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Référendum sur les retraites.
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JONAS18



Inscrit le: 14 Mai 2007
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MessagePosté le: 24-09-2010 04:20    Sujet du message: Référendum sur les retraites. Répondre en citant

Retraites: et maintenant ?
jeudi 23 SEPTEMBRE 2010, 23:10 France


La piste la plus précise : une manifestation le week-end dans le courant du mois d'octobre. La date du samedi 2 revient fréquemment, de sources syndicales. "Nous allons proposer une journée interprofessionnelle un samedi, le 2 ou le 9, pour élargir le mouvement notamment aux TPE et aux PME qui ne peuvent pas manifester (...) Je crois que ces gens-là nous rejoindront si on mobilise un samedi. Il faut élargir la mobilisation maintenant, changer de braquet, passer à autre chose", a indiqué Alain Olive, représentant de l'Unsa.

D'autres organisations sont tentées par un durcissement du mouvement, qui passerait pas une grève reconductible. La Fgaac-CFDT des cheminots a prévenu qu’elle allait proposer aux autres syndicats de lancer une grève reconductible en octobre. La CGT-cheminots, première force syndicale de l'entreprise, a appelé pour sa part jeudi à "élever le rapport de forces". Solidaires est aussi favorable à des grèves reconductibles articulées à d'autres mobilisations.

Le Parti socialiste de son côté, par la voix de Ségolène Royal notamment, avait proposé il y a quelques jours d'en passer par un référendum pour sortir de l'impasse. (Source Europe 1)


Bonjour à tous,

La réforme du régime des retraites sera douloureuse pour le plus grand nombre. Ce constat élimine, ipso facto, l'organisation d'une consultation nationale. Un référendum ne pourrait que confirmer ce que les sondages indiquent. Soixante dix sept pour cent des français sont hostiles à tout changement. Ils ne veulent pas scier la branche sur laquelle ils sont assis.
La grève reconductible n'a aucune chance d'aboutir et la raison en est simple. Le budget des ménages ne le permet pas.
Pour autant il reste deux évidences:
1°) La réforme est inéluctable. Elle devra impérativement se concrétiser.
Chaque année un mois de pensions, évalué à plusieurs dizaines de milliards, est payé avec un crédit obtenu auprès des investisseurs internationaux dont le taux d'intérêt est calculé sur l'avis des agences de notation.
Cette dette sociale n'est pas éternelle.
2°) Les mesures prises ne suffiront pas à long terme.
Il y a aussi deux certitudes:
1°) La fiscalité proposée par les socialistes est redoutable pour le pouvoir d'achat et la création d'emplois.
2°) Les revenus financiers n'ont aucune fiabilité, la crise nous l'a démontré. Ils peuvent très facilement s'évaporer et nuire du même coup à l'investissement.
La situation est compliquée mais les sages sauront en résoudre les difficultés.

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Jonas18
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JONAS18



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MessagePosté le: 25-09-2010 04:59    Sujet du message: Répondre en citant

Retraites: nouvelles manifestations les 2 et 12 octobre
vendredi 24 SEPTEMBRE 2010, 13:24 Politique

L'intersyndicale, réunie au siège de la CGT à Montreuil, a décidé d'organiser deux nouvelles journées de mobilisation, avec des manifestations le samedi 2 octobre dans toute la France puis une journée de grèves et de manifestations le mardi 12 octobre.

La suite donnée au mouvement d'action contre la réforme des retraites prendra la forme d'une journée de manifestation le samedi 2 octobre et d'une journée de grève le mardi 12 octobre.


Dans un texte approuvé par six d'entre elles (Sud et FO ne sont pas signataires), l'intersyndicale appelle à "une grande journée de rassemblements et de manifestations dans le pays le samedi 2 octobre" afin de "conforter la mobilisation et permettre l'engagement de nouveaux salariés dans l'action".

Elle appelle par ailleurs à "faire du mardi 12 octobre une nouvelle journée massive de grèves et de manifestations pendant le débat au Sénat". Les syndicats, qui qualifient de "franc succès" la journée de jeudi, ont prévu de se revoir le 4 octobre.

François Fillon a réagi pour sa part en opposant un "non ferme et tranquille" aux manifestants et grévistes qui ont de nouveau réclamé jeudi le retrait du projet de réforme sur les retraites, jugeant celui-ci "nécessaire et raisonnable". Le Parti socialiste de son côté, par la voix de Ségolène Royal notamment, avait proposé il y a quelques jours d'en passer par un référendum pour sortir de l'impasse.

Le projet de loi sur les retraites a déjà été adopté par l'Assemblée nationale et doit être discuté au Sénat à partir du 5 octobre. Pour les syndicats, le temps est donc compté. Pour la FSU, le principal syndicat d'enseignants du secondaire, il est "nécessaire et indispensable de travailler à étendre et généraliser les grèves et manifestations dans tout le pays avant la fin du débat parlementaire.(Source Europe 1)


Bonjour à tous,

La journée du 2 octobre sera un succès mais celle du 12 qui suppose une grève et une perte de salaire montrera un nouvel essoufflement des convictions.

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xapinot



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MessagePosté le: 25-09-2010 10:52    Sujet du message: Répondre en citant

A mon humble avis, je crains, "JONAS18", que la manifestation du samedi 2 octobre aura moins de succès que celles du mois de septembre, du fait que d'une part, les manifestants, pour la majorité des fonctionnaires, sont davantage enclin à "revendiquer en chantant et s'esclaffant" un jour de travail (même s'il faut y consacrer une demi-journée de salaire) que, d'autre part, un samedi après-midi, car en ce cas il faut s'investir physiquement, tout en renonçant à la proximité familiale, ou aux emplettes du samedi après-midi;

Par ailleurs, il me semble que les salariés du privé, dont les syndicats espèrent une plus forte mobilisation, même s'ils seront hypothétiquement plus nombreux, ne remplaceront aucunement l'effectif des fonctionnaires absents, ce samedi-là.

De toute manière, nous ne connaîtrons jamais le nombre approximatif de manifestants lors des rassemblements revendicatifs, étant donné que les forces de l'ordre minimisent leur chiffre, quant aux syndicats, ils l'exagèrent... Entre le simple (selon la police) et le triple (selon les syndicats), soit, respectivement, un ou trois millions, plus d'un million de manifestants ont dû s'évaporer durant le rassemblement...
Quoi de plus normal !!!???!!!
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JONAS18



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MessagePosté le: 26-09-2010 08:29    Sujet du message: Répondre en citant

Le Sénat amendera la réforme des retraites
dimanche 26 SEPTEMBRE 2010, 07:54 France

Le président du Sénat, Gérard Larcher, s'est confié au Journal du Dimanche du 26 septembre, à une dizaine de jours de l'examen du texte sur la réforme des retraites à la Haute assemblée. Il y affirme que les sénateurs feront des propositions d'amendements, en particulier "pour les handicapés, les chômeurs de longue durée, les carrières longues et la pénibilité".

Solidaire avec le gouvernement, il maintient que "les nouvelles bornes d'âge à 62 ans et 67 ans ne sont pas négociables", quelques jours après la journée d'action de jeudi, qui a réuni 1 à 3 millions de personnes dans les rues. Il a cependant reconnu qu'il y avait "un sujet pour les femmes nées entre 1950 et les années 1960 qui vont subir cet allongement".

"Nous devons nous pencher sur cette génération transitoire dont les carrières sont parfois hachées et aller, je le répète, dans le sens de l'équité", a-t-il proposé. Plusieurs responsables politiques, mais aussi la Halde, ont en effet avancé que l'allongement de l'âge de départ en retraite à taux plein de 65 à 67 ans pénaliserait particulièrement les femmes qui ont, davantage que les hommes, du mal à acquérir des périodes complètes de cotisations.

Gérard Larcher a également révélé au JDD s'être entretenu avec "le président" au sujet des retraites, et l'avoir prévenu que les sénateurs seront "très attentifs à l'équité". "Je n'ai pas le sentiment que nous soyons corsetés", a-t-il lancé.

D'après Gérard Larcher, il ne faut pas seulement modifier l'âge de départ à la retraite, mais procéder à "une refonte du régime". "Il s'agit de savoir si nous nous engagerons dans une refonte du régime, à terme, pour aller par exemple vers un système par points (...) Nous devons y réfléchir dès maintenant. Le Sénat peut en poser le principe", souhaite-t-il.

L'examen du texte en séance doit débuter le 5 octobre, et les syndicats ont déjà décidé de nouvelles journées d'action des 2 et 12 octobre après celles du 7 septembre et de jeudi. (Source Europe 1)


Bonjour Xapinot,

Tu as raison, avec la sécurité de l'emploi, les fonctionnaires peuvent faire grève plus facilement mais ils font aussi partie des privilégiés. Beaucoup de spécialistes semblent vouloir rogner leurs coûteux avantages et les injustices qui en découlent.
Si le fameux système par points est mis en place toute la fonction publique sera pénalisée sans parler des parlementaires qui auront à en décider. Le recours à la grève n'est guère envisageable pour les petites entreprises qui emploient le plus grand nombre de salariés pas plus que pour les petits salaires dont une grande partie de femmes. En revanche les salariés du secteur privé auront à coeur de manifester leur solidarité en participant aux manifestations en dehors des heures de travail.
Je peux me tromper mais je prévois beaucoup de monde le samedi 2 octobre.

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JONAS18



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MessagePosté le: 29-09-2010 05:46    Sujet du message: Répondre en citant

Le plan de bataille de l'Unef contre la réforme des retraites
lundi 27 SEPTEMBRE 2010, 09:00 France

Le syndicat étudiant Unef lance lundi une grande campagne contre la réforme des retraites. Dès la semaine prochaine, quelques universités emblématiques, souvent mobilisées, comme Rennes et Toulouse, seront appelées à débrayer.

"Mobilise-toi contre la réforme à 67 ans". C'est le message de l'Unef qui sera relayé dans près de 300.000 tracts et 50.000 affiches. Le syndicat étudiant compte bien peser dans le débat, alors que le Sénat s'apprête à examiner le texte de la réforme des retraites en commission.

Il ne reste que quelques jours à l'Unef pour convaincre près d'un million et demi d'étudiants puisque les cours reprennent cette semaine partout en France. Des assemblées générales seront organisées pour appeler les étudiants à manifester les 2 et 12 octobre prochains. Pour Jean-Baptiste Prévost, le président de l'Unef, l'entrée de la jeunesse dans le mouvement peut encore tout changer. "Le gouvernement portera la responsabilité des tensions", affirme-t-il.


A l'Unef, on reconnaît qu'il sera moins facile de mobiliser les jeunes qu'au moment du CPE, en 2006, car ils se sentent moins concernés. Le plan de bataille est donc prêt : la semaine prochaine, quelques universités emblématiques, souvent mobilisées, comme Rennes et Toulouse, seront donc appelées à débrayer. Les étudiants tenteront d'entraîner les lycéens avec eux et de créer un effet boule de neige, partout en France. (Source Europe 1)

Bonjour à tous,

La mobilisation du syndicat étudiant est une parfaite démonstration d'impuissance. Le monde du travail répondra de moins en moins aux appels à la grève. Sans l'avouer chacun reconnaît le bien-fondé des mesures envisagées pour sauver le système par répartition.

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xapinot



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MessagePosté le: 29-09-2010 10:41    Sujet du message: Répondre en citant

Très amusant, "JONAS18", lorsque l'on songe qu'un appel est fait aux étudiants qui n'ont nullement, à quelques exceptions près, tenu une pelle ou un rateau, encore moins une truelle en mains et qui bénéficient de toutes les largesses réparties par l'Etat, le budget du Ministère de l'Education Nationale représentant près du quart du budget national, sans que les étudiants aient participé au redressement de l'Economie.

Un sain discernement de l'appel des étudiants à manifester, frise le ridicule, selon mon avis personnel.

Faudra-t-il participer à l'avenir aux manifestations revendiquant des mesures gouvernementales plus en phase au mieux-être des Retraités, dès la scolarité, avant même de connaître les avantages, mais également les inconvénients dans le milieu professionnel ???...

A bien y réfléchir !
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vvdd66



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MessagePosté le: 29-09-2010 10:58    Sujet du message: Répondre en citant

xapinot a écrit:
Très amusant, "JONAS18", lorsque l'on songe qu'un appel est fait aux étudiants qui n'ont nullement, à quelques exceptions près, tenu une pelle ou un rateau, encore moins une truelle en mains et qui bénéficient de toutes les largesses réparties par l'Etat, le budget du Ministère de l'Education Nationale représentant près du quart du budget national, sans que les étudiants aient participé au redressement de l'Economie.

Un sain discernement de l'appel des étudiants à manifester, frise le ridicule, selon mon avis personnel.

Faudra-t-il participer à l'avenir aux manifestations revendiquant des mesures gouvernementales plus en phase au mieux-être des Retraités, dès la scolarité, avant même de connaître les avantages, mais également les inconvénients dans le milieu professionnel ???...

A bien y réfléchir !


totalement d'accord avec vous ,nous pouvons aussi nous poser la question qui tire les ficelles ???
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Quand on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend
on a raison de penser ce qu'on pense !!!!
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citizenzen



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MessagePosté le: 29-09-2010 13:24    Sujet du message: La réforme touche surtout les plus jeunes ! Répondre en citant

La reforme touche surtout les plus jeunes : ils devraient se mobiliser davantage.
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xapinot



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MessagePosté le: 01-10-2010 10:22    Sujet du message: Re: La réforme touche surtout les plus jeunes ! Répondre en citant

[quote="citizenzen"]La reforme touche surtout les plus jeunes : ils devraient se mobiliser davantage.[/quote]


Effectivement, "citizenzen", autant intéresser, dès à présent, les étudiants actuels à propos d'une saine retraite dont ils auront le loisir d'en bénéficier à partir de 2050...
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lefebvre



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MessagePosté le: 02-10-2010 08:12    Sujet du message: Répondre en citant

xapinot a écrit:
Très amusant, "

Un sain discernement de l'appel des étudiants à manifester, frise le ridicule, selon mon avis personnel.


Bonjour

En lisant cette petite phrase de xapinot, je ne peux que me rappeler Mai 1968. A cette époque aussi, beaucoup de gens disaient: mais que viennent faire les étudiants dans nos revendications...c'est ridicule!

Aujourd'hui même si le contexte n'est plus le même, il me semble évident que les étudiants représentent une force que personne ne peut nier, et qu'ils sont directement interressés par le système et le finencement des retraites de demain.
Il ne faut surtout pas oublier, qu'ils ont eux aussi le droit de vote Wink

Je vous souhaite une belle et bonne manifestation.
Daniel
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DANIEL
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JONAS18



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MessagePosté le: 03-10-2010 06:40    Sujet du message: Répondre en citant

Sarkozy affiche sa "sérénité" sur les retraitessamedi 02 OCTOBRE 2010, 22:03 France

Pour l'exécutif, la protestation n'augmente pas. Le calendrier de la réforme est maintenu.

Au soir de la troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites depuis la rentrée de septembre, le mot d’ordre à l’Elysée est "sérénité", selon les informations recueillies par Europe 1 auprès de proches du président de la République. L’exécutif estime que la mobilisation ne s’est pas renforcée et que le projet de loi n’est donc pas menacé.

Les syndicats avaient choisi d’organiser cette nouvelle journée de protestation un samedi pour attirer plus de salariés du privé. Les étudiants et les lycéens devaient aussi se joindre en masse au mouvement. Or l’exécutif estime que le scénario d’un mouvement anti-CPE bis n’est pas en train de se reproduire.

"Chacun reconnait qu'il n'y a pas d'amplification du mouvement", a commenté Luc Chatel, le porte-parole du gouvernement. "On n'a pas une progression de manifestants, on a plutôt une légère inflexion", a analysé de son côté Georges Tron, le secrétaire d'Etat chargé de la Fonction publique. "On n'a pas les mêmes manifestants, ce qui laisse à penser qu'en réalité les personnes qui ont manifesté jusqu'à présent et auxquelles on a adressé les messages, ont plus ou moins compris ce qu'on voulait leur dire", a-t-il ajouté.

Même son de cloche du côté du ministre du Travail Eric Woerth qui a réaffirmé que le pays avait "besoin de faire la réforme des retraites". "Il n'y a pas d'augmentation de la mobilisation (...) Il y a une mobilisation qui est du même ordre, elle est forte, mais elle est du même ordre".

Le calendrier de la réforme est désormais très serré. Le texte, déjà voté par l’Assemblée nationale, doit être entériné entre le 15 et le 20 octobre au Sénat. Soit quelques jours seulement après le prochain rendez-vous fixé par les syndicats, le 12 octobre.

Luc Chatel a promis que le passage au Sénat serait l’occasion de procéder à "un certain nombre d'éclaircissements et d’avancées". Il y a une semaine, François Fillon avait répété : "Non, avec le président de la République nous ne retirerons pas ce projet de réforme parce qu'il est nécessaire et raisonnable". (Source Europe 1)


Bonjour à tous,

La réponse de l'exécutif était à prévoir. La mobilisation stagne alors qu'elle devrait s'étendre considérablement pour être à la hauteur des enjeux qu'elle doit combattre.

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jemigeja



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MessagePosté le: 03-10-2010 08:48    Sujet du message: Répondre en citant

Tout le monde est contre la réforme, mais personne n'est capable de proposer de solutions viable.
Quand j'ai commencé à travailler, dans les années 70, (1900, pas 1800 Very Happy ), on m'a dit :
- vous devrez cotiser trente sept ans et demi, mais vous ne pourrez pas partir avant 65 ans, et vous travaillerez 40 heures par semaine. et tout le monde trouvait ça normal. A l'époque, il y avait entre 300 et 500 mille chomeurs, donc pas de problème de cotisation.
ensuite on m'a dit ;
- vous ne travaillerez plus que 39 heures par semaine, le reste sans changement. Tout le monde était content, sauf le MEDEF, bien entendu.
ensuite, on m'a dit :
- vous ne travaillerez plus que 35 heures par semaine.
ensuite on m'a dit :
- vous pourrez partir dès 60 ans, si vous avez assez cotisé.
A l'époque, il y avait déjà plus d'un million de chomeurs.
après, on m'a dit :
- vous pourrez toujours partir à 60 ans, mais il faudra avoir cotisé au moins quarante ans.
Pour mon compte personnel, ayant fait quelques inutiles études, un rapide calcul me montra que je ne pourrais pas partir à 60 ans. Et il y avait déjà pas loin de 3 millions de chomeurs.
Tous ceux qui manifestent aujourd'hui ont la mémoire courte ou sélective, pas de mémoire du tout.
Je sais je vais passer pour un vieux facho, mais tant pis. Je crois avoir un raisonnement de bon sens, en dehors de toute idéologie.
Travailler de moins en moins, en temps hebdomadaire et en durée ne peut que conduire l'économie au désastre.
Travailler, c'est créer de la richesse. Jusque là, tout le monde est d'accord. Mais pour vraiment en créer, il faut produire, mais aussi vendre. La, ça se complique. Mondialisation oblige, pour vendre, il faut être compétitif, c'est à dire pouvoir proposer des produits pas plus cher que la concurence, et même moins si possible. C'est aussi valable pour le camembert que pour un airbus.
Or toutes ces réductions du temps de travail ont augmenté les coûts de production, et donc détruit la compétitivité.
Effets visibles : faillites et délocalisations, donc chômage, donc moins de cotisants. effet boule de neige de mesures qui n'étaient que purement démagogiques, les résultats en attestent.
Personne n'est capable, aujourd'hui de proposer des mesures concrètes pour garantir l'avenir des caisses de retraite. Ni droite ni gauche.
Alors l'opposition fait son boulot en organisant des manifestations contre la réforme, disant que d'autres solutions sont possibles, mais sans en préciser aucune. Si ce n'est l'éternel rengaine "faire payer les riches", "taxer les revenus du capital", etc...
Ce n'est qu'une attitude politicienne.Le problème était prévisible depuis longtemps, mais aucun gouvernement, quel qu'il soit n'a eu le courage politique de s'y attaquer. Et plus on a attendu, plus ça s'est aggravé.
Dans peu d'années, il y aura un retraité pour un cotisant. Tous ceux qui manifestent aujourd'hui laisseront-ils de gaité de coeur la moitié de leur salaire à leurs ainés ? Poser la question, c'est déjà y répondre.
Mais est-il juste de taxer des revenus qui ne génèrent aucun droit ? En tant que salarié, j'ai cotisé, et je touche ma retraite proportionnellement à mes cotisations. logique.
Mais si je touche les intérets de mon assurance vie, ça ne compte pas dans le calcul de ma retraite. Donc pourquoi les taxer en plus pour ça?
je ne suis pas plus malin que tout le monde, la solution, je ne l'ai pas.
Mais ce n'est pas en bloquant le pays et donvc en diminuant encore le peu de richesses qu'il nous reste que ça va améliorer la situation. Sad
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Vieille Louve



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MessagePosté le: 03-10-2010 10:35    Sujet du message: Répondre en citant

bien dit, hélas:....
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JONAS18



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MessagePosté le: 04-10-2010 05:01    Sujet du message: Répondre en citant

Je te cite:

"Or toutes ces réductions du temps de travail ont augmenté les coûts de production, et donc détruit la compétitivité.
Effets visibles : faillites et délocalisations, donc chômage, donc moins de cotisants. effet boule de neige de mesures qui n'étaient que purement démagogiques, les résultats en attestent.
Personne n'est capable, aujourd'hui de proposer des mesures concrètes pour garantir l'avenir des caisses de retraite. Ni droite ni gauche.
Alors l'opposition fait son boulot en organisant des manifestations contre la réforme, disant que d'autres solutions sont possibles, mais sans en préciser aucune. Si ce n'est l'éternel rengaine "faire payer les riches", "taxer les revenus du capital", etc..."


Bonjour jemigeja,

Je fais les mêmes reproches à la gauche depuis toujours. Elle nous propose des pistes impossibles sans nous donner la marche à suivre.
Que deviennent les fameuses avancées sociales:
Retraite à 60 ans + cinquième semaine de congés annuels + 35 heures = perte de compétitivité qui conduit au chômage par délocalisation.
Taxation du capital=fuite vers les paradis fiscaux.
Je n'obtiens jamais d'autres réponses que les absurdes "y qu'à" ou "faut qu'on".

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jemigeja



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MessagePosté le: 04-10-2010 08:18    Sujet du message: Répondre en citant

C'est le problème de toutes les oppositions à travers toutes les cohabitations. Ils ne sont d'accord sur rien, ils sont pleins de bonnes idées toutes plus inappliquables les unes que les autres, et sont incapables, une fois au pouvoir de résoudre le moindre problème sérieux.
J'avais écrit, dans un autre message que je ne savais plus si j'étais de droite ou de gauche...
en fait, ni l'un ni l'autre...ils m'ont tous dégoutté.
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JONAS18



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MessagePosté le: 05-10-2010 05:58    Sujet du message: Répondre en citant

jemigeja a écrit:
C'est le problème de toutes les oppositions à travers toutes les cohabitations. Ils ne sont d'accord sur rien, ils sont pleins de bonnes idées toutes plus inappliquables les unes que les autres, et sont incapables, une fois au pouvoir de résoudre le moindre problème sérieux.
J'avais écrit, dans un autre message que je ne savais plus si j'étais de droite ou de gauche...
en fait, ni l'un ni l'autre...ils m'ont tous dégoutté.



Bonjour jemigeja,

Etre de gauche ou de droite n'a jamais rien signifié pour moi. Les bonnes actions comme les mauvaises se retrouvent dans les deux camps.
Le bon sens se situe au-dessus des idéologies. La démagogie m'exaspère.

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jemigeja



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MessagePosté le: 05-10-2010 13:19    Sujet du message: Répondre en citant

complètement d'accord.
Il y a pas mal de temps un homme politique jurassien, Edgar Faure qui a été, je crois, président du sénat avait la réputation de changer souvent d'avis et de donner parfois raison à la gauche, et parfois à la droite.
Il disait, d'une façon plaisante "ce n'est pas la girouette qui tourne, c'est le vent."
et il préconisait des "majorités d'idées", qui pouvaient se retrouver, au dela des partis, sur des projets communs.
Il n'a jamais été suivi, chacun des partis en question se recroquevillant sur leurs idéologies étroites, sous le prétexte, hautement démagogique, que donner raison à "l'autre", c'était perdre son âme.
En fait, c'était juste perdre quelques électeurs. Et quand on est juste à la quête du pouvoir, c'est inacceptable... dommage
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Finn



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MessagePosté le: 05-10-2010 16:49    Sujet du message: Répondre en citant

Priez mes frères...

Notre Oseille qui es en Suisse, que ton nom soit sanctifié (il l'est), que ton règne vienne (il l'est
aussi), que ta volonté soit faite sur la Terre (surtout sur la Terre) comme au ciel. Donne-nous
aujourd'hui notre milliard de de ce jour, etc...

(...)

Mais délivre-nous du mal (ce n'est pas demain la veille...).

Un homme de bon sens dirait que poser les problèmes, c'est déjà y répondre... Malheureusement, je
crains fort que l'on soit tous dans le trou avant que qui ce soit ait trouvé l'ombre d'une solution !

On sait tous ce qui nous tue à petit feu, c'est le fric... Nos systèmes économiques sont incompatibles
avec la vie. Peut-être serait-il nécessaire de s'apercevoir une fois pour toute que l'argent, si il
peut payer notre loyer et nos retraites, ne se mange pas...

Money's Too Tight To Mention par Simply Red (Fucking money...)
http://www.youtube.com/watch?v=DrUB0g8Vjgg
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Rosalia



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MessagePosté le: 05-10-2010 21:09    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir

Petite partie de citation Finn" "Suisse, que ton nom soit sanctifié (il l'est), que ton règne vienne (il l'est
aussi), que ta volonté soit faite sur la Terre (surtout sur la Terre) comme au ciel."

Eh moi, je prépare mes papiers pour ma double NATIONALITE alors, lorsque je serai "bénie" Suisse, j'en serai très très fière.
Mais là n'est pas encore le cas.


Dernière édition par Rosalia le 06-10-2010 08:48; édité 1 fois
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JONAS18



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MessagePosté le: 06-10-2010 07:13    Sujet du message: Répondre en citant

Les appels à une grève reconductible se multiplient
mercredi 06 OCTOBRE 2010, 06:51 Economie

Les initiatives en faveur d'une grève reconductible ont fleuri ces derniers jours, face à la détermination du gouvernement à reculer l'âge de départ en retraite, que la répétition de manifestations de grande ampleur depuis la rentrée n'a pas ébranlée. Des décisions doivent être prises dans les jours prochains.

Sur le même sujet
Préavis de grève illimité à la RATP à partir du 12 octobre
A une semaine du prochain appel à la mobilisation contre le projet de réforme des retraites, les appels à une grève illimitée se multiplient.

Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a appelé à la mobilisation, afin de maintenir la pression de la rue sur le gouvernement. "Le principe d'arrêts de travail doit être discuté partout", car le conflit sur les retraites est entré "dans une nouvelle phase", a-t-il ainsi préconisé.

Au-delà de ces appels à la mobilisation, les syndicats commencent à hausser le ton dans plusieurs secteurs-clef, comme les transports. A la RATP, c’est tranché. La CGT a déposé un préavis de grève illimité à compter du lundi 11 octobre 22h30. A son tour, la fédération CGT de la mer a appelé mardi à "des mouvements de grève reconductible à compter du 12 octobre".

Ici et là, comme à Lille, fleurissent des comités "pour la grève générale". Dans les transports comme au niveau national, beaucoup dépend de la centrale de Bernard Thibault, la plus puissante en France, qui a réuni mardi ses fédérations et unions départementales.

A la SNCF, la décision n’est pas encore prise. "Nous prendrons, avec les autres fédérations syndicales des cheminots, notre décision définitive mercredi", a expliqué Didier Le Reste, secrétaire général de la CGT-cheminots sur Europe 1. "Majoritairement, ce qui se dégage, c’est que les cheminots souhaitent continuer à peser dans le mouvement y compris au-delà des 24 heures. Mais à conditions de ne pas être seul comme secteur professionnel engagé sous cette forme d’actions", a-t-il expliqué avant de rappeler que "les cheminots ne représentent qu’1% des salariés en France".

"J’estime que d’autres secteurs professionnels doivent se mettre dans la bagarre pour peser un peu plus", a lancé le leader de la CGT-cheminots. "Une locomotive lancée toute seule sur les rails, ça ne sert à rien s’il n’y a pas de voiture ou de wagon d’accroché", a assuré Didier Le Reste. Le leader CGT a rendez-vous avec toutes les organisations de la CGT mardi pour "débattre des modalités d’actions" à entreprendre.


Bonjour à tous,

Les grandes confédérations ont raison d'être prudentes. Il ne faut pas confondre les 70% d'opinions défavorables à Nicolas Sarkozy et l'obligation de baisser les salaires pour faire une grève dont les chances de réussite sont nulles. La situation actuelle est différente de celles qui ont fait reculer l'exécutif dans le passé.
L'effondrement financier et économique de la France n'est pas une éventualité inventée pour faire peur. Il y a une partie des motivations qui sont électoralistes mais également une menace réelle que le sort de notre pays suive celui de l'Espagne.
Les propositions syndicales sont d'abandonner le système par répartition en prélevant sur le capital les sommes qui manquent pour payer les retraites mais la stratégie à adopter n'est pas mentionnée. Tous les acteurs sociaux en rêvent mais personne n'a la recette. Celles du parti socialiste associent les contribuables mais c'est déjà le cas en ce moment. C'est très improbable mais une victoire de la rue signifierait, ipso facto, l'augmentation générale des cotisations. Les fonctionnaires paiyeraient le prix fort et pourtant ils seront les plus nombreux à faire grève. Je ne saisis pas très bien leur intérêt dans cette affaire.

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Jonas18
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jemigeja



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MessagePosté le: 06-10-2010 10:18    Sujet du message: Répondre en citant

la position des fonctionnaires est d'autant plus incompréhensible qu'ils sont les moins touchés. C'est facile de dénoncer les priviligèges des autres pour faire oublier les siens.
la durée de cotisation des fonctionnaires sera alignée sur celles du privé, mais dans plusieurs années seulement...et le régime de retraite est nettement plus favorable que pour le privé.
les fonctionnaires se disent moins payés que le privé, mais ils oublient les systèmes de primes et d'avancement automatique...
leur position est donc purement politique et doctrinale.
Pour éviter toute polémique je précise que j'ai fait toute ma carrière comme contractuel dans un service public, donc assimilé fonctionaire, et que j'ai été syndiqué la majeure partie du temps, et que j'ai fini délégué syndical.

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Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
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Rosalia



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MessagePosté le: 06-10-2010 13:44    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour à tous

Edgard Faure, fut très aimé des gens de notre région.

Gauche, droite ... ils ne savent trop que faire.

Les ordres viennent de plus haut. Il en fallait un pour les réformes, et qui accepte les critiques et le mécontentement. C'est fait.

Dans tous les cas, je viens d'entendre un natif d'Espagne ... là chez moi : et habitant en France de longue date ... (vacances Espagne à ce jour).
La retraite là-bas ... l'age : je n'ose pas le dire, de peur de me tromper.
Non ce n'est pas évident ni drôle, tout ce que l'on entend à ce jour ...

Mais que faire? Que pourrait-il être fait?

Souvent je me pose, et me repose la question ...
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Vieille Louve



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MessagePosté le: 06-10-2010 14:31    Sujet du message: Répondre en citant

jemigeja a écrit:
la position des fonctionnaires est d'autant plus incompréhensible qu'ils sont les moins touchés. C'est facile de dénoncer les priviligèges des autres pour faire oublier les siens.
la durée de cotisation des fonctionnaires sera alignée sur celles du privé, mais dans plusieurs années seulement...et le régime de retraite est nettement plus favorable que pour le privé.
les fonctionnaires se disent moins payés que le privé, mais ils oublient les systèmes de primes et d'avancement automatique...
leur position est donc purement politique et doctrinale.
Pour éviter toute polémique je précise que j'ai fait toute ma carrière comme contractuel dans un service public, donc assimilé fonctionaire, et que j'ai été syndiqué la majeure partie du temps, et que j'ai fini délégué syndical.


- et bien, quand on fait grève, déjà, on ne la fait pas que pour soi! Shocked
- deuxièmement, les fonctionnaires sont des citoyens comme les autres et ont le droit de faire grève pour manifester leur mécontentement envers une loi qui les touchera, et qui touche leurs enfants, leurs frères et soeurs, parfois leurs parents, leurs amis.
- parlons-en, du système des primes et de l'avancement automatique! les primes, liées à la sujetion, sont minables! quant à l'avancement automatique, il est lié à un système de notation annuelle dont l'objectivité reste à prouver!

- à l'hôpital ( je parle de ce que je connais ) la prime annuelle de service n'est pas équivalente à un treizième mois et ce même quand on est très bien noté et en fin de carrière!

- l'évolution de carrière est telle qu'il y a fort peu de différence entre un personnel en fin de carrière et son collègue débutant...

Ca ne se bouscule plus au portillon des embauches, les jeunes préférant travailler en libéral ou en intérim...plus avantageux pécuniairement!

Alors, oui à la grève des fonctionnaires dont le seul petit avantage ( et pas des moindres, j'en conviens ) est d'être moins sensible que ses camarades du privé en ce qui concerne : grève = menace de perte d'emploi....

Je m'étonne, Jeanmimi, qu'en tant qu'ancien délégué syndical tu puisses tenir de tels propos! Shocked Shocked

Diviser les travailleurs, d'autres s'en chargent, et le font fort bien! Evil or Very Mad
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jemigeja



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MessagePosté le: 06-10-2010 18:36    Sujet du message: Répondre en citant

être syndiqué ne m'a jamais empêché d'avoir mon libre arbrite et de garder ma liberté d'éxpression, même quand j'étais en désaccord avec ma confédération. je ne me suis jamais laissé endoctriner, et j'en suis fier.

pour ce qui concerne l'hopital, j'ai toujours entendu dire que les infirmières du public étaient moins mal payé que celle du privé. légende urbaine ? (je dis moins mal payées car je considère que par rapport à leur boulot, elles mériteraient beaucoup plus...je les ai vues à l'oeuvre, mais ceci est une autre histoire)

Pour revenir au débat, j'entends certains syndicats, SUD entre autres, protester parce que les femmes n'ont pas de carrière complète à cause du temps partiel. J'ai vu les mêmes mettre en grève tout un bassin car la hiérarchie avait refusé le temps partiel à deux ou trois collègues pour raison de service... cherchez l'erreur...

quand aux fonctionnaires altruistes, . Après 30 ans en leur compagnie, je n'ai jamais vu plus corporatistes...Pourquoi, par exemple, refusent-ils que leur régilme de retraite soit aligné sur le privé ?

La SNCF déclare la grève...parlons-en 3 % des salariés français, 25% des jours de grève...cherchez l'erreur...
J'ai même entendu dire qu'une de ces grève était destiné à faire modifier la couleur du papier toilete.!!!!si ce n'est pas une légende urbaine, ici encore, c'est du foutage de gueule.


Alors je maintiens que les mouvements actuels ne sont que des prises de position politiciennes...comme je l'ai dit plus haut le problème des retraites existe, et vouloir le nier est irresponsable, pour ne pas dire criminel...
Je ne dis pas que les mesures prises sont toutes bonnes, mais au moins elles ont le mérite de prendre le problèe à bras le corps...c'est toujours mieux que l'immobilisme de ces trente dernières années.

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Finn



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MessagePosté le: 09-10-2010 12:05    Sujet du message: Répondre en citant

jemigeja a écrit:
je précise que j'ai fait toute ma carrière comme contractuel


Pitain ! T'es un contractuel, fallait pas le dire malheureux, tu va te faire tirer à vue par tous
les automoblistes qui passent !!

J'en conviens, tous les contractuels ne passent pas leurs loisirs à aligner des pare-brises ! A ce
sujet il est bon de rappeller que les contractuels sont avant tout des agents non titulaires de la
fonction publique (d'état, territoriale et hospitalière) dont la situation est régie par un contrat
qui détermine leurs droits et obligations... On ne parle de « contractuel » que pour les emplois qui
auraient vocation à être remplis par un fonctionnaire. La jurisprudence considère désormais que tout
employé d'un service public administratif, quelle que soit sa fonction, est un agent public. Les
droits et obligations auxquels sont soumis les fonctionnaires s'appliquent sans autre forme de procès
aux contractuels.

Comme j'ai du le dire, je suis fonctionnaire (FPH). Mais je ne l'ai pas toujours été, j'ai commencé ma
carrière dans le privé pour la continuer dans le public, repartir de nouveau dans le privé et revenir de
manière définitive dans le public. Bien que mon salaire dans le public n'est en rien comparable à celui
que j'avais dans le privé, j'y ai une liberté d'action et un espace de liberté que je n'avais pas dans
le privé. C'est un choix...

Opposer éternellement les régimes privés et publics me semble véritablement sans objet. Remarquons à ce
sujet que le principal argument est sous forme d'alignement... Un alignement par le bas, évidemment
car il ne viendrait à l'idée de personne de vouloir aligner quoi que ce soit par le haut, quelle
hérésie ! Il est certain que l'équité est une grande et belle chose, mais une équité niveau plancher car
il est bien connu qu'il est normal de retirer des avantages à ceux qui les ont plutôt que d'en donner
à ceux qui ne les ont pas !

Parlons des "couteux avantages" du fainéant privilégié de fonctionnaire que je suis. On sait qu’il
existe des différences importantes entre les systèmes de retraite du privé et de la fonction publique.
La plus marquante est celle-ci : les fonctionnaires partent en retraite avec 75% du dernier salaire brut
(qui est sensé être le meilleur) alors que les salariés du secteur privé partent avec une retraite de
base de 50% du salaire moyen des 25 dernières années (avant la réforme Balladur de 1994, la base de
calcul était la moyenne des 10 meilleures années). Il faut toutefois tenir compte de l’existence de
régimes complémentaires dans le secteur privé et, au moins pour certaines catégories et dans certaines
grandes entreprises, de salaires nettement supérieurs à ceux de la fonction publique à niveau de
qualification et de responsabilité équivalents.

Un autre "couteux avantages" est une certaine sécurité d'emploi, mais ce n'est vrai que pour les seniors
comme moi car les plus jeunes sont embauchés sous des contrats éternellement renouvelables qui les
laissent toujours le cul entre deux chaises...

Tout le monde est concerné par le dossier retraite, mais les fonctionnaires sont plus concernés que
les autres dans ce dossier car il se pourrait bien que ce soit eux qui vont payer la facture des
retraites...

A propos de paiement de facture. la Caisse Nationale de Retraite des Agents des Collectivités Locales
(CNRACL) et pour l’année 2009, comptait 2 052 251 cotisants pour 952 948 retraités, soit un ratio de
2,15 actifs pour un retraité. Certes ce ratio va en déclinant mais pour l'instant il est ce qu'il est.
Quelques mots sur la compensation et surcompensation... Depuis 1974, ce n’est pas moins de 60
milliards d’euros ponctionnés au titre de la compensation et de la surcompensation qui ont disparu !
Soit 5 années pleines de versement de pension ! Il serait facile de dire que l'argent des fainéants
fonctionnaires de la CNRACL va droit dans la poche des courageux travailleurs du privé, mais je n'en
ferais rien !

Il y a les contributeurs et les bénéficiaires. Les contributaires : CNAV pour 24%, l'Etat pour 33% et la
CNRACL pour 35%. Le régime des professions libérales est aussi très fortement ponctionné. Les
bénéficiaires sont (et c'est normal) les régimes en fort déséquilibre comme les exploitants et
salariés agricoles pour plus de la moitié de la compensation, le régime des mines (19%), les marins,
les cultes...

D'excédentaire la CNRACL va donc devenir naturellement déficitaire (logique non ?) et comme ça,
puisque il était question d'équité, tout le monde sera dans le merdier et on pourra bien mieux vivre,
c'est sur !!

Enfin bref... ERADIQUONS LES FAINEANTS DE FONCTIONNAIRES !!!
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jemigeja



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MessagePosté le: 09-10-2010 13:02    Sujet du message: Répondre en citant

NON :

je n'étais pas chargé de mettre des pv. Quand je dis contractuel, je parle de mon statut, comme tu le dis si bien, agent non titulaire au sein d'un service public administratif, qui n'a rien à voir avec le stationnement...Et c'était en CDI...j'y ai passé 38 ans...
Ceci étant, il n'y a pas de sots métiers, il n'y a que des gens qui ne sont pas forcément à leur juste place (et je ne parle pas de place de stationnement... Rolling Eyes je m'égare, mais chez moi,c'est fréquent).
Quand je parlais, plus haut de "privilèges, je pensais effectivement à la durée de cotisations et au mode de calcul.
je crois même qu'il y a des cas où personne n'est retraité, mais reste salarié hors activité (j'avais entendu parler de ça, que crois que c'était à l'EDF, mais je ne suis plus très sur).
a l'éducation nationale, on peut avoir une retraite après 15 ans, à condition d'avoir élevé trois enfants...
Donc que ce soit ceux là qui descendent dans la rue, ça me choque plus qu'un peu...
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Finn



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MessagePosté le: 09-10-2010 18:09    Sujet du message: Répondre en citant

jemigeja a écrit:
a l'éducation nationale, on peut avoir une retraite après 15 ans, à condition d'avoir élevé trois enfants...
Donc que ce soit ceux là qui descendent dans la rue, ça me choque plus qu'un peu...


Ce droit est à l'origine réservé aux femmes, pour une question de parité il a été étendu aux hommes mais la condition restrictive ajoutée en 2005 (avoir interrompu son activité professionnelle pendant au mois 2 mois pour la naissance de chaque enfant) exclue de fait l'écrasante majorité des hommes.

Le texte original (et bien d'autres...) est téléchargeable sur :
http://www.fonction-publique.gouv.fr/article611.html?artsuite=1

Rubrique :
FP/7 n° 2093 du 05 juillet 2005 relative au départ anticipé à la retraite des fonctionnaires parents de 3 enfants, application des dispositions du 3° du I de l’article L 24 du code des pensions civiles et militaires de retraite.

Il s'agit bien évidement d'un retraite à minima qui n'est, et de loin, pas suffisante pour vivre ! Il est nécessaire de bien comprendre qu'une fonctionnaire ayant 3 enfants et 15 ans d'ancienneté qui prendrait sa retraite la percevrait calculée sur ces 15 ans seulement et sur 75% de son salaire indiciaire (hors primes et heures supp) des six derniers mois soit en gros 25% de son salaire net soit en moyenne 450 euros (belle somme proche du RMI !). D'une manière générale les femmes utilisant cette possibilité ont entre 50 et 60 ans. Je pense que c'est un danger que représente pour certaines femmes le fait de se retrouver à la retraite, avec une pension incomplète et de manière irréversible, malgré les aléas de la vie.

Eric Woerth et George Tron ont fait le point le 30 juin sur la fin progressive de ce dispositif de départ anticipé. Ils ont annoncé le report du 13 juillet au 31 décembre 2010, pour un départ au plus tard le 01 juillet 2011, de la date butoir pour le dépôt des dossiers permettant de bénéficier du dispositif actuel. L’accès à ce dispositif "15 ans - 3 enfants" sera donc "progressivement fermé, dans le respect des droits acquis" : tous les parents de 3 enfants au 1er janvier 2012 conserveront la possibilité de partir après 15 ans de services. Toutefois ce sera sous des modalités revues à la baisse qui ne sont pas encore connues à l'heure actuelle. La semaine prochaine je vais à une réunion d'information (sur mon temps de repos !) à ce sujet, mais les dernières modalités ne seront pas encore connues à cette date et une autre information est prévue début 2011 après que les nouveaux textes soient sortis.

-----------------------------------------------------------------------------------------------------

Circulaire DGAFP numéro 2093 du 5 juillet 2005 relative au départ anticipé à la retraite des fonctionnaires parents de 3 enfants, application des dispositions du 3° du I de l'article L 24 du code des pensions civiles et militaires de retraite.

MINISTÈRE DE LA FONCTION
PUBLIQUE ET DE LA RÉFORME DE L'ÉTAT
Direction générale de l'administration
et de la fonction publique
Bureau FP7 n° 2093
MINISTÈRE DE L'ÉCONOMIE,
DES FINANCES ET DE L'INDUSTRIE
Direction du budget
Bureau 6BRS n° 6BRS-05-2493

Le ministre de la fonction publique et de la réforme de l'État et Le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie à Mesdames et messieurs les ministres et secrétaires d'État - à l'attention des directeurs de personnels et chefs des services de pensions ministériels et interministériels - Monsieur le directeur général de la caisse des dépôts et consignations.

Objet : Départ anticipé à la retraite des fonctionnaires parents de 3 enfants, application des dispositions du 3° du I de l'article L 24 du code des pensions civiles et militaires de retraite.

Afin de mettre le 3° du I de l'article L 24 du code des pensions civiles et militaires de retraite en conformité avec le droit communautaire, l'article 136 de la loi de finances rectificative pour 2004 a modifié le dispositif de départ à la retraite des fonctionnaires, parents de trois enfants et justifiant plus de quinze années de services. Les modalités d'application du nouveau 3° du I de l'article L 24 ont été fixées par le décret n° 2005-449 du 10 mai 2005, dont les dispositions sont codifiées, pour les fonctionnaires de l'État, à l'article R 37 du code des pensions civiles et militaires de retraite. Elles ont parallèlement été introduites à l'article 25 du décret n° 2003-1306 du 26 décembre 2003 pour les fonctionnaires territoriaux et hospitaliers relevant du régime de la CNRACL et à l'article 21 du décret n° 2004-1056 du 5 octobre 2004 pour les ouvriers relevant du régime des pensions des établissements industriels de l'État.

La présente circulaire a pour objet d'expliciter les modalités d'application du nouveau dispositif applicable à compter du 12 mai 2005 (publication du décret le 11 mai 2005).

Agents concernés :
Sont concernés par le dispositif les hommes et les femmes ayant la qualité de fonctionnaire de l'une des trois fonctions publiques, ainsi que les ouvriers des établissements industriels de l'État.

Conditions d'ouverture :
Pour être admis au bénéfice des dispositions du 3° du I de l'article L 24 du code des pensions civiles et militaires de retraite, les fonctionnaires et ouvriers de l'État doivent remplir les trois conditions cumulatives suivantes :

(1). justifier d'un minimum de quinze années de services civils et militaires effectifs;

(2). être parents de trois enfants au moins (légitimes, naturels ou adoptés, vivants ou décédés par fait de guerre) ou d'un enfant vivant, âgé de plus d'un an et atteint d'une invalidité égale ou supérieure à 80 %. Les enfants recueillis au foyer mentionnés aux alinéas 3, 4, 5, 6 du II de l'article L 18 du code des pensions sont également pris en compte à condition d'avoir été élevés par l'intéressé dans les conditions prévues au III dudit article.

Pour faire valoir cette condition, il n'est pas nécessaire qu'au moment de la naissance, de l'adoption ou de l'arrivée de l'enfant au foyer, l'intéressé ait eu la qualité de fonctionnaire ou d'ouvrier de l'État. Ainsi, l'intéressé pouvait indifféremment être, au moment de la naissance, de l'adoption ou de l'arrivée de l'enfant au foyer, salarié du secteur privé, étudiant, parent au foyer etc ...

(3). justifier, à l'occasion de la naissance, de l'adoption ou de l'arrivée de l'enfant au foyer, d'une période continue minimum de deux mois pendant laquelle l'intéressé n'a exercé aucune activité professionnelle. Au cours de cette période, l'intéressé pouvait appartenir à la catégorie des inactifs, des actifs privés d'emploi ou des actifs ayant dû interrompre leur activité professionnelle.

En cas de naissance ou d'adoption, cette période de non activité doit avoir eu lieu entre le premier jour de la quatrième semaine précédant la naissance ou l'adoption et le dernier jour de la seizième semaine suivant la naissance ou l'adoption (il n'ai pas nécessaire que le congé débute un mois avant la naissance, il doit juste se situer sur une période de 20 semaines délimitée dans le temps).

En cas d'accueil au foyer d'enfant recueilli (énumérés aux alinéas 3,4,5 et 6 du II de l'article L 18 du code des pensions que l'intéressé a élevés dans les conditions prévues au III dudit article), la période de non activité peut intervenir hors des limites temporelles précitées, mais en tout état de cause, soit avant le seizième anniversaire de l'enfant, soit avant l'âge où il a cessé d'être à charge au sens des article L. 512-3 et R. 512-2 et R. 512-3 du code de la sécurité sociale.

Lorsque l'intéressé est amené à interrompre son activité professionnelle pour satisfaire à la condition de non activité, cette interruption doit intervenir dans le cadre :

* du congé pour maternité(prévu sous ses différentes formes à l'article 53 de la loi n° 72-662 du 13 juillet 1972 portant statut général des militaires, au 5° de l'article 34 de la loi n°84-16 du 11 janvier 1984, au 5° de l'article 57 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984, au 5° de l'article 41 de la loi n° 86-33 du 9 janvier 1986, aux articles L. 331-3 et L. 615-19 du code de la sécurité sociale, aux articles L. 732-10 et L. 732-11 du code rural, ainsi qu'à l'article 4 du décret n° 72-154 du 24 février 1972);
* du congé pour paternité (prévu sous ses différentes formes à l'article 53 de la loi n° 72-662 du 13 juillet 1972 portant statut général des militaires, au 5° de l'article 34 de la loi n°84-16 du 11 janvier 1984, au 5° de l'article 57 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984, au 5° de l'article 41 de la loi n° 86-33 du 9 janvier 1986 et aux articles L. 331-8 et L. 615-19-2 du code de la sécurité sociale, à l'article L. 732-12 du code rural, ainsi qu'à l'article 4 du décret n° 72-154 du 24 février 1972);
* du congé d'adoption (prévu sous ses différentes formes à l'article 53 de la loi n° 72-662 du 13 juillet 1972 portant statut général des militaires, au 5° de l'article 34 de la loi n°84-16 du 11 janvier 1984, à l'article 57 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984, à l'article 41 de la loi n° 86-33 du 9 janvier 1986 et aux articles L. 331-7 et L. 615-19 du code de la sécurité sociale, aux articles L. 732-12 et L. 732-12-1 du code rural, ainsi qu'à l'article 4 du décret n° 72-154 du 24 février 1972 );
* du congé parental(prévu sous ses différentes formes à l'article 65-1 de la loi n° 72-662 du 13 juillet 1972 portant statut général des militaires, à l'article 54 de la loi n°84-16 du 11 janvier 1984, à l'article 75 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984, à l'article 64 de la loi n° 86-33 du 9 janvier 1986, à l'article L. 122-28-1 du code du travail, ainsi qu' à l'article 4 bis du décret n° 72-154 du 24 février 1972);
* du congé de présence parentale (prévu sous ses différentes formes à l'article 65-3 de la loi n° 72-662 du 13 juillet 1972 portant statut général des militaires, à l'article 54 bis de la loi n°84-16 du 11 janvier 1984, à l'article 75 bis de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984, à l'article 64-1 de la loi n° 86-33 du 9 janvier 1986, à l'article 122-28-9 du code du travail, ainsi qu' à l'article 4 ter du décret n° 72-154 du 24 février 1972);
* ou d'une disponibilité pour élever un enfant de moins de huit ans (prévu sous ses différentes formes au b) de l'article 47 du décret n° 85-986 du 16 septembre 1985, au b) de l'article 24 du décret n° 86-68 du 13 janvier 1986, au b) de l'article 34 du décret n° 88-976 du 13 octobre 1988, au 2° de l'article 19 du décret n° 94-874 du 7 octobre 1994, ainsi qu'à l'article 5 du décret n° 2004-1056 du 5 octobre 2004).

En cas de naissances gémellaires ou d'adoptions simultanées de deux ou plusieurs enfants, pour que l'ensemble de ces enfants soit pris en compte, une seule période de non activité d'une durée minimum de deux mois est exigée.

Dispositions transitoires :

Conformément à l'article 1er du code civil, le nouveau dispositif est applicable à la demande déposée à compter de la parution du décret d'application.

Toutefois, en vertu des dispositions du II de l'article 136 de la loi de finances rectificative pour 2004, et afin de prendre en compte la période transitoire qui court entre l'intervention de la loi et celle de son décret d'application, il convient :

* de s'abstenir de tout recours, en dépit de l'absence de décision passée en force de chose jugée, concernant les fonctionnaires pères de trois enfants pour lesquels la radiation des cadres a d'ores et déjà été notifiée ;
* de ne pas revenir sur les dossiers des mères de trois enfants déposés à une date antérieure à la publication du présent décret.

Paris, le 5 juillet 2005.

Le ministre de la fonction publique
et de la réforme de l’Etat
Pour le ministre et par délégation :
Par empêchement du directeur général de
l’administration et de la fonction publique
La directrice, adjointe au directeur général
Christine LE BIHAN-GRAF

Le ministre de l’économie,
des finances et de l’industrie
Pour le ministre et par délégation
Le directeur du budget
Pierre-Mathieu DUHAMEL
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jemigeja



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MessagePosté le: 10-10-2010 09:04    Sujet du message: Répondre en citant

en fait si je comprends bien, Finn, ce n'est qu'un diminutif
ton pseudo intégral, c'est Finn.legifrance.gouv.fr... Very Happy Very Happy Very Happy

pour être sérieux je ne connaissais pas le montant de la pension des institutrices...c'est effectivement très peu. dont acte.

Pour en revenir aux retraites, j'étais, comme je l'ai dit agent non titulaire (j'évite le mot c...., j'ai compris Sad ) : bien qu'assimilé fonctionnaire, ma retraite répond au critères du privé : 161 trimestres et calcul sur les 25 meilleures années.
C'est Pierre Maurois, qui, en 1982 a signé le décret nous excluant définitivement de la titularisation, malgré les promesses éléctorales de la gauche, et les assurances de certains syndicats, alors qu'il y avait à l'époque, des fonctionnaires détachés, dans les mêmes fonctions, qui, eux continuaient à bénéficier des avantages de leur statut.

Je peux le dire, j'étais à l'ANPE. Et à propos des femmes, pendant toute ma carrière, je les ai encouragées à ne pas s'arreter de travailler, car je leur expliquais que :
- on ne peut pas préjuger des aléas de la vie, séparation, veuvage, chomage ou invalidité du conjoint, etc...
- et si tout se passe bien, on vit mieux avec deux retraites qu'avec une seule.
Je n'ai pas toujours été entendu, surtout au début de ma carrière dans les années 70...
Nous sommes donc tout à fait sur la même longueur d'ondes.
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lefebvre



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MessagePosté le: 11-10-2010 07:59    Sujet du message: Re: Référendum sur les retraites. Répondre en citant

JONAS18 a écrit:
Retraites: et maintenant ?

1°) La réforme est inéluctable. Elle devra impérativement se concrétiser.
Chaque année un mois de pensions, évalué à plusieurs dizaines de milliards, est payé avec un crédit obtenu auprès des investisseurs internationaux dont le taux d'intérêt est calculé sur l'avis des agences de notation.
Cette dette sociale n'est pas éternelle.
2°) Les mesures prises ne suffiront pas à long terme.
Il y a aussi deux certitudes:
1°) La fiscalité proposée par les socialistes est redoutable pour le pouvoir d'achat et la création d'emplois.
2°) Les revenus financiers n'ont aucune fiabilité, la crise nous l'a démontré. Ils peuvent très facilement s'évaporer et nuire du même coup à l'investissement.



Bonjour à tous

Sur le fond Jonas, je suis entièrement d'accord avec toi.

Sur la forme je me refuse de suivre les propositions faites par les uns et les autres, car nous savons que toutes seront insuffisantes dans quelques années.
Pour moi le problème des retraites existe depuis longtemps, très longtemps. André Bergeron, secrétaire général de la C.G.T.F.O. et président de la cram en 1975 (je ne me souviens plus de la date exacte) écrivait dans ses mémoires "Ma vie et mes combats " que si le financement des retraites n'était pas revu et corrigé nous étions certain de la faillite des caisses de retraite.
Aujourd'hui nous sommes en plein dedans et tout le monde continue de se voiler la face hélas !
Dire que l'action sociale en France coûte tant % de ceci ou de cela, c'est simplement oublier que dans un budget chacun peut attribuer ses préférences à telles priorités ou à telles autres.
Serions-nous devenus des capitalistes purs et durs ? Aurions-nous oublié qu'il était possible d'aider les gens dans la misère, plutôt que d'entretenir le luxe honteux dans lequel vivent nos institutions et nos élus ?

Aurions-nous oublié l'article 14 des droits de l'Homme et du citoyen ...
Art. 14. -
Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée.

Aujourd'hui, les politiques nous imposent des choix avec lesquels nous ne sommes pas obligés d'être d'accord.
Refuser d'alimenter le social,(caisse de retraite, allocations, etc.etc.) c'est refuser d'alimenter des activités créatrices d'emplois.

Un débat qui est devenu de la politique politicienne, ou chacun subit et réagit en fonction des déclarations (très dirigées) relayées par des médias qui ont perdu tous sens de la mesure au bénéfice de leur audience.

Le coeur et la raison dans tout ça, ils sont où ?

De l'argent en France il y en a, il reste à définir avec quelles sensibilités, on peut, et on doit, orienter les priorités budgétaires?

Sans être de droite ou de gauche, en étant simplement Français et sensible à la misère dans laquelle se plonge actuellement notre Pays. Crying or Very sad

Daniel
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DANIEL
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MessagePosté le: 11-10-2010 08:32    Sujet du message: Répondre en citant

je vois, que je tu partages mon avis sur le fait que tout le monde connait le problème depuis toujours, mais personne n'a eu le courage politique de s'y attaquer. Et plus on a attendu, plus c'est insoluble.
De même, personne n'a de solution crédibles, les propositions des uns et des autres ne sont que rideaux de fumée démagogique.

mais quand tu dis "de l'argent en France, il y en a", mieux vaudrait développer ta pensée, car cette phrase toute seule est souvent répétée par des gens qui n'ont que des sentences définitives en guise de programme... l'expérience des alternances politiques, signe de démocratie, n'a jamais rien réglé. Comme je l'ai déjà exprimé, chacun à la solution miracle dès lors qu'il est dans l'opposition, mais est incapable de la trouver dès qu'il est au pouvoir...

Pour ce qui est du "luxe honteux dans lequel vivent nos institutions et nos élus", on ne peut qu'être d'accord. Un président qui augmente son salaire dans de telles proportions, c'est une goutte d'eau dans la mer du budget, mais un tsunami au niveau du symbole (tiens, je deviens lyrique...)

Mais l'exemple de ce président ci ne peut pas faire oublier ses prédecesseurs : les frais de bouche et les voyages gratos de Chirac,les déplacements de Mitterand, toujours accompagné de trois avions gros porteurs pour que toute sa cour l'accompagne...

et de tels excès ne peuvent que dégoutter les gens. Comment être convaincu d'être honnètes avec de tels exemples venant d'en haut ?
Et ça risque de faire le lit des extrèmes, qui se repaissent de ces situations pour alimenter un discours populiste. Et c'est vrai à droite comme à gauche.
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MessagePosté le: 11-10-2010 10:30    Sujet du message: Répondre en citant

quote="jemigeja"]
mais quand tu dis "de l'argent en France, il y en a", mieux vaudrait développer ta pensée, car cette phrase toute seule est souvent répétée par des gens qui n'ont que des sentences définitives en guise de programme...[/quote]

Bonjour

Il faut prendre la phrase en entier :

Citation:
De l'argent en France il y en a, il reste à définir avec quelles sensibilités, on peut, et on doit, orienter les priorités budgétaires ?


Cela ne veut pas dire que la France est riche, mais qu'elle doit orienter son budget de façon différente.

Par exemple, dans un ménage quel que soit son revenu il doit prendre la décision de dépenser, tant pour payer ses charges, tant pour la nourriture, etc.etc. Quand le revenu n'est pas assez important pour subvenir aux dépenses, alors là il faut supprimer ce qui pourrait être considéré comme superflu, les vacances etc.etc.

L'état, malgré un budget en déficit depuis plusieurs années à continuer de vivre bien au dessus de ses moyens. Aujourd'hui, pour essayer de pallier aux erreurs du passé il ne trouve rien d'autre que de faire payer les gens les plus modestes, et de supprimer des aides qui en entrant dans l'économie de marché pourraient créer des emplois.

Il est facile aujourd'hui de dire: c'est de la faute de la droite ou de la gauche ! Pour moi c'est de la faute des politiques qui ne pensent qu'à se faire réélirent en se fichant pas mal du petit peuple.

La solution se trouve dans la rue, l'histoire ouvrière le prouve. A chaque fois que nous avons eu des modifications importantes de nos conditions de vie, cela a été dû à des manifestations de masse. Pour ne donner qu'un exemple :Mai 68.
Avant y a eu d'autres grandes conquêtes, comme la loi sur les quarante heures, les congés payés, la sécurité sociale etc.etc.

Aujourd'hui, beaucoup de gens se plaignent de leur condition de vie, mais quand on leur demande ce qu'ils sont prêts à faire pour s'en sortir (comme la grève par exemple) alors là il n'y a plus personne. Soi-disant qu'ils n'ont pas les moyens, mais nos parents eux... ils en avaient des moyens ? Non encore moins que maintenant, mais eux revendiquaient pour vivre. Aujourd'hui la majorité des gens qui se plaignent c'est surtout pour ne pas perdre le petit confort personnel, les autres ils s'en moquent.

Les temps ont changé, maintenant si les autres souffrent tant pis, du moment que l'on peut cultiver son jardin dans l'individualisme le plus complet et ne pas perdre ses avantages c'est le principal. Crying or Very sad
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MessagePosté le: 11-10-2010 10:56    Sujet du message: Répondre en citant

il est certain que si toi ou moi gérions notre budget comme l'état gère le sien, on serait en prison depuis longtemps.

les politiques de tout bord pensent plus à SE servir qu'à servir. Ca a toujours été comme ça.

Quand à la solution dans le rue, je mettrais un bémol : il y a eu de grandes avancées, certes, mais aussi des erreurs causées par des slogans démagogiques...c'est vrai dans le monde syndical comme dans le monde politique. Et j'ai été délégué syndical.

certaines organisations font de la surenchère pour gagner des voix aux élections professionnelles. Les plus modérés sont obligés de suivre à minima, pour ne pas trop perdre. D'où, la aussi, des discours parfois démagogiques et populistes. Les frères jumeaux YAKA & IFO sont souvent de sortie...
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MessagePosté le: 11-10-2010 13:11    Sujet du message: Répondre en citant

je suis furieux.
a midi, sur europe 1, on a annoncé qu'un journal du midi publie un article disant que les dockers du port de Marseille qui menacent de bloquer le pays

- touchent 4000 euros brut
- pour 18 heures de travail par semaine
- avec un emploi garanti à vie.


Deux hypothèses :
- c'est faux et ce genre de propos discréditant une profession est scandaleux
- c'est vrai, et tous les smicards et bénéficiaires du RSA de Marseille et des environs devraient leur rentrer sérieusement dans le lard...
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MessagePosté le: 11-10-2010 14:46    Sujet du message: Répondre en citant

jemigeja a écrit:
je suis furieux.
a midi, sur europe 1, on a annoncé qu'un journal du midi publie un article disant que les dockers du port de Marseille qui menacent de bloquer le pays

- touchent 4000 euros brut
- pour 18 heures de travail par semaine
- avec un emploi garanti à vie.


Deux hypothèses :
- c'est faux et ce genre de propos discréditant une profession est scandaleux
- c'est vrai, et tous les smicards et bénéficiaires du RSA de Marseille et des environs devraient leur rentrer sérieusement dans le lard...


Il me semble que c est un collectif qui a annonce cela. Ils ont ete interroges sur Canal+ et les donnees chiffrees proviendraient d un appel d offres public fait par le port autonome de Marseille.
Je n ai pas ete verifier sur leur site, mais ca doit etre faisable.
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jemigeja



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MessagePosté le: 11-10-2010 20:59    Sujet du message: Répondre en citant

j'ai fait quelques recherches, sans grand succès, sauf sur un blog du Monde
Ca viendrait en effet d'un collectif "touche pas à mon port", qui serait une émanation du MEDEF.
mais je n'ai rien trouvé qui me dise si c'est info ou intox... Question
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MessagePosté le: 12-10-2010 15:13    Sujet du message: Répondre en citant

je viens de trouver une chanson que je ne connaissais pas

http://www.youtube.com/watch?v=ce2wKyrneuE

et celle-ci

http://www.youtube.com/watch?v=yDeEHIUDpwQ&feature=related

une petite vidéo sur le sujet ?

http://www.youtube.com/watch?v=MkQ49wHAgvI&feature=related

mieut vaut finir par en rire, non ? Very Happy Very Happy Very Happy
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MessagePosté le: 13-10-2010 11:24    Sujet du message: Répondre en citant

un ami m' a envoyé un blagounette tout à fait dans le sujet

Une grand-mère à sa petite fille dit:

- Moi, à ton âge, je travaillais déjà !

- Et la petite fille de répondre :

- Moi, à ton âge, je travaillerai encore…


est-ce vraiment une blague ???
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MessagePosté le: 15-10-2010 09:10    Sujet du message: Répondre en citant

ILS L'ONT DIT

je disais plus haut que personne n'a la recette miracle. Propos du PS entendus hier :

Manuel Vals : " pour financer les retraites, nous augmenterons les prélèvements sociaux" (Europe 1) Donc, les impots. je ne sais pas si on peut relancer l'économie en rognant sur le pouvoir d'achat des actifs...

Martine Aubry "nous proposons d'augmenter la durée de cotisation" (France 2). Donc le départ à 60 ans sera toujours possible mais avec une pension diminuée. Si on commence à travailler à 20 ans, plus 45 ans de cotisation, on a une retraite complète ...à 65 ans...et si on fait des études longues (ingénieur, médecin,...) on a jamais de retraite à taux plein...

je ne suis pas économiste. je ne crois plus ni en droite ni en gauche...mais j'essaie de regarder tout ça objectivement.

A moins que quelque chose m'ait échappé, je ne vois entre les deux méthodes que des différences sémantiques. On fait semblant d'être en désaccord, pour dire la même chose avec d'autres mots...

si quelqu'un peut éclairer ma lanterne, je lui en serais reconnaissant...
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citizenzen



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MessagePosté le: 15-10-2010 10:28    Sujet du message: et les retraites complémentaires ? silence radio ! Répondre en citant

80% des salariés partent avec la retraite sécu et des retraites complémentaires. Quand on avait droit à la retraite sécu à taux plein, on avait droit aux complémentaires au taux plein dès ses 60ans (en ayant les trimestres requis bien sur). Attention, à partir du 1er janvier 2011, même si l'on a la retraite sécu à taux plein, on n'aura plus les retraites complémentaires à taux plein, sauf à attendre 65ans !!! En effet, l'accord actuel AGFF n'est toujours pas renouvelé. Des discussions entre patronat, syndicats et forcément observateurs du gouvernement ont bien lieu dans un secret total !!!
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jemigeja



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MessagePosté le: 15-10-2010 12:57    Sujet du message: Répondre en citant

ils osent...

nous, les élus, aligner notre régime de retraite sur celui du vulgum pecus (*)...vous n'y pensez pas, voyons...on ne mélange les torchons et les serviettes

http://www.assemblee-nationale.fr/13/amendements/2770/277000249.asp


* vulgum pecus : pekin moyen (libre traduction) Cool

c'est également de pecus que viennent les mots péjoratafifs de "pécore" et "pequenot"
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Vieille Louve



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MessagePosté le: 15-10-2010 14:50    Sujet du message: Répondre en citant

Very Happy tiens, du coup, j'ai consulté mon vieux Gaffiot: bétail, troupeau, troupe d'hommes...la liste est longue!....mais " péjoratafifs "...c'est quelle éthymologie?... Laughing Laughing Razz
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leon



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MessagePosté le: 15-10-2010 21:12    Sujet du message: Répondre en citant

Shocked
ah V.L vous m'intriguez, qu'est ce qu'un vieux gaffiot ?
Dictronnaire, autre ? , je ne connais pas ce mot ?
Je ne veus pas mourir idiot.
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faut y aller tant qu'on le peut, le temp passe vite.
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Vieille Louve



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MessagePosté le: 15-10-2010 21:15    Sujet du message: Répondre en citant

Embarassed pardon, Léon! c'est effectivement un dictionnaire de latin...on dit un Gaffiot comme on dit un Robert ou un Larousse....
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JONAS18



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MessagePosté le: 16-10-2010 07:33    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour à tous,

Le niveau de vie occidental est menacé. Il n'y a pas de doute pour les économistes. Pour ne pas en arriver à l'alignement mondial des revenus sur les plus bas il n'y a pas d'autre choix que de créer des syndicats internationaux pour inverser le processus. Depuis très peu de temps les organisations françaises obtiennent de bons résultats grace à une meilleure entente. Il faut aller plus loin à la poursuite de la mondialisation. Les théâtres d'opération et les vrais combats ne sont plus dans l'héxagone. Les entreprises et les milieux financiers sont très en avance sur les salariés qui ont beaucoup de mal à appliquer leurs valeurs de base diffusées à gorges déployées par l'Internationale Ouvrière: "ouvriers de tous pays unissez-vous"!
Quelques rapprochements ont déjà eu lieu en europe mais il reste beaucoup à faire.

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Vive la vie à la campagne.
Jonas18
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leon



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MessagePosté le: 16-10-2010 12:35    Sujet du message: Répondre en citant

Shocked
Union mondiale ouvrière ouai il faut, cela reduirai l'esclavage, mais syndicat mondial ...... j'ai des doutes un peu comme la CEE ou le G20.

Marci V.l, mais dite moi, "gaffiot" se rapproche plus de l'argot que du latin ? et la j'ai appris un mot nouveau, mais quand je parle de robert, ce n'est pas un dictionnaire qui est en cause. Embarassed
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faut y aller tant qu'on le peut, le temp passe vite.
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jemigeja



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MessagePosté le: 17-10-2010 13:21    Sujet du message: Répondre en citant

Vieille Louve a écrit:
Very Happy tiens, du coup, j'ai consulté mon vieux Gaffiot: bétail, troupeau, troupe d'hommes...la liste est longue!....mais " péjoratafifs "...c'est quelle éthymologie?... Laughing Laughing Razz


péjoratafifs ???lj'ai écrit ça, moi ???
je crois que je ferais bien de repartir en vacances...
ou tout au moins, de me relire avant de valider.
je suis confus... Embarassed Embarassed Embarassed
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Dernière édition par jemigeja le 17-10-2010 13:31; édité 1 fois
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jemigeja



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MessagePosté le: 17-10-2010 13:30    Sujet du message: Répondre en citant

JONAS18 a écrit:
Bonjour à tous,

Le niveau de vie occidental est menacé. Il n'y a pas de doute pour les économistes. Pour ne pas en arriver à l'alignement mondial des revenus sur les plus bas il n'y a pas d'autre choix que de créer des syndicats internationaux pour inverser le processus. Depuis très peu de temps les organisations françaises obtiennent de bons résultats grace à une meilleure entente. Il faut aller plus loin à la poursuite de la mondialisation. Les théâtres d'opération et les vrais combats ne sont plus dans l'héxagone. Les entreprises et les milieux financiers sont très en avance sur les salariés qui ont beaucoup de mal à appliquer leurs valeurs de base diffusées à gorges déployées par l'Internationale Ouvrière: "ouvriers de tous pays unissez-vous"!
Quelques rapprochements ont déjà eu lieu en europe mais il reste beaucoup à faire.


des syndicats internationaux..l'idée me fait un peu peur...
le slogan "prolétaires de tous les pays, unissez vous", on a déjà donné...ça a abouti a des dicatures sanglantes. car si on pousse le raisonnement, on abouti au syndicat unique, le parti unique, la pensée unique..
le retour de Staline, non merci

ceci dit, il serait préférable que le nivellement se fasse par le haut, en effet. Il vaudrait mieux que le travailleur chinois ait nos conditions de vie que l'inverse...

pour leon, je confirme que gaffiot est bien le nom d'un dictionnaire français-latin. On lui doit un certain nombre de scoliose, car il était très lourd dans le cartable...j'ai connu...
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JONAS18



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MessagePosté le: 18-10-2010 05:40    Sujet du message: Répondre en citant

Je te cite:

je ne suis pas économiste. je ne crois plus ni en droite ni en gauche...mais j'essaie de regarder tout ça objectivement.


Bonjour jemigeja,

Ta phrase concorde parfaitement avec ce que je pense.
Les prolétaires russes n'avaient pas d'autre choix que de s'unir pour lutter contre le tsar tout comme nos paysans affamés par la noblesse française en 1789. Pour autant malgré les hécatombes provoquées par les extrémistes de ces soulèvements de masse le bilan français est positif sur le long terme et celui des russes le sera également dans quelques décennies.
Aujourd'hui le monde du travail se heurte une fois de plus au monde du pouvoir et de l'argent. Il ne fait pas de doute que l'humanité engendrera de nouveaux imitateurs de Robespierre ou Staline mais je ne vois pas d'autre moyen, pour faire face aux nouvelles menaces, que prôner l'union des prolétaires de tous les pays. L'avancée de notre civilisation permettra peut-être de le faire pacifiquement. Deux exemples peuvent être cités, celui de Mikhaïl Gorbatchev et Lech Walesa. Les meneurs ne sont pas tous sanguinaires.

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MessagePosté le: 18-10-2010 08:33    Sujet du message: Répondre en citant

les 50 millions de morts du communismes s'en souviennent aussi ;non merci ,surtout pas cela ,quand ont vois de 0,7pour cent de français bloquent le pays et ,de plus entrainent des gamins pour faire du nombre ,mais surtout du bordel en ville ,que notre sarko soit un branque je dis oui aussi mais, notre salut ne viendra certainement pas de la gauche demago et caviar la CGT ferait mieux de faire du syndicalisme plutôt que de la politique
_________________
Quand on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend
on a raison de penser ce qu'on pense !!!!


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MessagePosté le: 18-10-2010 08:41    Sujet du message: Répondre en citant

D'accord pour Walesa, mais après Gorbatchev, ils ont Poutine....on ne peut pas dire que la démocratie ait vraiment progressé...Tu le dis bien, ils leur faudra peut être des décennies.

Sinon une amie m'a transmis ça :


Interrogé par un journaliste qui s'étonne de cette grève alors que les cheminots ne sont pas concernés puisqu'ils pourront toujours partir à... 50 ans, le responsable de la CGT à la SNCF, Didier Le Reste, répond que si les cheminots ne sont pas concernés aujourd'hui ils le seront... un jour et de préciser : "Peu m'importe qu'on soit flingué en 2018 ou 2021". Et oui cela ne s'invente pas. La grève préventive pour une réforme qui ne concerne pas les cheminots. Les usagers apprécieront. Le journaliste insiste en lui demandant si il n'a pas peur que les gens prennent les cheminots pour des privilégiés. Et voici ce que ce syndicaliste ose lui répondre : "Celui qui me dit ça je lui dit de sortir sa fiche de paie. Moi après trente quatre ans de service je touche une retraite de 2300 euros, il est où le privilège là".
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Oui, vous avez bien lu, 2300 euros de retraite. Avec un départ à 50 ans. Beaucoup de Français ne gagneront jamais cette somme durant leur vie active. Didier Le Reste est, comme toute les "élites" françaises, complétement coupé des réalités. Et ce type va dès ce soir emmerder tous les salariés, qui pour une grande majorité ne gagneront jamais 2300 euros de retraite, afin que lui et ses amis puissent continuer de quitter leur boulot "pénible" à 50 ans pour des retraites, vous l'avez compris, misérables. Nous devrions peut-être nous cotiser pour lui acheter des mouchoirs. En attendant, demain si vous êtes coincés dans une gare vous aurez tout le temps de méditer sur le triste sort des cheminots français.


Je n'ai pas entendu l'émission, mais si c'est vrai, 2300 euros c'est assez en desous du montant de ma propre retraite...et moi, j'ai bossé 41 ans !!!
et pour la pénibilité, ils ont gardé des avantages qui étaient plus que justifiés du temps des machines à charbon, mais depuis les conditions de travail ont quand même pas mal progressé...nul ne s'en plaindra, d'ailleurs.
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Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
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