Retraite Active

lefebvre

1 Européen sur 4 pourrait sombrer dans la pauvreté.

Cette inquiétante prévision émane de la très sérieuse agence de statistique Eurostat qui précise que ce risque est plus fort dans les ex-pays de l'Est, mais que les Français et les Allemands sont moins à l'abri que les Néerlandais ou les Autrichiens.

Situation délicate pour la France et l'Allemagne

Paradoxalement, les deux premières puissances économiques de l'Union européenne n'offrent pas à leurs concitoyens une sécurité maximale en la matière. Selon Eurostat, 19,7 % des Allemands et 19,3 % des Français pourraient sombrer dans la pauvreté. Il s'agit de personnes confrontées à au moins l'une des trois formes d'exclusion suivantes : le risque de pauvreté après la prise en compte des transferts sociaux ; la privation matérielle grave (fait de ne pas être en mesure de régler ses factures, de se chauffer correctement, de consommer des protéines...); la très faible intensité de travail (fait de vivre dans un ménage dans lequel les adultes ont utilisé moins de 20 % de leur potentiel total de travail au cours de l'année précédente).

Des prévisions qui font peur pour les nouvelles générations.
J'ai lu un article qui comparait la France d'aujourd'hui, à la France de Zola, si ces prévisions s’avéraient justes nous en serions pas très loin.
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DANIEL

JONAS18 · Inscrit le: 14 Mai 2007 Messages: 4044 Localisation: Berry

Bonjour à tous,

La France d'aujourd'hui est encore très loin de celle de Zola mais notre vie de demain pourrait ressembler à celle du début des années 60. La crise économique pourrait, à terme, servir grandement la lutte contre le réchauffement climatique. Voilà, enfin, une bonne nouvelle.
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Vive la vie à la campagne.
Jonas18

jemigeja · Posté le: 09-02-2012 08:48 Sujet du message:

Bonjour

Fort heureusement, nous avons, en france, peut être le système social le plus généreux du monde. Il est évident q'à force de donner tout, on n'a plus grand chose.

Et d'un autre côté, je peux en témoigner, personne n'accepte de renoncer à quoi que ce soit. J'ai vu pas mal de gens refuser des emplois ou des formations et rester aux minima sociaux sous prétexte que ça ne gagnait pas assez. Le fils d'une collègue de mon épouse, par exemple, a refusé, sur les conseils de son père une promotion car il la trouvait insuffisante. Et comme il a beaucoup tiré sur la corde avec des arrêts maladie à répétition sans grande justification (je ne peux pas travailler, j'ai mal au genou, mais je vais jouer au foot le weekend), il a été licencié. Et il refusait les missions d'intérim car trop courtes ou pas assez payées....

Un demandeur d'emploi, encore relativement jeune, la quarantaine, ne faisait plus aucune démarche depuis sept ans, et se contentait du RMI et peut être de quelques petits boulots au noir. Il prenait pour prétexte de s'occuper de son père handicapé, et refusait toute recherche d'emploi. Ce sont des exemples vécus parmi tant d'autres.

C'est politiquement incorrect, et ce n'est pas la majorité, mais ça existe. La mentalité d'assistés permanents, ceux qui pensent que l'état en général et les autres en particuliers leur doivent tout, qu'ils n'ont que des droits mais aucune obligation il y en a et ça contribue au phénomène.
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Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)