Retraite Active

[JONAS18]

Je cite:


"De la menace anarcho-autonome à l'affaire Coupat

Persuadée que l'effondrement de la gauche communiste va provoquer une montée de l'extrême gauche autonome, Michèle Alliot-Marie avait dès le début 2008 ordonné un suivi particulier des mouvements anarcho-autonomes. Le dossier devient public avec l'enquête sur les sabotages SNCF et se transforme en affaire d'Etat. Rappel des faits.

Janvier 2008 : Julien Coupat et Yldune Lévy sont présents, entre le 10 et le 15 janvier, à des débats organisés à New York par des mouvements anarchistes.

Février : les renseignements généraux français s'inquiètent de la résurgence d'une mouvance autonome.

6 mars: explosion d'une d'une grenade contre un centre de recrutement de l'armée dans le quartier de Time Square à New York.

11 avril: Les policiers demandent l'ouverture d'une enquête préliminaire, en écrivant dès le premier paragraphe et au conditionnel : "Il existerait sur le territoire national une structure clandestine anarcho-autonome entretenant des relations conspiratives avec des militants implantés à l'étranger et projetant de commettre des actions violentes." Ils ne citent que deux personnes susceptibles d'animer cette cellule, Julien Coupat et Yldune Lévy.

16 avril: alors que la direction centrale du renseignement intérieur française (DCRI) surveille le groupe de Julien Coupat pour de possibles "menées subversives" , le parquet antiterroriste déclenche une enquête.

3 juin: La direction des affaires criminelles demande aux magistrats saisis de telles affaires d'"informer dans les plus brefs délais la section antiterroriste du parquet de Paris" en vue d'un "dessaisissement à son profit".

3 novembre: Julien Coupat est "observé" à Vichy (Allier) "organisant les débordements", selon la police, en marge du sommet des ministres de l'Intérieur de l'Union européenne. Le 7 novembre, les policiers suivent à distance sa voiture et trouvent le conducteur "encore plus méfiant que d'habitude".

8 novembre 2008 : Pour la quatrième fois en trois semaines, des actes de malveillance perturbent le trafic: barres en fer solide, pliées en accent circonflexe et fixées au caténaire.

11 novembre: Les arrestations, opérées par la Sous-Direction antiterroriste (Sdat), ont lieu à Paris, Rouen, dans la Meuse et dans une communauté libertaire de Tarnac (Corrèze). Onze sont rapidement libérées. La ministre livre un nom: Julien Coupat, 34 ans, épicier, désigné comme le cerveau" d'une structure à vocation terroriste", leader d'un mouvement "anarcho-autonome d'ultra-gauche".

15 novembre: neuf personnes de 23 à 34 ans, dont trois femmes et Julien Coupat, chef présumé du groupe baptisé "cellule invisible" sont mises en examen pour association de malfaiteurs terroristes par le juge d'instruction Thierry Fragnoli. Cinq, dont Julien Coupat, sont placées en détention provisoire. Elles auraient été présentes à proximité de lieux de dégradations et disposaient selon les enquêteurs de cartes du réseau ferré ou encore de pinces à forge. Julien Coupat, Yldune Lévy, sa compagne, et sept autres de leurs amis contestent toute implication dans les faits reprochés et observent le silence.


Bonjour à tous,

Je ne nie pas que l'UMP a pu grossir cette affaire "Coupat" pour discréditer les agissements de quelques leaders d'extrême gauche en tentant de rapprocher leurs actions de la mouvance anarcho-autonome mais il existe bel et bien une menace de déstabilisation des institutions républicaines.
Le parquet en a peut-être un peu trop grossi les conséquences mais, à l'évidence, tout n'a pas été dit dans ce dossier sensible.
Embarrassé par cette affaire, Olivier Besancenot s'est clairement démarqué en affirmant que son parti recherchait l'adhésion majoritaire de la population pour atteindre ses objectifs.
Ce principe démocratique ne semble pas être dans les intentions de ce groupuscule d'activistes.
Selon les déclarations officielles Julien Coupat, arrêté en novembre 2008, était sous surveillance depuis janvier. Les renseignements recueillis au cours de ces dix mois de filature sont certainement plus importants que ce qui a été publié.
Pour des raisons de sécurité les enquêteurs ont été contraints de sortir de l'ombre pour éviter des accidents plus graves. Cette accélération préjudiciable à la réunion des preuves nécessaires n'a pas permis d'étayer suffisamment les faits reprochés.
Julien Coupat est libre, la justice est critiquée mais le risque demeure.
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Vive la vie à la campagne.
Jonas18

[vitre]

[JONAS18]

Bonjour Vitre,

Ce que tu écris peut se révéler exact en beaucoup d'occasions mais je ne vois pas le rapport entre une menace contre la République et un traitement injuste de quelque nature qu'il soit.
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Vive la vie à la campagne.
Jonas18

[OMEGA]

celà rappelle l'époque Joseph Mac CARTHY aux USA et on sait ce que cela a donné

[CHARGER69]

Voila l'exemple parfait du systeme Sarkozy avec toute les ecoutes ,les investigations , les techniques modernes le dossier est vide et malgres le barouffe fait par la gauche , les avocats , la presse sarkozy decide de maintenir en prison des gens sans charge , juste le besoin d'une enquette qui a duré un an le karcher n'a rien trouver
certain ne nie pas que le parquet sous les ordre de l'ump est pu grossir l'affaire pour nuire a un parti politique rien de bien méchant
"le principe démocratique ne semble pas etre dans les intentions de ce groupe" , en tout cas ceux au pouvoir dirigé par SARKOZY ont sait que le principe démocratique ils s'en foutent ils vous l'on démontré avec le NON a l'europe
merci pour cette belle démonstration qui frise la dictature que des prétendus démocrates soutiennent