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Posté le: 18-07-2011 15:47 Sujet du message: Quand j'entends le mot culture
Bonjour
Quand ils entendent le mot culture, le candidats socialistes sortent leur revolver, mais pour se flinguer entre eux
Petite synthèse des articles trouvés sur le net.
Martine Aubry, candidate à la primaire socialiste, souhaite augmenter de «30 à 50% le budget de la culture» (2,7 milliards d’euros actuellement), ce qui représenterait une augmentation de «200 à 250 millions d’euros par an pendant cinq ans» et serait financé en partie par la suppression de la détaxation des heures supplémentaires (4,5 milliards d’euros), a-t-elle précisé dimanche 17 juillet au «Grand rendez-vous» Europe 1/Le Parisien .
François Hollande, candidat à la primaire socialiste, a mis en garde dimanche contre "la surenchère"
"Ce n'est pas une surenchère qu'on doit demander, c'est une politique. Après, cette politique a des conséquences financières qui ne sont pas toutes au ministère de la Culture", a déclaré à Avignon M. Hollande, qui était questionné par la presse.
Il a fait valoir que "le ministère de l'Education, celui des Affaires étrangères (étaient) aussi des domaines sur lesquels il faudra réviser nos politiques publiques".
"Mais, a poursuivi le candidat, il faut faire attention de dire la vérité sur l'état de nos comptes publics et je ne tomberai pas dans une espèce d'échelle du perroquet où on va proposer plus."
Dès samedi, Manuel Valls, lui aussi présent à Avignon, avait mis en garde contre "les promesses budgétaires ou financières, car à la fin de la campagne, l'addition risque d'être lourde".
Et dire que ces gens prétendent défendre le même programme. Je ne porte pas de jugement de valeur, je dis seulement que c'est une cacophonie, et que les électeurs vont avoir du mal à s'y retrouver. En même temps, s'ils tenaient tous le même discours, comment les départager ? Mais s'ils ont de tels désaccords, comment pourraient-ils gouverner ensemble ? _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
Inscrit le: 14 Oct 2007 Messages: 2464 Localisation: Lothringer Orientale
Posté le: 18-07-2011 16:36 Sujet du message:
"Quand j'entends le mot culture je sors mon révolver" Cette phrase de Goebbels m'autorise à la modifier un peu "Quand j'entends le mot culture par les socialistes, j'éteints mon poste de télé"
En matière de démagogie on a pas fait beaucoup mieux.
A qui Martine Aubry veut-elle faire croire que les finances de l'état autorisent toutes les gabegies possibles ?
Mais il est vrai que les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent.
Et le réveil risque d'être difficile.
_________________ Je suis bien dans ma peau...Elle est juste à ma taille
Inscrit le: 09 Mai 2007 Messages: 1656 Localisation: La Champagne
Posté le: 18-07-2011 17:10 Sujet du message: Re: Quand j'entends le mot culture
jemigeja a écrit:
Et dire que ces gens prétendent défendre le même programme. Je ne porte pas de jugement de valeur, je dis seulement que c'est une cacophonie, et que les électeurs vont avoir du mal à s'y retrouver. En même temps, s'ils tenaient tous le même discours, comment les départager ? Mais s'ils ont de tels désaccords, comment pourraient-ils gouverner ensemble ?
Bonsoir Jemi
Il y a les interprétations, les perspectives de chacun suivant leur sensibilité, mais tous ont signé et adopté le programme. S'ils ne le respectaient pas, ils se discréditeraient aux yeux tous, et cela ils ne pourront pas se le permettre.
Tu écris : les désaccords...
En ce moment, je trouve qu'il y a encore plus de désaccords entre, l'UMP, Borlo, le nouveau centre, villepin, etc., etc. Pourtant, il me semble qu'à l'origine ils défendaient tous la même politique. Je crois même qu'ils étaient très heureux de se partager les portefeuilles après l'élection de Sarkosy.
Dès que les sondages n'ont plus été très favorables, les rats ont quitté le navire. Belle mentalité, et surtout quelle confiance peut-on accorder à ces élus qui revirent de bord dès que le vent tourne.
Dans le cas présent, il est facile à l'UMP de critiquer sans rien proposer, sinon l'ambition de nous faire payer encore un peu plus, tout en diminuant les impôts des grandes fortunes et des grandes sociétés.
Ils se lancent à corps perdu dans la polémique, dans la critique, afin de faire oublier leurs propres lacunes dans beaucoup de domaines. ( Bien que je reconnaisse qu'ils subissent un contexte international qui ne les aide pas.)
Personnellement, j'attends avec impatience leur programme pour 2012.
Je suis prêt à parier que s'ils en présentent un, ce ne pourra être que des intentions, des grandes lignes, sans aucun détail...comme à chaque fois ! _________________ DANIEL
Inscrit le: 14 Nov 2010 Messages: 255 Localisation: Pacifique Sud
Posté le: 19-07-2011 00:08 Sujet du message:
Quand bien même l'UMP proposerait un programme qui tiendrait la route, allons-nous encore les croire ?
Moi, c'est fini, et dieu sait pourtant que j'ai voté Sarko avec enthousiasme en 2005 ! _________________ Malo te kataki
Daniel nous dit : " quelle confiance peut-on accorder à ces élus qui revirent de bord dès que le vent tourne. " Mais pouvons nous trouver dans la vie politique beaucoup d'exemples à droite comme à gauche de tenue de cap sans faille ?
J'ai souvenir de Chirac reniant Giscard, de Soisson, ministre giscardien, qui dès le soir du 10 mai 1981 proposait ses services servilement à la nouvelle majorité, et fut nommé ministre sous Mitterrand, avant de redevenir député UMP, de Sarkozy reniant Chirac avant de devenir un de ses ministres, des anciens socialistes Kouchner et Besson, et j'en oublie surement.
Quelqu'un qui quitte un camp est un traite, quelqu'un qui rejoint le même camp est un rallié qui a compris...
Quand Ségolène propose de rassembler de l’extrême gauche à la droite gaulliste, fait-elle autre chose ?
Edgar Faure, réputé d'une grande intelligence avait la réputation de changer souvent d'options. Il se justifiait en disant : "Ce n'est pas la girouette qui tourne, c'est le vent".
Force est de constater que seuls les extrémistes ne changent pas de discours. Le Pen et Laguillier ont toujours tenu le même langage tout au long de leur carrière.
Quand je parlais des désaccords socialistes, ils sont réels. Mais effectivement, à droite ce n'est pas mieux. Tous, à droite comme à gauche, ont pour seul souci leur carrière, la prise du pouvoir, et l'intérêt général n'est qu'un prétexte. Et c'est le triomphe de la démagogie galopante. _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
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