez madame, votre fille a raison,allez,venez."Du coup, elle a accepté;j'étais drolement contente.je rejoins mon cavalier, et je regarde ses yeux en dansant:il avait en effet des yeux bien noirs,finalement en dansant je l'ai repris gentiment pour certains pas, car j'en avais marre pour mes pieds.Il me dit" dites donc, vous dansez drolement bien",alors de répondre,bien sure,je fais de la danse classique,et ne manques jamais un bal.Il me demande de lui retenir la prochaine danse,je lui dis"qu'elle était retenue",c'était vrai,car mon cavalier habituel attendait...Voilà pour ce soir ou plutot ce matin(bientot 4 heures)Dite moi, si la vie de mes parents avec moi à Lyon, vous interesse,quand je termine mes exploits, je ,vous racontez encore bien des choses.Grosses bises à vous tous mes amis,je vous embrasse.Laramas odette
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lebororo



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MessagePosté le: 14-11-2008 05:22    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Odette...
Tu devrais mettre un © dans tes écrits.

Si tu continues à cette cadence tu vas pouvoir publier ces récits...
et nous pour notre plaisir de te lire en premier Smile

Bisous la p'tite mère
lebororo
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JONAS18



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MessagePosté le: 14-11-2008 05:33    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Odette,

Tu tiens un journal intime très documenté ou tu as une mémoire phénoménale. Certains de tes récits ravivent des souvenirs que j'avais complètement oubliés. Bravo !

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Vive la vie à la campagne.
Jonas18
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laramas



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MessagePosté le: 15-11-2008 02:48    Sujet du message: LARAMAS raconte la suite de génération 50 60 ans suite Répondre en citant

bonsoir les amis, merci pour vos gentils messages.Donc,nous étions en plein bal,tangos ,passos,valses et valses anglaises,marches,et swings éfrénés:pour lequel, j'avais un cavalier favori,car il me faisait passer tout autour de sa taille,et faire des sauts d'un genou à l'autre,sans compter quand il me lançait,me rattrapait au vol,les jambes écartées autour de sa taille.Il fallait ètre très entrainée,j'avais eu souvent le privilège de danser avec le professeur de dances,qui habitait avec son épouse dans le quartier.Nous avons fait des concours de valses,sur une table,et bien sur nous remportions le 1er prix,qui consistait à l'époque à une bouteille de mousseuxet un paquet de biscuits à la cuillère.(Normalement,ça aurait du ètre une bouteille de champagne,mais l'après guerre, le champagne était vendu dans quelques magasins de produits de luxe,alors!!!)Pour moi, c'était le plaisir de gagner,car à l'époque, je ne buvais pas une goutte d'alcool.Alors,quand le morceau de musique a été fini, nous retournions à notre table ou tronnait une belle bouteille d'eau minerale,car ,on transpirait pas mal,après ces exercices nous avions soif.Bien sur maman, qui avait trouvé un cavalier, ne dansait pas les danses violentes!!Notre voisin mr D...,nous offrait une bouteille d'eau,brave monsieur, qui me donnait plus de liberté:incroyable j'arrivais à aller faire pipi, sans que maman me suive.LA musique reprend et je me souviens que c'était un slow,alors là les lumières s'éteignaient et était remplacées par des lumières rouges et la boule scintillante qui tournait au plafond,projetant des miriades de paillettes de couleur.Zut,mon cavalier aux beaux yeux revient m'inviter,je ne pouvais quand mème pas lui dire non, toutes les fois.Le slow a eu un avantage,pour mes pieds,ils ont été nettement moins écrasés.Maman,à la suite de ce morceau de musique me dit,:"allez, ma fille, il faut rentrer,car j'en ai plein les jambes".j'ai bien essayé de demander "encore une maman",mais j'ai eu pitié d'elle, et nous allions partir.Mon cavalier,est venu nous dire bonsoir,et m'a demandé si je revenais la semaine suivante.Je lui dis que c'était peu probable,alors que je savais bien que nous reviendrions,le samedi soir suivant!!!Je reprenais mes répétitions au théatre le mardi,le jeudi,et le lundi suivant .J'étais en pleine forme,et heureuse,de faire ce que j'aimais et de partir de la maison, ou mon père continuait ses comédies.Plusieurs fois, j'ai demandé à maman, pourquoi, elle ne voulait pas divorcer;elle était très croyante,et à cette époque vu la situation de mon père, ça ne se faisait pas.Les lettres de mon filleul de guerre,étaient un peu moins nombreuses,car il était venu nous dire aurevoir,il était démobilisé et rentrait chez ses parents à Oran.Il m'avait encore demandé si je voulais après mariage, aller à Oran;mais Oran était loin de ma maman,et la perspective d'avoir 5 gosses,pas pensable.Je répondais à son courrier,et un jour ,je lui ai dit que ,comme son père avait des chasses dans les Vosges,il était plus raisonnable,quand le temps viendra, que ce soit lui qui vienne.Ca commencait à partir"en sucette".les courriers s'espacèrent,je ne sentais plus l'envie de le revoir régulièrement.D'un autre coté, il y avait tant de soupirants,pourquoi penser à aller si loin?Il y avait un jeune homme ,fils à papa, qui m'énervait au plus haut point, car cet imbécile,à chaque fois qu'il me rencortrait,se mettait en me regardant à faire des"cotte cotte cotte"Je lui lancais des yeux!! si ça avait été des fusil ,il était mort.Mais tout de mème il avait de magnifiques yeux bleus,et il était beau garçon.(mais ,qu'est ce qu'il m'énervait).Maman, voulait que je continue mes études,moi,non.Je voulais ètre soit danseuse, soit coiffeuse.Pas question,elle me répondait"passe d'abord ton bac"donc encore 3ans à tirer.NON,je ne voulais pas.Maman en a pleuré,ça je m'en veux ,je pleurais avec elle, je me mettais sur ces genoux, en lui disant, "maman, je t'aime fort,mais j'en ai marre de l'école."Mon père s'en fichait comme de l'an 40;d'ailleurs il ne faisait que des apparitions tardives pour, se faire servir à table,les petits plats qu'il s'achetaient pour lui seul,et pour faire des scènes,sous l'emprise des apéros qu'il buvait avec ses copains.Il travaillait, mais ne donnait pas sa paye à maman.Il fallait beaucoup d'argent pour faire les bringues qu'il faisait;et il rentrait sur sa grosse moto!!Il y a un Dieu pour ceux qui sont ivres,c'est sur.D'ailleurs il ne rentrait plus coucher à la maison.Maman,qui ne travaillait plus depuis ma naissance,avait loué son piano à des instites qui fasaient apprendre le piano à leur petite fille,et s'était mise à faire de la couture(robes,manteaux,corsages, jupes etc)Elle travaillait très tard dans la nuit,ayant des voisines comme clientes,et elle voulait toujours leur faire plaisir et avait besoin d'argent.Nous sommes allées avec maman chez un bijoutier,qui nous connaissait de Besançon,et qui lui à racheté des magnifiques bijoux de mes grand-mèresCar,elle était fille unique ,et en avait hérité.Le bijoutier,malgré qu'il nous connaissait,lui rachetait au poids de l'or.Non seulement c'était des bijoux qui lui tenaient sentimentalement à coeur mais,nous avons bien compris qu'ils valaient plus de 20 fois, ce qu'il lui en donnait.On peut dire qu'à cette époque, nous avons pleuré souvent.J' adorais et j'admirais ma maman,et j'étais persuadée de ne plus aimer mon père.(Pourtant,je me trompais,je m'en suis aperçu plu tard).Maman m'avait inscrit à une célèbre école de secraitariat,j'y apprenais la machine à écrire,et les travaux de bureaux.Ce n'était pas ce que j'aurais voulu faire,mais pouvu que je puisse continuer à danser a l'opéra de Lyon,ça me convenait.L'ecole de danse provoquait des frais,et je voyais maman se priver pour mon plaisir.J'étais mal avec ma conscience.Un jour, les locataires du piano, sont venus régler, et se sont plaint de ne plus avoir de prof,pour leur fille.Je me suis lançée,leur proposant de donner les leçons à leur fille.Maman, me regardait avec des yeux tout ronds,me faisant de petits signes;j'ai compris qu'elle ne voulait pas,mes journées étant déja bien chargées.les gens ont accepté,et 2 fois,le soir j'allais donné les leçons.La petite qui avait 5 ans, m'aimait bien,et apprenait pas mal.j'ai fait cela pendant plus d'un an.Je n'ai rien dit à maman, au début, mais j'ai arrété mes cours de danse à l'opéra,et ça pour moi,ça a été terrible.Quand maman, l'a su un mois après,puisqu'il n'y avait plus à payer les cours,elle a encore pleuré et m'a demandé de reprendre.Je li ai dit:"non, maman,c'est trop de fatigues",en réalité je voulais l'aider en ne plus dépenser le prix des cours;maman,l'a bien compris,et tout cela, nous rapprochait l'une de l'autre,si tant est que ce soit encore possible... .C'est fini pour ce soir,je revis tout cela avec beaucoup d'émotions!! a demain, mes chers amis,si vous le voulez bien.Pleins de bises.Odette laramas
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lebororo



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MessagePosté le: 15-11-2008 03:23    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,
Pour les émotions, te lire, je les ressens... Confused
T'es douée pour sortir tout ça et le mettre sur papier. La limite du privé de la vie familiale est tombée, enfin, je pense que ça te soulage aussi...

Merci en tous cas pour ces moments vécus.
Bravo Odette
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lebororo



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MessagePosté le: 15-11-2008 06:04    Sujet du message: Répondre en citant

INTERLUDE

Attention aux droits d'auteurs (copyrights) ®
------------------------
En 1937, dans la revue «Chansons de Paris» :
—"Oui, je suis de Paris", chantée par Mistinguett(e) - (déc. 81 ans)
Paroles de Bayle, Musique d'Oberfeld et de De Lima.

http://www.chanson.udenap.org/fiches_bio/mistinguett/mistinguett.htm

En vidéo pour la danse, c'est la deuxième en bas de page avec image (en 1937) quand elle avait déjà 63 ans... Smile et qu'elle danse... (pour toi Odette)

Toutes les chansons peuvent être écoutées...

Elles sont aussi disponibles en .mp3 dans le dossier - C:\documents and settings\vos coordonnées\local settings\temporary internet files\Content.IE5\dans ces fichiers

les vidéos sont en .flv et disponibles sur votre disque dur si vous les avez entendues,
les chansons en mp3 et disponibles sur votre disque dur si vous les avez entendues,

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lebororo
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xapinot



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MessagePosté le: 15-11-2008 12:01    Sujet du message: Répondre en citant

Tu as, chère Odette, les fibres artistiques (la danse et le piano), et littéraires qui pourraient te permettre de faire éditer un livre autobiographique relatif à cette période de ta jeunesse, et peut-être bien au-delà... A suivre...
_________________
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Dernière édition par xapinot le 15-11-2008 14:24; édité 2 fois
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bob



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MessagePosté le: 15-11-2008 13:49    Sujet du message: Répondre en citant

c'est ce que je pense
tres bien raconté
bravo odette Wink
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