Retraite Active

[renarde]

Bonsoir.

Faites vous aussi partie de ceux qu'on appelle "les accrocs à l'orthographe?"

Pour ma part, je reconnais me délecter avec les mots, et c'est plus fort que moi, certaines fautes me dérangent, même si je ne les signale pas à leurs auteurs, car je préfère tout de même une lettre, un mail ou un SMS avec des fautes que pas de nouvelles du tout.

A côté de ça, ce n'est pas à l'école que j'ai appris les choses à savoir dans la vie courante.
Intégrer dans l'enseignement des compétences sociales est le nouveau crédo et je crois que ça devient de plus en plus nécessaire.

Et vous, trouvez vous que l'enseignement actuel est devenu trop théorique?

Monsieur Boissinot président du conseil supérieur des programmes vient de démissionner, les raisons, il en parle dans une émission retransmise sur le site de D. Schneidermann: "arrêt sur images" je vous en mets le lien ici.

Pour ceux que ce sujet aura intéressé, merci de me donner votre avis.

http://www.arretsurimages.net/emissions/2014-06-13/Sous-Rousseau-on-ignorait-la-nevrose-orthographique-id6837
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Si tu as une bibliothèque et un jardin, tu n'as pas besoin de médecin
Cicéron

[jemigeja]

je crois que là, tu soulève un vaste débat, je dirais même à tiroirs.

D'abord il y a l'orthographe. Nous sommes d'une génération où on apprenait à lire et à écrire correctement ou presque. Merci M. Bled... En même temps, tout le monde n'a pas eu la chance de faire des études, et personne ne peut les en blâmer. Une bonne idée écrite avec des fautes reste une bonne idée... Le fond doit primer sur la forme.

Et puis tout à commencé à partir à vau-l'eau. Déjà en 1968, l'orthographe était qualifié par certain de "bourgeois", ce qui ne voulait, à mon sens, pas dire grand chose. Au fait, orthographe, c'est masculin ou féminin, j'ai comme un doute... Et que dire de la grammaire. On a connu un premier ministre, ancien prof, qui faisait (volontairement, pour être proche du peuple ?) deux ou trois fautes de français par discours...

Puis il y a eu l'abandon, pour officiellement "ne pas traumatiser les enfants issus de l'immigration, qui n'ont pas le soutien de leurs parents à la maison". Ce n'est pas faux, mais en même temps n'y aurait-il pas une forme de démission des enseignants, qui renoncent plutôt que de tenter de combler les lacunes. C'est vrai que ce n'est pas facile. Mais c'est de pire en pire. Dans ma carrière professionnelle, combien de cv ai-je vu passer bourrés de fautes, y compris de gens ayant bac+5 ??? Et depuis, on a vu apparaitre la langue SMS. Là, j'avoue que je ne comprends pas toujours quand j'en vois... Plus assez jeune, peut être ???? dzolé (*)

Tu parles de l'amour des mots. C'est aussi une de mes passions. pierre Dac et Raymond Devos sont parmi mes maitres en la matière. Là c'est autre chose, ce n'est plus une question d'éducation, mais de tournure d'esprit.

Troisième aspect que tu soulèves, qu'entends-tu par "compétences sociales" ? Là aussi j'ai fait une recherche, et j'ai trouvé une définition que je qualifierais de "savoir être" Mais parle-t-on de la même chose ? Et, dans l'affirmative, est-ce le rôle de l'enseignement, donné par l'école, ou de l'éducation, qui devrait être de la responsabilité des parents ?

En me relisant, j'en ai corrigé trois ...

(*) là, j'avoue, j'a triché, j'ai fait une recherche sur internet
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Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)

[Rosalia]

Bonsoir

Il est certain que les compétences orthographiques ne sont plus et ne seront plus de si tôt ce qu'elles étaient.

Pour ma part j'aimais la langue française et le français ainsi que tout ce qui en découlait - ainsi que la littérature etc ...
J'ai appris l'anglais - également cette langue mériterait plus de soin dans son apprentissage.

En relation avec le français - les enseignants des années antérieures éprouvaient plus de passion à nous enseigner.
Que se passe-t-il à ce jour? qui démissionne : le " Maître ou l’Élève"?

Il m'a été dit un jour par un parent bien nommé (...)
Mets tes enfants dans le privé tu auras des satisfactions.
Dans le privé - il y a de tout : élèves (çà dépend les régions)
Les enseignants seraient-ils différents du laïc ....
Je ne sais que dire de tout çà
Une chose : en français il faut avoir les notions, aimer apprendre toutes les bases : français ou pas français ce n'est pas donné à tous d'aimer le français.
Cela ne veut pas dire que celui qui préfèrera les maths avant cette base ... seraient des nuls : non pas.

Pour autant :
j'ai un regret de voir mes petits (enfants) à qui ont n'apprend plus l’orthographe comme auparavant.

Je commence à croire que les enseignants s'épuisent
Les enfants ne sont plus ce qu'ils étaient
ni les ados etc ....

[renarde]

Bonjour.

Par compétences sociales, je faisais référence à:

_ un savoir lire ou écouter en décryptant le non dit ou non écrit entre les lignes.

_savoir penser par soi-même, tout en ayant approché les grands esprits de nos civilisations, mais ne pas chercher de maître à penser qui me rappelle certains aliments prédigérés qu'on donne aux malades.
Ceux qui avancent sont ceux qui ont su se libérer de leurs enseignants.

_Un fond de culture générale commun, ce que je ne sais plus qui dans le débat nommait un smic culturel. Ce n'est pas en donnant la parole et le droit de décider de ce qu'ils veulent apprendre à des jeunes qui par définition ne savent encore rien qu'on risque de les éduquer.

Je suis toujours effarée lorsque j'entends des écoliers se permettre de juger de la valeur de tel ou tel enseignant...
Qu'ils acquièrent d'abord un fond de connaissances (au minimum équivalent à celui du prof qu'ils critiquent), et ensuite, ils pourront donner un avis qualifié.

_Et puis aussi, connaître certains éléments de la vie auxquels ils seront sûrement confrontés dans la vie quotidienne: savoir ce que sont des prud'hommes, avoir un aperçu de certaines lois et obligations que tout citoyen doit connaître, mais qui pour certains resteront des nébuleuses...etc
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Si tu as une bibliothèque et un jardin, tu n'as pas besoin de médecin
Cicéron

[Rosalia]

Bonjour

Si " jeunesse " voulait apprendre, savoir, connaître, s'instruire tout irait mieux, mais cela n'est pas - mis à part quelques cas qui se compteront en 1000 (quelques milliers).

Les enseignants eut non plus la vocation, pour les inciter à instruire - il a fallu revaloriser leurs connaissances en leur " offrant un master" & également une revalorisation de salaire.
Dernière confirmation en date de ce fait : une amie hier etc ... m'en parlait.

Les connaissances ne sont plus ce quelles étaient - il y a trop de temps de repos - comment des jeunes peuvent-ils avoir l'envie d'acquérir des connaissances en tout domaine et français bien sur, dans ce cas.

Les vacances scolaires sont trop longues, les " pont" en tout genre également.
On ne peut s'instruire de cette façon non pas.