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Posté le: 02-10-2006 13:14 Sujet du message: Reproche...
On me reproches d'être tendre,
Devant les beaux yeux verts.
Et tout mon être se fondre,
Dans le pré qu'ils suggèrent.
Je me suis laissé prendre,
Mon coeur n'est pas en fer!
Si on ne peut se rendre,
Conscient devant l'éclaire
D'une beauté et l'attendre,
Nous offonçons le père*!
Rencontrés dans une rue,
Aprés séparation,
Et toute dispute conclue
Qu'attend-on des amants?...
Nous sommes restés longtemps:
L'un contre l'autre,émus,
Comme si étions souffrants.
Présents absents des vues!
On s'enfichait des gens !
Ce silence n'est rompu,
Que par l'éclat des yeux,
Qui parlaient sans dire plus,
Ce qu'on sent ou qu'on veut.
Un discours tendre voulu,
Par nos coeurs et nos voeux.
Saoulés sans avoir bu,
Par l'amour et ses feux.
Nos deux lèvres s'approchaient,
Cherchant le miel enfoui.
En douceur s'accrochaient,
Par l'amour qui nous cuit.
On ne peut s'empêcher
D'embrasser sans bruit!
O gens qui n'ont senti,
Le plaisir de toucher,
Le corps d'un être chéri,
Et ses trésors cachés?
Vous êtes des abrutis,
Et votre vie gâchée.
Sans sensations en vie!
Îl vaut mieux être fauché.
Posté le: 02-10-2006 16:03 Sujet du message: Re: Reproche...
aurus a écrit:
On me reproche d'être tendre,
Devant les beaux yeux verts.
Et tout mon être se fondre,
Dans le pré qu'ils suggèrent.
Je me suis laissé prendre,
Mon coeur n'est pas en fer!
Si on ne peut se rendre,
Conscient devant l'éclaire
D'une beauté et l'attendre,
Nous offonçons le père*!
Rencontrés dans une rue,
Aprés séparation,
Et toute dispute conclue
Qu'attend-on des amants?...
Nous sommes restés longtemps:
L'un contre l'autre,émus,
Comme si étions souffrants.
Présents absents des vues!
On s'enfichait des gens !
Ce silence n'est rompu,
Que par l'éclat des yeux,
Qui parlaient sans dire plus,
Ce qu'on sent ou qu'on veut.
Un discours tendre voulu,
Par nos coeurs et nos voeux.
Saoulés sans avoir bu,
Par l'amour et ses feux.
Nos deux lèvres s'approchaient,
Cherchant le miel enfoui.
En douceur s'accrochaient,
Par l'amour qui nous cuit.
On ne peut s'empêcher
D'embrasser sans bruit!
O gens qui n'ont senti,
Le plaisir de toucher,
Le corps d'un être chéri,
Et ses trésors cachés?
Vous êtes des abrutis,
Et votre vie gâchée.
Sans sensations en vie!
Îl vaut mieux être fauché.
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