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Car toutes ces mesures de soutien à l'économie ont un coût qui sera essentiellement supporté par un Etat déjà profondément endetté. Aucune hausse des impôts ou diminution des dépenses n'est programmée, de crainte de couper les ailes de la reprise avant même son envol.
En dépit d'un petit rebond de la croissance, prévue à +0,75% l'an prochain après une récession de -2,25% en 2009, le déficit de l'Etat, qui atteint cette année le niveau sans précédent de 140 milliards d'euros, ne refluera qu'à 115 milliards.
Surtout, la flambée du chômage, qui se poursuivra encore "au moins" jusqu'à la moitié de l'an prochain d'après Bercy, pèse sur les comptes sociaux et va contribuer à un autre record: le déficit public (Etat, Sécurité sociale et collectivités locales) devrait seulement se stabiliser en 2010 autour de 8,2% du PIB, son niveau de 2009.
"Je pense que 8,2%, c'est trop et il faudra faire en sorte qu'il y ait une mobilisation nationale contre les déficits", a d'ores et déjà prévenu l'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin.
François Fillon a assuré que l'assainissement des finances publiques serait à nouveau à l'ordre du jour pour 2011 avec "une loi pluriannuelle qui planifiera une baisse de la dépense publique sur plusieurs années".
Ce qui pourrait se traduire par une décrue d'un point par an du déficit public à compter de cette date.
La dette publique devrait elle aussi grimper jusqu'à un sommet jamais atteint, à plus de 83% du PIB fin 2010, avant même que ne soit comptabilisé le grand emprunt national annoncé pour l'an prochain.
Bonjour à tous,
Le gouvernement vient de choisir de reporter à plus tard la réduction de la dette publique. Pour autant selon les économistes proches de la gauche comme ceux proches de la droite, à moins de retrouver une croissance de 8 à 9%,après la crise, ce qui ne semble guère envisageable, nous n'échapperons pas à une substantielle augmentation des impôts dans les années qui viennent. _________________ Vive la vie à la campagne.
Jonas18
Car toutes ces mesures de soutien à l'économie ont un coût qui sera essentiellement supporté par un Etat déjà profondément endetté. Aucune hausse des impôts ou diminution des dépenses n'est programmée, de crainte de couper les ailes de la reprise avant même son envol.
En dépit d'un petit rebond de la croissance, prévue à +0,75% l'an prochain après une récession de -2,25% en 2009, le déficit de l'Etat, qui atteint cette année le niveau sans précédent de 140 milliards d'euros, ne refluera qu'à 115 milliards.
Surtout, la flambée du chômage, qui se poursuivra encore "au moins" jusqu'à la moitié de l'an prochain d'après Bercy, pèse sur les comptes sociaux et va contribuer à un autre record: le déficit public (Etat, Sécurité sociale et collectivités locales) devrait seulement se stabiliser en 2010 autour de 8,2% du PIB, son niveau de 2009.
"Je pense que 8,2%, c'est trop et il faudra faire en sorte qu'il y ait une mobilisation nationale contre les déficits", a d'ores et déjà prévenu l'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin.
François Fillon a assuré que l'assainissement des finances publiques serait à nouveau à l'ordre du jour pour 2011 avec "une loi pluriannuelle qui planifiera une baisse de la dépense publique sur plusieurs années".
Ce qui pourrait se traduire par une décrue d'un point par an du déficit public à compter de cette date.
La dette publique devrait elle aussi grimper jusqu'à un sommet jamais atteint, à plus de 83% du PIB fin 2010, avant même que ne soit comptabilisé le grand emprunt national annoncé pour l'an prochain.
Bonjour à tous,
Le gouvernement vient de choisir de reporter à plus tard la réduction de la dette publique. Pour autant selon les économistes proches de la gauche comme ceux proches de la droite, à moins de retrouver une croissance de 8 à 9%,après la crise, ce qui ne semble guère envisageable, nous n'échapperons pas à une substantielle augmentation des impôts dans les années qui viennent.
Bonjour Jonas,
Non plus d'augmentation d'impôt, des taxes, des taxes , des taxes...
C'est le principe de l'escroquerie où l'on donne une certaine somme d'argent et où il faut trouver dix autres personne pour verser la même somme afin de doubler ou tripler sa mise.
Il y a toujours des gens qui sont pigeonnés.
Le principe n'est pas difficile, on donne et on crée une nouvelle taxe.
Ils trouvent des taxes sur tout, maisi ils sont très forts et ils en trouvent toujours une nouvelle, le plus souvent très populaire comme la taxe carbone... _________________ connaître son ignorance est la meilleure part de la connaissance.
Inscrit le: 14 Mai 2007 Messages: 4044 Localisation: Berry
Posté le: 30-09-2009 09:05 Sujet du message:
Bonjour Vitre,
Dans les prélèvements obligatoires le vocabulaire a moins d'importance que la réalité. La contribution sociale généralisée (CSG) est un impôt comme le sont toutes les autres taxes y compris la dernière en date contre l'émission de CO2. Nos impôts cumulés augmentent régulièrement et les prévisions les plus optimistes vont dans le même sens. _________________ Vive la vie à la campagne.
Jonas18
Bonjour vous,
On a plus qu'a replanter les potagers, faire la lessive avec des boules sans lessives(un genre de boule qu'on met dans la machine et qui ne demande aucun adjuvant)
Allez chez Aldi et autres magasins moins cher.
Se chauffer au bois pour ceux qui le peuvent et qui ont leur bois.
Enfin revoir les dépenses à aero pour assurer les vieux jours incertains.
Je ne suis pas pessimiste juste "pratique"
Inscrit le: 16 Sep 2009 Messages: 85 Localisation: département du cher
Posté le: 30-09-2009 09:24 Sujet du message:
Bonjour, tous
J'ai jamais compris ce qu'on appelait "la dette", (à l'échelle nationale)
Qui doit de l'argent à qui ? Où est cet argent en attendant ? S'il ne s'agit que d'un jeu d'écritures, c'est pas grave... Ce qui me paraitrait plus grave, c'est que les infrastructures du pays soient négligées, au détriment des générations à venir !
D'autre part, peu m'importe que les impôts en tous genres augmentent, du moment que l'Etat en fasse bon usage... Tout est là !
(J'ajoute quand même: à condition encore que leur prélèvement ne soient pas trop inégalitaires; et il faut se mettre d'accord sur le principe de leur répartition) _________________ On ne résoud pas un problème avec les modes de pensée qui les ont engendrés.
Inscrit le: 14 Mai 2007 Messages: 4044 Localisation: Berry
Posté le: 30-09-2009 12:55 Sujet du message:
Bonjour Pallaud,
Je ne suis pas économiste mais je vais tenter de te faire partager ce que j'en sais.
Pour comprendre ce qu'est la dette publique il faut la comparer au crédit qu'une famille doit éventuellement rembourser pour un achat quelconque.
Un état a un budget à gérer comme chaque famille. Quand ses dépenses sont supérieures à ses recettes il emprunte sur les marchés capitalistes internationaux à des taux assez bas. Son hypothèque est sa richesse nationale. Son stock, d'or par exemple la valeur de son patrimoine et la compétitivité de ses entreprises etc....Les capitalistes prêtent d'autant plus facilement que l'emprunteur est riche comme toujours. Tous les pays font la même chose. Nos villages, nos villes sont très souvent endettés également pour les mêmes raisons d'équilibre entre dépenses et recettes.
Cette dette doit être remboursée avec des intérêts. La différence entre une famille et un pays réside dans l'élasticité des dates d'échéance et les chiffres très différents. En milliers d'euros pour une famille, en millions pour une ville et en milliards pour la France. Pour s'acquitter d'une dette une famille travaille et l'état produit des richesses. Quand la famille a des revenus réguliers ou que l'état est en forte croissance, tout va bien. Dans le cas contraire c'est le surendettement quand la famille contracte de nouveaux crédits pour rembourser les premiers. Un état a une capacité d'emprunt proportionnelle à sa richesse et il peut également être surendetté quand les marchés financiers le privent de leur confiance. Il a alors recours au fonds monétaire international (FMI) dirigé actuellement par Dominique Strauss-Kahn.
La stabilité de la monnaie est tributaire de l'endettement. C'est la raison qui incite l'europe, par exemple, à exiger des pays qui la composent un endettement raisonnable pour maintenir la parité de l'euro avec les autres grandes monnaies internationnales et continuer à commercer avec le reste de la planète.
Si nous ne parvenons pas à réduire notre dette publique l'euro risque de disparaître. _________________ Vive la vie à la campagne.
Jonas18
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