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Posté le: 31-01-2013 08:36 Sujet du message: Fonctionnaire en grève
Chacun pour soi ! En effet je n'ai pas entendu un des syndicats qui ont lancé cette greve parler de la defense des retraites quand on imposé 0.3% de spoliation sous prexte qu'il fallait que tout le monde participe a l'effort..
EFFORT = payer plus les fonctionnaires et en embaucher plus...
Je comprends mieux le mot INDIVIDUALISME...
Tous les syndicats n'ont pas suivi le mot d'ordre. Il ne faut donc pas tous les mettre dans le même sac.
D'autre part il y a plusieurs revendications : les salaires, classique ; les effectis ; à ma connaissance ce sont surtout les hospitaliers qui demandent plus de moyens pour l'hôpital public. Difficile de ne pas les approuver, il suffit d'avoir fréquenté des hôpitaux, même en visiteur pour le savoir.
Dans tous les mouvements il y a une volonté de la part des organisations de multiplier les sujets de revendications pour ratisser large, ce qui permet de mobiliser des gens ayant des attentes différentes, mais qui à l'inconvénient de semer la confusion dans l'opinion, car il est difficile de voir les nuances dans la façon dont les media le rapportent. _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
Posté le: 31-01-2013 15:16 Sujet du message: éradiquons les fonctionnaires !
Ces fainéants de fonctionnaires ne savent jamais fonctionner, ils sont - mal - payés à rien foutre ! Remarquons au passage que bien qu'ils soient éternellement décriés, celà n'empêche nullement quantité de personnes de passer des tonnes de concours pour essayer d'être ce qu'ils détestent !
Soulignons que bien des revendications ne portent que sur l'amélioration des conditions de travail : égalité homme-femme, formation professionnelle, parcours professionnel, modification du dispositif de rémunération au mérite, discussion sur le bien-fondé de la Prime de Fonction et de Résultat (PFR), etc...
Pour ce qui concerne la seule FPH, il n'est guère possible d'y être véritablement gréviste, tous les postes jugés indispensables au bon fonctionnement du service sont immédiatement passé à la moulinette du réquisitionnement... Les travailleurs hospitaliers sont déclarés grévistes, mais ne le sont pas dans les faits. Pour ces derniers que je connais mieux que les autres (!), bien avant que leur salaire ou leurs soi-disants avantages liés à leur statut, c'est le service public et plus précisément l'Hôpital Public (avec des majuscules) qu'ils défendent...
Autre sujet d'inquiétude, l'Hôpital Public vieillit, la médecine généraliste vieillit, bien des gens vont partir en retraite et il n'est pas prévu de les remplacer. Il va y avoir un problème, un très gros problème, mais bref...
(...)
La voix des anges vue par Jean-Baptiste Pergolèse [ Giovanni Battista Pergolesi 1710-1736 ]
"Ces fainéants de fonctionnaires ne savent jamais fonctionner, ils sont - mal - payés à rien foutre " , je ne trouve pas qu'ils soient si mal payes que ca a l'heure actuelle , quand je vois le personnel de Prefecture, des conseils generaux et regionnaux et j'en passe , je trouve meme qu'ils sont trop payes pour ce qu'ils font ! Quand je vois aussi le taux d'absenteisme , la aussi il y aurait a redire ...
"Soulignons que bien des revendications ne portent que sur l'amélioration des conditions de travail : " pas tout a fait juste mais bon....
En ce qui concerne la Santé et les hopitaux, c 'est vrai que la il y aurait quelque chose a faire pour les conditions de travail et de salaire.
Neanmoins un peu de menage ne ferait pas de mal non plus.
Pour les collectivités territoriales, d'accord. Les mairies, départements régions ont connu ces dernières années une inflation de personnel.
Ces collectivités, essentiellement celles de gauche, ont embauché à tout va.
Un exemple, le département du président, le plus endetté de France, mais c'est vrai pour quasiment toutes les régions. Et ça ne va pas s'arranger avec les emplois d'avenir (qui n'ent n'ont aucun). Ces jobs parking vont permettre de faire un max de démagogie à tous les niveaux de l'état.
On a connu le précédent des emplois jeunes. J'ai souvenir d'un principal de collège qui m'avait dit " on m'a donné deux emplois jeunes, je me demande ce que je vais leur faire faire". Révélateur, non ? _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
A propos du pouvoir d'achat des fonctionnaires, un prof d'économie a trouvé un autre moyen de faire évoluer ses revenus. Vu sur le site du Parisien :
Le racket en milieu scolaire survient habituellement entre les élèves. Cette fois, c'est un professeur de 53 ans que des parents d'élèves accusent de leur avoir soutiré de l'argent, 2000 euros, en échange de son silence sur «une grosse bêtise» de leur fils.
L'affaire, révélée par France Bleue Nord, débute en décembre 2011, dans un lycée de la région d'Avesnes-sur-Helpe (Nord).
Pendant un cours, une boulette de papier vole et atterrit sur la tête du professeur. Ce dernier imagine alors un stratagème pour le moins incroyable. Plusieurs mois plus tard, en juin, il convoque les parents du lycéen, âgé de 16 ans, explique que l'affaire est grave, qu'il souffre depuis «l'agression» de maux de tête. Bref, si la famille ne veut pas qu'il engage des poursuites, il va falloir se plier à un marché : payer 10 000 euros. Au terme d'une «négociation un peu sordide», selon le procureur d'Avesnes-sur-Helpe Bernard Beffy, la somme est finalement ramenée à 7500 euros, répartie en versements mensuels de 300 euros. Le professeur et sa compagne formalisent l'engagement en faisant même «signer une convention» aux parents.
Le père de l'élève a finalement porté plainte le 11 janvier, au lendemain d'un conseil de discipline lors duquel son fils a été définitivement exclu du lycée. «Le père a alors dit "je ne comprends pas pourquoi il est exclu alors que je paie pour qu'il ne le soit pas". Le proviseur lui a alors conseillé de déposer plainte», raconte le procureur.
Lors de sa garde à vue cette semaine, l'enseignant a «nié les faits. Il a donné une version selon laquelle il aurait reçu des briques» dans la tête, explique Bernard Beffy, une version démentie par l'enquête. L'enseignant n'a jamais eu d'arrêt de travail et l'examen médical ne montre qu'une «légère lésion», selon le parquet. De son côté, la hiérarchie du lycée dément avoir reçu un rapport d'incident. L'enseignant et sa compagne risquent jusqu'à sept ans d'emprisonnement et 100.000 euros d'amende.
Et de ce genre d'individu, on espère qu'ils vont transmettre certaines valeurs à leurs élèves...
une chanson presque de circonstance _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
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