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Inscrit le: 31 Jan 2010 Messages: 23645 Localisation: Est-Ouest
Posté le: 28-10-2014 17:34 Sujet du message: Mort de Remi FRAISSE
Dimanche Remi FRAISSE a trouver la mort lors de manifestations contre le barrage de Sivens.
A la suite de son décès, des manifestants protestent dans de grandes villes.
A Nantes en marge d'une manifestation, plusieurs vitrines de banque ont été abîmées ou brisées et les policiers ont fait usage de gaz lacrymogènes.
A Albi, préfecture du département du Tarn - où se trouve le barrage de Sivens -, le ton est également monté entre 500 manifestants et les forces de l'ordre. Une dizaine de manifestants ont été interpellés. Ils étaient 300 à défiler dans les rues de Rennes, jetant des pétards et scandant : "Flics, porcs, assassins!"
Vers 20h ils ont rassemblé des poubelles qu'ils ont incendiées à un carrefour du centre-ville. A Brest, une centaine de manifestants se sont rassemblés place de la liberté.
Place de l'Hôtel de ville à Paris une centaine de personnes se sont réunies et ont allumé des bougies.
Une pancarte proclamait : "Pour Rémi, ni oubli ni pardon."
Des rassemblements similaires, réunissant à chaque fois quelques dizaines de personnes, ont également eu lieu sur le Vieux Port à Marseille, à Strasbourg, devant la mairie bordelaise, sur la Grand-Place lilloise ou encore devant la préfecture du Rhône, à Lyon, ou devant celle de Seine-Maritime, à Rouen.
Lundi soir, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a condamné les "débordements" intervenus dans la soirée. "
Depuis le début du mois de septembre, en marge des mobilisations pacifiques dans le Tarn, des violences inacceptables sont commises", a-t-il déclaré dans un communiqué. "Ces violences n'ont pas leur place dans un Etat de droit et doivent être condamnées, comme doivent l'être les débordements qui sont intervenus ce soir, à Nantes notamment".
Une telle débauche de violence ne serait-elle pas profit du décès de ce jeune homme pour briser, casser, bruler, et faire preuve de débauche et non valeurs.
Ces agressifs, qui s'en prennent à des vitrines de commerçant etc ...
Ces agressifs heureusement ne savent pas ce qu'est la vraie violence dans le sang.
Sinon ou en serait la France.
Sinon : qu'en serait-il fait de nous.
Sinon : que feraient-il de nous.
Inscrit le: 31 Jan 2010 Messages: 23645 Localisation: Est-Ouest
Posté le: 01-11-2014 17:09 Sujet du message:
1er Novembre 2014
En marge de la manifestation de NANTES des groupes radicaux sèment la terreur dans la ville.
Individus, masqués, grimés, cagoulés.
Des blessés parmi la police.
A 16 H 30 Olivier Tonnerree Secrétaire Général Adjoint Police Nationale,
Parlait sur Une chaine INFO
Il détaillait les faits comme non pas une manifestation mais une guérilla Urbaine.
Et presque la guerre.
Une partie de la police protégeaient des commerçants, et des badauds
Il est facile à concevoir que rien n'est en directe
Des images toujours les mêmes.
Infos délicates, et bouleversantes.
Quand vous dites "Jusqu'où ira la tolérance. Il est connu que sur des sites du genre, , " Si vous pensez à RA ,je ne pense pas que ce soit le cas.Le forum est mort, on sait de la faute à qui, et justement à cause de l’intolérance. Et maintenant s'est difficile de remonter la pente
Inscrit le: 31 Jan 2010 Messages: 23645 Localisation: Est-Ouest
Posté le: 13-11-2014 10:04 Sujet du message:
Un journal émet des révélations sur les conversations des gendarmes.
Ainsi que sur le PV
Le Journal assurent que les gendarmes ont tout de suite su qu'ils avaient tué le jeune homme.
Une information retenue pendant quarante-huit heures.
Lors d'une opération de maintien de l'ordre, chaque escadron de gendarmerie filme son intervention. Ce sont ces images qui ont été analysées en interne.
Le procès-verbal, auquel Le Monde a eu accès, souligne que les gendarmes n'ont pas mis plus de quelques minutes à réaliser ce qui venait de se passer.
Le Monde a pu avoir accès aux retranscriptions des conversations des gendarmes dans la nuit de la mort du jeune militant écologiste
On en sait plus sur les conditions de la mort de Rémi Fraisse. Le Monde a pu avoir accès à la retranscription des conversations de la vidéo de l'intervention des gendarmes dans la nuit du 25 au 26 octobre, qui a conduit au décès de ce jeune manifestant opposé au barrage de Sivens.
En effet, durant chaque intervention de maintien de l'ordre, un gendarme est chargé de filmer à l'aide d'une caméra tandis qu'un second le protège de son bouclier.
Ce PV figure dans le dossier d'instruction des juges toulousaines Elodie Billot et Anissa Oumohand, chargées de l'enquête sur la mort de Rémi Fraisse, enterré aujourd'hui. Un procès-verbal qui ne fait que confirmer les récentes révélations de Médiapart et qui, selon Le Monde, retrace une chronologie des faits «de plus en plus embarrassante pour les policiers».
• Entre 1h40 et 1h50 du matin : une grenade offensive est lancée par les gendarmes sur un groupe dont fait partie Rémi Fraisse. Ils jetaient des pierres et des mottes de terre en direction des gendarmes mobiles.
Un jeune homme tombe. Les gendarmes l'aperçoivent à l'aide de leurs jumelles à vision nocturne.
• 1h53: un militaire ordonne la suspension des tirs de grenades lacrymogènes. «Il est là-bas, le mec. OK, pour l'instant, on le laisse.» On entend un gendarme qui tente de se rassurer: «C'est bon, il va se relever! Il va se relever, c'est bon!»
• 2h00: «On y va!» Un peloton effectue une sortie pour aller chercher le blessé. «Il respire ou quoi?» s'interroge un supérieur. L'infirmier de l'escadron tente alors de ramener le corps inerte à la vie par les gestes de premiers secours. En vain.
• 2h03: «Il est décédé, le mec…Là, c'est vachement grave…Faut pas qu'ils sachent…», s'écrient les gendarmes en constatant le décès. D'après le service communication de la gendarmerie, contacté par Le Monde, le «ils» fait ici référence aux manifestants. L'intention des gendarmes n'a jamais été de cacher quoi que ce soit de l'incident aux autorités, mais de se prémunir de la violence des militants, qui aurait pu être décuplée par une telle nouvelle.
• 2h10: Preuve que les gendarmes n'ont pas voulu étouffer l'affaire, le parquet d'Albi est informé du décès 10 minutes après son constat par les militaires. Une chronologie qui était déjà confirmée par Denis Favier, directeur général de la gendarmerie nationale, dans les colonnes du Parisien samedi dernier: «Les faits se passent à 1h40, le parquet est avisé à 2 heures et notre autorité de police judiciaire locale à peine une demi-heure plus tard.»
• 9 h 55: La préfecture du Tarn fait un communiqué, repris par l'AFP: «Le corps d'un homme a été découvert dans la nuit de samedi à dimanche sur le site du barrage contesté de Sivens (Tarn), où des échauffourées avaient eu lieu en marge d'une mobilisation d'opposants, a annoncé dimanche la préfecture du Tarn à Albi.»
Le communiqué donne l'impression que le corps a été découvert au hasard d'une patrouille, et laisse planer le doute sur les conditions du décès, si celui-ci est lié ou non aux échauffourées avec la police.
Me Arié Alimi, l'avocat de la famille Fraisse, interrogé par Le Monde, voit un parallèle troublant entre cette gestion de crise et l'affaire Vital Michalon, ce militant écologiste tué d'une grenade offensive lors d'une manifestation antinucléaire en 1977. «Lui aussi a été tué par une grenade offensive lancée par les gendarmes.
A l'époque, déjà, on avait semé une fausse piste en déclarant qu'il était mort d'une crise cardiaque. A l'époque, déjà, on avait réclamé l'interdiction de ces grenades offensives lors des manifestations. L'histoire se répète mot pour mot», déclare-t-il.
Pour Le Monde, le silence de Bernard Cazeneuve, 48 heures après les faits, «n'en apparaît que plus problématique à la lueur de ces nouvelles révélations».
Pourtant, le ministre avait évoqué la mort du manifestant dans un communiqué dès le 26 octobre: «Cette nuit, alors que ces violences avaient repris peu après minuit à l'initiative d'un groupe extrémiste de 200 personnes environ, le corps d'un jeune homme a été découvert vers 2h00. Les secours ont malheureusement constaté son décès. Le préfet du Tarn l'a rendu public en précisant qu'une enquête judiciaire était ouverte pour permettre la recherche des causes du décès.»
Bernard Cazeneuve aurait-il dû parler de la grenade, puisque les gendarmes savaient? Le ministère de l'Intérieur se défend de toute erreur de communication, arguant que c'était à la justice de déterminer les causes de la mort de Rémi Fraisse.
Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a promis à l'issue du Conseil des ministres mercredi qu'«une transparence totale» serait faite sur les conditions du décès.
Conversations des gendarmes ainsi que Procès Verbal qui auraient été communiqués à la Presse.
La police et la gendarmerie ne communiquent ni les Procès Verbaux,
Ni les R C
Ni les Extraits au R des C
Dans aucun cas.
Ni les conversations téléphoniques dans aucun cas.
La grande muette existe toujours
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