Retraite Active

[JONAS18]

Qu'est-ce qui rend un salarié heureux ?

vendredi 28 OCTOBRE 2011, 23:44


Pour qu'il soit motivé, un employé a besoin de respect, d'équité ou encore de convivialité.


Le respect. Pour ne pas venir travailler la boule au ventre, les salariés ont besoin d'exister au sein de leur entreprise.

Nécessaire également pour les travailleurs : la communication au sein de l’entreprise. "La porte du patron est toujours ouverte", note l’un des salariés heureux.
Avoir la possibilité de développer des compétences professionnelles. Et cela passe par la confiance assure un employé : "je n'ai pas peur de commettre des erreurs, ce qui me permet d'oser prendre des risques".

L’équité. Autre élément essentiel pour qu'un salarié soit heureux dans son entreprises : les récompenses. Les primes distribuées de manières égales ne sont pas à négliger par les employeurs. La raison ? Si l'un des employés est gratifié plus que ses collègues sans aucune raison apparente, cela entraînera des conflits. Le fonctionnement est le même à propos des promotions.


La convivialité. Etre soi-même et travailler dans une atmosphère chaleureuse comptent beaucoup pour les salariés. C’est en tout cas ce qui ressort des témoignages recueillis par Great place to work. Certains sites même l'attitude de leur patron : "le fait de pouvoir prendre son déjeuner à côté du PDG est vraiment sympa ! Il prend le même ascenseur que tout le monde, il parle à chacun d'entre nous, il te demande pour quel produit tu travailles et comment ça se passe". Et cette ambiance provient généralement de l'intérêt que les employés ont les uns pour les autres.

Reste que pour vérifier si les salariés sont bien au sein de leur entreprise, il suffit de mesurer leur fierté d'appartenir à la société et leur envie d'y jouer un rôle.



Bonjour à tous,

Vous allez me trouver matérialiste mais il me semble que la première condition pour être heureux dans une entreprise est d'avoir un bon salaire sans lequel on ne peut ni vivre correctement ni même être bien considéré dans notre société capitaliste de consommation.
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Vive la vie à la campagne.
Jonas18

[lefebvre]

Bonjour JONAS

Pour avoir vécu une expérience dans ce même esprit, aujourd'hui je dirais qu'il vaut mieux travaillé dans une bonne ambiance.

J'ai été responsable d'une grosse unité avec d'importantes responsabilités et...un bon salaire. Je travaillais entre 60 et 70 heures par semaine avec comme buts, faire toujours de plus en plus, faire de mieux en mieux.

Brutalement, j'ai été dans l'obligation de tout arrêter pour raison de santé.
C'est à partir de cet instant que j'ai découvert qu'il y avait autre chose dans la vie, que cette frénésie du toujours plus !
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DANIEL

[JONAS18]

Bonjour Daniel,

Tu sais qu'il existe d'autres raisons d'être heureux et je le sais également mais la bonne retraite que t'a procuré un bon salaire te permet d'envisager d'autres paramètres. Dans la réalité les smicards préfèreraient certainement le doublement de leur salaire à une meilleure considération dans leur entreprise.
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Vive la vie à la campagne.
Jonas18

[Gycé]

En effet y'a pas qu'une raison d'être heureux ......En famille d'abord et surtout ......
Mais n'oublions pas ...Et je sais que vous ne l'avez pas oublié ...depuis ...que le boulot a représenté quand même prés de 75% de notre temps, donc je dirai que ça valait le coup de bien s'en occuper et préoccuper !!
Surtout pour comme le dit Jonas de vivre encore pleinement heureux (toujours ) sa retraite !!
Moi même comme dit par ailleurs j'ai dû (Gde famille) travailler trés jeune et dans le batiment jusqu'a l'age de 21 ans puis quand j'ai pu décidé (seul) de l'orientation de ma vie repris les études école commerciale et m'éclater dans mon et mes d'job ...en passant par divers étapes de responsabilité ....Travailler dans de bonnes Sté (en Gal US.. dsl) et faire ce d'job dans les meilleurs conditions tout en faisant comme dit Toujours plus mais bon c'est aussi le but et dans la meilleure rentabilité ce qui est toujours recherché dans cette activité ......!!
En travaillant 60/65 & 70 h par sem j'ai jamais eu l'impression d'avoir été exploité ...Mais bien sur condition (presque) siné qua non ...avec le soutien inconditionnel de mon épouse ....et des gars que j'avais sous ma responsabilité .
Bien sur qu'il y a d'autre bonheur dans la vie ...Surtout ceux que l'on sait se créer et s'y rattacher , Famille, Enfant, petits enfants passion et occupations ......Je crois que chacun peut trouver son bonheur .....!!
En tout les cas moi je suis bien heureux ....Mais je crois, que Je me le suis forgé mon Bonheur .......!

[Rosalia]

Bonjour

Dans notre jeunesse, nous faisions beaucoup d'heures effectivement.
Les heures supplémentaires, étaient additionnées aux heures normales.
Cela augmentait les salaires.
J'ai travaillé quelques années comme responsable dans l'Ets d'un membre de ma famille. Pour autant, il ne fallait pas "s"amuser".
Les responsabilités étaient grandes, l'erreur n'était pas permise, ni les arrêts de travail, cela était un fait rarissime.

Plus tard, j'ai travaillé pour moi (pour nous) mais le nombre d'heure n'a pas beaucoup changé, en comptant les samedis, et les dimanches, ainsi que souvent le soir.
Je me suis posée un peu, mais je dois continuer malgré tout.
En relation avec les heures supplémentaires, je le savais déjà - j'ai pu remarqué en discutant avec des personnes ayant leur retraite, puis sur la personne de mon mari etc ... (barème) que les heures supplémentaires (de notre jeunesse) n'étaient pas comprises dans le cout de la retraite.
Il est un faite, que cela correspondait à une prime alors, mais il ne nous était pas dit ainsi.
Il y avait dans la fiche de paye, les heures à ... je ne sais plus, jusqu'à 75% à calculer.
Jamais personne ne disait que cela correspondait à une prime.
Nous avons tous fait comme salariés ou autre (comme d'autres et moi) des heures supplémentaires. C'était nos années à nous.
Je parle de cela, car je l'ai vu inscrit plus haut - le nombre important d'heures. Mon mari en faisait plus que moi alors, et pourtant moi, j'en ai fait. Je ne voudrais pas dire n'importe quoi en nombre, mais il travaillait alors beaucoup, pour nous. Jusqu'au dimanche matin.
Plus tard ce fut pour nous mais d'une autre façon. A force cela use une personne. Ce n'est pas une histoire de richesse, il n'y a pas de richesse la dedans, c'est une histoire d'habitude, de principe, de code de vie, d'éducation etc ... et il fallait bien vivre et encore à ce jour.

Concernant le respect.

Le respect nous l'avons tous appris, à l'école, par nos grands-parents, par nos parents.
Nous avons essayé de l'inculquer à nos enfants.
A ce jour, ce serait à refaire, je dirais à mon mari : laisses faire les enfants ce qu'ils veulent.
Moi, je n'ai vécu que l'inquiétude parfois, pour le reste, j'aurais été laxiste.

Les enfants, c'est la plus belle chose que nous puissions avoir eu dans la vie, après notre vie de couple si elle est réussi.

Les enfants c'est l'avenir. Nos petits enfants également.
Je pense souvent à l'avenir en me disant : J'espère que tout ira bien pour eux, dans ce Monde en crise, dans cette Europe en crise.

Bonne journée