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Posté le: 17-12-2006 10:04 Sujet du message: Mes vacances
Je souviens des vacances aux frontières d'espagne
Dans un gite à l'écart des villes et leurs bruits
J'avoue que le village était la vraie campagne
Où la vie était simple loin de tout ce qui nuit
Ce village accroché aux versants des collines,
Etalé et niché,jusqu'aux vallées voisines.
La nuit,de mille feux, brille:foire qui s'illumine,
Plongé dans la verdure,que le sommet domine
Je voyais de ma chambre,les rubans de brouillards,
S'étalaient jusqu'à moi:une mer de toute part
Puis la chaleur assèche ces trainées de blancheur
En gardant quelques mêches accrochées aux hauteurs
Des fois je m'accoudais au hublot en grinçant
Les dents tremblant de froid mais joyeuse des instants
Un doux et léger souffle caressait mon visage
Mes cheveux dans les yeux tâchaient la belle image.
Le soleil aux matins remonte la montagne
Avec un peu de mal:le brouillard l'accompagne
Soudain les cimes hautes brillent comme brasier
Puis en montant descend visiter les rosiers
Tout à coup les cigales refont leurs mélodies
Rythmée et nuancées d'antiques symphonies
Son ampleur s'accentue réchauffées pour le faire
Mais restant alarmées à l'affût pour se taire
Mes voisins,des oiseaux ,habitaient le jardin
Chantaient autour du gîte,d'innombrables refrains
Picorant sous les vitres la terre en la fouillant
Et parfois les abords des fenêtres souillant !
Plus bas je vois le fleuve serpenter les contrées
Sa lumière m'éblouit venant des eaux contrées
Un berger bouge au loin avec un grand troupeau
Son chien veille avec soin:ne pas perdre d'agneaux
La nuit de la terrasse un spectacle envoutant
Une lune envoilée grimpe sur le versant
Plus haut se débarasse des brouillards peu actifs
Draguée par les étoiles et leurs clins d'oeil furtifs
Le silence impressionne,raisonne de nulle part
Des aboiements foisonnent de loin comme un fanfare
Ici sans pollution de poussière ou de bruit
Cette paisible vie par son éclat m'éblouit !
Je m'assoyais souvent sous un olivier vert
Contemplant les massifs le bordent et l'enserrent
Et les falaises abruptes coloriées tel des nerfs
Ressemblant à des cryptes d'une église austère
J'adore les légères brises sur mon visage
Et le soleil ardent grimpant le paysage
Des brumes s'attardant aux pentes et parrages
Et parfois couronnant les cimes d'un voilage
Devant mes yeux serpente un vallon qui va loin
Miroitant dans ses fentes des cours d'eau avec soin
Des odeurs énivrantes émanent de tous coins
Cette contrée charmante saoule sans aucun vin
Des oiseaux de nulle part arrivent voltigeant
Contemplant les remparts et parfois s'attardant
Et des plantes s'emparent picorant et chantant
Des mélodies hagardes émanent de leur chant
Les cigales profitent du temps ensoleillé
Ils agitent en choeurs le calme à l'enrayer
Et des papillons sautent d'ici là égayés
Cherchant les senteurs fortes des plantes enfleurées
J'entends de loin tinter la cloche d'un bélier
Je me lève pour pointer mes yeux cherchant fouiller
L'endroit où se prétait la troupe à farfouiller
Je la vois tacheter le versant verdoyé
Des boucs entêtés tracent des trainées les sentiers
La nature un trésor,la mère nourrissante
Elle nous offre confort et ne demande en rente
Qu'appliquer nos efforts pour la garder vivante. _________________ Ne dévoile jamais
Tes secrets aux amis ;
Ils te tiendront de prés
Pour valoir leurs avis!
Dernière édition par aurus le 17-12-2006 11:12; édité 1 fois
Beaux paysages, mais ce qui fait poser question :
"Mais joyeux et content "
Aurus caherait-il sa masculinité ?
J'ai retenu le dernier tiercet :
"La nature un trésor,la mère nourrissante
Elle nous offre confort et ne demande en rente
Qu'appliquer nos efforts pour la garder vivante..."
_________________
C'etait une faute car au debut je parlais des hublots mais j'ai du changer le ver et n'ai pas fait attention a le corriger,car il n'etait pas a mon gout.
Et c'etait:
Comme un etre frileux mais joyeux et content
Pas d'inquietude je ne dissimule rien _________________ Ne dévoile jamais
Tes secrets aux amis ;
Ils te tiendront de prés
Pour valoir leurs avis!
Dernière édition par aurus le 17-12-2006 12:21; édité 1 fois
Eh! bien tant mieux,
car si j'en crois ton image
Si "ton ramage ressemble à ton plumage"
Tu es un(e) phénix parmi les hôtes de cette
forêt...de maux et de mots !
Posté le: 17-12-2006 12:26 Sujet du message: Encore
Dans quel intéret aurai-je pu me dissimuler?Et c'est à toi de me répondre! _________________ Ne dévoile jamais
Tes secrets aux amis ;
Ils te tiendront de prés
Pour valoir leurs avis!
Sauf quand se déclenche une avalanche
sous laquelle on risque de crouler...
A un poème par jour, + facile de répondre !
sauf à lire en diagonale et répondre n'importe
quoi, façon pressée...
Jan
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