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un article sur Libération

 
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lefebvre



Inscrit le: 09 Mai 2007
Messages: 1656
Localisation: La Champagne

MessagePosté le: 21-07-2011 07:34    Sujet du message: un article sur Libération Répondre en citant

Bonjour à tous

Pour les non-initiés en politique, j'ai cru bon de copier/coller cet article du journal Libération, il est important de savoir pour qui votent les électeurs qui soutiennent l'UMP.
Je ne suis pas un fervent défenseur du front national, comme je ne serais jamais un défenseur de ses politicards. Ils se cachent sous l'étiquette de l'UMP alors qu'ils ne sont que la copie conforme de l'extrême droite.




La Droite populaire en crise de croissance

Certains membres critiquent la prise en main du collectif droitier de l'UMP par un «noyau dur» de députés, et certaines «positions populistes».


Dominique Albertini et Laure Equy


Un an qu’ils inondent les rédactions de communiqués-chocs, reprenant les mantras médiatiques de la «droite dure»: insécurité, immigration, nationalité, ou interdiction de la grève pendant les vacances – dernière trouvaille de Lionnel Luca. Un an que La Droite Populaire, aile droite de l’UMP regroupant 44 députés, entend bien peser au sein du parti majoritaire, pour occuper un terrain convoité par le Front national. Mais derrière l’unité de façade, voilà que ça gronde au sein du collectif de la Droite populaire.

Mardi 12 juillet, au ministère des Transports. Thierry Mariani, ministre et membre éminent de la Droite populaire, déjeune avec une quinzaine de députés du collectif. La discussion s’engage sur l’organisation, le soir même, d’un apéro «saucisson-vin rouge» pour fêter le premier anniversaire du club. Problème: la référence est transparente à des initiatives similaires, organisées par des groupes d’extrême-droite contre «l’islamisation». Et la provocation émane des quelques membres les plus actifs de la Droite Populaire, plus soucieux de visibilité médiatique que de concertation. Thierry Mariani n’apprécie guère. Mais le plus remonté, c’est le député du Nord, Christian Vanneste: «Il était très énervé, il a failli claquer la porte», raconte un participant. «Je n’étais pas content, confirme aujourd’hui l’intéressé. J’ai trouvé que l’Assemblée n’était pas l’endroit pour faire ça, cette connotation identitaire nous nuit.»

«Centrage sur un noyau dur»

Cinq jours plus tard, Mariani lance un avertissement dans Le Figaro: «En politique, il n’est pas interdit d’être intelligent. La Droite populaire ne doit pas être la droite de la surenchère et de la caricature.» La tentative de reprise en main est claire: il s’agit de calmer les ardeurs de cette poignée des députés les plus activistes du collectif, trop portés à jouer perso. Notamment visés, Jean-Paul Garraud (Gironde) et Philippe Meunier (Rhône). Entre ce dernier et le ministre, l’inimitié est réciproque: «Il a le droit de commenter nos actions, mais nous n’avons pas de leçons à recevoir.»

«Il y a des divergences de style, les forts en gueule et les moins forts», reconnaît Vanneste. «Le centrage sur un noyau dur pose problème, lâche un membre, député des Bouches-du-Rhône. Thierry Mariani est le chef naturel et les initiatives Garraud-Meunier sont diversement appréciés. Il ne faut pas qu’il y en ait qu’un ou deux qui commandent.»



Certains membres de la Droite populaire estiment que le concept de départ du collectif a été dévoyé. Le principe initial était celui d’un engagement «à la carte»: chacun intervient selon sa sensibilité sans s’impliquer sur l’intégralité des dossiers. Du coup, un député peut faire suivre par mail à tous les autres un projet de communiqué, et signe qui veut dans les deux heures qui suivent. «Forcément, quand c’est signé Vanneste ou Luca, je fais attention», glisse un membre.

Mais pour certains, l’urgence médiatique prime sur la concertation: «Quand on a un journaliste en ligne, on ne peut pas lui dire attendez, je vais appeler mes 40 collègues et je vous dis ce qu’on en pense», s’agace Meunier.

«Les copains, n’allons pas trop loin»

Vices de forme, mais aussi questions sur le fond: la ligne dure affichée par le collectif en a mené certains vers la sortie. Comme Arlette Grosskost (Haut-Rhin), qui a claqué la porte au printemps, en raison de «positions populistes» «contraires à ses convictions»: «Au départ, je trouve qu’ils avaient des idées de bon sens mais depuis, ça va plus loin et on draguait énormément l’extrême droite. Moi je suis plutôt gaulliste sociale.» Henriette Martinez (Hautes-Alpes), une autre démissionnaire, se «félicite», elle, d’avoir pris ses distances: «Je ne pourrais pas souscrire aux propositions, notamment sur le mariage homosexuel. C’est en train de devenir un courant, disons, conservateur.»

D’autres, gênés, ne s’impliquent plus dans le mouvement. L’assistant d’un député raconte: «Il considère que ça va beaucoup trop loin, par exemple sur la binationalité, il reste pour ne pas ajouter à la confusion ambiante, mais ne dit rien.»

Tout en assurant se «sentir bien» à la Droite populaire, Bernard Reynes, veut, lui, rester «vigilant». «Je ne regrette pas d’y être allé, le bilan est globalement positif mais attention aux déviations possibles, à des connotations passéistes, nostalgiques», prévient-il. Un autre: «Je suis amené à leur dire "les copains, attention, n’allons pas trop loin".»

Par exemple, la question de la binationalité. A priori, un thème emblématique de la Droite populaire, puisque Luca a menacé de quitter ses fonctions à l’UMP si elle n’était pas reprise par le parti. Mais «une majorité, peut-être les deux tiers, a décidé de ne pas en faire un point du programme» que le collectif soumettra à l’UMP en novembre, raconte Brigitte Barrèges (Tarn).

Autre enjeu de la rentrée: faut-il constituer la Droite Populaire en mouvement intégré à l’UMP, mais autonome et capable de recruter au-delà de l’Assemblée? Option prônée par Mariani et certains membres, mais minoritaires, la majorité préférant s’en tenir à un club de parlementaires. «De plus en plus d’élus locaux, UMP et divers droite, se rapprochent de nous. A un moment, il faudra crever l’abcès même s’il ne s’agit pas de faire un parti à part entière», note Eric Diard. Mais Philippe Meunier évacue l’idée: «2012 approche, on ne doit pas disperser notre énergie en montant une organisation.» Quant à ceux qui ne seraient pas satisfaits du mode de fonctionnement actuel, «s’ils ne sont pas contents, ils peuvent partir».

Sans autre commentaire de ma part, dans cet article tout est écrit !
_________________
DANIEL
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