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le bout du monde

 
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isabelle



Inscrit le: 01 Oct 2006
Messages: 676
Localisation: Rennes

MessagePosté le: 18-10-2006 21:58    Sujet du message: le bout du monde Répondre en citant

C’était un petit village tout perdu au fin fond du Morbihan, quelque part où les arbres poussaient tout de travers et laissaient leurs branches se déployer comme des balais de sorcières en fête, où les chemins creux se faisaient sombres le jour comme la nuit, où les talus ressemblaient à des murailles protectrices autour des prés. Une dizaine de familles habitaient là. C’était des fermes, des maisons de pierre jouxtées à une étable. Mes grands-parents avaient la ferme la plus éloignée, tout au bout du village, au bout du monde me disais-je. Je l’aimais ce bout du monde comme si, au-delà, il fallait faire demi-tour pour ne pas tomber dans le précipice de l’espace. On me disait que la terre était ronde mais moi, j’en étais sûre, elle ne l’était pas. Le monde se finissait là. Christophe Colomb, s’il était venu là, aurait transformé sa terre ronde en terre plate et à vouloir pousser son exploration plus loin il serait tombé dans un grand trou noir et puis c’est tout. Du haut de mes huit ans, je regrettais qu’il ne soit pas là pour lui montrer mon bout du monde et me pencher avec lui vers ce ravin gigantesque et observer, alors, ses yeux effarés et son air stupéfait. Au-delà de la ferme, je voyais des champs et des talus, je les ai parcourus, traversés mais me suis toujours arrêtée au dernier talus. Il était comme un dernier rempart avant la fin du monde. Il était haut, bien plus haut que moi. Les primevères, les clochettes et boutons d’or l’envahissaient au printemps comme les dernières beautés, les ultimes merveilles qui m’étaient donné d’admirer, un peu comme un signe, un avertissement qui me disait « ne va pas plus loin petite fille, là s’arrête ton chemin, sois heureuse là où tu es ». Ainsi, peut-être, avais-je compris que rien ne servait d’aller chercher le bonheur au-delà d’un talus fleuri puisque je pouvais le trouver, là, juste devant mes yeux et cueillir des parfums sauvages tout simples.
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Annick



Inscrit le: 15 Aoû 2005
Messages: 14156
Localisation: Normandie et Bourgogne

MessagePosté le: 18-10-2006 23:10    Sujet du message: Répondre en citant

Très joli ton récit Isabelle, j'aime beaucoup...

Ah la ferme des grands-parents ! que du bonheur !

Et bien tu vois Isabelle, moi j'ai réalisé mon rêve de toujours, de là où j'écris je suis dans la ferme de mes grands-parents, je suis revenue aux chemins de mon enfance.

_________________

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Jan Goure



Inscrit le: 18 Juil 2006
Messages: 1865

MessagePosté le: 19-10-2006 13:50    Sujet du message: Répondre en citant

Isabelle,

Ah ! ces souvenirs de notre enfance
Quel plaisir on a de les retrouver...
Et par écrit, les faire partager !

Et Annick, pour les revivre, tu les a concrétisés...

Bises à vous deux

Jan Rolling Eyes
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Marie



Inscrit le: 30 Juin 2005
Messages: 11840

MessagePosté le: 19-10-2006 14:00    Sujet du message: LITTeratue Répondre en citant

ah les souvenirs de notre enfance,quand il remonte a la surface de notre cerveau quelles joies ils nous apportent souvenir d'une enfance heureuse , de moments jamais retrouvés pleins de plaisir de gaité, et les bons petits plats préparés par l'arrrière grand mère sur la grosse cuisinière qui marchait toute l'année ,les brioches odorantes sortant du four a pain toutes les semaines, je revois encore ma grand mère préparait la pate a brioche et la mettre sous le gros édredon pour que la pate gongle gongle, et le lendemain avec la cuisson du pain ds le fournil nous nous précitions mes cousins et moi pour avoir le petit morceau de pate que mon arrière grand mère mettait tout contre la brioche pour nous, j'avais 8 ans et je passais mes vacances ds la ferme de mes arrières grand- parents,j'ai encore ds les narines la senteur du pain chaud mélangée a l'odeur de brioche !!!!!!!!!!
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Annick



Inscrit le: 15 Aoû 2005
Messages: 14156
Localisation: Normandie et Bourgogne

MessagePosté le: 19-10-2006 16:54    Sujet du message: Répondre en citant

C'est vrai Marie qu'il nous reste des odeurs de cette période d'enfance !

Pourquoi notre esprit vagabonde-t'il toujours vers cette période ?

Peut-être parce que nous savons maintenant que c'était les plus beaux moments de notre vie.

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Jan Goure



Inscrit le: 18 Juil 2006
Messages: 1865

MessagePosté le: 20-10-2006 10:19    Sujet du message: Répondre en citant

Annick,Marie, Isabelle,

Pardon d'être encore le 'mauvais coucheur' lol ?
Remontent aussi les pires souvenirs : pour moi,
ceux d'une peur viscérale installée suite à des
brimades, du racket et des coups, par de sales
petits c... en bande; ce que vivent encore dans le présent
écoliers et lycéens. Il m'a fallu des années
pour la surmonter cette peur par un "Défi permanent"
qui s'est prolongé toute ma vie...

Bisous

Jan Embarassed
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Marie



Inscrit le: 30 Juin 2005
Messages: 11840

MessagePosté le: 20-10-2006 13:05    Sujet du message: JAN Répondre en citant

je comprends que tu ressentes encore cette peur viscérale, mais ds quels coins habitais tu????? car a l'époque de ma jeunesse je n'aie pas connue çà il est vrai que j'ai passer plus de 8 ans ds une pension religieuse, alors j'étais protégée de ce genre d'avatars, je te comprends trés bien les mauvais coups et les rackets restent ds notre subconsient a vie!!!!!!!
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moregan



Inscrit le: 20 Juil 2006
Messages: 2117
Localisation: yonne

MessagePosté le: 20-10-2006 16:08    Sujet du message: Répondre en citant

Tu as quel âge Jan Goure ? ce n'est pas de la curiosité mais le racket c'est plutôt de maintenant , en tout cas moi qui suis née en 1945 je n'ai pas connu , c'est vrai que j'etais dans un petit bourg .
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isabelle



Inscrit le: 01 Oct 2006
Messages: 676
Localisation: Rennes

MessagePosté le: 20-10-2006 21:41    Sujet du message: Répondre en citant

Il n'y a pas d'époque pour être victime de brimades ou de racket, je vous le dis ! Jan l'a vécu et moi aussi. Mais la différence entre Jan et moi c'est que je l'ai vécu à la sortie de l'enfance, au début de mon adolescence si fait que mon enfance est intacte de blessures. Jan, lui, garde les traces douloureuses.
bisous à tous
isa

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Marie



Inscrit le: 30 Juin 2005
Messages: 11840

MessagePosté le: 21-10-2006 13:51    Sujet du message: littérature Répondre en citant

bonjour isabelle a lire ton message on dirait que notre ami JAN a été un enfant battu!!!!!! si cela est vrai je comprend qu'il garde un mauvais souvenir de son enfance,quant au racket, c'est une autre histoire, car a notre époque,car je sais que JAN est de ma génération le racket n'existait pas sous la forme actuelle,mais une enfance douloureuse marque a tout jamais l'ame d'un etre humain, je souhaite que notre amitié de forumeur lui apporte un peu de réconfort, car derrière un écran d'ordi on ne peut sujet de la sincérité des propos échangés,a travers des écrits on peut dire tout ce qui te passe par la tête ss pour cela en éprouver la réalité, c'est mon point de vue, car j'ai vécu une relation amicale avec une personne que j'aimais beaucoup et un beau jour plus de nouvelle, disparue ss aucun motif, voila les relations sur le net donc pas d'attaches !!!!!!ce n'est que mon opinion!!!!!!! , une relation amicale d'accord!!!!!!
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isabelle



Inscrit le: 01 Oct 2006
Messages: 676
Localisation: Rennes

MessagePosté le: 21-10-2006 23:05    Sujet du message: Répondre en citant

Marie, ce que Jan a vécu ça se passait à l'école et c'est tout aussi douloureux que quand ça se passe ailleurs. J'ai vécu aussi cela à l'école, et pourtant je suis d'une autre génération. Il n'y a pas d'époque pour la méchanceté. Ce n'est pas une question de génération. Quant aux échanges sur le net, moi personnellement, je n'ai eu qu'à m'en louer, j'ai rencontré des personnes merveilleuses en qui j'ai eu toute confiance et comme j'ai eu raison ! Des personnes qui ne m'ont jamais lâchée et que je côtoie toujours. Certes, certains peuvent dire tout et n'importe quoi mais c'est à nous de faire le discernement et de choisir nos amis, à nous de savoir qui on a de l'autre côté de l'écran. ca je sais le faire. Le net c'est comme dans la vie de tous les jours, il y a des gens bien et d'autres qu'il vaut mieux éviter. Ceux là je sais très bien où ils sont et j'esquive parfaitement. Ceux qui font partie de mes amis, sur le net ou ailleurs, sont des personnes exceptionnelles et je le crie bien fort.

bisous à toi marie

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Marie



Inscrit le: 30 Juin 2005
Messages: 11840

MessagePosté le: 22-10-2006 11:21    Sujet du message: littératrure Répondre en citant

ISABELLE tu cries si fort que TU AS TROUVE sur le net des amitiés sincères et durables que je ne veux pas te détromper, mais moi je connais des gens qui ont eu de grosses désilusions, tu es une chanceuse!!!!! mais tout de mème crois en mon expérience fais trés attention, car souvent des amis de trés longues annéesvous laissent pour une illusion passagère ou un coeur trop grand grand qui veut soulager le malheur de l'autre attention danger!!!!!!!
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isabelle



Inscrit le: 01 Oct 2006
Messages: 676
Localisation: Rennes

MessagePosté le: 22-10-2006 11:55    Sujet du message: Répondre en citant

Marie, dans la vie de tous les jours, on peut aussi avoir des amis de longue date qui vous laissent tomber ! Personnellement, j'ai confiance en mes amis comme ils ont confiance en moi et nous sommes toujours là les uns pour les autres quoiqu'il arrive. Je précise que je n'ai pas mille amis, mais ceux que j'ai, ce sont des BONS, des êtres exceptionnels je confirme. bisous à toi Marie
isa
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lilas



Inscrit le: 24 Mar 2005
Messages: 6577
Localisation: Landes

MessagePosté le: 22-10-2006 13:58    Sujet du message: Répondre en citant

Il y en a beaucoup d'autres comme Jan, qui ont mauvais souvenir de leur enfance......Athas est du nombre mais il n'en parle jamais.
et pas à l'école, là c'était ce qu'il aimait le plus.
_________________


on devrait bâtir les villes à la campagne, l'air y est plus pur
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Jan Goure



Inscrit le: 18 Juil 2006
Messages: 1865

MessagePosté le: 23-10-2006 10:20    Sujet du message: Répondre en citant

Moregan, Marie,

1936/1940 J'Habitais dans un lotissement balnéaire, assez désert l'hiver. J'avais deux kilomètres à faire pour aller en classe au village. Il y avait un groupe monolithique du même genre, et pour cause, de ceux qui fleurissent dans nos banlieues. Cela se passait en Algérie...
"Rien de nouveau sous le soleil"
J'ai relaté tout cela dans un roman autobiographique : "Le défi permanent"
sous le pseudonyme de Romi Pienoir il a été édité par "Mémoire de notre temps" Le belvédère F1 - Avenue Marius Carrieu - 34080 Montpellier
Finalement grace à 'eux' j'ai pu vaincre ma peur et depuis faire face dans la vie...

Amicalement

Jan Rolling Eyes
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Ninon



Inscrit le: 10 Oct 2006
Messages: 549
Localisation: Pyrénées-Orientales

MessagePosté le: 23-10-2006 11:35    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,

Si je peux donner une idée de lecture, c'est effectivement de lire ce "roman autobiographique" de Jan.
J'en parle en connaissance de cause, parce que j'ai eu la chance de le lire, et j'aimerai tant que d'autres partagent cette chance, qu'a été pour moi ce pèlerinage aux sources de son enfance....
Very Happy
_________________
"Faut-il que je te dessine, mon sentiment tout en couleur ? Toi au centre, puis que je signe ; d’une flèche transperçant mon cœur ? Pour que tu comprennes enfin..."
(Jeannine Bartes/ Le non-dit)
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Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 23-10-2006 13:56    Sujet du message: litterature Répondre en citant

VICTORIEN SARDOU
(1831 - 1908)
BREF APERCU DE SA VIE ET DE SON OEUVRE
Descendant d’une des familles fondatrices du Cannet, il est né à Paris en 1831. D’abord étudiant en médecine puis répétiteur de philosophie, de mathématiques et d’histoire, il débuta dans les lettres en collaborant aux revues et encyclopédies. Si à la suite de sa première pièce, qui fut un échec, il se détourna du théâtre, il y revint en 1858 avec son mariage avec Mlle Brécourt. C’est en 1859 avec Les premières armes de Figaro que le succès arriva. Dès lors les oeuvres, plus d’une quarantaine au total se succédèrent, lui valant l’honneur d’être élu à l’Académie Française en 1877.

Voici à présent quelques unes de ses oeuvres le plus connues (par ordre chronologique)

1862 : La perle noire
1867 : La maison neuve
1869 : Patrie
1872 : Rabagas
1874 : La Haine
1880 : Daniel Rochat
1880 : Divorçons
1882 : Fédora
1887 : La Tosca
1891 : Thermidor
1893 : Mme Sans-Gêne
1895 : La Maison Robespierre


LE CANNET VU PAR VICTORIEN SARDOU
En 1883, il en donna une description :

"C’est en 1839 que je suis venu pour la première fois dans ce pays ; ma famille paternelle habitait le Cannet. En ce temps là, il n’y avait pas moins de sept longs jours de route de Paris à Cannes. Diligence jusqu’à Châlon, où l’on prenait le bateau sur la Saône, pour le quitter à Lyon ; puis le bateau sur le Rhône jusqu’à Avignon ; puis diligence par Aix, Brignoles, le Luc, etc... puis traversée de l’Esterel, qu’on franchissait la nuit, non sans appréhension d’y être attaqué. Enfin, au petit jour, la mer bleue apparaissait entre deux rochers et tout l’ennui du voyage était oublié."

On retrouve une autre description qu’il fit du Cannet :

"Ce délicieux Cannet, si bien abrité, si tiède et qui, enfoui dans son nid de citronniers et d’orangers, avec ses maisons en terrasses, ses ruelles tortues et son air dépeuplé, avait tout l’aspect d’un village sarde ou corse.

Il n’était abordable dans mon enfance que par l’ancienne route, depuis oubliée. Elle longeait un vallon qui existe encore, jusqu’à Sainte-Catherine, laissant à droite, d’abord la vieille chapelle ruinée que j’ai toujours connue telle, avec son grand figuier desséché que j’ai connu verdoyant ; puis les aqueducs de l’oncle Jean que j’estimais dignes des Romains. A l’église, la route changeait de nom pour devenir la Calade, rue étroite, grande artère du pays, où une charrette ne s’engageait pas sans imprudence. La maison de mon grand-père était et est encore à la Calade; c’est là que je venais coucher, le samedi soir, pour passer mon dimanche au Cannet."

"Tout récemment encore, le Cannet était resté tel que je l’avais connu il y a quarante ans. De nouvelles routes l’avaient rendu plus abordable ; mais l’intérieur du pays n’a pas changé. avec quel plaisir j’y retrouvais, comme si je les avais quittés la veille, les vieux oliviers auxquels j’avais grimpé, les murs écroulés que j’avais un peu démolis, et jusqu’au barrage que j’avais établi dans un ruisseau pour mon petit moulin..."

"Le Cannet n’avait pas que ses orangers, si maltraités par le dernier hiver, et la cassie, qui ne fleurissait que là. Il avait ses monuments. Il les a encore. Deux tours : la Tour des Danis "du brigand" dit Mérimée et la Tour de la Placette (son grand oncle s’y illustra en 1706, sonnant le tocsin et sauvant ainsi le village du pillage). J’ai dit deux monuments, il y en a un troisième : comment pourrais-je oublier la maison de mon cousin Jean-Jacques.

Cette villa Sardou était perdue jadis dans les orangers, d’un accès difficile, bordée d’un cours d’eau dont le voisinage n’était pas toujours agréable".

Concluons sur un mot de Sardou sur l’évolution du Cannet :

"Travaux gigantesques, qui ont modernisé à ce point le village de mon enfance, que mes souvenirs semblent déjà d’un autre siècle ! Je m’arrête... à chaque phrase que j’écris, je me sens vieillir et il me pousse des cheveux blancs".
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Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 24-10-2006 10:46    Sujet du message: litterature Répondre en citant

andre gide


André Gide
(1869 - 1951)

Biographie d'André Gide :
Ecrivain français, issu d'une famille de la haute bourgeoisie; son père est protestant et sa mère catholique. Il s'affranchit de son éducation puritaine, dans les Nourritures terrestres, en 1897, en exprimant son goût pour la vie. Il subit à ses débuts l'influence des symbolistes et ses écrits de jeunesse restent sans succès. Il participe à la vie littéraire (L'Hermitage avec Paul Claudel, Henri Ghéon, Francis Jammes, Paul Valéry) et fonde la Nouvelle Revue Française (NRF) où il défend une école de la rigueur et du classicisme. En 1909, André Gide rompt avec Paul Claudel qui avait espéré le convertir au christianisme, mais vit une crise religieuse pendant la première guerre mondiale.

Dans "les caves du Vatican", roman burlesque publié à la veille de la guerre, André Gide expose sa théorie de l'acte gratuit, portée par son personnage célèbre, Lafcadio. En épigraphe, l'auteur a choisi une citation de Georges Palante: "Pour ma part, mon choix est fait, j'ai opté pour l'athéisme social". Il acquiert la notoriété après la guerre et a une grande influence sur de nombreux écrivains.

André Gide montre à la fois un désir de prendre parti dans les grands problèmes de son époque (contre le colonialisme, pour le pacifisme et le communisme…), tout en faisant preuve de méfiance pour toute forme d'engagement. Son enthousiasme pour le communisme s'éteint dans la douleur après son voyage en URSS qui l'amènera à dénoncer le stalinisme.

Bien qu'étant classique dans son style, André Gide rejette tout conformisme dans les idées. Sa personnalité est complexe, à la fois sensible et puritaine, tourmenté par le doute et l'inquiétude. Il refuse toute servitude familiale, sociale, religieuse pour mieux vivre dans l'instant et renaître chaque jour.
Il reçoit le prix Nobel de littérature en 1947.
Bibliographie : Le traité de Narcisse (1891), Paludes (1895), Les nourritures terrestres (1897), L'immoraliste (1902), Prétextes (1903), Saül (1903), La porte étroite (1909), Retour de l'enfant prodigue (1909), Les caves du Vatican (1914), La symphonie pastorale (1919), Si Le Grain ne meurt (1921), Corydon (1924), Les faux-monnayeurs (1925), Voyage au Congo (1927), Les Nouvelles Nourritures (1935), Retour de l'URSS (1936), Journal (1939-1946,1950), Correspondance (1948-1964), Ainsi soit-il ou Les Jeux sont faits (1952).
Liens:
gidiana.net
alalettre.com - André Gide
Un monde à lire - André Gide





Citations d'André Gide :
"Les choses les plus belles sont celles que souffle la folie et qu'écrit la raison. Il faut demeurer entre les deux, tout près de la folie quand on rêve, tout près de la raison quand on écrit."
(André Gide / 1869-1951 / Journal 1889-1939 / septembre 1894)

"La prière, croyez-moi, n'est souvent pour beaucoup que le besoin, quand on se sent seul, de parler à la seconde personne."
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