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L'Europe danse au bord du gouffre.

 
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JONAS18



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MessagePosté le: 14-07-2011 04:23    Sujet du message: L'Europe danse au bord du gouffre. Répondre en citant

La Grèce s'enlise dans la crise

mercredi 13 JUILLET 2011, 22:17



L'agence de notation Fitch a encore dégradé la note souveraine de la Grèce, l'Europe est critiquée.

Trois crans de moins. C’est la sanction décidée par l’agence de notation financière Fitch, qui a dégradé sa note sur la Grèce, qui passe donc de B+ à CCC. En clair, l’agence considère maintenant qu’un défaut de paiement du pays est une "possibilité réelle". Une décision jugée "incompréhensible" par le ministre des Finances grec.

Plus encore que le gouvernement d’Athènes, c’est l’Europe que critique l’agence Fitch, évoquant "l’absence d’un plan crédible et dûment financé" de l’UE et du Fonds monétaire international. Les deux instances peinent en effet à se mettre d’accord sur un second programme de prêts, après un premier plan de 110 milliards d’euros adopté en mai 2010.

Sommet extraordinaire

Au sein même de l’Union, les dirigeants peinent à se mettre d’accord. D’abord annoncé pour vendredi, un sommet extraordinaire de la zone euro devrait se tenir la semaine prochaine. L’Allemagne avait d’abord exprimé des réticences sur la tenue d’une telle réunion, attendant d’en savoir plus sur une participation du secteur privé, avant d’en accepter le principe mercredi.

Pour Romano Prodi, ancien président de la Commission européenne et ancien Premier ministre italien, l’Europe a "lourdement échoué" à surmonter la crise de la dette. Il appelle notamment Berlin à "assumer un rôle de direction".

Dans une lettre ouverte, le président de la Fondation Robert Schuman, Jean-Dominique Giuliani, fulmine : "le spectacle que donnent les Européens face à la crise grecque est un véritable désastre". A force de tergiverser, prévient-il, "l’Europe danse au bord du gouffre".



Bonjour à tous,

"Le référendum français sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe est une consultation populaire qui a eu lieu le 29 mai 2005. À la question « Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe ? », 54,68 % des électeurs s'étant exprimés (hors bulletins blancs et nuls) ont répondu « non ». Ce troisième référendum français sur un traité européen (après 1972 et 1992) est le premier à être rejeté."

Nous risquons de regretter amèrement d'avoir dit non à la nouvelle constitution européenne. Certes le texte proposé n'était pas parfait mais il permettait de progresser vers une fédéralisation et un meilleur contrôle de notre monnaie commune.
Les chefs d'états et de gouvernements ne sont pas unanimes pour venir massivement au secours de la Grèce. Ces atermoiements successifs sont du plus mauvais effet sur la confiance accordée par les marchés financiers.
Le scénario le plus pessimiste est en passe de se réaliser. Un abandon du soutien d'un pays entraînerait ipso facto la déroute des autres par effet domino et signifierait à terme la ruine de nombreux petits épargnants dans toute la communauté. Le retour aux monnaies nationales qui était inenvisageable naguère devient plausible. Une grande partie de la gauche française porte la responsabilité de ce qui nous advient en contrecoup de la crise financière qui a fait exploser les dettes publiques.

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Jonas18
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lefebvre



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MessagePosté le: 14-07-2011 07:21    Sujet du message: Re: L'Europe danse au bord du gouffre. Répondre en citant

JONAS18 a écrit:


Une grande partie de la gauche française porte la responsabilité de ce qui nous advient en contrecoup de la crise financière qui a fait exploser les dettes publiques.


Bonjour JONAS

Peux-tu préciser ta pensée ?

Pour peu que je me souvienne la gauche a toujours été divisée sur ce problème, il y a eu autant d'éléphants à se prononcer "pour", que d'éléphants a se prononcer "contre".

À droite comme à gauche, il y a eu à la base des débats parfois houleux qui ne faisaient jamais l'unanimité.

Ce qui n'était pas très compréhensible à l'époque, c'est que ceux qui étaient " pour " n'avaient pas tous les mêmes raisons de l'être, et ceux qui étaient " contre " n'avaient pas tous les mêmes raisons l'être non plus.

Les débats dans les partis étaient parfois tellement confus et incompréhensibles pour les militants de la base, que beaucoup ont voté en suivant leur conscience, sans comprendre vraiment pourquoi ils votaient, ni à quoi cela engageait leurs avenirs.

Ce qui est évident aujourd'hui, et là personne ne peut le nier, c'est que nous sommes dans une Europe ou le pouvoir du système libéral et capitaliste est roi. Si cela continue, c'est le petit peuple avec ses livrets de caisse d'épargne qui va se retrouver en faillite.

Hier au soir à la TV et ce matin à la radio, certains experts envisageaient déjà l'abandon de l'€uro et le retour aux monnaies nationales, avec tout ce que cela entraînerait comme perte pour les petits peuples de la zone €uro.

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DANIEL
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lefebvre



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MessagePosté le: 14-07-2011 07:34    Sujet du message: Répondre en citant

Pour mieux argumenter mes propos ci-dessus...

Reprenons, point par point, l'environnement dans lequel nous avons évolué au cours de ce premier semestre.

La Chine est confrontée d'une part, à une forte inflation et tente de la ralentir en montant ses taux, et d'autre part à une bulle immobilière qui ne cesse d'enfler et dont on sait qu'elle contribue largement au montant astronomique de créances pourries dans les banques évaluées autour de 540 MDS de $ soit 10 % du PIB. En outre, 2 000 des 3 000 MDS de réserve de change sont en dollar ce qui, du fait de la politique américaine, est devenue un véritable casse tête pour les autorités chinoises qui aimeraient bien se débarrasser de cette monnaie « fondante » mais qui ont du mal à trouver des acheteurs et des actifs de remplacement(pas le yen pas l'euro….).

Le Japon, déjà en récession avant la catastrophe du 11 mars, est à l'agonie depuis 20 ans, avec un endettement de 225 % avant le tremblement de terre et qui sera probablement de 250 % en 2012.

Ce taux d'endettement qui annihile toute croissance, n'est probablement plus absorbable par une population vieillissante. Il faudra donc aller sur les marchés internationaux où les investisseurs demanderont des taux plus élevés que les taux actuels (1,17 sur 10 ans). Les Japonais ne pourront alors plus payer, et là, fin de l'histoire…

Le Brésil est étranglé par la hausse des taux à plus de 12 % et par celle du real due à la défiance envers les autres monnaies qui pèse sur ses exportations.

La Grande Bretagne, coincée entre récession et inflation utilise la même recette que les américains, la fuite en avant, la planche à billet alors même qu'ils savent que c'est en pure perte puisque l'argent imprimé ne circule pas.

L'Europe, qui a pris une position dogmatique de sauvetage à tout prix de l'euro plutôt que de reconnaître qu'il a été mal conçu au départ, en essayant de gagner un peu de temps, nous enfonce dans la crise et rend la situation de moins en moins maîtrisable.

Les pays aujourd'hui en crise, l'Irlande, la Grèce, le Portugal, l'Espagne ne rembourseront jamais car ils sont structurellement incapables de générer une croissance suffisante pour faire face au coût et au remboursement de leurs dettes.

Combien de temps les peuples des pays en crise vont-ils accepter de se sacrifier sur l'hôtel idéologique d'un euro mal conçu par de petits fonctionnaires européens à la pensée étriquée, pour sauver des banques dont la seule fonction est de distribuer des bonus à ses dirigeants et de tondre leurs clients ?

Combien de temps les peuples des pays soi-disant en bonne santé vont accepter de payer pour les autres et pour éviter la faillite de quelques banques qui ont multiplié les erreurs mais qui ne s'en sentent pas le moins du monde responsables ?

Le Moyen Orient mérite plus que jamais son statut de poudrière avec les révolutions du printemps arabe qui sont loin, pour la plupart, d'avoir connu leur épilogue, avec l'Iran qui continu d'enrichir de l'Uranium pour fabriquer une bombe nucléaire, les Israéliens qui ne pourront pas vivre longtemps avec une telle menace et l'Arabie Saoudite qui elle aussi a peur et qui a annoncé qu'elle se doterait de l'arme nucléaire si l'Iran en avait une.

Le Pakistan, repère de terroristes, qui, lui, a déjà l'arme nucléaire…

Les Etats-Unis, repère de deux terroristes nommés Bernanke et Geithner, qui ont en leur possession deux armes infiniment plus dangereuses que l'arme nucléaire, à savoir la politique monétaire et la dette.

Monsieur Bernanke ne connait qu'une politique, Taux bas et Quantitative Easing (QE), qui a conduit les Etats Unis dans une impasse totale.

Sa politique a échoué complètement et nous en avons la preuve toutes les semaines depuis six mois : le QE ne crée pas d'emploi, le QE ne fait pas repartir l'immobilier, le QE ne relance pas la croissance.

Au vu de la dégradation des chiffres macroéconomique de ces derniers mois, la probabilité d'un double dip augmente même de façon exponentielle !

Le QE consiste à donner de l'argent gratuitement aux banquiers qui l'emploient à spéculer sur les matières premières ou à souscrire aux adjudications du trésor US avec une garantie de rachat par la FED la semaine suivante avec une petite plus-value. Les banques dans ce schéma se gardent bien de financer l'économie, trop risqué pour elles !!!

L'endettement des Etats-Unis, le montant des créances pourries dans les banques, le taux de chômage sont devenus tel aux USA que le risque systémique n'a jamais été aussi élevé.

Dans cet environnement, comme on l'a vu quasi idyllique, qu'ont fait les marchés ?

Sur le FOREX, malgré tout ce qui se passe sur l'Euro, le dollar continue de baisser ce qui laisse imaginer la valeur que l'on peut donner à ces deux monnaies.

D'où la question pour un gérant : en quoi doit-il libeller ses actif s'il ne veut pas perdre toute valeur.

De plus, cela pose la question de la viabilité des fonds euro des assureurs.

Le marché des governement bonds est complètement sinistré en Europe et aux USA. Il va très probablement piéger encore de nombreux investisseurs car, si aujourd'hui il valorise clairement une récession et sert de refuge pour ceux qui fuient les actions, la très forte augmentation de sa volatilité indique qu'il perd son statut d'actif sans risque et que ce marché est sur le point de craquer. Il est en effet incapable d'absorber les montants gigantesques des émissions mondiales.

Le marché des corporate bonds est déjà tellement suracheté que certains sont en taux négatifs sur six/neuf mois.

Les marchés actions, ici il est inutile de chercher la moindre lueur d'intelligence dans le pricing de cet actif, vous perdriez votre temps. Durant tout le premier trimestre, plus les nouvelles étaient mauvaises, plus les marchés montaient car cela impliquait que Monsieur Bernanke allait continuer d'imprimer des dollars. Il a fallut attendre le mois de juin pour voir enfin les marchés baisser avant d'annuler cette baisse en trois jours sur la fin juin. Pendant cette amorce de repli, le discours est resté constant : « le marché n'est pas cher, les résultats sont bons ». Or, s'il est vrai que les résultats sont bons, ils ne vont pas le rester car ils ont été obtenus au prix d'un chômage hors norme, plus structurel que conjoncturel. De plus, le prix d'une action est composé de deux facteurs, la capacité de génération de résultats d'une part et son taux de capitalisation d'autre part. Et sur ce dernier, il y a beaucoup à dire.

Aujourd'hui, les marchés se calent sur des taux de capitalisation historiques, sans tenir compte et du risque considérable engendré par le dérapage mondial de la dette, les créances pourries des banques, et l'utilisation de façon inconsidérée de l'effet de levier, et du changement total de modèle économique avec des pays du troisième âge surendettés (occidentaux) à tous les niveaux et des pays émergents obligés de leur prêter et de ralentir leur croissance interne pour ne pas trop vite aggraver l'état des ancêtres. Rapportez ce schéma à une population ou même à une famille, la conclusion viendra toute seule !

On peut se demander pourquoi, avec un tel environnement, nous ne sommes pas déjà sur les objectifs de nos joyeux prévisionnistes soit 4 500-4 700 sur le CAC 40, 1 450-1 500 sur le S&P 500.

En fait, dans ce contexte, les taux de capitalisation devraient varier entre 7 et 10 et non pas entre 12 et 15 comme actuellement.

Mes objectifs sont donc de 2 000-2 500 sur le CAC 40….550-600 sur le S&P500.

Bon second semestre !

Olivier Delamarche est le Président de la société Platinium Gestion
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JONAS18



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MessagePosté le: 15-07-2011 05:03    Sujet du message: Répondre en citant

Je te cite:

Ce qui est évident aujourd'hui, et là personne ne peut le nier, c'est que nous sommes dans une Europe ou le pouvoir du système libéral et capitaliste est roi. Si cela continue, c'est le petit peuple avec ses livrets de caisse d'épargne qui va se retrouver en faillite.

Bonjour Daniel,

Nous nous dirigeons dangereusement vers l'explosion du système libéral et du capitalisme qui ont pourtant la préférence d'une très grande majorité de l'humanité depuis que des élections démocratiques existent.

Le petit peuple qui ne dispose que de quelques milliers d'euros sur un livret A ne sera pas impacté par cette nouvelle crise à deux conditions:

1°) Pouvoir garder un emploi.

2°) Continuer de percevoir une pension.

Je me trouve personnellement dans la seconde et ne me fais aucun souci pour la lessiveuse que je n'ai pas.

En revanche, il y aura de nombreux nouveaux chômeurs et tous ceux qui sont déjà à la recherche d'un travail auront les pires difficultés pour en trouver. Les détenteurs d'une assurance vie ou d'un portefeuille d'actions peuvent dire adieu à leurs économies.
Le retour aux monnaies nationales signifie aussi celui de l'inflation. Les grans gagnants seront les plus endettés.
La grande partie de la gauche à laquelle je pense est celle qui souhaite la disparition du système capitaliste jugé trop injuste avec souvent de bonnes raisons il faut bien l'avouer. Ces utopistes ont contaminé une partie de l'électorat de droite en oubliant cependant un détail non négligeable. Les désastres financiers commencent toujours par précipiter dans la misère, ceux qui se trouvent parmi les plus faibles et les plus démunis. Les bouleversements économiques importants, comme celui de la crise de 1929 ont entraîné plusieurs générations dans la précarité.
Ma philosophie est de préférer l'amélioration d'un mauvais système à une anarchie dont les conséquences sont difficilement quantifiables.
Nous avions des accords européens perfectibles mais ils étaient préférables à plus d'accords du tout.

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JONAS18



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MessagePosté le: 17-07-2011 04:15    Sujet du message: Répondre en citant

Aubry et Hollande préoccupés par l'euro


samedi 16 JUILLET 2011, 23:09



Martine Aubry et François Hollande au chevet de l’euro. Dans deux interventions distinctes, les deux candidats à l’investiture socialiste pour l’élection présidentielle ont livré samedi leurs analyses et solutions quant à la crise actuelle traversée par la zone euro.

Sans solidarité, "l’euro n’existe plus"

"La crise de l’Euro est avant tout une crise politique"

Cette analyse est partagée par François Hollande. Dans une interview au Journal du Dimanche, ce dernier juge "la crise de l’Euro est avant tout une crise politique". Pour le candidat à l’investiture socialiste, "ce qui peut faire éclater l’Euro, ce n’est pas le "défaut" d’un pays de la zone, en l’occurrence la Grèce, mais le "défaut" de direction de l’Europe".

Comparant les situations budgétaires de l’Europe et des Etats-Unis, toutes deux mauvaises, François Hollande regrette que dans la zone euro "la confusion institutionnelle s’ajoute aux contradictions nationales". "La crise n’est pas celle d’une économie défaillante mais celle d’une Europe impuissante", tranche-t-il. Avant de conclure : "le mal qui frappe l’euro n’est pas financier mais politique".



Bonjour à tous,

Nos amis socialistes daignent enfin se préoccuper de l'une des très grandes difficultés du moment. La gauche, pour une fois, ne s'en prend pas aux vilains capitalistes mais aux vrais responsables que sont les politiques. Il est grand temps de remettre de l'ordre dans nos institutions européennes afin qu'elles ne deviennent pas un second "machin" ou une nouvelle "chienlit" immortalisés par le général De Gaulle.

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lefebvre



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MessagePosté le: 17-07-2011 07:31    Sujet du message: Répondre en citant

JONAS18 a écrit:


Bonjour à tous,

Nos amis socialistes daignent enfin se préoccuper de l'une des très grandes difficultés du moment. La gauche, pour une fois, ne s'en prend pas aux vilains capitalistes mais aux vrais responsables que sont les politiques. Il est grand temps de remettre de l'ordre dans nos institutions européennes afin qu'elles ne deviennent pas un second "machin" ou une nouvelle "chienlit" immortalisés par le général De Gaulle.


Bonjour JONAS

Tu soulignes là ce qui parrait-être une ambiguïté, tendance qui a toujours été entretenue par la droite.
Pourtant, au parti socialiste, il y a toujours eu plusieurs courants de pensée.
La droite à toujours mis en avant les socialistes de gauche, voir d'extrême gauche en les comparant et en les associant souvent au parti communiste. ( Combien de fois avons-nous entendu la droite, bavasser, en parlant des socialo-communistes ?)
En vérité, il n'en est rien, au parti socialiste, le courant de pensée majoritaire a toujours été " la sociale démocratie ". Dans cette tendance, il y a toujours eu de grands économistes reconnus mondialement. ( Le dernier est celui qui a été remplacé par madame Lagarde, qui après avoir rendu hommage à son prédécesseur, elle reprend à son compte toute la politique qu'il a mise en place).

Tu fais référence à deux interventions bien précises, mais il y en a bien d'autres qui malheureusement ne sont pas reprises par les médias.
Par exemple : le redressement de nos finances ou : nous aurons encore beaucoup de sacrifices à faire etc .etc.
Contrairement à ce qui est écrit partout ils ne promettent pas des lendemains qui chantent.

Les socialistes ont appris à gouverner, et aujourd'hui il semblerait qu'ils tirent des leçons sur leurs erreurs du passé. Pour autant leurs choix seront toujours orientés dans la même direction. ( Eux, ils n'iront jamais favoriser les grandes fortunes).

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jemigeja



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MessagePosté le: 17-07-2011 08:10    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour à tous

Daniel, la gauche "socialo-communiste" a souvent été une réalité. C'est même sur cette base que Mitterrand s'est fait élire. Le programme commun n'est pas une invention de droite. Les communistes au gouvernement n'était pas des figurants.

Alors qu'il y ait une majorité sociale démocrate, c'est possible. Mais Mélenchon, avant de créer son parti, était socialiste. Et, comme Emmanueli, il a été ministre. Alors les socialistes se sont toujours plus ancrés à l’extrême gauche qu'au centre.

Ils commencent à parler de la dette. Mais le programme socialiste propose de recruter de nombreux fonctionnaires, et même de relancer les emplois jeunes à la charge de l'état. Alors, comment peut-on prétendre alléger la dette en multipliant les dépenses ? Il y a comme une dichotomie entre les discours de principe et les propositions concrètes.

Ma question n'est pas une polémique stérile, juste une demande d'éclaircissements.
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Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
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lefebvre



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MessagePosté le: 17-07-2011 08:45    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Jemi
jemigeja a écrit:
Bonjour à tous

Daniel, la gauche "socialo-communiste" a souvent été une réalité. C'est même sur cette base que Mitterrand s'est fait élire. Le programme commun n'est pas une invention de droite. Les communistes au gouvernement n'était pas des figurants.



4 ministres communistes sur combien JEMI, ils étaient loin de faire une majorité et ils étaient dans l'obligation d'appliquer la ligne politique définie par le premier ministre et le président de la République. C'est pour ces raisons qu'ils ont démissionné. Pour être élus, à l'époque Mitterrand avait besoin de toutes les forces de gauche, il faut reconnaître qu'il s'était bien servi de tout le monde Laughing

Citation:
Alors qu'il y ait une majorité sociale démocrate, c'est possible. Mais Mélenchon, avant de créer son parti, était socialiste. Et, comme Emmanueli, il a été ministre.


Ils représentaient la tendance de gauche du parti socialiste c'est vrai, mais ils étaient ultra minoritaire. ( 5%) dans le même esprit il y a eu aussi J.P. Chevènement qui a fait comme mélanchon, il a créé son propre parti.
À l'UMP il y a aussi plusieurs tendances qui vont du centre à l'extrême droite.
Ces différences font la richesse de notre démocratie, et cela est plutôt une très bonne chose pour notre avenir et l'avenir de notre république.


Citation:
Alors les socialistes se sont toujours plus ancrés à l’extrême gauche qu'au centre.


Sûrement pas, j'ai toujours connu (et vécu) le parti socialiste avec a chaque élection à l'intérieur du parti (conventions et autres), des résultats qui mettaient la tendance avec 75 à 80 % pour les sociaux-démocrates (Ancienne motion courant A) 5 % pour la gauche ex : Emmanueli, mélanchon, pour les autres on trouve un peu de tout, mais surtout des candidats qui déposaient une motion tout simplement pour exister. Aujourd'hui apparaît un peu plus les écologistes qui ont beaucoup de mal à se situer politiquement Laughing Ou alors, ils ne veulent pas ? Crying or Very sad
Pour cela il suffit de regarder la composition du bureau politique du parti, les gauchistes ont disparu Crying or Very sad .

Citation:
Ils commencent à parler de la dette. Mais le programme socialiste propose de recruter de nombreux fonctionnaires, et même de relancer les emplois jeunes à la charge de l'état. Alors, comment peut-on prétendre alléger la dette en multipliant les dépenses ? Il y a comme une dichotomie entre les discours de principe et les propositions concrètes.


Je pense qu'il faut étudier en profondeur toutes les propositions de leur programme pour avoir une réponse à ta question. J'avoue n'avoir pas encore tout regardé et tout analysé.


[quote)Ma question n'est pas une polémique stérile, juste une demande d'éclaircissements.[/quote]

J'espère avoir répondu...au moins dans les grandes lignes ? Laughing
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Dernière édition par lefebvre le 17-07-2011 10:09; édité 2 fois
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Rosalia



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MessagePosté le: 17-07-2011 09:51    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour

Voici la phrase du 1er Ministre

A Abidjan, le Premier ministre, François Fillon, a enfoncé le clou : "Je pense que cette dame n'a pas une culture très ancienne de la tradition française, de l'Histoire française et des valeurs françaises".

http://www.franceinter.fr/depeche-eva-joly-dechaine-les-passions-sur-le-defile-du-14-juillet

Je ne prends parti pour personne, mais nous avons tous un avis.
Si peu que nous " oscillions".

J'estime qu'il fallait bien que le Gouvernement dise quelque chose, cette phrase ne pouvait rester sans précédent.
Je ne vois pas une phrase xénophobe là dedans.
La "tôlée" est voulue pour attiser les foules. Ceci est évident, claire, et visible.
Et bien c'est fait, les "foules semblent" attisées.
Moi qui ai toujours apprécié Manuel Vals, ce sont ses phrases à lui qui aujourd'hui m'ont choquée.

http://www.leparisien.fr/politique/les-propos-de-fillon-puent-la-xenophobie-pour-manuel-valls-17-07-2011-1535519.php

Voyez-vous je suis quelque peu bouleversée.

Car, la D n'en aurait pas dit tant dans un tel cas.
Il faudrait ne pas confondre : "voix à tout prix, et petites attaques" .... etc ....



Et pourtant j’apprécie malgré cela Manuel Vals

Un jour; ou l'autre, il risque d'avoir sa place dans l'histoire française.
C'est un des "jeunes " de la G qui monte au créneau.

Concernant François Mitterrand, toujours j'entendis dire que bien que de G il se sentait appartenir à un peuple de D

J'ajouterai pour toi Finn - bien que tu aies droit à tes idées -
Que, concernant l'Armée les Soldats etc ...
Le 14 juillet n'a peut-être rien à voir avec un défilé Militaire
Comme qu'il soit se défilé Militaire mérite sa place au moins une fois l'an.

Dans quelques décennies le respect aux hommes, aux Militaires sera-t-il ?
Non, je ne pense pas, à voir comme tout va, et ce n'est pas bon quelque part, cela apporterait une révolution que je ne souhaite pas à nos enfants (je ne parle pas là du style 1968, mais de toute autre révolution sanglante).

Pour l'instant, il reste une partie du peuple qui respecte encore un peu,
Donc dans ce cas, il est bon à travers tous ces Militaires de tout corps d'Armée, de ne pas oublier.
De ne pas oublier les morts sur les champs de bataille.
Les hommes qui se sont mis en danger de toute façon qu'il soit.
Même les Pompiers sont Militaires.

Nous avons dans la famille beaucoup de personnes blessés ou morts au champ de bataille.
Et même prisonnier comme un oncle 5 ans en Allemagne.
A son retour sa fille unique était morte (14 ans).
Ces guerres ne furent pas déclenchées par ces hommes, par mon "oncle" par ma famille etc ...
Ils étaient patriotes, ils y croyaient, ils croyaient pouvoir défendre leur pays.
Certains s'engagèrent, mon père, mon oncle etc ....
Mon père s'engagea si jeune, il croyait en sa patrie.
Je sais moi - sans qu'il voulut jamais au grand jamais l'avouer, qu'il rentra meurtri. Je sais qu'il n'oublia jamais un jour, ces meurtrissures, dans sa chair, et son esprit.

A ce jour, si ce défilé reste un hommage à tous ces hommes :
Gendarmes, Militaires en tout Genre, alors je suis pour.

En relation avec les guerres actuelles
IL y eut l'ex Yougoslavie ou des hommes furent envoyés

http://fr.wikipedia.org/wiki/Yougoslavie

Et d'autres guerres inutiles déclenchées par des malades mentaux.

A ce jour il y a la bombe atomique qui pourrait être lancée sur un pays, mais cela n'est pas possible, cela détruirait un peuple.

Reste l'Armée.

La guerre en Afghanistan suivit l'attaque des Tours du World Trace Center

http://fr.wikipedia.org/wiki/World_Trade_Center
http://fr.wikipedia.org/wiki/Afghanistan

A ce jour comme rien ne se calme dans le pays, il est prévu le retrait des troupes.
Une question reste : " faut-il laisser un pays, tout faire, ou essayer de le dominer" ?
Je suis trop "petite" pour savoir - ceux qui ont envoyer des Soldats en Afghanistan savaient pourquoi alors.
Ils avaient leurs raisons d'importance.

Tout ceci ne me regarde pas.
Mais je suis comme tout un chacun, j'ai un petit avis.

10 h 53 : j'avais omis une chose d'importance pour moi.

J'ai toujours été fière depuis toute petite, des hommes de ma famille qui avaient défendu leur pays contre l'ennemi.
Je ne fus pas influencé en ce sens
Je fus fière d'eux, grands-pères, oncle, père etc ....

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lefebvre



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MessagePosté le: 17-07-2011 10:29    Sujet du message: Répondre en citant


Bonjour Rosalia

Tu as tes analyses, tu les exprimes et c'est très bien.

Mais à l'avenir plutôt que de mettre les liens, ce serait plus compréhensible pour tes lecteurs de faire un copier/coller de tes articles de références.

Par exemple dans l'article concernant E. Vals.


Voyez-vous dans les propos du Premier ministre une attaque cachée contre la double nationalité ?
A l’évidence, une partie de la droite veut remettre en cause ce principe. C’est une erreur. Les binationaux sont des ponts avec le Maghreb, l’Afrique, le reste de l’Europe. Ce sont des ambassadeurs de la France. Ils ne doivent pas faire les frais d’une course de la droite avec le Front national. Quand certains députés UMP lancent à Joly : « Retourne en Norvège », c’est mot pour mot Marine Le Pen qui dit : « Retourne dans ton pays! » Dans les deux cas, c’est le fantasme honteux de l'« ennemi intérieur » qui ressurgit. Ce genre d’attaque prépare le terrain à une alliance future entre une partie de l’UMP et le FN.

Dans cette réponse je trouve qu'il y a beaucoup de vérités. Évidemment dans un article chacun à le droit d'extraire une partie et de l'interpréter avec ses propres analyses, C'est cela la démocratie


Tu vois de cette façon, tu donnes l'article et ta réponse, cela évite à tes lecteurs d'aller lire sur un autre site. Laughing
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DANIEL
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Rosalia



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MessagePosté le: 17-07-2011 15:36    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir

En faite, c'était dans le topic Eva Joly que mon texte ....

C'est " marrant çà " dans l'ascenseur j'avais vu les écrits de Finn etc ... (lol)

Je repars dans l'autre topic

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JONAS18



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MessagePosté le: 21-07-2011 05:02    Sujet du message: Répondre en citant

La zone euro joue son avenir


La zone euro doit impérativement trouver un accord jeudi sur le plan de sauvetage de la Grèce.

La semaine sera décisive. Les dirigeants de la zone euro doivent se retrouver jeudi pour se mettre d’accord sur un deuxième plan de sauvetage de la Grèce. Il y a urgence : la crise de la dette grecque menace de se propager à d’autres pays, comme l’Italie, troisième économie de la zone.

Jeudi, les pays de la zone euro devront donc réussir à surmonter leurs divergences sur le plan d’aide à la Grèce, notamment concernant la participation du secteur privé. Car si l’Allemagne exige que les banques participent à n’importe quel prix, la Banque centrale européenne (BCE), elle, craint des conséquences désastreuses pour la zone euro.

Participation des banques

Le montant du plan d'aide devrait être similaire à celui du premier, qui s'élevait à 110 milliards d'euros. L'un des scénarios possibles consisterait à aider la Grèce à racheter une partie de sa propre dette publique sur les marchés, via le Fonds de secours de la zone euro (FESF). Selon le ministère allemand des Finances, Athènes pourrait ainsi réduire sa dette de 20 milliards d'euros. Pour l'hebdomadaire Der Spiegel, il s'agit de la solution la plus susceptible de faire consensus en Europe.

Mais certains risquent de trouver que cette idée ne met suffisamment à contribution les banques, principal point d'achoppement entre les États membres. Ce week-end, la presse allemande a évoqué par exemple la création d'une taxe bancaire qui ferait participer les établissements de crédit au nouveau plan d'aide.

La France et l'Allemagne optimistes

"Il est temps pour l’Europe de se réveiller", a estimé ce week-end George Papandréou, le Premier ministre grec. Car au-delà de la Grèce, c’est la crédibilité même de la zone euro qui est en jeu. Samedi, Martine Aubry, candidate à la primaire socialiste, a pointé un "risque d’explosion de l’euro". "Si trois, quatre pays dont l’Italie se trouvent attaqués, c’est l’euro qui n’existe plus", a-t-elle prévenu.

Dans La Tribune, Patrick Artus, chef économiste chez Natixis, juge "extrêmement dangereux" le délai et les difficultés à mettre au point le plan grec. Et se met à la place des investisseurs : "puisque secourir un petit pays est aussi compliqué et conflictuel, l'Europe serait tout à fait incapable de venir en aide à un grand pays en difficulté avec ses finances publiques (Espagne, Italie...)".

L’Europe parviendra-t-elle à un accord ? La France se veut optimiste. La ministre du Budget, Valérie Pécresse a estimé lundi que "chaque fois que l’Europe a été au pied du mur, elle a su trouver en elle-même les ressources pour être solidaire et trouver des solutions". Même son de cloche à Berlin, qui s'attend à "un bon résultat" jeudi. Mais prévient qu'une aide à la Grèce ne résoudra pas tous les problèmes rencontrés aujourd'hui par la zone euro.


Bonjour à tous,

Nous en saurons un peu plus ce soir mais un accord semble avoir été trouvé entre Angela Merkel et Nicolas Sarkozy. Les européens n'ont pas d'autre choix que celui de soutenir la Grèce et surtout l'euro sous peine de ruiner 50 ans d'efforts pour construire une entité économique que d'autres puissances financières voudraient affaiblir voire disparaître.
Le retour aux monnaies nationales serait très préjudiciable à la très grande majorité des épargnants.

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Jonas18
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Finn



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MessagePosté le: 30-07-2011 23:20    Sujet du message: Dette or not dette ? Répondre en citant

Tout ça n'est que poudre de perlimpinpin, illusion et manipulation. Le monde entier est endetté jusqu'aux yeux, on se demande envers qui ! Envers la planète Mars, peut-être ? De fait et dans le système économique de notre temps, un pays non endetté n'existe pas. Faut arrêter - en toute amicalité - de prendre des vessies pour des lanternes, les amis ! La dette ? Quelle dette, j'achète Cash et le crédit, je connais pas. Le crédit oblige ceux qui l’utilisent à courir toujours plus vite : pas question de faire un pas de côté, la route est tracée, il faut pédaler et payer encore et encore...

Pour les États, tout ça n'est que de l'argent fictif qui n'a d'autre réalité que virtuelle. Des diagrammes avec des variations de l'encours de la dette, des impacts de la dette passée, des intérêts de la dette et du solde primaire, n'importe quel matheux peut en aligner des kilomètres, c'est du vent qu'on nous vend à force de nous le marteler.

De François Fillon :
« Je suis à la tête d'un État qui est en situation de faillite sur le plan financier (...) qui est depuis 15 ans en déficit chronique, (...) qui n'a jamais voté un budget en équilibre depuis 25 ans ».

Arf, on se demande comment on fait pour survivre ! Si on regarde la carte, on voit clairement que les pays les plus industrialisés sont également ceux qui sont "sensé" être les plus endettés ! Revenons à l'âge des cavernes, comme ça on aura plus de dette, toutes ces choses sont à voir avec une extrême dérision. Dans les faits, la base de notre économie repose sur le crédit, donc, sur la dette. Notre société ne fonctionne que sur le couple crédit/dette, sans lui, elle n'est plus rien. Le seul endettement qui est dramatique, c'est celui des ménages, à ceux-là, on ne fait pas de cadeaux, c'est paye ou crève.

L’activité économique annuelle de l’ensemble de la France (le fameux PIB) est environ de l’ordre de 1500 milliards d’euros, l’ensemble des emprunts que les acteurs économiques nationaux restent devoir à rembourser représentent environ 3700 milliards d’euros. Autant dire que s’ils devaient solder leurs comptes, il faudrait que l’ensemble des agents économiques cessent d’être payés et travaillent deux ans et demi...

Ce n'est pas l'État qui s'endette, pour la seule année 2001 c'est près de 160 milliards d’euros d’augmentation de prêts qui ont été enregistrés en France, 103 milliards ont été le fait des entreprises. Je ne nie pas totalement la dette des États, mais il faut bien voir que ceux qui payent rubis sur l'ongle n'intéressent pas la finance, la dette génère des profits monstrueux, tout le reste n'est que vue de l'esprit...
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JONAS18



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MessagePosté le: 31-07-2011 03:02    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Finn,

Tu as raison, nous vivons dans une société fictive, illusoire, manipulée mais penses-tu vraiment que l'age des cavernes était plus favorable à l'humanité ?
Nous avons, certes, beaucoup de raisons de nous plaindre mais les hommes n'ont jamais été aussi heureux qu'ils ne le sont aujourd'hui. Pour autant, sans revenir à nos premiers pas, je souhaiterais vivre, moi aussi, à une autre époque, celle des chevaux. J'en ai vécu la dernière partie avec les moissons des années 50 et j'en garde un excellent souvenir. Les villageois s'épuisaient à la tâche, mouraient jeunes mais une partie de boules les rendaient heureux le dimanche après-midi.

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lefebvre



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MessagePosté le: 31-07-2011 08:04    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour JONAS
Citation:
Nous avons, certes, beaucoup de raisons de nous plaindre mais les hommes n'ont jamais été aussi heureux qu'ils ne le sont aujourd'hui. Pour autant, sans revenir à nos premiers pas, je souhaiterais vivre, moi aussi, à une autre époque, celle des chevaux. J'en ai vécu la dernière partie avec les moissons des années 50 et j'en garde un excellent souvenir. Les villageois s'épuisaient à la tâche, mouraient jeunes mais une partie de boules les rendaient heureux le dimanche après-midi.
.

Comme toi j'ai connu les chevaux, j'allais faire les moissons régulièrement chez des amis tous les ans.
À cette époque, nous n'avions pas les mêmes besoins, les mêmes désirs, nous n'étions pas tentés par toutes ces publicités agressives, qui te laissent croire que tout est indispensable.
Pour autant, je ne suis pas certain que tout ce modernisme dans lequel nous vivons aujourd'hui nous apporte réellement le bonheur ?
Chaque jour, avec ma femme nous allons dans les bois, c'est cela qui fait notre bonheur.
Quant à mourir jeune, JONAS...moi je ne suis pas pressé !
Laughing
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Finn



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MessagePosté le: 31-07-2011 15:59    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour et bon dimanche, Rosalia, Jonas, Lefebvre et tous les autres...

Non, évidemment que je n'ai pas envie de retourner en arrière, j'apprécie au plus haut point tout ce que la modernité m'apporte. Mais cette fuite en avant dans laquelle je suis moi-même engagé, je n'en vois pas l'issue. J'ai parfois l'envie de me mettre devant une glace au bord du chemin et de me dire : mais arrête un peu de t'agiter comme ça Phil, tu ne sais même pas où tu va...

Comme vous tous, je vieilli doucement et cette société qui avance à l'aveuglette vers un mur que j'estime inéluctable - une société à laquelle je contribue activement - je vais un jour la laisser à mes enfants et celà m'inquiète. Mon chemin à moi est pratiquement tracé, pour le leur, je n'en finis pas de me poser des questions, des questions qu'ils ne se posent même plus tellement ils sont occupés à mettre un pied devant l'autre. Si avoir trop de certitudes pour demain n'est pas trop bon, n'en avoir aucune l'est encore moins. Je sais bien que ni vous, ni moi, ni personne, n'avons des réponses à tout ça ... c'est bien ce qui me gonfle...

En politique, en amour et ailleurs, comme le chante Claude Moine (Schmoll - Eddy Mitchell) : c'est facile, les promesses et les serments...

>>> http://www.youtube.com/watch?v=dvLAOOB5Zqc

NB : faut pas m'en vouloir si je suis parfois acide, quand on pense trop la dérision est un bon exutoire. Mes "piques" ne sont guère destinées aux autres, elles sont avant tout dirigées contre moi-même. Dans le même ordre d'idée, la musique m'est un excellent vide tête, quand j'ai plus trop envie de penser...
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