Retraite Active

[lefebvre]

34 000 postes supprimés, 6 régiments fermés, 8 000 soldats en moins sur le terrain... Le régime sec de l'armée française se prépare. Le Sénat a adopté, lundi 21 octobre, en première lecture, le projet de loi de programmation militaire (LPM) pour la période 2014-2019, qui suit les recommandations du Livre blanc sur la défense. Il fixe le cadre budgétaire de la défense pour les six ans qui viennent.

Le Sénat entérine d'importantes baisses d'effectifs, avec 7 881 postes en moins dès 2014. Les crédits inscrits dans la LPM s'élèvent à 183,9 milliards d'euros sur la période, auxquels s'ajoutent 6,1 milliards de "ressources exceptionnelles".

Un contrôle renforcé des services de renseignement

Les sénateurs en ont par ailleurs profité pour renforcer le pouvoir de contrôle du Parlement sur les services de renseignement. Un amendement permet ainsi de clarifier le cadre légal de la géolocalisation et de l'interception des communications.

Un amendement du groupe écologiste transformant le Comité d'indemnisation des victimes des essais nucléaires (Civen) en une autorité administrative indépendante a également été adopté pour rendre la loi d'indemnisation de 2010 plus efficace.

On pourrait penser que ces décisions amèneront dans le futur des économies importantes ?
Je n'en suis pas certain, car la fermeture des casernes, et la baisse des effectifs amèneront une perte des recettes pour les communes concernées, et pour tous les commerçants.
À terme, on peut en craindre une augmentation du nombre de chômeurs que ces communes devront aider. Les communes devront aussi augmenter leurs taxes (habitation et foncière), afin de palier au manque de recette du à ces départs.

Économie, économie, oui... mais pas pour tout le monde !
_________________
DANIEL

[jemigeja]

Bonjour

Je ne sais plus quel ministre avait déclaré que la vocation de l'armée n'est pas l'aménagement du territoire.

Certes. Mais je vois par exemple à Dijon, la base aérienne, BA 102 de Longvic. L'activité aérienne est supprimée. La réduction d'effectif se chiffre à environ 300 personnes. Le maire et les commerçants font grise mine, car ça représente autant de familles qui ne consommeront plus.

Mais Dijon est une grande ville. Ailleurs c'est pire.

Par exemple sur la base de Luxeuil, en Haute Saône. On a déjà retiré 300 personnes, et on va en faire partir 228 de plus en 2014. Pour cette petite ville où la base est le premier employeur, le manque à gagner sera sensible.

En revanche les écolos sont ravis, il n'y aura plus de nuisances sonores. Aucun ne doit être commerçant sans doute...
_________________
Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)