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Posté le: 07-05-2012 16:58 Sujet du message: Droit de vote aux immigrés.
La gauche, si elle gagne les législatives, donnera le droit de vote aux immigrés.
Le droit de vote aux élections municipales existe déjà pour les étrangers communautaires. Ce droit est légitimé par le fait que les Français bénéficient de la réciprocité : un Français résidant en Belgique vote pour les élections locales belges.
Aucune réciprocité n'existe pour le droit de vote qui serait accordé aux immigrés extra-européen. Donc pas de légitimité.
De plus les élections locales (ou nationale, cf. les présidentielles) se gagnent toujours à la marge. Incorporer d'un coup les immigrés dans le corps électoral entraînerait un ressentiment chez des Français : en effet , en cas de changement de majorité, on en tiendrait responsable essentiellement les nouveaux inscrits.
Les ville à droite vont basculer à gauche (sinon la gauche ne ferait pas la réforme). Du fait de la mise en place de ce droit de vote, les tensions , le racisme vont aller croissant entre Français et immigrés. Ces immigrés vont encore plus être "embêtés" dans leur vie . De plus le Front National risque de gagner encore des électeurs.
La gauche se fout des immigrés, elle veut gagner les mairies et faire monter le Front National afin d'abattre la droite.
Inscrit le: 31 Jan 2010 Messages: 23645 Localisation: Est-Ouest
Posté le: 07-05-2012 17:31 Sujet du message:
Partie de citation Paulau : La gauche se fout des immigrés, elle veut gagner les mairies et faire monter le Front National afin d'abattre la droite.
J'aimerais bien savoir ou j'en suis en politique, mais tout est trop flou à mon gout.
Le Front National fut défini de droite, mais par qui au juste.
Il faudrait savoir.
Si il est de droite, pourquoi ne nous entendrions-nous pas ensemble.
Certains disent : il est de gauche. Ah bon.
En 2002 - la gauche aux Présidentielles avait fait barrière à J-M Le Pen.
Quelle confusion politique, quel sac de nœuds.
Et nous Français ou sommes nous à ce jour.
Mais ou?
Et : que sommes nous, qui sommes nous, que valons-nous, valons-nous encore quelque chose?
Je n'ai moi de cesse de me poser des questions, elles ne datent pas d'hier.
Si j'en crois le dernier sondage que j'ai vu, 69% des français sont contre le vote des immigrés non communautaires. Ça ne peut passer que par une réforme constitutionnelle. J'ai entendu Hollande dire que si ça ne passait pas, il organiserait un referendum.
Donc, il faudrait qu'il ait la majorité absolue, des trois cinquième, je crois, pour le faire passer par la voix parlementaire. Le résultat des législatives sera décisif, puisque le referendum dira sans doute non.
Pour ce qui est du FN, il faut se rappeler que c'est Mitterrand qui l'a fait émerger, justement pour déstabiliser la droite. Il a pas trop mal réussi. Hollande a pris la même voie, et a réussi déjà auprès de Bayrou. _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
Inscrit le: 14 Mai 2007 Messages: 4044 Localisation: Berry
Posté le: 18-09-2012 04:56 Sujet du message:
Bonjour à vous deux,
Le ministre de l'intérieur n'est pas réservé pour ce qui concerne le vote des étrangers aux élections locales, il y est opposé mais il ne peut l'avouer. Dans certaines communes l'un d'entre eux deviendrait très vite maire avec un risque accru de communautarisme. Par ailleurs les remous actuels dans le milieu islamique radical n'incitent guère à l'élargissement du corps électoral. Un référendum dans les circonstances actuelles n'aurait pas la moindre chance de nous conduire vers un vote des étrangers. Le gouvernement a bien d'autres priorités pour les deux années à venir. Pour la toute première fois je rejoins l'opinion de Paulau sur ce sujet. _________________ Vive la vie à la campagne.
Jonas18
Ce matin j'ai entendu une analyse à ce propos, qui me parait pertinente.
Ce serait une manœuvre de députés de gauche pour faire réagir le FN et déstabiliser la droite, en la clivant. Pas impossible. Mais en jouant ce jeu là, ils risquent aussi de cliver leur propre parti. Jeu dangereux.
Il n'en n'est pas moins vrai, et là dessus je partage totalement ton analyse, qu'avec tous les remous provoqués en France et dans le monde par ce fameux film, dont on ne saura peut être jamais qui est à l'origine et dans quel but il a été réalisé, et les réactions vives des islamistes de tous poils, le sujet est très sensible en ce moment.
D'autre part il y a deux choses distinctes. D'une part le droit de vote, d'autre art éligibilité. Là, effectivement, un élu communautariste serait un gros risque pour la paix civile dans son secteur. Moi aussi, pour une fois, je rejoins paulau. _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
Comme toujours avec les socialistes, on entend tout et son contraire en 48 heures.
Vu sur Orange :
Cécile Duflot, ministre du Logement, a assuré mardi sur France Inter que l'élargissement du droit de vote aux étrangers non communautaires lors des élections locales serait mis en oeuvre en 2013.
Un autre ministre, Alain Vidalies (PS, Relations avec le Parlement), a parlé lui aussi de 2013, sur BFMTV, mais en ajoutant "probablement". Les deux responsables ont jugé qu'il n'était pas impossible de passer par la voie parlementaire, sans recours au référendum.
"C'est une nécessité, c'est une promesse du président de la République, ce sera fait l'année prochaine", a assuré la responsable Europe Ecologie-Les Verts, interrogée sur le vote des étrangers non communautaires aux élections locales.
"C'est une nécessité finalement assez simple puisque ça fait des années que les étrangers communautaires - les Portugais, les Espagnols qui vivent en France...- peuvent voter pour les élections municipales".
"Le président de la République a dit que ce serait en 2013, ce sera en 2013", pour application en 2014, a-t-elle ajouté.
Interrogée sur les réserves de Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, jugeant que ce n'est pas "une revendication forte" de la société, ni un "élément puissant d'intégration", Mme Duflot a tranché : "Ca fait quelques années que c'est une revendication forte et un élément puissant d'intégration".
"Une fois qu'on aura passé ce cap-là, on s'étonnera de ne pas l'avoir fait plus tôt", a-t-elle assuré.
Interrogée sur le mode d'adoption de cette réforme, la gauche n'ayant pas la majorité de 3/5e requise pour modifier la constitution, la ministre a répondu : "J'ai plutôt confiance dans le fait qu'il y a d'autres élus, y compris de droite, qui suivront cette position", "je le souhaite vraiment"
Pour sa part, M. Vidalies a déclaré que "l'engagement présidentiel" serait "tenu avant la fin de la législature et probablement au cours de l'année 2013 pour les élections de 2014".
"C'est ce qu'a toujours dit François Hollande et aujourd'hui il le confirme et nous confirmons que cet engagement sera tenu", a-t-il dit.
"La question reste entière: comment faire ?", a poursuivi le ministre chargé des Relations avec le Parlement. "Notamment parce que la majorité qualifiée, nécessaire devant le Congrès, n'est pas aujourd'hui assurée". "Chaque jour, nous travaillons pour essayer, au-delà de la gauche, de trouver des républicains qui viendraient soutenir cette démarche".
Président du groupe sénatorial, François Rebsamen a rappelé sur Canal + le vote au sénat d'une proposition de loi en ce sens qui devra ensuite passer à l'Assemblée. "Nous ne savons pas si nous avons une majorité des 3/5èmes ou pas", a-t-il observé.
Le projet passera-t-il rapidement ? "Je ne le crois pas", a répondu le sénateur-maire de Dijon.
Interrogé sur un référendum, il a répondu :" il faut déjà utiliser la voie parlementaire. Jean-Marc Ayrault trouvera le moment où il faut inscrire cette proposition".
Alors, voie parlementaire, référendum ??? on ne sait pas, ça dépend du temps, du vent et de l'âge du capitaine, comme on disait quand j'étais petit (il y a fort longtemps). Comme d'habitude avec la bande d'amateurs qui nous gouverne, on soulève un problème, on affirme qu'on va faire demain, un autre jour, ou peut être pas...
A croire que tous ces ministres sont nés sous le signe de la balance - ascendant fléau- _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
commentaire :
La gauche joue avec les immigrés : elle veut mettre ceux-ci dans le jeu électoral pour gagner les municipales de 2014, avec comme risque une augmentation du rejet de l'immigré par la société.
Et zou, encore un virage à 180° (pour ceux qui ne sont pas forts en maths, 'est un demi tour sur place)
Vu sur Orange
Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a déclaré jeudi qu'il fallait "arriver" au droit de vote des étrangers non communautaires mais qu'il ne fallait pas "se précipiter" si on voulait "réussir et tenir cet engagement".
"J'ai suffisamment défendu le droit de vote des résidents étrangers à la tribune de l'Assemblée pour dire qu'il faut y arriver", mais "il ne faut pas se précipiter, il faut convaincre si on veut réussir et tenir cet engagement" du président de la République, a dit Manuel Valls, en marge des journées parlementaires socialistes à Dijon.
"Il faut une majorité des trois cinquièmes au Parlement, et pour cela il faut convaincre des centristes, des élus de droite", a expliqué le ministre.
"Ce qu'il faut, c'est aller au-delà de nos rangs. Les socialistes peuvent faire des appels mais ils sont déjà convaincus", a-t-il lancé en référence à l'appel de 75 parlementaires socialistes en faveur de cette mesure. "Le plus important c'est de convaincre les autres et l'opinion, pas nous-mêmes".
"Je ne me suis pas exprimé publiquement sur ce sujet-là et je me situe évidemment dans la droite ligne de ce qu'a dit le président de la République pendant la campagne et de ce qu'a encore eu l'occasion de dire le Premier ministre il y a 24 heures: cet engagement doit être tenu", a ajouté M. Valls.
Cité par Le Monde du 18 septembre, le ministre avait déclaré que le droit de vote des étrangers n'était pas "une revendication forte dans la société française".
Le 18 septembre, ce n'est pas une priorité, le 20, ça devient une chose à faire, même si ce n'est pas immédiat. Décidément, ce gouvernement brille par un amateurisme peu commun.
Mais en disant tout et son contraire on est certain d'avoir raison une fois sur deux...C'est peut être le principe... _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
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