Retraite Active

[aurus]

Etendue sur mon lit,j'étais toute seule ce soir,
Grignottée par l'ennui d'un mauvais désespoir.
L'isolement m'a pris, dans sa tourmente noire,
Et ce monde devient gris,mais un rêve vient s'asseoir,
Dans mon profond esprit:qu'un homme vient me voir
Et j'ai bien fait de croire !

Je regardais son corps,debout un dieu nordique,
L'éclat des yeux azurés chatouille fort et pique.
Il caressait tantôt mes bras tantôt mon dos.
Des frissons parcouraient mon corps en alternance.
Et des envies brulantes me mettaient vite en trans,
Pour ce suédois beau !

L'or s'est emmêlé à ses cheveux cendrés,
Et ses poils dispersés, par ci par là en traits,
Me poussaient à toucher tendrement ses contours.
Je ne pouvais résister aux tournades d'émotions,
Qui secouaient mon être en des multiples frissons.
Je brulais fort d'amour !

J'ai voulu tout goûter dans son corps bien bâti.
Il était à côté tout nu auprés du lit,
Musclé,comme j'ai envie voir en réalité.
Je tremblais comme une plume,emportée par le vent.
Et mon corps excité,brulait comme un volcan,
De toute sa volupté.

Et j'ai senti le bout de mes cerises durcir,
Et mon âme vacillait sans pouvoir contenir,
Ce torrent de désir qui entourait mes sens;
Et mon coeur palpitait d'envie et d'espérance.
J'etais ensevelue sous son charme,en carence.
Qu'elle dure sa présence !

Je vibrais de toutes parts, quand ses mains m'ont touchée.
J'étais prête comme une phare, à donner et prêcher,
Sa lumière quelques parts sans vouloir s'arrêter.
Je l'ai vu d'un coup choir,sur mon intimité,
Pour la gâter ce soir, avec assiduité,
Sans gêne et sans hâter...

C'était un rêve tout court qui a brûlé mon âme.
Il a su réveiller mes sensations de femme,
Je n'ai pû à présent trouver mon prince charmant,
C'est peut être ma faute,je manque un peu d'élan,
Et me suis réfugiée,dans un cocon tout rond,
De rêves en attendant?