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bien voilà ninon on dirait la fin d'une histoire d'amour.
c'est dommage de penser, qu'une histoire d amour à une fin.
c'est comme un voyage,.......... on monte dans une gare, on s asseoit à côté de quelqu'un, on partage des moments simples d intimités,
puis, on descend à l'autre gare..............sans même se retourner.
et l'on a tout simplement.......................oublié avec qui on a parlé
la vie n est faite que de séparation ! _________________ poete_musika..4 mains
Posté le: 05-11-2006 16:16 Sujet du message: poèsie
Fête des Mères année 2000.
Dans la classe, devant mon cahier,
J'ouvre mon coeur pour mieux t'aimer.
Maman, toi qui es belle comme une fleur,
Je t'aime et t'aimerai toujours,
Jusqu'au plus profond de mon amour.
Toi qui m'aides dans ma vie d'enfant,
Pendant l'automne, l'hiver et le printemps,
Pour moi, t'adorer, c'est tout le temps.
Je ne suis pas toujours sage,
Mais sur les bêtises de mon âge,
Aujourd'hui, j'aimerais tourner la page.
Si un jour la vie nous éloigne,
Je veux garder au fond de mon âme,
La douce image de ton visage,
Jusqu'à la fin des âges.
Cm2 1999 - 2000.
Inscrit le: 10 Oct 2006 Messages: 549 Localisation: Pyrénées-Orientales
Posté le: 05-11-2006 16:47 Sujet du message:
Très jolie Marie ce poème pour la fête des mères...Mais ce n'est pas de cet amour là, dont je fais réference dans le mien....
Ben oui Jan et Musika, c'est une histoire bien triste. Un constat plutôt, quand on se rend compte que l'on aime plus la personne avec qui on a partagé des bon moments. L'aveu (stipulé en accrostiche) et ce que vous avez envie de lui avouer mais que vous n'osez pas....C'est atroce parce que pendant ce temps, dans sa tête on aimerai être libéré, et on se fait tout un plan de cette prochaine "liberation"...(ce plan est décrit dans le corps du poème)
c'est vrai NINON,
qu'il est loin et difficile le chemin vers l indépendance...........
et en plus, se construire avec des souvenirs,
c'est carrement un marathon.........
s'apercevoir, que l on s est trompée é....sur ses sentiments .....ou faire le deuil de son erreur.conduit vers la liberté.......
alors à ce moment là ........le sentiment d amitié peut surgir........
facile à dire, n est ce pas !
courage à ceux qui vive une séparation.
parce que aimer, quelqu'un sans retour............c'est triste. _________________ poete_musika..4 mains
Inscrit le: 16 Sep 2006 Messages: 1075 Localisation: val d'oise
Posté le: 07-11-2006 08:55 Sujet du message:
Bonjour Ninon
félicitations j'aime bien , malgré la tristesse
alors voilà pour te faire plaisir (enfin j'espère)
un de mes textes
Amicalement
Ecris moi trois mots
Sur le zinc du petit café
S’il te plaît avant d’être étonné
Pour moi c’est nécessaire
Ne te mets pas en colère
Je viens de prendre une décision
Devine, la sagesse……. ou la révolution
Mon téléphone portable ce n’est plus une solution
Dans ta voix je ne trouve plus les mêmes émotions
J’aimerai une pluie de confettis multicolores
Je ne te demande pas une cascade d’émeraude
Juste un petit cadeau, une petite broche en or
Ou entendre, ma chérie je t’adore
Alors je rêve, je construis, je me reconstruis
Auprès de toi je me suis enrichie
Dans ton monde imaginaire.
J’ai touché à tout ce qui t’est cher
J’ai peut être bousculé tes idées
Tu m’a renvoyé tes pensées
J’ai retourné les brouillards de l’infini
Tu as oublié heureusement l’éphémère
Un jour du côté de Nice au bord de la mer
Quand tu m’as dit renverse moi, j’ai ri
Je crains que tu n’aies pas tout compris
Je te demande simplement de ne pas renverser Paris
Toi qui restera quoiqu’il en soit l’homme de ma vie
Tu devrais ce soir mon amour m’écrire trois mots
Ceux que j’attends … juste ceux qu’il me faut
Ta femme , ta musicienne, ton équilibre, la rose de ta vie
Qui n’a pas envie de t’écrire demain… mon chéri…c’est fini.
Inscrit le: 01 Oct 2006 Messages: 676 Localisation: Rennes
Posté le: 07-11-2006 11:05 Sujet du message:
Un douloureux texte en accrostiche, un moment pénible à surmonter que tu as su mettre en vers Ninon. Mille bisous à toi. Quand l'amour n'est plus, rien ne sert de se laisser croire qu'il existe encore.
isa _________________ "C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière"
Posté le: 07-11-2006 11:45 Sujet du message: poèmes
Méditation
On aime d’abord par hasard
Par jeu, par curiosité
Pour avoir dans un regard
Lu des possibilités
Et puis comme au fond de soi-même
On s’aime beaucoup
Si quelqu’un vous aime, on l’aime
Par conformité de goût
On se rend grâce, on s’invite
À partager ses moindres mots
On prend l’habitude vite
D’échanger de petits mots
Quand on a longtemps dit les mêmes
On les redit sans y penser
Et alors, mon Dieu, on aime
Parce qu’on a commencé
Inscrit le: 10 Oct 2006 Messages: 549 Localisation: Pyrénées-Orientales
Posté le: 07-11-2006 21:23 Sujet du message:
Bonjour Celan, mais oui je l'ai lu ce texte déjà, et je l'avais trouvé à mon goût, et rempli de tendresse. Arrrr!!! J'enrage, car à chaque fois c'est pareil, je veux dire mon impression, et puis je vais à droite et à gauche, et zut! J'oublie de revenir sur mes traces....Mais tu vois, encore une fois tu te sers de la sensibilité féminine pour exprimer une émotion...Donc pas si évident que ça, pour une nouvelle de s'y retrouver
Merci à toi, ainsi qu'à Musika, Isabelle, Marie, et Jan pour leur aimable visite.....Et tiens, je vais faire comme Marie, et vous offrir une poésie qui m'a toujours fais rire...Une note d'humour pour palier à la tristesse contenue dans mes vers à moi......
COMPLAINTE AMOUREUSE
Oui dès l’instant que je vous vis
Beauté féroce, vous me plûtes
De l’amour qu’en vos yeux je pris
Sur le champs vous vous aperçûtes
Ah! Fallait-il que vous me plussiez
Qu’ingénument je vous le dise
Qu’avec orgueil vous vous tussiez
Fallait-il que je vous aimasse
Que vous me désespérassiez
Et qu’enfin je m’opiniâtrasse
Et que je vous idolâtrasse
Pour que vous m’assassinassiez
Inscrit le: 16 Sep 2006 Messages: 1075 Localisation: val d'oise
Posté le: 08-11-2006 06:30 Sujet du message:
Bonjour Ninon
merci pour tes annotations ,bravo pour ton partage
à mon tour je t'offre une de mes poésie....
Le Penseur
Tous les jours au petit matin il prenait le train
Pour se rendre boulevard Saint germain
A peine arrivé « s’il vous plaît un café »
Au « deux magots » sacré caducée
Le temps d’un instant, une idée le traverse
Comme un script de l’ancienne Perse
Dans son esprit, il veut oublier une mésaventure
Pour revenir à cette fabuleuse dame nature
Toute sa vie il a voyagé, en évitant de se fragiliser
Se débattant comme un aigle blessé.
Un soir très tard , il a enfin posé ses valises
Un peu comme un gardien de phare qui regarde les balises
Il pense à tout, aux chasses à cour, aux châteaux
Aux caribous, aux taureaux, aux chevaux
Dont les sabots créent parfois l’étincelle
Sur les pavés usés du boulevard de Courcelles.
Aux sous-bois de la forêt de Fontainebleau
Ou au château de Chenonceaux
Aux voyages longs qui rendent souvent heureux
Bras dessus, bras dessous les amoureux
Ou le moment venu, guidé par le hasard
Se retrouveront sur le quai d’une gare
Aux amis rencontrés lors d’un détour imprévu
Avec leur progéniture formant une tribu
Aux rires des passants quand ils ne sont pas soucieux
Aux femmes éblouissantes avec leurs bijoux camaïeux
Un ami Canadien bon penseur un soir m’a dit
« T’sais pas bonhomme on ne r’fait pas la vie
On s’applique à colmater les brèches »
De temps en temps, à côté du golf de St Nom la Bretèche
Je l’entend me dire : « raconte moi ton voyage
C’est le reflet de ton âme, à n’importe quel âge »
Je partage avec toi la vénération des facéties
d'Alphonse Allais. Connais tu celle-ci ?
De passage à Alger, sur le livre d'or de l'hôtel Aletty
Un quidam, vague écrivaillon, avait écrit:
"En plein mois de janvier
Déguster une orange
à l'ombre d'un palmier
Etrrange, étrange..."
De passage à son tour, Alphonse Allais
rageur a ajouté juste au dessous :
"Mais en plein mois de janvier
Déguster un palmier
A l'ombre d'une orange
Encore plus étrange !"
Inscrit le: 16 Sep 2006 Messages: 1075 Localisation: val d'oise
Posté le: 08-11-2006 15:20 Sujet du message:
merci musika
Le soir
Bien sûr je n’ai pas oublié les airs de désespoir
Qui apparaissent à mes yeux quand arrive le soir
Aux derniers vols des palombes
Serrer les mains glacées des ombres
Les plus proches visages sans forme
Qui souvent m’emprisonnent
Ceux qui détonnent
les yeux traçant des lignes dans les airs
Qui mènent aux chariots qui parfois nous éclairent
En découvrant des mystères
De la pluie souvent passagère
Je m’arrête dans cette échoppe
Je pense au roi soleil illuminant l’Europe
Au cerf qui boit, les oreilles aux aguets
A la poussière d’or de notre terre bénit
Avec une tendre pensée pour l’Indonésie
Assez vu. La vision s'est rencontrée à tous les airs.
Assez eu. Rumeurs de villes, le soir, et au soleil, et toujours.
Assez connu. Les arrêts de la vie. Ô Rumeurs et Visions!
Départ dans l'affection et le bruit neufs!
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