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[JONAS18]

De nouvelles affaires Woerth, impliquant Peugeot ?dimanche 27 JUIN 2010, 17:20 Economie

AFP L'ancien ministre français du Budget Eric Woerth, soupçonné d'avoir épargné un contrôle fiscal à l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt, est accusé par le Journal du dimanche d'avoir aidé Robert Peugeot, de la famille du constructeur automobile. Par ailleurs, le député Noël Mamère pointe un conflit d'intérêt avec l'écurie de sa femme et l'ouverture des jeux en ligne.

Nouvelles polémiques pour Eric Woerth ? D'une part, le JDD affirme qu'Eric Woerth et Robert Peugeot ont dîné ensemble juste après un cambriolage chez ce dernier le 5 décembre dernier à Paris, où avaient été volés des lingots d'or dans un coffre, ainsi que des pièces d'or et des montres de valeur. D'autre part, Noël Mamère a évoqué un "conflit d'intérêts" entre la création par Florence Woerth- notamment- d’une écurie de courses, quelques mois avant l’ouverture des jeux en ligne.

Le préjudice était estimé initialement à 500.000 euros, montant mentionné aux journalistes par la police, mais il est passé ensuite à 150.000 euros, ce qui pourrait avoir épargné à Robert Peugeot un redressement fiscal et une enquête sur l'origine de l'or, avance le JDD. Un conseiller d'Eric Woerth nie toute négociation et assure que le montant de 150.000 euros a été vérifié.

Le montant initial de 500.000 euros résulterait d'une erreur de calcul de la police. "Nous ne dirons rien de plus là-dessus, ni sur le dîner avec M. Woerth", dit le conseiller. Le cabinet d'Eric Woerth se dit aussi "atterré" qu'on puisse imaginer que le ministre ait pu s'intéresser à des particuliers, ce qui relève selon lui uniquement des services de Bercy. Robert Peugeot a reçu la Légion d'honneur au début du mois de juin des mains d'Eric Woerth. L'héritier de la famille industrielle n'a pas souhaité s'exprimer, dit le JDD.

De son côté, Noël Mamère s’en est pris à l’épouse d’Eric Woerth, elle aussi empêtrée dans l’affaire Bettencourt, puisqu’elle était salariée de la société en charge de la gestion de la richissime héritière de L’Oréal. "Mme Woerth qui crée sa société, une écurie réservée aux femmes qui s'appelle Dam's. Vous pouvez aller sur son site... Elle a créé cette association avec qui? Avec un certain nombre de femmes dont Mme Nathalie Belinguier qui, à l'époque où cette écurie a été créée, n'était rien d'autre que la femme du patron du PMU", a lancé le député Verts, reprenant des informations publiées sur plusieurs sites.

"Comme par hasard, comme ça, ça a été créé en 2008. Quelques mois plus tard, M. Woerth, ministre du Budget, présente à l'Assemblée nationale un projet de loi pour l'ouverture des jeux en ligne et des jeux d'argent", a accusé le député-maire de Bègles. "Les écuries de course, c'est aussi du jeu", a-t-il fait valoir. "Il y a manifestement un conflit d'intérêts", conclut le député de Gironde. (Source Europe 1/ Reuters)



Bonjour à tous,

Les ministres ont toujours essayé de protéger les intérêts financiers de leur camp politique. Ce n'est pas une nouveauté et Eric Woerth n'échappe probablement pas à cette règle. Ce sont des pratiques auxquelles la majorité au pouvoir, qu'elle soit de gauche ou de droite, ne peut échapper. La société capitaliste que la très grande majorité de l'humanité a choisie n'a aucune moralité mais elle permet d'offrir une meilleure qualité de vie à ses membres qu'ils soient riches ou pauvres.
Les tractations entre les gens fortunés et ceux qui détiennent le pouvoir existent et Noël Mamère, opposant très virulent, ne pourrait s'exonérer d'avoir de nouveaux amis très riches s'il devenait à son tour ministre du budget. Il convient de faire la différence entre les enrichissements personnels et l'inévitable financement des campagnes politiques qui nécessitent des dépenses considérables.
En revanche certains partis politiques engagent des réformes douloureuses mais indispensables alors que d'autres font le contraire pour des raisons démagogiques. François Mitterrand a fait voter la retraite à 60 ans alors même que plusieurs de ses ministres se demandaient comment la financer. Laurent Fabius, ministre du budget, étaient de ceux qui se posaient beaucoup de questions.
Dans le même ordre d'idée, Nicolas Sarkozy serait beaucoup plus populaire en proposant la retraite à 50 ans. Les économistes seraient consternés mais l'opinion publique applaudirait.
François Mitterrand a été réélu pour un second mandat. Nicolas Sarkozy ne le sera probablement pas mais l'avenir démontrera que les réformes proposées devront être poursuivies quelle que soit la méthodologie. Martine Aubry a promis qu'elle reviendrait sur les décisions prises en rétablissant l'age légal de départ à la retraite à 60 ans mais son papa, Jacques Delors, sera très certainement d'un autre avis.
Comme toujours l'efficacité passera par d'inévitables compromissions
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Vive la vie à la campagne.
Jonas18