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Un autre son dans la politique

 
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lefebvre



Inscrit le: 09 Mai 2007
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MessagePosté le: 02-12-2011 11:08    Sujet du message: Un autre son dans la politique Répondre en citant

Le Journal LIBERATION titre...

Mélenchon répond à Sarkozy : «Nous avions raison en 2005 !»

En meeting jeudi soir en Gironde, le candidat du Front de gauche a fustigé le discours du chef de l'Etat à Toulon et mis en garde les socialistes contre «l'alliance au centre, un déguisement de l'alliance avec la droite».
«Nous aussi on va dire la vérité!» Fin du discours de Nicolas Sarkozy à Toulon, Clémentine Autain s'attarde au bar de la Médoquine, salle de concert de Talence, dans la banlieue de Bordeaux. La militante féministe, en campagne avec Jean-Luc Mélenchon, promet une réponse ferme du candidat du Front de gauche à la présidentielle. A l'extérieur, Mélenchon attaque, devant les caméras, «un discours totalement défensif», un «spectacle déplorable de dissertations socio-économiques devant une foule excitée de réactionnaires.» Le ton de la soirée est lancé.
Dans la salle, 2500 personnes, drapeaux rouges déployés, attendent leur champion debout. Un coup de Bella ciao et voilà Mélenchon, accompagné de Pierre Laurent, numéro un du Parti communiste et de Clémentine Autain, qui rejoignent la scène. «Merci de vous être abstenu de crier mon nom», débute Mélenchon au micro avant d'entamer son meilleur discours depuis son entrée en campagne en juin. «La grande roue de l'Histoire s'est mise en mouvement et nous y prenons notre part», lance-t-il, d'un ton grave, abandonnant les accents gaulliens de ses derniers meetings pour revenir dans ce registre oratoire estampillé «bruit et fureur» dans lequel il excelle.
«C'est son bilan dont il a fait la critique!»
Fustigeant un capitalisme qui «s'est survécu», Mélenchon s'en prend au discours du président de la République à Toulon «qui aurait pu tenir en une seule phrase: "Françaises, Français, je vous prie de m'excuser"». «C'est lui qui a organisé tout ça! C'est son bilan dont il a fait la critique! s'enflamme le député européen. C'est nous qui avions raison en 2005! C'est nous qui avons été les plus sérieux!»
Deux ans jour pour jour après l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne, l'ancien sénateur socialiste met en garde contre «la pente prise par la logique prise» en Europe qui «nous amène de nouveau devant la question de la démocratie». «Le pire est à craindre, avertit-il. La paix en Europe n'est pas un état de nature. C'est le résultat politique d'une volonté politique.» Et pointant les «ferments de division et de haine» contre les étrangers, à l'intérieur et à l'extérieur des frontières, il affirme que c'est un «très mauvais service rendu à la paix et à l'idée même d'Europe de désigner la Grèce, l'Italie, le Portugal et l'Espagne sous le nom de ''Pigs'' qui en anglais veut dire cochons!»
«Si vous faites les moutons vous serez tondus!»
Souverainiste lorsqu'il critique le contrôle des budgets des Etats par la Commission européenne, Mélenchon se fait fédéraliste en prônant une «harmonisation fiscale par le haut». «L'austérité ne mène nulle part! embraye l'eurodéputé. Comment expliquez-vous qu'en Grèce, la situation est pire qu'avant alors qu'ils ont fait 7 plans d'austérité!» «Inéluctablement notre tour viendra!», martèle-t-il avant de tacler ses ex-camarades du PS: «Il n'y a pas d'austérité de gauche, l'austérité est toujours de droite.»
Mélenchon sermonne les siens - «Si vous faites les moutons vous serez tondus!» - et critique l'«affaissement de la première force d'opposition du Vieux continent qu'est le mouvement socialiste» avant de s'adresser aux électeurs traditionnels du PS et des écologistes «pour leur dire que c'est sur eux que reposent une bonne partie de l'échéance». «Nous les appelons à l'aide! s'emporte le candidat Front de gauche. Restez fidèle à vous-même! Aidez-nous! Venez à la rescousse! N'acceptez pas le choix que font vos chefs de vous entraîner dans cette aventure sans issue [...] de l'alliance au centre qui n'est qu'un déguisement de l'alliance avec la droite!» Et pour contrer le «vote utile, vote futile», Mélenchon avertit: «Ceux qui abandonnent leurs convictions en entrant dans le bureau de vote ne doivent pas s'étonner de ne pas la retrouver en sortant.»
En verve pour ce premier meeting d'importance depuis celui de la Fête de l'Humanité en septembre, Mélenchon termine son festival girondin: «Le grand fleuve de l'histoire s'est mis en mouvement [...] Les demi-portions disparaîtront vite.» Sarkozy le premier. Quant à François Hollande, Mélenchon n'a pas prononcé une seule fois son nom.
Laurent et les guerres picrocholines
Avant lui, Clémentine Autain avait appelé les électeurs socialistes, écologistes et anticapitalistes à venir voir du côté du Front de gauche. «Tous ceux qui retrouvent leur boussole sont les bienvenus», a lancé l'ancienne adjointe apparentée PCF à la mairie de Paris, avant de fustiger «l'austérité» que les socialistes et François Hollande proposeraient: «Pour ou contre l'austérité: nous sommes contre et nous devons dire notre chemin [...] Je ne vois pas ce qu'on va pouvoir faire avec des comptes publics qui seront au régime minceur!»
«Nous, nous sommes clairs, nous ne nous trompons pas d'adversaires, la droite, les marchés financiers, l'austérité», a poursuivi Pierre Laurent après Autain. Le chef des communistes a lui aussi interpellé les voisins socialistes: «Au-delà des luttes intestines et des guerres picrocholines, la première, la seule et unique question qui est posée à chaque responsable politique français comme européen est : de qui sommes-nous les représentants ? Du peuple ou des marchés financiers ? Qui gouverne ? Le peuple ou les marchés financiers ? Pour nous, c'est clair, la gauche n'a qu'un seul camp, celui du peuple.» Dénonçant «l'appel à François Bayrou» de François Hollande, Laurent a demandé «que chacun à gauche entre à nos côtés dans l'arène, non pas du combat politicien, des petits accords de circonstances plus ou moins bâclés, ceux-là sont dérisoires, mais du combat social qui se joue entre les peuples et l'aristocratie financière.»
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DANIEL
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JONAS18



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MessagePosté le: 03-12-2011 08:55    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Daniel,

Je comprends que certains aient des griefs contre la constitution européenne proposée en 2005 mais la rejeter n'a rien apporté de nouveau. Nous sommes revenus aux anciens traités et le retard que nous avons pris n'a pas été comblé. Le risque de ne pouvoir créer une europe budgétaire est patent et l'euro peut disparaître. Mélenchon comme nous tous sera perdant. Deux idéologies s'affrontent au plus mauvais moment de la crise mais c'est aussi cela la France!

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Dernière édition par JONAS18 le 04-12-2011 14:40; édité 1 fois
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lefebvre



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MessagePosté le: 03-12-2011 10:24    Sujet du message: Répondre en citant

JONAS18 a écrit:
Bonjour Daniel,

Je comprends que certains aient des griefs contre la constitution européenne proposée en 2005 mais la rejeter n'a rien apporté de nouveau. Nous sommes revenus aux anciens traités et le retard que nous avons pris n'a pas été comblé. Le risque de ne pouvoir créer une europe budgétaire est patent et l'euro peut disparaître. Mélenchon comme nous tous sera perdant. Deux idéologies s'affrontent au plus mauvais moment de la crise mais c'est aussi cela la France!


ReBonjour

Ce que l'on peut noter sans se tromper, c'est que de nouveaux plans en nouveaux plans, il n'y a jamais rien de résolu.
Nous continuons à nous enfoncer, ce qui prouve que toutes les décisions, prisent jusqu'à aujourd'hui, n'étaient pas très bonnes, et que les responsables n'ont pas su anticiper la crise. Crying or Very sad
Espérons pour tout le monde que demain ???

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DANIEL
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JONAS18



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MessagePosté le: 04-12-2011 14:43    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Daniel,

Nous devons avoir une constitution européenne et nous diriger vers une fédéralisation économique et budgétaire. Je ne vois pas d'autre solution.

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jemigeja



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MessagePosté le: 04-12-2011 15:57    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour

Un jour un journaliste a déclaré que le surnom de Melenchon chez les trotskistes était "mechancon". Si c'est vrai, ça résume bien le personnage, au vu des nombreux dérapages dont il s'est rendu coupable notamment en insultant des journalistes.
Rien que ce gentre de comportement suffit à discréditer largement sa parole.
Les injures et autres invectives ne prouvent en général que la faiblesse de l'argumentation. On a assez glosé sur le "casse toi, pauv' con", pour ne pas tolérer ailleurs ce type de comportement, indigne d'un responsable politique.
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lefebvre



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MessagePosté le: 04-12-2011 17:24    Sujet du message: Répondre en citant

JONAS18 a écrit:
Bonjour Daniel,

Nous devons avoir une constitution européenne et nous diriger vers une fédéralisation économique et budgétaire. Je ne vois pas d'autre solution.


BonsoirJONAS

Avant midi sur Itv, des économistes évoquaient les mêmes orientations que toi, mais ils ont précisé qu'il fallait pour cela retourner devant les urnes. Cela reculerait une sortie de crise éventuelle, pas avant 1 an, 1 an 1/2.
Toujours d'après eux, ce serait injouable aujourd'hui, car nous avons la tête sous le couperet, à la limite de l'éclatement de la zone €uro.

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DANIEL
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jemigeja



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MessagePosté le: 04-12-2011 19:01    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour

J'ai entendu aujourd'hui une analyse qui démontre que, contrairement à ce qu'affirment certains, l'Allemagne n'a aucun intérêt à voir éclater l'euro. La raison en est que la majeure partie de ses importations se font en Europe, et pas ailleurs. Un retour aux monnaies nationales, avec les dévaluations incidentes serait catastrophique pour leur économie.

Pour ce qui est de la constitution européenne, ceux qui l'ont bloquée sous des pretextes aussi divers que bidons portent aujourd'hui la lourde responsabilité de la catastrophe. Une constitution, une gouvernance commune économique autant que politique, une véritable ouverture sur une citoyenneté européenne nous aurait peut être - je suis prudent- de mieux gérer collectivement cette crise, et en atténuer les effets. On a mis la charrue avant les boeufs, comme souvent, bien aidés dans cette erreur par les doctrinaires du souverainisme.

Il est remarquable de constater que ceux qui étaient contre cette constitution allaient de Le Pen et De Villiers à l'aile gauche du parti socialiste et bien sur l'extrème gauche .

Quand les extrêmes se rejoignent pour démolir un projet, c'est qu'il est certainement valable.
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JONAS18



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MessagePosté le: 05-12-2011 04:58    Sujet du message: Répondre en citant

Je te cite:

La raison en est que la majeure partie de ses importations se font en Europe


Bonjour Jemigeja,

S'il n'était question que de ses importations l'allemagne aurait intérêt à l'abandon de l'euro. La principale force de nos voisins est la compétitivité de ses exportations qui se font en très grande majorité dans la zone euro. Tous les spécialistes s'accordent à dire que l'allemagne perdrait plus que tous ses partenaires européens dans l'éclatement de la monnaie unique. C'est d'ailleurs la seule raison objective des concessions obtenues. C'est la seule raison qui me permet d'espérer que ce désastre monétaire ne se produira pas.

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lefebvre



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MessagePosté le: 05-12-2011 07:22    Sujet du message: Répondre en citant

jemigeja a écrit:

Il est remarquable de constater que ceux qui étaient contre cette constitution allaient de Le Pen et De Villiers à l'aile gauche du parti socialiste et bien sur l'extrème gauche .

Quand les extrêmes se rejoignent pour démolir un projet, c'est qu'il est certainement valable.


Bonjour
je ne connais plus les chiffres, mais il me semble que parmi ceux qui ont voté contre la constitution européenne, il y avait toutes les tendances politiques. À l'époque on trouvait des contres aussi bien à l'U.M.P. qu'au P.S., chez les centristes et dans les autres partis aussi. Il n'y avait pas de vote de droite ou de gauche, mais un vote POUR où CONTRE toutes tendances politiques confondues !
Maintenant, il ne faudrait pas oublier, que ce vote CONTRE, n'était pas un vote contre la construction de l'Europe, mais un vote contre la constitution telle qu'elle avait été rédigée.
Depuis cette constitution a été modifiée, beaucoup disent qu'il est indispensable qu'elle le soit encore. Ce qui fait dire à beaucoup de personnes (à moi aussi) que si à l'époque les responsables, de la rédaction de cette constitution, avaient tenu compte des observations de ceux qui étaient contre...et bien nous en serions peut-être pas là aujourd'hui.

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jemigeja



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MessagePosté le: 05-12-2011 09:32    Sujet du message: Répondre en citant

Toutes mes excuses.
Je voulais parler de leurs EXPORTATIONS, bien entendu.
Et là, on se rejoint tout à fait.
Je suis confus (en un seul mot, j'y tiens Wink )
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