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[JONAS18]

"Le socialiste Didier Migaud succède à Philippe Séguin à la Cour des comptes


© 2010 AFP (Patrick Kovarik)Le socialiste Didier Migaud, actuel président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, va succéder à Philippe Séguin à la tête de la Cour des comptes, où il incarnera la poursuite de la stratégie d'ouverture du chef de l'Etat.Le socialiste Didier Migaud, actuel président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, va succéder à Philippe Séguin à la tête de la Cour des comptes, où il incarnera la poursuite de la stratégie d'ouverture du chef de l'Etat.


Si le nom du député PS de l'Isère s'était précisé lundi, d'autres candidats étaient pressentis: parmi eux, Claire Bazy-Malaurie, présidente de chambre à la Cour des comptes, qui aurait incarné la continuité, l'ex-ministre des Affaires européennes, Alain Lamassoure, ou encore la secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, Anne-Marie Idrac.


Son choix pour la Cour des comptes incarne la volonté de Nicolas Sarkozy de poursuivre l'ouverture à gauche, et intervient en pleine campagne pour les régionales, alors que les sondages sont sombres pour la majorité présidentielle.

"Cette nomination constitue un choix historique", a réagi Luc Chatel, porte-parole du gouvernement. Pour le député PS Arnaud Montebourg, la Cour des comptes vient tout simplement d'être "sauvée" avec l'arrivée de M. Migaud à sa tête.


A 57 ans, Didier Migaud n'a jamais été avare de critiques envers la politique de l'actuel gouvernement. Il a ainsi été à l'origine d'une offensive anti-Tepa, la loi de l'été 2007, critiquant la détaxation des heures supplémentaires et le coût du bouclier fiscal.


Inamovible, il devrait en principe rester à la tête de la Cour des comptes jusqu'à l'âge de 69 ans.

"Père" de la Lolf (loi organique, nouvelle architecture des lois de finances) avec le sénateur UMP Alain Lambert, ce fabiusien est un fin connaisseur des rouages budgétaires. Or il devra se pencher sur des finances publiques exsangues.

Bonjour à tous,

C'est une excellente nouvelle pour la démocratie. Il reste à espérer que l'opposition nationale va en finir avec les querelles qui ne font qu'affaiblir le parti socialiste. Derrière l'éviction annoncée des militants favorables à Georges Frêche se profile le redémarrage des brouilles entre Ségolène Royal et les autres cadres du mouvement. Martine Aubry fait de gros efforts mais elle n'est pas au bout de ses peines.
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Vive la vie à la campagne.
Jonas18

[Vieille Louve]

quand je lis " cette nomination est un choix historique ", j'ai vraiment envie de me rouler par terre de rire! " asinus asinum fricat" me semble plus juste! toute cette oligarchie qui s'auto-encense! on voit bien, pourtant, en suivant la campagne électorale, à quel niveau ces gens-là se situent! auto-satisfaction, prétention, suffisance, morgue, arrogance...oserais-je, sans vouloir imiter quiconque, dire que ces gens-là n'ont vraiment pas l'air catholique?

[JONAS18]

Bonjour Vieille Louve,

Au-delà des mots qui illustrent la démagogie des personnalités politiques de tous bords et dont il nous faut bien nous satisfaire, notre vie quotidienne est à la merci des décisions qui seront réellement prises par les futurs élus de mars prochain.
Pourtant les sondages nous indiquent que 46 % des électeurs seulement sont intéressés par les élections régionales.
La cohabitation rendue plus difficile voire impossible par l'instauration du quinquennat et la concomitance des élections présidentielles et législatives est remplacée par le contre-pouvoir des régions que détient l'opposition.
Le résultat des élections prochaines ne fait guère de doute à ce sujet. La démocratie n'est pas menacée par l'omnipotence élyséenne mais les graves différends entre les pouvoirs locaux et nationaux ne favorisent pas le rétablissement de la croissance dont nous avons besoin pour continuer notre développement.
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Jonas18