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Les élections de 2012

 
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JONAS18



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MessagePosté le: 09-12-2010 04:42    Sujet du message: Les élections de 2012 Répondre en citant

Aubry et Royal visitent la banlieue...mais séparément
mercredi 08 DECEMBRE 2010, 14:01 Politique

La présidente de la région Poitou-Charentes et la Première secrétaire du PS ont un programme identique ce mardi, mais pas commun. Ségolène Royal s'est rendue à Cergy, tandis que Martine Aubry a choisi d'aller à La Courneuve.


Mais, à Cergy, la presse qui accompagnait Ségolène Royal a été vite avertie par certains membres de son entourage de cette visite secrète de Martine Aubry."Je préfère être imitée que critiquée", a réagi l'ex candidate à la présidentielle de 2007. "Je suis critiquée, je suis dénigrée, j'avance", a-t-elle poursuivi avant d'ajouter: "A me regarder, ils s'habitueront", en reprenant un vers de René Char.


Après la déclaration de candidature de Ségolène Royal le 29 novembre, des appels au sein du PS se sont multipliés pour que le calendrier des primaires (dépôt des candidatures en juin, vote à l'automne) soit avancé.

Dimanche, la patronne du PS, qui se déterminera elle-même en juin sur une éventuelle candidature, leur a rappelé que ce calendrier avait été voté par les militants. (Source AFP/Europe 1)

La crise et l'effet Marine Le Pen

GUILLAUME TABARD, Les Echos

C'est le sondage qui affole à l'UMP. Avec 27 % d'opinions favorables (Ipsos-« Le Point »), Marine Le Pen bat son record de popularité, à un niveau jamais atteint par son père. « Je suis très conscient que le Front national remonte sur un certain nombre de nos territoires », a admis, hier, le patron de l'UMP, Jean-François Copé.

La crise d'abord. Les extrêmes et les partis protestataires ont toujours fait leur miel des crises économiques et des turbulences sociales qu'elles engendrent. Cette fois, Marine Le Pen, comme son concurrent Bruno Gollnisch, surfe sur un souhait croissant des Français d'une sortie de l'euro. « On nous a souvent reproché de jouer les Cassandre. Nous sommes aujourd'hui plus crédibles que la ministre des Finances, dont le métier est de démentir sans conviction toutes les mauvaises nouvelles », confie Jean-Marie Le Pen.

La sécurité ensuite. « La montée du FN confirme qu'on doit bouger sur ce sujet », poursuit Jean-François Copé. C'est pour cela que Brice Hortefeux veut « amplifier » l'action du gouvernement, comme il l'a déclaré hier dans « le Figaro », en dévoilant de nouvelles mesures contre l'immigration illégale. En pointe également, les 43 députés de La Droite populaire, élus de régions où le FN est fort, qui prônent une peine d'interdiction du territoire pour un criminel étranger condamné en cour d'assises. « Ils sont aussi convaincants qu'une tenancière de lupanar se pressant à la messe pour communier », ironise Jean-Marie Le Pen.

Troisième facteur enfin : l'image personnelle de Marine Le Pen, qui séduit davantage que son père les jeunes, les catégories populaires et une frange de l'électorat UMP.

A un mois du congrès de Tours, le climat se durcit entre l'élue d'Hénin-Beaumont et Bruno Gollnisch. La première accuse son challenger de vouloir faire revenir des « groupuscules radicaux ». Le second reproche à la favorite son goût des médias. Par sa philippique contre Michel Drucker et Laurent Ruquier, qui se refusent à l'inviter, Marine Le Pen a à la fois répondu à Gollnisch et trouvé un thème qui, une fois encore, fait mouche.




Bonjour à tous,

Dans les prochains mois nous connaîtrons les noms de celles et de ceux qui vont en découdre mais j'ai l'impression de revivre le triste épisode de 2002 dont Lionel Jospin a été la victime. Le front national et surtout Marine Le Pen remontent dans les sondages grace aux mécontents de la majorité au pouvoir et au talent de sa candidate.
Le parti socialiste n'a pas tiré les leçons de l'époque Jospin et il se pourrait que le combat des chefs, la guerre des égos, sur fond de morosité économique, nous reproduisent le même scénario.
L'extrême gauche est en panne, Olivier Besancenot n'occupe plus le devant de la scène et Jean-luc Mélenchon fait de l'ombre aux communistes. Leur nouveau premier secrétaire Pierre Laurent peine à s'imposer.
Le ciment europe-écologie-les verts ne prend pas. La gauche est très divisée alors qu'elle dispose de très sérieux atouts pour revenir aux affaires.
Les militants de l'UMP déçus par leur chef de file, Nicolas Sarkozy, semblent se rapprocher du front national.
Après la terrible défaillance de notre système financier, celle de notre échiquier politique n'est pas très loin.
Nous nous éloignons du tourbillon mais nous nous rapprochons du récif.

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Jonas18
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lefebvre



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MessagePosté le: 10-12-2010 06:53    Sujet du message: Répondre en citant

Dans beaucoup de partis politiques, il y a des courants de pensées avec à leur tête un leader. Chaque courant s'exprime en fonction de ses propres désirs d'orientations politiques, mais souvent en comparaison (ou en contradiction), avec les autres courants de pensée. Ce qui ne les empêche pas d'être sur le fond dans le même parti, et de défendent une même idéologie (que ce soit au PS, chez les verts, au FN au PC et même dans les autres partis comme à l'UMP chez les centristes ou les radicaux.)

Ce qui est choquant, c'est quand plusieurs leaders dans un parti (de droite) font connaître leurs avis, on appelle cela de la démocratie (dans tous les médias !)

Quand d'autres leaders, dans les partis de l'opposition au gouvernement actuel (de gauche ou des extrêmes), donnent leurs avis, ont dit, ou l'on écrit, dans les mêmes médias, que ces leaders de l'opposition sont incapables de se mettent d'accord. Chercher l'erreur ???

Il paraît qu'en France tous les médias sont libres ? Libre de quoi, d'essayer d'influencer la pensée et les analyses politiques du petit peuple ?

Tout en gardant ses propres idées politiques, que chacun étudie les médias sans se laisser entraîner dans leurs analyses et vous verrez que j'ai raison. Tous les grands médias nationaux sont et ont toujours été aux ordres du pouvoir en place.
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DANIEL
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JONAS18



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MessagePosté le: 10-12-2010 09:05    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Daniel,

Les grands médias nationaux ne sont pas suicidaires. Quand 70% des français sont hostiles au pouvoir en place la presse, la police, la magistrature et toutes les autres institutions suivent la même tendance.
Je ne crois pas qu'une télévision qui vanterait les qualités du président Sarkozy en cette fin d'année ferait exploser l'audimat. Les journalistes du Figaro, eux-mêmes, sont de plus en plus modérés dans leurs propos. Pour autant l'électorat ne bascule pas à gauche. Les sondages, favorables à Dominique Strauss-Kahn en sont une indication très nette.

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lefebvre



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MessagePosté le: 10-12-2010 10:59    Sujet du message: Répondre en citant

JONAS18 a écrit:
Bonjour Daniel,

Les grands médias nationaux ne sont pas suicidaires. Quand 70% des français sont hostiles au pouvoir en place la presse, la police, la magistrature et toutes les autres institutions suivent la même tendance.
Je ne crois pas qu'une télévision qui vanterait les qualités du président Sarkozy en cette fin d'année ferait exploser l'audimat. Les journalistes du Figaro, eux-mêmes, sont de plus en plus modérés dans leurs propos. Pour autant l'électorat ne bascule pas à gauche. Les sondages, favorables à Dominique Strauss-Kahn en sont une indication très nette.


Je suis d'accord avec toi sur le fond, pourtant dans les faits, insidieusement les médias diffusent largement les interventions des ministres. Sad
Ma crainte est que la tendance, justement, ne va pas vers la gauche, mais va contre Sarkosy, ce qui donne de très bons résultats de sondage pour le FN.
Si Strauss-Kahn en ce moment fait de bons résultats dans les sondages, c'est surtout parce qu'il n'a encore rien dit.
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JONAS18



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MessagePosté le: 11-12-2010 05:44    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Daniel,

Sur cette dernière remarque je te rejoins. L'opinion ne bascule pas à gauche mais contre Nicolas Sarkozy. Le même phénomène se reproduit sur l'ensemble de l'europe. Les partis d'extrême droite reprennent des voix sur fond de crise économique. Nous assistons à une nette remontée du racisme et de la xénophobie. Il se peut que 2012 ressemble à 2002 et que nous devions choisir entre un candidat républicain et celui du front national au second tour. Notre sauveur sera peut-être Dominique Strauss-Kahn, François Bayrou ou Dominique de Villepin.

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lefebvre



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MessagePosté le: 11-12-2010 09:49    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Notre sauveur sera peut-être Dominique Strauss-Kahn, François Bayrou ou Dominique de Villepin.


Bonjour Jonas

Je ne sais plus qui a dit : La France se gouverne au centre.

Je dois reconnaître que pendant ces 20 dernières années, à la suite de tous les évènements que nous avons connus, j'avais tendance à penser que les centristes étaient peut-être une solution qui fallait envisager sérieusement.

Malheureusement, dans les faits il n'y a plus de véritable centre au sens propre de l'appellation. François Bayrou et les autres centristes (radicaux Valoisiens et autres) font de beaux discours et ne perdent aucune occasion de critiquer le pouvoir en place. Là où cela devient incompréhensible, c'est que dans les votes au parlement, régulièrement ils suivent l'UMP. De temps en temps s'ils s'abstenaient et s'ils votaient contre (puisqu'ils expriment leurs désaccords dans leurs discours) ils seraient beaucoup plus crédibles.

Quant à Dominique de Villepin, à mon humble avis, il est la porte de sortie de l'après Sarkosy pour l'UMP. Pour le moment, il est à L'UMP et cela risque dans l'esprit des gens de faire un amalgame, c'est blanc bonnet et bonnet blanc.

Strauss-Kahn, il n'a encore rien dit, il m'est donc difficile de le prendre en option pour l'avenir. Je dois reconnaître que dans la situation où se trouvent les finances mondiales actuellement c'est lui qui a la meilleure représentation et les meilleures compétences. Cette analyse, ce n'est qu'une opinion personnelle, j'ai bien peur que cela ne soit pas celle de tout le monde. Là aussi j'ai peur que les gens disent : lui ou la gauche c'est bonnet blanc et blanc bonnet.

Je dois écrire que la politique mit en place actuellement, ou les politiques préconisées par les opposants me font peur. Car à mon avis (comme tu l'as déjà écrit en ce qui concerne les autres Pays européens) elles ouvrent un avenir incommensurable aux politiques des extrêmes.

J'espère que les Français réfléchiront aux conséquences de leur vote aux prochaines élections. Aujourd'hui quand j'entends les gens autour de moi je n'en suis pas certain hélas!

Je te souhaite une bonne fin de semaine
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DANIEL
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jemigeja



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MessagePosté le: 11-12-2010 11:59    Sujet du message: Répondre en citant

bonjour
Je partage, hélas votre nalyse en ce qu'elle a de commun.
La gauche n'est pas crédible, car ce n'est pas en se livrant à un crépage de chignon médiatique qu'on peut présenter un programme cohérent. C'est au contraire la porte ouverte à toutes les surenchères démagogiques.
La droite est discréditée, à cause, notamment, des promesses non tenues style "le président du pouvoir d'achat" ou "le point de croissance on va aller le chercher avec les dents". Et je ne parle pas du karcher...
Villepin et Bayrou font leur fonds de commerce avec un anti sarkozysme primaire, mais n'ont pas de proposition audible pour autant.
DSK ne dit effectivement rien. Il est à un poste qui démontre ses compétences et ses qualités d'homme d'état. Mais s'il devient président, que va-t-il faire ? Quelle politique ? et avec qui ? Si c'est pour prendre Aubry comme premier ministre, on n'est pas au bout de nos peines. Et lui aussi a le côté bling bling, tant dénoncé pour l'actuel président.
Alors il est certain que ça favorise les extrèmes des deux bords, et comme vous l'avez remarqué, le phénomème est européen. Il n'y a pas que chez nous que les politiciens démocrates sont décribilisés.
Les risques : voir apparaitre une nouvelle tendance euro-marxisme face à un euro-national-socialisme. Ou bien une balkanisation de l'Europe, chaque nation reprenant son indépendance, au détriment des voisins. Dans tous les cas, ce n'est guère réjouissant.
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Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
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JONAS18



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MessagePosté le: 12-12-2010 05:33    Sujet du message: Répondre en citant

On ne s'engueule plus au PS ! " jure Aubrysamedi 11 DECEMBRE 2010, 20:25 Politique


Fini les turbulences au Parti Socialiste. La Première secrétaire l’a assuré lors de son discours samedi, à la convention nationale à Paris qui a entériné le projet sur "l'égalité réelle" : "On ne s'engueule plus au PS. On est d'accord".


Le première secrétaire du parti a aussi dénoncé "le gouvernement tout-va-bien-Madame-la-marquise" de François Fillon qui reste, selon elle, sourd aux problèmes des Français. Pour Martine Aubry, l'équipe de François Fillon "vit dans un autre monde, loin des Français".


Ségolène Royal est arrivée en début d'après-midi. Pressée de questions sur une "guerre froide" qui l'opposerait à Martine Aubry, elle a répliqué en riant: "Il n'y a ni guerre froide, ni guerre chaude!" "Sachez bien que nous serons unies et que rien ne nous divisera", a-t-elle affirmé devant une forêt de caméras et micros à l'extérieur de la halle Freyssinet où se tenait la Convention. "L'union est en marche et ceux qui comptent sur la division des socialistes en seront pour leurs frais", a-t-elle promis, toujours souriante.

L'annonce de la réintégration au PS des alliés exclus de Georges Frêche, décédé en octobre, a aussi conforté cette image d'unité. (source Europe 1 et AFP)


Bonjour à tous,

Le parti socialiste veut y croire en attendant que cela soit vrai.

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lefebvre



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MessagePosté le: 12-12-2010 08:08    Sujet du message: Répondre en citant

JONAS18 a écrit:
On ne s'engueule plus au PS ! " jure Aubrysamedi 11 DECEMBRE 2010, 20:25 Politique

Bonjour à tous,

Le parti socialiste veut y croire en attendant que cela soit vrai.


Bonjour JONAS


Le PS n'a pas d'autre choix de toute façon, ou ils mènent une campagne soudée, où ils coulent tous ensemble et ce sera, pour longtemps, je crois !

Ce qui n'empêchera pas une multitude de candidatures au primaire, car leur règlement interne non seulement le prévoit, mais surtout le préconise. À mon avis, il y aura autant de candidats que de courant de pensée, c'est ce qui fait la force de la démocratie dans ce parti. On retrouve le même système chez les verts.

Il n'y a pas la même conception des désignations des candidats aux élections dans d'autres partis politiques. À l'UMP, au nouveau centre, au FN, c'est le bureau politique qui désigne les candidats, c'est une démocratie des élites.

Je ne cite pas tous les partis.

Ce que je veux essayer de démontrer dans ces exemples, c'est qu'il y a des partis qui prônent la démocratie, qui s'en font un cheval de bataille, alors que leur règlement interne est centralisé sur une élite et non pas sur le vote de leurs militants. Comprennent qui pourra ? Sad
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JONAS18



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MessagePosté le: 13-12-2010 06:43    Sujet du message: Répondre en citant

Brice Hortefeux, l´homme des controverses

Brice Hortefeux et Patrick Ollier, mercredi à l’Élysée sous la neige. « Il n’y a pas de pagaille » sur les routes d’Ile-de-France, avait déclaré le ministre de l’Intérieur. En dix-huit mois, le ministre de l´Intérieur et de l´Immigration, un fidèle du président, a dû affronter une série de polémiques, de sa condamnation pour injure raciale au tollé sur les policiers de Bobigny.


Après un passage éclair au Travail, Brice Hortefeux connaît des débuts chahutés place Beauvau, où il entre en juin 2009, rattrapé par la loi prévoyant des tests ADN pour le regroupement familial, mesure phare de son passage à l´Immigration. Vilipendé, ce texte « est l´exemple de ce qu´il ne faut pas faire », lâchera à des députés UMP Nicolas Sarkozy, trois mois après l´arrivée de son poulain à l´Intérieur. Son successeur à l´Immigration, Éric Besson, ne signera jamais le décret d´application.

Les relations entre les deux ministres ont pâti de la polémique estivale sur les expulsions de Roms, qui ont suscité un tollé en France et à l´étranger. Alors qu´Éric Besson promet à la Commission européenne que Paris respecte « scrupuleusement » la loi interdisant les discriminations ethniques, une circulaire de l´Intérieur ciblant les Roms vient le contredire début août.

La crise avec Bruxelles qui s´en est suivie est survenue après la condamnation de M. Hortefeux, en juin, à 750 euros d´amende, pour des propos jugés outrageants envers les Arabes, lors de l´université d´été de l´UMP en septembre 2009. Il y avait déclaré devant un militant d´origine algérienne : « Quand il y en a un, ça va. C´est quand il y en a beaucoup qu´il y a des problèmes. » Le ministre, qui a fait appel, assure qu´il parlait des Auvergnats.(L'Alsace.fr)

Question posé par le JDD à Dominique Reynié, politologue,

Marine Le Pen peut-elle priver Nicolas Sarkozy d’un second tour ou d’une victoire en 2012?
Elle représente un danger pour Nicolas Sarkozy. Elle peut fragiliser son score au premier tour et gêner le report des voix au second. Si le FN réalise un score élevé, cela signifiera qu’il aura pris des voix à la gauche. Celles-ci n’iront pas forcément vers le candidat de droite ensuite. Le report peut se jouer sur des thématiques sociales, sur le logement ou la fiscalité. Mais, pour cette même raison, Marine Le Pen est aussi un danger pour le PS. On l’a vu le 21 avril 2002, qui a prouvé que l’essor du FN produisait des effets très mal anticipés. Le Parti communiste fut le premier à en faire les frais.




Bonjour à tous,

Il exaspère la gauche mais son message ne s'adresse pas à elle. Fidèle de Nicolas Sarkozy Brice Hortefeux a pour mission essentielle de détourner les bulletins de vote des électeurs du front national. Sans l'apport des voix d'extrême droite, l'UMP perdra les chances minimes qui lui restent pour accéder au second mandat en 2012. Jean-François Copé lance un cri d'alarme et Jean-Pierre Raffarin minimise l'importance des sondages favorables à Marine Le Pen pour éviter de faire la publicité du front national. Le danger serait jugulé si Bruno Gollnish, préféré par les militants mais rejeté dans l'opinion, obtenait la présidence de son parti. En période de crise les votes protestataires augmentent les risques d'élimination des partis de gouvernement à l'issue du premier tour. Lionel Jospin en a fait les frais en 2002. Cette référence devrait inciter également Benoît Hamon à se méfier d'une fuite des voix socialistes vers le FN.

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JONAS18



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MessagePosté le: 19-12-2010 06:16    Sujet du message: Répondre en citant

L'extrême droite fait bloc contre l'islam

samedi 18 DECEMBRE 2010, 18:47 Politique

Des centaines de personnes, un millier selon les organisateurs, ont applaudi samedi les discours contre l'islam qui se sont succédés lors d'un colloque organisé à Paris par le mouvement d'extrême droite Bloc Identitaire. Près de 200 opposants ont manifesté non loin du lieu où se tenait l'évènement.

Les "Assises contre l'islamisation de l'Europe" ont fait salle comble. Des centaines de personnes, un millier selon Bloc Identitaire, initiateur de l'évènement, sont venus applaudir samedi les discours dénonçant les "dangers" que ferait courir la religion musulmane sur les pays du Vieux continent.

"Le message, c'est de montrer que l'islam est une menace pour la laïcité et pour les valeurs de la civilisation européenne", a affirmé Fabrice Robert, le leader du Bloc Identitaire, un parti concurrent du FN qui souhaite avoir un candidat à la présidentielle de 2012. "Le problème n'est pas qu'il n'y a pas assez de mosquées, mais qu'il y a trop de musulmans", a-t-il ajouté, qualifiant la journée de "véritable succès".

La foule était composée d'hommes et femmes de tous âges. Des jeunes aux crânes rasés et portant des écharpes du Paris SG se trouvaient aussi dans la salle. "Invité de marque" de la journée, Oskar Freysingen des délinquants étrangers, a été reçu comme un héros et ovationné par le public.

Dans son discours, il a dénoncé le "dogme" et "la religion" du "multiculturalisme", affirmant qu'"il n'y a qu'en Europe qu'on ne veuille croire que tout le monde est gentil si on est gentil avec lui".

Quelque 200 opposants se sont rassemblés à l'appel de plusieurs associations et partis de gauche non loin de la salle où se tenait le colloque avec "Pas de fachos dans nos quartiers" pour slogan. "Ne nous laissons pas voler l'idée même de République (...) La laïcité, ce n'est pas la haine, pas la persécution de la majorité sur la minorité", a déclaré la députée PS de Paris Sandrine Mazetier, lors d'une série de prises de parole. (source AFP)


Bonjour à tous,

A tort ou à raison la prépondérance de l'Islam sur les autres religions inquiète beaucoup de monde et pas seulement l'extrême droite qui se contente d'utiliser la peur pour prospérer. Il ne fait guère de doute que la menace islamique maintiendra l'identité nationale au centre des débats organisés à l'occasion des prochaines élections présidentielles de 2012. L'écologie est en perte de vitesse et la crise financière s'éloigne. La lutte contre le capitalisme tentaculaire, le chômage et les inégalités risque de perdre sa première place au profit d'une crainte irraisonnée savamment entretenue.

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jemigeja



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MessagePosté le: 19-12-2010 09:53    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour
Il y a plusieurs mois de ça, sur le forum d'orange, j'ai lu, écrit par une musulmane :
"On finira par vous avoir parce qu'on fait plus d'enfants que vous"
Ca fait froid dans le dos, non ?
Alors, quand MLP parle d'occupation, même si ce n'est pas politiquement correct, on ne peut pas dire qu'elle ait totalement tort. Le mot est mal choisi, mais l'idée peut de défendre.
Dans ce même forum, certains parlaient de "fascislamisme", et je crois que l'image est bien trouvée. Cette religion ne se contente pas d'exister, elle vise à s'imposer au détriment des autres. On parle maintenant d'islam politique, et c'est vrai qu'elle est à la religion ce que le fascisme est à la politique.
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Maïwenn



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MessagePosté le: 19-12-2010 14:09    Sujet du message: Répondre en citant

jemigeja a écrit:
bonjour
Je partage, hélas votre nalyse en ce qu'elle a de commun.
La gauche n'est pas crédible, car ce n'est pas en se livrant à un crépage de chignon médiatique qu'on peut présenter un programme cohérent. C'est au contraire la porte ouverte à toutes les surenchères démagogiques.
La droite est discréditée, à cause, notamment, des promesses non tenues style "le président du pouvoir d'achat" ou "le point de croissance on va aller le chercher avec les dents". Et je ne parle pas du karcher...
Villepin et Bayrou font leur fonds de commerce avec un anti sarkozysme primaire, mais n'ont pas de proposition audible pour autant.
DSK ne dit effectivement rien. Il est à un poste qui démontre ses compétences et ses qualités d'homme d'état. Mais s'il devient président, que va-t-il faire ? Quelle politique ? et avec qui ? Si c'est pour prendre Aubry comme premier ministre, on n'est pas au bout de nos peines. Et lui aussi a le côté bling bling, tant dénoncé pour l'actuel président.
Alors il est certain que ça favorise les extrèmes des deux bords, et comme vous l'avez remarqué, le phénomème est européen. Il n'y a pas que chez nous que les politiciens démocrates sont décribilisés.
Les risques : voir apparaitre une nouvelle tendance euro-marxisme face à un euro-national-socialisme. Ou bien une balkanisation de l'Europe, chaque nation reprenant son indépendance, au détriment des voisins. Dans tous les cas, ce n'est guère réjouissant.


D'accord avec ton analyse et d'accord aussi avec celle des propos de MLP, je pense aussi que le mot "occupation" est maladroit, à moins qu'elle l'ai choisi sciemment pour provoquer des réactions, le cas échéant c'est réussi.
A + jemi
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