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Paris et Berlin mettent Athènes au pied du mur

 
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La Grèce doit-elle sortir de la zone €uro
OUI
85%
 85%  [ 6 ]
NON
14%
 14%  [ 1 ]
Total des votes : 7

Auteur Message
lefebvre



Inscrit le: 09 Mai 2007
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MessagePosté le: 03-11-2011 04:21    Sujet du message: Paris et Berlin mettent Athènes au pied du mur Répondre en citant

La France et l'Allemagne ont sommé mercredi la Grèce de dire d'ici la mi-décembre si elle entend rester ou non dans la zone euro à l'occasion du référendum envisagé sur le plan de sauvetage financier du pays.

Le président français et la chancelière allemande, chevilles ouvrières du plan de 130 milliards d'euros âprement négocié la semaine dernière à Bruxelles, ont convoqué le Premier ministre grec à Cannes, où doit s'ouvrir un sommet du G20, afin de lui demander de mettre en oeuvre rapidement un accord compromis par le projet référendaire.

"Cette annonce a surpris toute l'Europe. La France tient à rappeler que le plan adopté jeudi dernier à l'unanimité des 17 membres de la zone euro est la seule voie possible pour résoudre le problème de la dette grecque", a déclaré mardi soir Nicolas Sarkozy sur le perron de l'Elysée, après une réunion avec les principaux ministres concernés.

Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, a appelé mercredi la classe politique grecque à se rassembler pour soutenir le plan d'aide.

Le Premier ministre français a souhaité, lui, que la Grèce dise rapidement si elle entend rester ou non dans la zone euro.

"Les Grecs doivent (...) dire vite s'ils choisissent ou non de conserver leur place dans la zone euro", a déclaré François Fillon lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. Son ministre des Affaires européennes, Jean Leonetti, avait auparavant plaidé pour une organisation aussi rapide que possible du référendum grec, de préférence avant la mi-décembre.

Les sondages d'opinion montrent qu'une majorité d'électeurs grecs estiment que l'accord de sauvetage est mauvais pour leur pays mais le résultat du référendum dépendra de la manière dont George Papandréou présentera les mesures de ce plan ainsi que la question d'un maintien dans la zone euro.

Bonjour à tous

La question est : La Grèce doit-elle sortir de la zone €uro ?

Ce matin sur tous les forums, dans tous les articles politiques (national et international, c'est la question qui est posée ?

Et vous qu'en pensez-vous ?

Il n'y a que deux réponses possibles OUI ou NON, là les politiques ne pourront pas s'exprimer avec une langue de bois...et vous ?

Je pense que le peuple Grec est souverain, aujourd'hui il semblerait qu'il aspire en majorité à une sortie de la zone €uro, alors...

je vote OUI !

Je pense aussi que si d'autres Pays avaient cette idée, cela permettrait peut-être une réforme complète des institutions de la zone €uro avec beaucoup moins de Pays, aujourd'hui il y a trop de Pays avec des politiques trop différentes, ce qui la rend pratiquement ingouvernable.

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DANIEL
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JONAS18



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MessagePosté le: 03-11-2011 05:12    Sujet du message: Répondre en citant

G20. La Grèce sous les projecteurs


3 novembre 2011 - .


.Alors que s'ouvre aujourd'hui à Cannes le sommet du G20, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont tenté hier soir de circonscrire l'incendie provoqué par l'annonce du Premier ministre grec de soumettre à référendum le plan de sauvetage européen négocié à Bruxelles.


Une aide reportée?

Et, de fait, Nicolas Sarkozy a déclaré, à l'issue de cette réunion de crise, qu'il n'y aurait pas de versement de la sixième tranche du programme d'aide à la Grèce (huit milliards d'euros) tant qu'Athènes ne clarifierait pas sa position sur le plan de sauvetage européen, une aide financière dont elle a pourtant un besoin pressant pour éviter la faillite. «La Grèce veut-elle rester ou non dans le zone euro?», s'est encore interrogé le président français. «Nous le souhaitons», mais «c'est sur cette question» que le peuple grec «devrait se prononcer, si un référendum devait être organisé», a-t-il ajouté. «Nous lançons un appel solennel pour qu'un consensus politique puisse être rapidement réuni en Grèce», a-t-il encore affirmé. L'enjeu sera «clairement» l'appartenance de la Grèce à la zone euro, a précisé le Premier ministre Georges Papandréou, indiquant que le référendum pourrait avoir lieu le 4décembre. De son côté, la patronne du FMI, Christine Lagarde, a indiqué qu'elle liait son avis sur la poursuite du prêt de l'institution à la Grèce au résultat du référendum.

L'hypothèse d'une sortie de la Grèce de l'euro revient au grand galop, suite à l'annonce d'un référendum sur le plan de sauvetage international. Un scénario potentiellement explosif risquant d'affecter l'Union monétaire.

Du plus noir au moins défavorable, voici les scénarios possibles pour la Grèce et la zone euro.

Défaut de paiement désordonné et abandon de l'euro.
Longtemps tabou, ce scénario n'est plus exclu alors que les Grecs doivent se prononcer sur le sauvetage du pays et implicitement sur leur maintien au sein de la zone euro. Las des cures d'austérité, ils pourraient dire «non» et leur pays se retrouver en cessation de paiement. Une faillite sans négociation préalable avec les banques créancières (dite «faillite désordonnée»)- comme ce fut le cas pour l'Argentine qui a imposé une réduction de 75% de sa dette - serait lourde de conséquences pour la Grèce et pour la zone euro, avec un risque de contagion à d'autres économies jugées fragiles (Espagne, Italie, Belgique, voire France). Dans pareil cas, la Grèce quitterait très probablement l'Union monétaire, même si cette disposition n'est pas prévue dans les traités. Pour les Grecs, le prix à payer serait considérable car ils se retrouveraient avec une monnaie dévaluée et une poussée de l'inflation. À terme, cela signifie plus de chômage et le spectre d'une nouvelle récession. Pour la zone euro, cela pourrait être le début du démantèlement si d'autres pays choisissaient de suivre l'exemple de la Grèce.

Défaut de paiement sans sortie de la zone euro.
Les Grecs pourraient tenter de renégocier un plan d'aide qui leur serait moins défavorable. La restructuration de la dette serait moins violente pour le secteur bancaire grec, qui détient massivement des titres de dette du pays. Or, le plan de sauvetage remanié, la semaine passée, par les dirigeants de l'Union monétaire prévoit que toutes les banques créancières du pays, grecques comme étrangères, subissent 50% de pertes sur la dette hellène qu'elles possèdent. Dans pareil cas, «les Européens mutualiseraient le reste de l'effacement de la dette», suggère Christian Parisot, économiste chez Aurel. Difficile à accepter au niveau de l'opinion publique européenne, cette solution pourrait éviter à la Grèce de sortir de la zone euro ou, sur le modèle du Kosovo, lui permettre de garder l'euro tout en ne faisant plus partie des 17.

Exécution des plans de sauvetage.
C'est le scénario qui perd le plus en crédibilité avec les incertitudes liées au référendum: les différents plans de sauvetage et d'austérité seraient mis en oeuvre comme prévu, le gouvernement grec réussirait à stabiliser l'économie au fil des années. Plusieurs députés grecs réclament la formation d'un gouvernement d'unité nationale afin de garantir l'exécution du plan de sauvetage qui prévoit notamment un effacement de la moitié de la dette grecque détenue par les banques, soit 100milliards d'euros. Mais restent de nombreuses incertitudes politiques. Il faut, au préalable, obtenir le feu vert de l'opposition qui ambitionne de renégocier les termes des plans d'aide, si elle arrivait au pouvoir.

Bonjour Daniel,

La Grèce souffrira davantage si sa volonté est de sortir de l'euro mais le mal sera moins grand si elle veut rester dans l'europe. Pour ma part la meilleure décision serait d'accepter le plan européen et les cadeaux substanciels pour diminuer les effets de l'austérité. La Lettonie a divisé par deux les revenus de ses fonctionnaires pour rester à flots et elle remonte la pente. Les grecs ne peuvent que refuser la sortie de l'euro et accepter les sacrifices demandés.

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Jonas18
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lefebvre



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MessagePosté le: 03-11-2011 05:29    Sujet du message: Répondre en citant

JONAS18 a écrit:


Bonjour Daniel,

La Grèce souffrira davantage si sa volonté est de sortir de l'euro mais le mal sera moins grand si elle veut rester dans l'europe. Pour ma part la meilleure décision serait d'accepter le plan européen et les cadeaux substanciels pour diminuer les effets de l'austérité. La Lettonie a divisé par deux les revenus de ses fonctionnaires pour rester à flots et elle remonte la pente. Les grecs ne peuvent que refuser la sortie de l'euro et accepter les sacrifices demandés.


Bonjour JONAS

Donc, tu es pour que la Grèce reste dans la zone €uro.

Aujourd'hui, beaucoup de gens pensent comme toi, car si la Grèce quittait la zone €uro cela risquerait d'entraîner d'autres pays dans sa chute.

Personnellement, je pense que c'est peut-être l'occasion de remettre les choses à plat et de repartir sur une nouvelle Europe ?

Heu!!!! Je crois que tu n'as pas voté
Laughing
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DANIEL
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JONAS18



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MessagePosté le: 03-11-2011 06:21    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Daniel,

Je crois, au contraire, que, comme dans les années qui ont suivi la crise de 1929, la communauté internationale est en pleine déliquescence. Chacun cherche à retirer ses billes, accusant l'autre d'être responsable de tout. Le protectionnisme et la méfiance nous ont laissé de très mauvais souvenirs et pour finir une guerre mondiale dévastatrice. Gardons-nous de jouer un mauvais scénario.

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Dernière édition par JONAS18 le 04-11-2011 05:57; édité 1 fois
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jemigeja



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MessagePosté le: 03-11-2011 08:45    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour

Je ne vote pas, car c'est aux grecs de le faire, je ne me vois pas le droit de me prononcer à la place d'un peuple souverain. Et je ne me sens pas assez compétent pour avoir une opinion définitive sur ce sujet.

Ce que j'entends dans la bouche des spécialistes en économie, c'est que la sortie de l'euro pénaliserait le peuple dans un premier temps, avec un doublement de la dette, et un enchérissement des importations, notamment de l'énergie, mais que ça les rendrait compétitifs sur leurs exportations, et que ça relancerait considérablement le tourisme, avec une monnaie moitié moins forte que l'euro. Je suppose qu'ils ont des spécialistes pour peser le pour et le contre, et qu'ils décideront en connaissance de cause. mais comme dit Jonas dans un autre sujet, le peuple vote plus avec son coeur qu'avec sa raison....

Et en ce qui concerne le reste de l'europe, ça pourrait aider à sauver l'économie. Quand un membre est gangréné, le couper permet de sauver le reste de l'organisme. Et les millions économisés sur l'aide à la Grèce peuvent servir à autre chose.
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lefebvre



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MessagePosté le: 03-11-2011 11:16    Sujet du message: Répondre en citant

jemigeja a écrit:

Et en ce qui concerne le reste de l'europe, ça pourrait aider à sauver l'économie. Quand un membre est gangréné, le couper permet de sauver le reste de l'organisme. Et les millions économisés sur l'aide à la Grèce peuvent servir à autre chose.


Bonjour Jeanmi

Finalement une fois de plus nous partageons la même analyse.

Le vote c'est entre nous, cela n'aura aucune incidence sur l'avenir de ce pays, ni sur le nôtre...
ou alors, il faudrait que le forum soit super puissant.

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JONAS18



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MessagePosté le: 04-11-2011 06:25    Sujet du message: Répondre en citant

La grèce prête à se faire aider

04/11/2011 à 03h40 -- Mis à jour le 04/11/2011 à 03h40

Le Premier ministre a convaincu l'opposition d'accepter le plan de sauvetage de Bruxelles
eorges Papandréou pourrait sauter dans la journée, mais il a peut-être déjà remporté son pari. Le Premier ministre grec, qui se soumet aujourd'hui à un vote de confiance de son Parlement, a convaincu hier le principal parti d'opposition de valider le plan de sauvetage européen conclu à Bruxelles le 26 octobre dernier. Le plan prévoit d'effacer 100 milliards de dette, en échange de nouvelles mesures d'austérité. Nouvelle Démocratie, le grand parti d'opposition (droite), avait refusé de voter les deux premiers plans concoctés par Bruxelles et le FMI. Cette fois, il a changé d'avis. « Là où on est arrivé avec le gouvernement socialiste, la poursuite de l'aide à la Grèce est inévitable. Il faut la garantir », a déclaré le leader du parti Antonis Samaras, qui réclame toujours la démission du Premier ministre et la mise en place d'un gouvernement d'union nationale.
Pour obtenir cette avancée, Georges Papandréou a dû reculer. Et renoncer à son projet de référendum populaire, annoncé lundi dernier au prix d'une panique généralisée en Europe. Rien n'est encore acté : le référendum ne sera annulé qu'après la validation par les députés du plan de sauvetage européen. Mais celle-ci ne fait guère de doute. « Le référendum n'était pas un objectif en soi, s'est justifié hier Georges Papandréou. La question était de savoir si oui ou non, nous sommes prêts à valider les décisions prises le 26 octobre. »
Hier soir, à Cannes, Nicolas Sarkozy a accueilli ces évolutions avec soulagement. « Les choses progressent », s'est réjoui le Président lors d'une conférence de presse. L'Allemagne, elle, s'est voulue plus prudente. Plus que les mots, « ce sont les actes qui comptent », a asséné la chancelière Angela Merkel, qui veut une validation rapide du plan d'aide par les Grecs.
La crise politique n'est pas terminée dans le pays. Le vote de confiance du Parlement à l'égard de Papandréou, aujourd'hui, est extrêmement incertain. Pour rester au pouvoir, le Premier ministre a besoin de 151 voix sur 300. Mais seulement 150 députés le soutiennent encore. Si le vote de confiance échoue, un gouvernement d'unité nationale se formera. Sa première mesure sera sans doute de valider le plan de Bruxelles.

Bonjour à tous,

Le vote proposé n'aura pas d'incidence notable mais ce qui se passe en Grèce et les débats du G20 de Nice risquent de changer la donne européenne dans de très grandes proportions. Notre quotidien sera impacté durablement si nous devons changer de monnaie ou nous séparer de la Grèce. Ne soyons pas alarmistes mais la situation mérite notre attention. Je suis surpris que Daniel ne défende pas plus énergiquement la démarche du premier ministre Papandréou, socialiste dans le pays fondateur de la démocratie. La sortie de l'euro dont les grecs ne veulent pas signifierait un appauvrissement sans commune mesure avec la situation critique qu'ils subissent actuellement. Le peuple grec demande que les grosses fortunes règlent la note de la crise dont elles portent l'entière responsabilité mais ne veut surtout pas quitter l'europe. C'est le plan d'austérité qui est contesté. Pour cette raison la question référendaire imposée par le couple Merkozy est de la plus haute importance. En raison des enjeux de ce dossier je suis persuadé que les protagonistes vont tout tenter pour éviter cette consultation démocratique.

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lefebvre



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MessagePosté le: 04-11-2011 08:02    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Je suis surpris que Daniel ne défende pas plus énergiquement la démarche du premier ministre Papandréou, socialiste dans le pays fondateur de la démocratie.


Bonjour JONAS

Ma réflexion « toute personnelle » est pour le respect de la volonté du peuple, c'est pourquoi comme Papandréou je défends le référendum qu'il demande.
Les dernières informations faisaient ressortir que la majorité du peuple Grec ne voulait plus faire partie de la zone €uro.
Aujourd'hui, il semblerait que c'est le contraire, ils veulent tous y rester.
Je crois que nous ne pouvons pas nous baser sur les reportages, les déclarations, ou sur les sondages des journalistes.

Pour citer Jeanmi..
Citation:
Et en ce qui concerne le reste de l'Europe, ça pourrait aider à sauver l'économie. Quand un membre est gangréné, le couper permet de sauver le reste de l'organisme. Et les millions économisés sur l'aide à la Grèce peuvent servir à autre chose.



Je partage ce résonnement, même si ce n'est pas très socialiste.

Quand j'en parle autour de moi, tous les gens tiennent le même raisonnement : y'en à marre de toujours payer pour les autres alors qu'en France nous sommes nous aussi dans la m.... ! Alors, la Grèce dehors...et qu'on en parle plus !

Avoir des opinions politiques ne veut pas dire être le godillot de service, partager, et défendre, toutes les tendances et idées d'un parti politique.

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lefebvre



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MessagePosté le: 04-11-2011 08:20    Sujet du message: Répondre en citant

Dernière déclaration copiée sur Yahoo...comme quoi ?
ATHENES (AP) — Le Premier ministre socialiste grec Georges Papandréou a renoncé à un référendum et décidé d'ouvrir des négociations avec l'opposition conservatrice après avoir obtenu son soutien au plan européen de sauvetage de la Grèce, qui impose des sacrifices très lourds pour le pays.

S'exprimant jeudi lors d'un conseil des ministres extraordinaire, M. Papandréou a exclu de démissionner et estimé que la tenue d'élections anticipées forcerait la Grèce à sortir de la zone euro, selon deux proches ayant requis l'anonymat.

"La solution des élections, aujourd'hui et en ce moment même, représenterait un bien plus grand danger de faillite et bien sûr de sortie de l'euro", a déclaré le Premier ministre. "Je parlerai (au chef de l'opposition) M. Samaras pour que nous étudiions les prochaines étapes, sur la base d'un consensus large", a-t-il ajouté.

Il s'est déclaré satisfait car "même s'il n'y a pas de référendum", le débat provoqué par cette perspective "a au moins amené beaucoup de gens à une vision rationnelle" de la situation dramatique de l'économie grecque.

M. Papandréou a assuré qu'il n'avait jamais eu l'intention d'organiser le référendum sur l'euro.

Plusieurs députés grecs ainsi qu'Antonis Samaras, président de Nouvelle démocratie (ND), le principal parti d'opposition, avaient appelé à la formation d'un gouvernement d'unité nationale qui approuverait sans référendum le second plan de sauvetage adopté par l'Union européenne le 27 octobre pour éviter la faillite de la Grèce.

L'accord, censé être celui de la sortie de la crise de la dette dans la zone euro, avait rassuré les marchés financiers, mais l'annonce surprise lundi de la décision de M. Papandréou de le soumettre à un référendum début 2012 et de demander la confiance du Parlement vendredi a replongé les places boursières dans l'incertitude et les turbulences. M. Papandréou ne pouvait a priori compter que sur une majorité d'une voix au Parlement.

Même le ministre grec des Finances, Evangelos Venizelos, avait critiqué l'idée d'une consultation populaire. "L'appartenance de la Grèce à la zone euro est une conquête historique du pays qui ne peut être mise en question", avait-il lancé jeudi. Il a annoncé quelques heures plus tard qu'il n'y aurait pas de référendum et appelé les députés socialistes à voter la confiance au gouvernement.

M. Venizelos avait aussi rappelé que le pays risquait la faillite dans les prochaines semaines s'il ne recevait pas les huit milliards d'euros de la dernière tranche du prêt de 110 milliards accordé à Athènes en mai 2010 par l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI). Sans cela, l'Etat ne pourrait probablement plus payer les retraites et les salaires à partir de la mi-décembre.

La France et l'Allemagne, qui n'ont guère caché leur colère à l'annonce du référendum grec, ont conditionné le versement des huit milliards à la mise en oeuvre du plan de sauvetage de la Grèce. Le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel ont souligné mercredi soir à l'issue d'une réunion avec M. Papandréou, convoqué à Cannes à la veille de l'ouverture du sommet du G-20, que la sauvegarde de la zone euro, avec ou sans la Grèce, était leur priorité.

L'Union européenne s'est entendue la semaine dernière sur une aide de 130 milliards d'euros de l'UE et du FMI (100 milliards de prêts et 30 milliards de garantie sur les obligations) assortie d'une décote de la moitié de la dette souveraine grecque détenue par les banques, soit 100 milliards environ, et d'un renforcement à 1.000 milliards d'euros de la capacité du Fonds européen de stabilité financière (FESF) destiné à aider les pays en difficulté, avec la participation éventuelle de fonds souverains extérieurs comme la Chine. En échange, le gouvernement avait accepté de nouvelles mesures d'austérité de plus en plus contestées par les Grecs.

L'annonce d'un référendum lundi a eu des répercussions immédiates dans la zone euro. Le Portugal, inquiet du climat financier, a demandé plus de flexibilité dans le programme d'austérité attaché au prêt de 78 milliards d'euros consenti par l'UE et le FMI il y a six mois, tout en insistant sur son intention de tenir ses engagements.

En Italie, le gouvernement de Silvio Berlusconi présentait des signes de tensions et d'affaiblissement jeudi après avoir échoué à présenter des mesures immédiates de relance de la croissance à Cannes. Les craintes d'une impasse politique ont fait s'envoler les taux d'emprunt italiens vers de nouvelles hauteurs dangereuses.

Dans ce contexte, la Banque centrale européenne (BCE) a surpris les économistes jeudi en abaissant son principal taux directeur plus tôt que prévu, d'un quart de point, à 1,25%. Cette annonce et l'abandon du référendum ont fait remonter les indices boursiers.

A Cannes, un responsable européen a déclaré que les représentants de la France, de l'Allemagne, de l'Italie et de l'Espagne ainsi que de la BCE, de l'UE et du FMI se réuniraient jeudi soir pour discuter de la Grèce et de l'Italie. AP
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jemigeja



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MessagePosté le: 04-11-2011 19:18    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour

Paradoxe grec
Vu sur le site de France Info :

Georges Papandréou a renoncé à son référendum. Le Premier ministre socialiste grec accepterait de démissionner mais il veut d'abord obtenir la confiance des députés.

Souvenez vous

Socrate dit : Socrate est un menteur(*)

Papandreou dit : accordez moi votre confiance et je m'en vais. Donc, s'il n'a pas la confiance, il reste ????

Chez nous, quand un gouvernement pose la question de confiance, c'est plutôt le contraire. S'il obtient la confiance il reste, sinon il démissionne. Et bien chez les grecs, c'est à priori l'inverse. Et dire que ce sont les inventeurs de la philosophie...


(*) Si Socrate ment quand il dit qu'il est un menteur, alors il dit la vérité, donc ce n'est pas un menteur, et il ment quand il dit qu'il l'est. Donc, c'est un menteur, mais dans ce cas, il dit la vérité... Je le fais court, mais un bon prof de philo peut vous faire deux heures avec ça...

scratch scratch scratch scratch scratch
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MessagePosté le: 05-11-2011 06:13    Sujet du message: Répondre en citant

Grèce: Papandréou obtient le vote de confiance du parlement

Le Premier ministre grec Georges Papandréou a obtenu samedi le vote de confiance qu'il a réclamé au parlement, crucial pour la ratification de l'accord européen de désendettement de la Grèce et l'avenir du pays, selon un décompte officiel.

AFP Le vote a été obtenu par 153 voix pour sur les 298 scrutins exprimés. 145 députés ont voté contre le gouvernement, a indiqué le président de la séance.

Le résultat n'était pas garanti, certains députés du parti socialiste (Pasok) de M. Papandréou ayant menacé de voter contre alors que la majorité du parti n'a cessé de se réduire au cours des semaines passées.

Ce vote avait été demandé par Georges Papandréou après qu'il eut annoncé un projet de référendum sur le plan européen de sauvetage du pays, projet abandonné trois jours plus tard après avoir semé la panique sur les marchés financiers.

Copier sur Orange ce matin...à suivre ?

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JONAS18



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MessagePosté le: 06-11-2011 05:49    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour à tous,

Papandréou dont la famille a dirigé la Grèce depuis trois générations a démontré, une nouvelle fois qu'il n'est ni fou ni exagérément optimiste quand il a annoncé un référendum voué, dès le départ, à de fortes réactions internationales puis à l'échec. Il n'avait probablement pas l'intention d'aller plus loin que la confiance du parlement afin de pouvoir se retirer dans l'honneur sans compromettre son avenir politique. Nicolas Sarkozy pourrait s'inspirer de cette attitude pour rebondir en 2017.

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