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La fée...

 
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Invité






MessagePosté le: 31-07-2005 19:15    Sujet du message: La fée... Répondre en citant

Edité
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musika



Inscrit le: 23 Mar 2005
Messages: 18472

MessagePosté le: 01-08-2005 08:08    Sujet du message: Répondre en citant

j aurai bien aimé, lire ton histoire de fée, mais un diablotin l'a effacé....
peut-être que ce diablotin est notre ami, à nous aussi..........

les amis, sont des étoiles filante qu'on apercoit que rarement MC
mais ils sont là , elles sont là

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angel



Inscrit le: 28 Juin 2005
Messages: 355
Localisation: MONTPELLIER

MessagePosté le: 01-08-2005 12:50    Sujet du message: Répondre en citant

La Fée des Bois
Conte Hongrois


Il y avait une fois, une jeune fille qui vivait seule avec sa mère dans une pauvre ferme non loin de là. Elles avaient uniquement deux chèvres et chaque matin la fillette les emmenait dans une clairière des bois pour qu’elles y broutent. Un morceau de pain pour toute nourriture, elle devait filer du lin tout en surveillant les bêtes. La vie était dure, mais la petite Maria toujours heureuse. Elle chantait et dansait sur le chemin, elle chantait toute la journée en travaillant et rapportait le soir à sa mère un fuseau rempli de fil de lin.
Un jour, tandis qu’elle était à filer et chanter une femme magnifique sortit de la forêt :
- Aimes-tu danser Maria ? lui demanda-t-elle.
- Je pourrais danser tout au long du jour !
- Viens donc avec moi et je t’apprendrai...
Les oiseaux de la forêt se mirent alors à chanter sur les accords que soufflait le vent dans les branches... Elles dansèrent, dansèrent, dansèrent ; mais quand le soleil se coucha Maria réalisa que son fuseau n’était qu’à moitié rempli...
- Es-tu malade, lui demanda sa mère ?
- Je te promets de remplir le fuseau demain...
Le lendemain, sur le chemin, elle ne dansait ni ne chantait plus.
- Aujourd’hui il n’est pas question que j’accompagne cette drôle de femme, s’était-elle promis !
Elle fila toute la matinée, mais lorsque le soleil darda sur elle ses rayons au zénith, la dame apparu pour l’inviter à nouveau :
- Je ne peux pas, répondit la fillette, j’ai beaucoup de travail.
- Ne t’inquiète donc pas pour ça...
Et elles dansèrent, dansèrent, dansèrent...
A la tombée du jour Maria s’effondra en larmes voyant que son fuseau n’était pas plus avancé que la veille.
Alors la femme murmura quelques paroles et en un clignement d’œil tout fut comme si Maria avait travaillé durant la journée toute entière.
- Tisse mais jamais ne jure, lui dit-elle en tendant le fuseau. N’oublie pas, tisse mais jamais ne jure...
Le lendemain la petite chantait et dansait à nouveau tout en cheminant avec ses deux chèvres vers la clairière. A midi la femme vint et les oiseaux chantèrent, le vent souffla les accords...

Et elles dansèrent.

Le soir, Maria reçut un petit coffret de bois.
- Ne regarde pas ce qui est à l’intérieur avant d’être rentrée chez toi...
Mais bien sûr, en cours de route Maria ouvrit la boite et la trouva pleine de glands de chênes. De dépit, elle en jeta une poignée sur le sol et rentra chez elle.
Sa mère l’attendait sur le pas de la porte :
- Où as tu trouvé le fuseau d’hier ? J’ai tissé toute la matinée mais j’avais beau tirer sur le fil, la pelote ne désemplissait pas ! J’ai fini par jurer et voilà que tout à coup le fuseau a disparu... Il y a derrière ceci quelque sorcellerie !
Maria fut donc bien obligée de tout avouer à sa mère. La danse, la femme merveilleuse...
- Tu as rencontré la fée des bois, dit sa mère. Elle vient parfois danser avec les jeunes filles. Par contre, si elle rencontre un homme elle l’entraîne au plus profond de la forêt et on ne le revoit jamais...
Maria lui montra le coffret et lorsqu’elles l’ouvrirent elles constatèrent que les glands restant étaient en or...
- Heureusement que tu n’as pas tout jeté !
Le lendemain, la mère et la fille allèrent à l’endroit où Maria avait jeté les glands. Mais elles ne découvrirent rien d’autre que trois nouveaux splendides chênes qui avaient poussé là pendant la nuit. Ces trois chênes que l’on peut toujours voir non loin de là...

Maria ne rencontra plus jamais la fée des bois. Sa mère acheta une nouvelle ferme et la jeune fille continua à danser et chanter tout au long des jours.
angel
moi aussi j aurai bien aime te lire
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musika



Inscrit le: 23 Mar 2005
Messages: 18472

MessagePosté le: 01-08-2005 13:12    Sujet du message: Répondre en citant

ANGEL il y a aussi parfois des mauvaises fées. c'est pour cela que le message a été effacé.
une chance ont a la tienne....et, c'est la bonne fée.
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lilas



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MessagePosté le: 01-08-2005 14:05    Sujet du message: Répondre en citant

-ANGEL où les grands esprits se rencontrent ! tu n'as pas lu mon conte et tu n'as pas vu ma fée qui danse, dommage ! mais toutes les deux, on a été attendries par l'histoire.
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on devrait bâtir les villes à la campagne, l'air y est plus pur
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angel



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MessagePosté le: 01-08-2005 14:13    Sujet du message: Répondre en citant

lilas excuse moi je viens de le voir
angel
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angel



Inscrit le: 28 Juin 2005
Messages: 355
Localisation: MONTPELLIER

MessagePosté le: 01-08-2005 14:29    Sujet du message: Répondre en citant

Origines mythologiques et histoire
Le nom fée vient du mot latin fata qui se disait originairement pour Parque (fatum signifiant destin). Les fées du moyen-âge appartiennent à un genre de divinités secondaires païennes qui ont survécu au paganisme et que le peuple a mêlées aux croyances du christianisme. On y rencontre à la fois des survivances de la mythologie latine, celtique et germanique. Au fatum des Romains, qui s'était morcelé en un grand nombre de personnes divines, Tria Fata, les trois Moires ou Parques des Grecs, qu'on retrouve au IVème siècle dans Ausone et au VIème siècle dans Procope, ont emprunté l'influence qu'elles avaient sur la destinée de l'homme et les dons bons ou mauvais qu'elles lui imposaient dès le berceau. Aux matres ou matronae, divinités qui apparaissent si souvent dans les inscriptions gallo-romaines, elles doivent le caractère, généralement bienveillant pour les hommes, qu'elles ont au moins chez les populations qui ont été longtemps en contact avec les Romains. Elles devinrent dures et méchantes lorsqu'elles s'allièrent aux n'ornes, ces lugubres parentes des Parques, chez les peuples germaniques et scandinaves, qui importèrent tout un panthéon de nains : trolls, gnomes, kobolds et aussi d'elfes, nixes, ondines, pixies, etc.


Les gaulois eurent les saynettes qui habitaient l'île de Sayne, sur la côte des Osismiens, auxquelles on attribuait le pouvoir d'exciter les tempêtes et de guérir les maladies ; on les connut en Ecosse et en Irlande sous le nom de fairies, de water-elven ou de daonie-see ; en Angleterre, on les appelera Klabbers ou tylwith teg ; en Allemagne, alfen, kobold ou stille-volk ; les Arabes et les Persans avaient des fées nommées féris, dives et djinors. En Flandre, on connut les withe-wroukin (dames blanches), fées malfaisantes qui épiaient les voyageurs pour les entraîner dans leurs demeures souterraines ; en Danemark, les fées sont les nokka, musiciennes nocturnes des forêts et des eaux ; en Russie, les duegar. Il faut remarquer que ces produits de l'imagination humaine sont malins et méchants dans tous les pays où la nature est avare de ses dons : pays froid, de montagnes, de nuages, comme la Scandinavie, l'Irlande, l'Ecosse ; au contraire, ils sont doux et bienfaisants dans les pays méridionaux, où la nature est riante et la vie relativement facile.

Les littérateurs prolongèrent le règne des fées en les introduisant dans leurs récits. Au moyen âge, dans les romans d'Arthur et de la Table ronde, de Charlemagne et de ses paladins, d'Ogier le Danois, Viviane, Morgane, Mélusine, sont appréciées des poètes. Quelques grandes familles adoptèrent certaines d'entre elles comme protectrices. En se rapprochant des hommes, elles en ont pris les passions, et il n'était pas rare qu'elles s'éprissent d'un beau chevalier, voire d'un simple manant. La renaissance n'eut garde de les mettre en oubli ; elles revivent dans le Roland amoureux, de Boiardo, dans le Roland furieux, de l'Arioste, dans la Reine des fées, de Spencer, dans le Songe d'une nuit d'été, de Shakespeare, dans la Jérusalem délivrée, de Tasse, etc. En France, les fées n'ont jamais été délaissées ; elles apparaissent, jusqu'au grand siècle, pimpantes, piquantes, réalisant des prodiges d'un coup de leur baguette magique, parées à la française dans les Contes de Perrault.

En musique, le mot fée a servi de titre à de nombreux opéras ou opérettes. Parmi les meilleurs oeuvres, nous citerons la Fée Urgèle, opéra-comique en quatre actes, paroles deFavart, musique de D'uni, représentée à la Comédie-Italienne, le 4 décembre 1765 ; la Fée aux roses, opéra-comique en trois actes, paroles de Scribe et de saint-Georges, musique d'Halévy, représenté à l'Opéra-Comique le 1er octobre 1849 ; la fée Carabosse, opéra-comique en trois actes, paroles de Cogniard, musique de V. Massé, représenté au Théâtre-Lyrique, le 28 février 1859 ; les Fées, opéra, paroles et musique de Richard Wagner, représenté après la mort de l'auteur, le 29 juin 1888, sur le Théâtre Royal de Munich ; la fée aux chèvres, opérette féerique en trois actes et quatre tableaux, paroles de Paul Ferrier et Albert Vanloo, musique de Louis Varney, représenté à la Gaîté, le 18 décembre 1890.

En psychologie, les contes de fées sont les archétypes de notre inconscient collectif. Les mythes appris dès la prime enfance nous hante durant l'âge adulte avec quelquefois des résultats surprenants. Il y a en chacun de nous un personnage de conte de fées. Le connaître aide à rendre le quotidien bien moins banal.

angel
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