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Le tribunal a donc decide d'euthanasier les deux elephants d Pinder a Lyon, sous pretexte de precaution , afin de ne pas transmettre la tuberculose ...
On devrait donc appliquer le principe de precaution à nos frontieres en interdisant a tous les immigrants du tiers monde non vaccinés contre la tuberculose de rentrer en Europe, ce serait la premiere cause de contamination tuberculeuse en Europe rejetée par le "politiquement correct"
Inscrit le: 31 Jan 2010 Messages: 23645 Localisation: Est-Ouest
Posté le: 22-12-2012 10:22 Sujet du message:
Paulau se texte me fait monter les larmes.
Parler d'euthanasie en période de Fête, mais à quoi sert?
(Je ne parle pas pour vous).
Quelle urgence? Il n'y a pas urgence que je sache.
Le jour ou la loi sera votée, les malades partiront encore un peu plus vite qu'ils ne partent.
J'ai vu des grands malades (déjà dit) des mois, des années, vivre avec un cancer : chez moi chez mes parents.
Et j'ai vu des malades atteints d'un cancer récurant soit dit
Condamnés comme l'étaient mes grands-parents alors :
(C'est à dire que pour certains de mes grands-parents, ils étaient condamnés à vivre 6 mois. Ils ont survécu 7 ans, ou assimilé).
J'ai vu ses grands malades partir des plus rapidement.
Mes grands-parents :
Si ils avaient du rester hospitalisé car personne n'aurait pu s'occuper, d'eux, combien de temps allaient t-il vivre? Très peu.
J'ai trop vu de personnes sortir entre 4 planches après hospitalisation, en peu de temps = 3,4 mois ou moins.
Mais pourquoi les journalistes sont-ils entrés dans ce jeu à parler de l'euthanasie avant la Noël.
Les grands malades, en fin de vie, sont tellement drogués, qu'ils ne se rendent compte de rien.
Et ne vont pas demander à mourir plus vite que je sache.
Croyez moi le mot euthanasie peut faire peur.
Ce n'est pas cela que je ressens = la peur.
Je trouve ceci inutile,
Car : Cela fera partir les personnes plus vite quelles ne partent à ce jour.
Sans le dire tout haut ce sera :
"Allé allé trop de monde est sur terre : débarrassez vite le plancher, qui va s'occuper de vous? Le milieu hospitalier? Ce n'est pas sa place, ils ne sont pas vos parents, vos enfants etc ..."
Et cela n'est pas évident, ni intéressant pour eux tous ces soins, ces toilettes etc ...
Excusez ma révolte, j'ai vu trop de choses.
Quand à la Tuberculose - je ne parle pas de l'histoire de l’Éléphant.
Le BCG n'est plus appliqué systématiquement aux enfants en bas âge.
Pourquoi?
Mes petites filles (jumelles) n'y ont pas eu droit.
Inscrit le: 31 Jan 2010 Messages: 23645 Localisation: Est-Ouest
Posté le: 22-12-2012 11:45 Sujet du message:
Finn a écrit:
Nous sommes entre adultes Rosa Rose, la mort, l'euthanasie, il faut et il DOIT en être parlé. Il n'y a ni bon, ni mauvais moment pour ce faire...
C'est ton avis Finn, ce n'est pas le mien.
N'était-il pas assez tôt après les fêtes?
Pourquoi parler de l'euthanasie maintenant?
Pensons à eux : oui, mais pas de cette façon.
Non " c'est comme un cri".
Parler des grands malades : oui.
Parler des services de gériatrie : oui.
Parler de la souffrance : oui.
Nous montrer la solitude de personnes - pour certaines - abandonnées dans leur souffrance : oui.
Mais parler d'euthanasie : Non - Je trouve cela déplacer pour ces malades en cette période.
ma chère Rosalia, pour bien appréhender le problème, il faut y avoir été confronté.
Quand l'infirmière m'a demandé, à propos de mon père "si son état s’aggrave dans la nuit, qu'est-ce qu'on fait ?", la question de l'euthanasie ou plutôt de l'acharnement thérapeutique - ou non - m'était posé. En clair la question était "on le prolonge artificiellement ou on le laisse s'en aller en douceur ?" le stylo en l'air en attendant ma réponse, que je devais donner dans la minute. Quand on a vécu ça, on peut mieux comprendre le fond du débat.
tant que ça reste sur le plan théorique, ça n'a rien à voir.Et je suppose que cette question, notre ami Finn doit la connaitre...
Au fait, pour moi ça s'est passé mi décembre... _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
Inscrit le: 31 Jan 2010 Messages: 23645 Localisation: Est-Ouest
Posté le: 22-12-2012 12:03 Sujet du message:
Je comprends ton cas personnel.
Confronté à ce dilemme mi-décembre n'était pas évident.
Nous avons été confrontés mon mari et moi - la veille de Noël - au même problème concernant mon beau-père.
C'était un 24 décembre.
J'appréciais énormément cet homme : ce n'est pas moi qui ait choisi son décès - mon mari non plus.
Tout le 24 jusqu'au 25 tôt le matin nous sommes restés à ses côtés (et pas que ce jour là évidemment).
Le 25 il n'était plus. Cela fut trop rapide.
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