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Posté le: 20-07-2006 09:08 Sujet du message: Vous avez dit Poésie ?
La poésie chaque jour, c’est le vol d’un oiseau
Des feuilles mortes qui tombent, des nuages là haut
Les vagues de la mer chevauchées par l’écume
Et le petit matin quand le sol mouillé fume…
Nature où tout est vrai, on est au diapason
Quand les oiseaux sifflent de joyeuses chansons
Dans la plaine ou les monts, l’herbe de la prairie
Dans les bois, là où filtre une lumière amie…
Entre le ciel, la mer et tous les continents
Tous les êtres avec eux sont en accord ardent
Une grande émotion nous met en harmonie
Quand on voit ou écoute, ce qui est poésie
Est Poète celui, qui a ce ressenti
Et qui sait le transmettre à celui qui le lit
Mots, phrases, sonorités, des vers et puis des rimes
Le fond et puis la forme, sans qu’un carcan le brime !
Chacun ses expériences, chacun en fait récit
Il y met tout son cœur, mais une fois écrit
Il pense à des lecteurs qui voudront bien le lire
Sans cela à quoi bon composer sur sa lyre ?
à l'arrière des berlines
on devine
des monarques et leurs figurines
juste une paire de demi-dieux
livrés à eux
ils font des petits
ils font des envieux
à l'arrière des dauphines
je suis le roi des scélérats
à qui sourit la vie
marcher sur l'eau
éviter les péages
jamais souffrir
juste faire hennir
les chevaux du plaisir
osez, osez Joséphine
osez, osez Joséphine
plus rien ne s'oppose à la nuit
rien ne justifie
usez vos souliers
usez l'usurier
soyez ma muse
et que ne durent que les moments doux
durent que les moments doux
et que ne durent que les moments doux
osez, osez Joséphine
osez, osez Joséphine
plus rien ne s'oppose à la nuit
rien ne justifie _________________
"que durent les moments doux".........oui, chouchoute et jan, on aimerait bien que durent les moments doux....... est-ce possible? _________________ poete_musika..4 mains
Depuis longtemps déjà était la solitude
Puis un jour, vint le texte.
Avec la tendresse et des miséricordes, rien que du sentiment toujours inachevé, j’ai découvert un ange, païen, mais passionné, éloigné de mon sexe, qui couche dans ma tête et meurt en chaque phrase. J’en vibre de sa voix, des mots imaginaires, à l’instant de sa bouche, qu’un silence m’envoie. Je sais de lui qu’un homme, est aussi une femme, et que la femme ne le sait pas... Et je sais vice-versa.
Je suis comme nous sommes ; Humain !
Humain comme un jouet à nos remparts, nos soleils inversés, l’angle félon d’un miroir.
J’éclaire un présent de ma langue, mes spectres indécences narguant le fond de l’âme.
Cette roulure en moi, qui suinte des plaisirs, un creusé d’inconscient, chiné dans son sommeil...
Je suis le visionnaire de la première minute, qui suit la mort de tous les cygnes.
Je n’écris pas… Je torche et j’éjacule de la syntaxe.
Je suis de l’onanisme, en phrases dénudées, la triste d’équivalence...
Cependant que l’unique dans son art, n’avance que de l’Art lui-même, les mots de tous mes maux, ne sont que la copie d’une longue agonie...
Ma faculté de composer, reste qu’un art plagié au temporel, dans le cumul des lectures. La vaporeuse orgie de la mémoire et du savoir constitué... Un étalage manichéen de tous les manuscrits connus, avec leurs mots appris dans les livres et les bibles...
Ainsi, comme un auteur qui naît, je ne deviens que ce nouveau disciple, une copie de cent mille autres apôtres…
Un faux dieu démuni.
Un homme tout simplement… A la fois juge et créateur
Idole de moi-même
Avec ses secrets pour sentiment.
Ah des secrets !
Tous ces secrets qui n’en sont pas...
Cette compilation du soi et du verbe paraître, qui rôde dans la tête jusqu’au bout des crayons.
Seul le beau s’échange
Il n’y a pas d’emprunts
L’emprunt n’est plus l’emprunt
Il est des solitudes contre la solitude, des phrases de relève.
Il est l’incertitude remaniée d’œuvre en œuvre... Du rêve inachevé…
Qu’un Acte poétique ! ! !
Un acte sans les actes, qui donne bonne mine, au Maître designer de l’indéfinissable misant sur l’esthétique.
Combien est-il aisé de se parler de soi, de faire parler les choses, de se trouver des causes… Des peines, pour la rime….
Et même des raisons, qui n’en sont pas vraiment...
Comment dire sans trahir, ce que ces autres, ne savent pas décrire.
Comment se contenter, de leurs balbutiements, de leurs désécritures.
Comment faute de mieux… Se satisfaire… Sans dire ses secrets.
Comment survivre, dites-le-moi, sans cette poésie, et qu’importe la rime.
Qu’importe le poète.
Et qu’importe son nom… _________________ Serait-il raisonnable, de n’avoir plus rien à nous dire ?
il ne serait pas raisonnable, de n avoir plus rien à se dire........
tu as tout dit dixit.........
je me souviens de toi.............tu avais dit être plombier, et avoir deux enfants........une fille et un garçon.......je me rappelle même de leur prénoms.........
je me rappelle également.........que tu aimais bien ton épouse, de couleur........
bien jolies ces écritures, et pleine de NOSTALGIE............pour un HOMME Heureux.........
Comment faute de mieux… Se satisfaire… Sans dire ses secrets.
Comment survivre, dites-le-moi, sans cette poésie, et qu’importe la rime.
Qu’importe le poète.
Et qu’importe son nom… _________________ poete_musika..4 mains
Posté le: 22-07-2006 09:29 Sujet du message: Poésie
Dixit,
Je t'ai lu, apprécié. J'attendais que l'on se penche sur ma fourmi...tout au moins sur ce que j'ai dit de la Poésie...
Je suis en osmose complète avec ce passage :
"Un acte sans les actes, qui donne bonne mine, au Maître designer de l’indéfinissable misant sur l’esthétique.
Combien est-il aisé de se parler de soi, de faire parler les choses, de se trouver des causes… Des peines, pour la rime….
Et même des raisons, qui n’en sont pas vraiment...
Comment dire sans trahir, ce que ces autres, ne savent pas décrire.
Comment se contenter, de leurs balbutiements, de leurs désécritures.
Comment faute de mieux… Se satisfaire… Sans dire ses secrets.
Comment survivre, dites-le-moi, sans cette poésie, et qu’importe la rime.
Qu’importe le poète.
Et qu’importe son nom…"
_________________
Tu vois une de ces choses que je n'aurais su décrire
Amicalement
(bien) ? Euh ! Non pas "bien"... Je l'aime tout court
tiens c'est pas mal pour commencer un texte
Je t'aim' pas bien je t'aim' tout court
je t'aim' pas loin de mes pensées
Dans la banlieue de notre amour
Jusqu'à ton île etcetera... _________________ Serait-il raisonnable, de n’avoir plus rien à nous dire ?
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