Retraite Active

[kacem_loubay]

LE DERNIER ADIEU…
A la mémoire de :
FABIENNE Liot PACINI

…Mer profonde, immense bleu de la vie
Nous sommes là… !
Nous venons sillonner l’espace parcouru
Le sable fin longuement foulé
Et les infimes détails de nos souvenirs… !

Quand tu dansais avec les vagues
Et que tes yeux bleus rayonnaient
Que tes yeux bleus conviaient
Et la ligne dansante de l’horizon
Et la mer qui jouait de ton corps
Tu étais sourire, rire et envoûtement
Tu étais la joie que nous partagions
Tu faisais danser les folles vagues
Tu plongeais, émergeais et recommençais
Faisant de l’onde écumeuse des arabesques
Et sur la page de la mer
Tu étais une image colorée en mouvance
Ton bonheur était sans fin
Et nous suivions partout ta trace… !

Nous sommes là comme par le passé
Et nous t’évoquons car tu es l’absente…
Tu défiais la mer et ses vagues
Tu avançais et la houle reculait
Tu étais notre sirène et idole
Et fatiguée tu te laissais emporter
Tu riais et nous, nous faisions écho
Tout nous envahissait, tes rires et tes mots
La brise estivale te caressait
Et dans tes yeux le soleil se reflétait… !

Horizon sans fin
Toi qui épouses la ligne de la mer
Nous sommes là pour cet ultime rendez-vous
Nous venons de loin
Et chacun de nous ne fait que se remémorer
Peindre pour toi tes mille portraits
De cette cruelle tragédie
Mourir d’aimer
S’éteindre touchée par la flamme de l’amour
Et laisser à la vie tous ceux qui t’aimaient
Tes enfants et tes meilleurs amis… !



Nos mains tremblent de soif
Et de nos regards en larme
Nous te voyons encore parmi nous
Nous levons l’ancre pour semer ces particules
Ces cendres qui faisaient d’une vie la vie
Et que nous semons sous l’œil du soleil
Que nous dispersions face à la mer
Face aux vagues qui nous accueillent
Face à ces chants lointains souvent entendus… !

Mer proche et lointaine
Vagues qui couvrent les vagues
Du silence de notre défunte
Nous faisons ce dernier retour
Pour écrire de nos gorges peinées
De nos mains sans attache
Le serment O combien difficile… !
De finir sa trajectoire
Comme une étoile filante
Qui vient de plonger dans le cœur de la mer… !

Nous sommes tous là…
Nos corps alourdis
Nos cœurs étouffés
D’un seul geste nous semons
Le reste de ce que fût une idole
Le reste de ce que fût Notre Amie… !

Mer sans âge
Berceau des mots des poètes
Nous sommes tous là !
Pour parler une fois de plus
De notre amie disparue
Fabiennne liot Pacini vient habiter
Parmi les sirènes du fond de l’Océan
Prenez soin de ces cendres
Reconstituez son corps
Redonnez l’éclat à ses yeux
A présent elle vit parmi vous
Puisqu’elle nous a quitté
C’est dur de mourir si jeune
A cause de l’amour
Nous t’aimons nous aussi
Et nous te disons : Repose chère amie en Paix

© kacem loubay
Jeudi 28 juillet 2005
Khénifra / Maroc
Loubay_k@yahoo.fr
Le poète de l’autre rive
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Le poète de l'autre rive

[musika]

j'ai dans le coeur, un sentiment de mélancolie,
un sentier de montagne qui s'en va de nul-part.
merci KACEM





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poete_musika..4 mains

[musika]

dans deux mois exactement.........mon amie FABIENNE DISPARAITRA...
j'en reviens pas comme le temps passe vite ........
elle était depuis toute petite la joie de vivre........elle n'aimait pas les soucis,..........elle aimait les enfants puisqu'elle en a eu 5.....

elle nous laisse un doux souvenir !!!!!


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poete_musika..4 mains

[musika]

Réponse…………..

Non je ne vous ai rien dit,
Car il n’y avait a rien à dire,
On s’est tous réuni, sur le bord de notre île,
Puisqu’on avait tous grandi, dans nos cœurs d’amis.

un a un, sans se regarder, on a tous parle, les yeux un peu mouillés
On s’est raconté, toutes nos idées,On a parlé de nos années,

On a jeté à la mer, un paquet de souvenirs,
Qui ne reviendra pas, dans la barque à tenir,
Le capitaine du navire, avait mal grandi,
Et, nous ses amis, on n’en parlait pas.

Au café de la plage , on a retrouvé notre place,
Entre un thé et un café, une eau sucrée,
On a plaisanté, se rappelant nos jeunes années,

Costume chiffonné d’avoir voyagé , mains râpées d’avoir travaillé,
On a bien rigolé, des mobylettes qu’on avait abîmées,
Des ruettes qu’on avait fréquentées à se chamailler,
Et, des baisers qu’on ne s’était même pas donnés.

Epaulades et empoignades, on s’est tous serrés,
D’un cœur d’amitié, on s’est quitté.
Non
nous ne l’avons pas oublié, en faisant semblant d’ignorer ce qui s’était passé.

Les copains, sont partis, certains sur Paris,
D’autres sont restés ici, d’autres sur Nice,
J’ai baissé les yeux, et je me suis rappelée,


Dans ma poche, un petit bout de papier
Tout plié,
De vous KACEM LOUBAY.

MARTINE MC
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