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litterature
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Marie



Inscrit le: 30 Juin 2005
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MessagePosté le: 16-12-2005 14:52    Sujet du message: litterature Répondre en citant






La paix !!!



Il y a quelques jours, confortablement assise sur mon divan, je regardais les infos. Mon téléviseur me bombardait d'images qui me semblaient irréelles. Des discours de ce fou furieux de Bush, en passant par des manifestations de tous les genres. C'est alors, que j'ai assisté, à la vision la plus immonde que j'ai vue de ma vie... Lors, d'une manifestation américaine pour la guerre, plus exactement pour convaincre le président Français de ne pas s'opposer à la guerre... un être abject (que je me refuse de nommer "humain" ) brandissait fièrement une affiche sur laquelle on pouvait lire " Give war a chance" !!!! John Lennon devait se retourner dans sa tombe de voir sa célèbre chanson pour la paix bafouée, déformée à si mauvais escient !!

Et à cet instant, plus que jamais, j'ai douté de la beauté du monde... J'ai été prise de nausées, d'un profond dégoût pour mes voisins du sud. Je sais bien qu'il ne faut pas généraliser, mais c'est ce que j'ai ressenti à ce moment. Les images que mon téléviseur me renvoyait me semblaient tellement irréelles, tellement illogiques, tellement sinistres... que j'ai cru que je faisais un mauvais rêve. Du moins, je souhaitais me réveiller et constater que tout ceci n'était qu'un affreux cauchemar.

Et ce soir, la guerre est déclarée... Il pleut des bombes sur l'Irak. J'ai peur... Je regarde ma petite fille, en me demandant dans quel monde elle grandira... Et je pense à tous ces innocents, à tous ces enfants là-bas qui mourront ou qui seront orphelins.

vacherie !! le monde est fou !!!!

"L'épuisement seul semble forcer les princes à la paix ; ils s'aperçoivent toujours trop tard que le sang du citoyen s'est mêlé à celui de l'ennemi."
[ Denis Diderot ]








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musika



Inscrit le: 23 Mar 2005
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MessagePosté le: 16-12-2005 17:09    Sujet du message: Répondre en citant

oui, le monde est fou!!!Marie!!!

dites moi ce soir pourquoi!!!!!!
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chouchoute



Inscrit le: 07 Mai 2005
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MessagePosté le: 16-12-2005 17:21    Sujet du message: Répondre en citant

Pour l'instant, il s'agit surtout du président Bush...en cause pour la guerre d'Irak..la raison est simple, c'est la cupidité.....la guerre n'avait pas d'autre but que de mettre main basse sur le pétrole des irakiens....puiqu'il est prouvé que des armes de destruction massive..il n'y en avait pas.... Evil or Very Mad Evil or Very Mad
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musika



Inscrit le: 23 Mar 2005
Messages: 18472

MessagePosté le: 16-12-2005 21:21    Sujet du message: Répondre en citant

mais pourquoi le monde est il fou de temps en temps!!!!! partout, dans les rues, les magasins, dans les familles, partout, ............dans les bus, dans les voitures!!!au travail!!!partout!!!!
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Annick



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MessagePosté le: 17-12-2005 15:10    Sujet du message: Répondre en citant

Il est très beau ce texte dont tu nous as fait part Marie.

Oui, nous vivons dans un monde cruel.
Il serait plus utile aux pays riches comme les Etats-Unis, d'aller secourir les populations affamées d'Afrique ou d'ailleurs, de leur construire des infrastructures qui leur permettent de démarer une nouvelle vie, leur construire des puits, leur amener l'eau qu'ils puissent faire des cultures et se nourrir convenablement, des hôpitaux, former des docteurs...

La guerre, toujours la guerre...je ne sais où ol va s'arrêter Bush, il lorgne aussi sur l'Iran où le peuple vient d'élire un musulman extrémiste...
Son regard est posé aussi sur la Syrie, quand il en aura fini avec l'Irak, il pourrait bien continuer son oeuvre de guerrier.

Quand je pense que l'Irak était le pays des mille et une nuits.
Les hommes se battent, il y a pourtant tant d'autres choses à faire !


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" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
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MessagePosté le: 19-12-2005 07:33    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Naissance d'Honoré Balzac à Tours le 20 mai. Il est le fils de Bernard-François Balssa, directeur des vivres de la 27ème région militaire et d'Anne-Charlotte Sallambier originaire d'une famille bourgeoise parisienne. La mère de Balzac a trente-deux de moins que son mari. Son patronyme est emprunté à une vieille famille noble, les Balzac d'Entraigues. A la naissance d'Honoré, la famille ne s'est pas encore "emparée" de la particule.

1800
29 septembre, naissance de sa sœur Laure

1802
18 avril, naissance de sa sœur Laurence. Utilisation pour la première fois de la particule " de Balzac"

1804
Mis en nourrice dès sa naissance, Balzac est confié à partir de cette année-là à la pension Le Guay de Tours. L'indifférence froide de sa mère, l'apathie de son père causeront au jeune Honoré une mélancolie inguérissable.

1807
Il est pensionnaire au collège de Vendôme. Il y restera jusqu'en 1813.

Naissance d'Henri un enfant que la mère de Balzac a conçu avec Jean de Margonne, Chatelain de Saché.

1814
Installation de la famille Balzac à Paris

1816
Il s'inscrit à la faculté de droit et devient clerc de notaire dans l'Etude de maître Guillonet Merville. Il utilisera cette expérience pour créer Derville dans la Comédie humaine


2) Les années d'initiation

1819
Déménagement de la famille Balzac à Villeparisis. Balzac est reçu bachelier en droit mais, malgré le souhait de ses parents, il refuse de devenir notaire.

1820
Mariage de Laure avec Eugène Surville

Mariage de Laurence avec M. de Montzaigle

1822
Balzac devient l'amant de Mme de Berny, qu'il connaît depuis deux ans. Mme de Berny lui apportera la tendresse et l'affection dont son enfance l'avait privé. Elle est de quinze ans son aînée et sera à la fois sa confidente, sa protectrice et puis son amante. Leur liaison durera dix ans.

1823
La Dernière Fée

1824
Du droit d'aînesse

Histoire impartiale des jésuites

Annette et le criminel

1825
Code des gens honnêtes.

1828
Après s'être essayé éditeur, puis imprimeur et enfin fondeur de caractères, Balzac connaît la faillite. Toute sa vie, malgré les gains importants dus à la publication de ses nombreux romans, Balzac sera poursuivi par les créanciers, qu'une gestion brouillone et un goût immodéré pour le luxe multiplient à ses trousses.

1829
Les Chouans, premier roman signé Balzac

Mort de son père ( 19 juin)

Physiologie du mariage. Cet ouvrage connaît un large succès et vaut à Balzac d'être admis dans les salons littéraires. Il fréquentera notamment ceux de Mme de Récamier et de Mme de Girardin qui lui permettront de rencontrer Victor Hugo, Alfred de Vigny, Alexandre Dumas et le peintre Delacroix.


3) Les années fécondes

1830
Publication de la première série Scènes de la vie privée, et collaboration au feuilleton des journaux politiques. Il va bâtir roman après roman une oeuvre qui prend en 1841 le nom de Comédie humaine

Il voyage en val de Loire avec Laure de Berny.

1831
La Peau de chagrin ( août). Balzac muliplie les aventures féminines : la duchesse d'Abrantès, La comtesse Guidoboni-Visconti…

1832
Première lettre de "l'Etrangère" Mme Hanska, l'épouse d'un comte ukrainien qui se passionne pour son œuvre.

Contes drolatiques, I

1833
Contes drolatiques, II

Le Médecin de Campagne

Eugénie Grandet

1834
A Genève début de sa liaison avec Mme Hanska.

Histoire des Treize

La Recherche de l'absolu

1835
Le Père Goriot

Le Contrat de mariage

Séraphita

En décembre, il reprend la revue La Chronique de Paris. Six mois plus tard, la publication est suspendue, il laissera une somme énorme dans ce fiasco.

1836
Le lys dans la vallée. Madame de Mortsauf doit plusieurs traits à Madame de Berny qui meurt cette année-là

1837
Illusions perdues, I

Il achète les Jardies à Sèvres

César Birotteau

Contes drolatiques, II

1838
Il séjourne en février chez Georges Sand à Nohant.

Il adhère à la Société des gens de lettres

1839
Il est élu président de la Société des gens de lettres

Il prend la défense du notaire Peytel, accusé de meurtre mais ne parvient pas à empêcher sa condamnation

1840
Balzac fonde une nouvelle revue, la revue parisienne et connaît un nouvel échec. Il est obligé de revendre sa propriété les Jardies à Sèvres

1841
Le curé du Village

Traite avec son éditeur pour la publication de la Comédie Humaine

Parution en feuilleton de la Fausse Maîtresse


4) Les années "Hanska"

1842
Balzac apprend la mort du comte Hanski, il fera tout pour revoir Mme Hanska.

1843
Il retrouve Mme Hanska et séjourne à Saint-Petersbourg entre juillet et octobre. Il espère pouvoir l'épouser mais elle se montre moins empressé que lui et doit d'abord régler des démarches administratives pour obtenir l'héritage de son mari.

1844
Etablissement du "catalogue des ouvrages que contiendra la Comédie Humaine"

Splendeur et misères des courtisanes, Honorine, Modeste Mignon

1845
Le mariage avec Mme Hanska monopolise toute son attention. Il écrit de moins en moins

1846
Petites misères de la Vie conjugale et La Cousine Bette

1847
Publication du Cousin Pons

1848
Il tente une dernière fois d'entrer à l'Académie française et connaît un nouvel échec.

Nouveau départ pour l'Ukraine en septembre. Il y arrive malade

Parution en feuilleton de l'Envers de l'histoire contemporaine, II.

1849
Il passe toute son année en Ukraine chez Mme Hanska

1850
Mariage avec Anne Hanska en Ukraine le 14 mars

Retour à Paris le 20 mai

Il meurt d'épuisement le 18 Août à Paris

1855
Mme de Balzac publie Les Paysans ( écrit en 1844 et inachevé)

1856
Charles Rabou publie Le Député d'Arcis ( écrit en 1847 et inachevé)

1876
Publication de ses œuvres complètes en 24 volumes

1882
Mort de Mme de Balzac
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MessagePosté le: 19-12-2005 07:38    Sujet du message: litterature Répondre en citant


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marielle



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MessagePosté le: 19-12-2005 11:50    Sujet du message: Répondre en citant

LINE......Honoré de BALZAC est mon auteur préféré, j'ai tout lu

de lui....Je vais prendre le temps de relire le résumé de sa vie...

ça va m'interesser .... merci ...

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Marie



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MessagePosté le: 19-12-2005 12:50    Sujet du message: réponse Répondre en citant

LINE j'ai beaucoup lu HONORE DE BALSAC/ LA vielle fille: peau de chagrin; lettres a madame hanska qu'il épousa aprés 16 ans de correspondances, le phylosophe ALAIN dit" en BALZAC je m'instruis beaucoup non pas ds le vocabulaire des idées mais ds celui des choses
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MessagePosté le: 19-12-2005 12:56    Sujet du message: litteratire Répondre en citant

merci Marielle ! alors regale toi ! bisou LINE bonne lectire
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MessagePosté le: 19-12-2005 12:57    Sujet du message: litterature Répondre en citant

toi aussi Marue tu aimes alors bonne lecture bisou
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Marie



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MessagePosté le: 19-12-2005 13:08    Sujet du message: un concentré de SARRAZINE HONORE DE BALZAC Répondre en citant

Sarrasine
Honoré de Balzac





Sarrasine

Une odeur de secret, celle d'une origine qu'on voudrait faire oublier mais qui semble devoir toujours resurgir, plane sur l'hôtel de Lanty. La fortune immense de cette famille s'affiche dans des dîners fastueux au luxe ostentatoire, mais cette façade suscite autant la méfiance que l'étonnement dans la trop rigide haute société parisienne... Comme dans ses plus grands romans, Balzac nous offre dans Sarrasine une peinture minutieuse de la société moderne avec son cortège de personnages froids, cyniques, ambitieux, parvenus, liés les uns aux autres par des relations ambiguës. Renouvelant le thème de la confusion des sexes déjà développé dans plusieurs de ses romans et qui sera repris dans l'Histoire des treize, il nous emmène à Rome, au temps où la cité était un des États du pape. On y verra évoluer les amours d'Ernest-Jean Sarrasine avec la Zambinella, qui chante à l'opéra.




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MessagePosté le: 19-12-2005 13:18    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Marie c'est pour quand la suite ? bisou
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MessagePosté le: 19-12-2005 13:22    Sujet du message: litterature Répondre en citant


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Marie



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MessagePosté le: 19-12-2005 14:28    Sujet du message: réponse Répondre en citant

ma chère LINE je ne peux mettre tout le livre !!!!!!!dommage mais lis le!!!!ou cherche sur internet tu trouveras peut etre????? bises
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MessagePosté le: 19-12-2005 14:38    Sujet du message: litterature Répondre en citant

merci Marie pour le renseignement ! à la prochaine
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MessagePosté le: 04-01-2006 08:37    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

BIOGRAPHIE DE MARCEL PROUST !




Biographie de Marcel Proust (1871-1922)




1871 - 1890 Marcel Proust est né à Paris le 10 juillet 1871 dans le seizième arrondissement. Son père, Adrien Proust, est professeur agrégé de médecine, et sa mère, Jeanne Weil, est la fille d'un riche agent de change. Marcel Proust est un enfant chétif, sensible et il souffre des bronches. Il adore sa mère et dès son jeune âge se montre très sociable. Un jour, vers l'âge de dix ans, il est pris d'une très grave crise d'asthme; une crise si violente que son père crut qu'il allait mourir. En 1881, il entre au lycée Condorcet, où malgré sa santé fragile, il obtient de brillants résultats. Il obtient son bac en 1989 et effectue son service militaire à Orléans.
1891 -1908 Il poursuit ensuite ses études à la faculté de droit et à l'Ecole libre des Sciences Politiques. Il commence à fréquenter les salons littéraires et collabore à la petite revue Le Banquet. Les textes qu'il donne à cette revue seront regroupés en 1896 sous le titre les Plaisirs et les Jours.
En 1894, il passe ses vacances à Trouville et à Cabourg, région que l'on retrouvera dans la Recherche du Temps Perdu. En 1895, il se passionne pour l'affaire Dreyfus. C'est cette année-là qu'il commence son roman Jean Santeuil, roman sur lequel il travaillera jusqu'en 1899 mais qu'il ne terminera jamais. Il paraîtra inachevé en 1952. En 1900, il fait avec sa mère un voyage à Venise. Son père meurt en 1903 et sa mère en 1905. Le deuil de sa mère l'affectera pendant plusieurs années. En 1906, Marcel Proust s'installe Boulevard Haussmann, dans un appartement tapissé de liège et hermétiquement clos. Il échappe ainsi du même coup aux tentations d'un monde futile trop aimé et aux graminées tant redoutées.

1909 -1914 En 1909, Proust se consacre exclusivement à son œuvre. Il conçoit cet immense projet de faire revivre les jours enfuis dans un ouvrage intitulé A la recherche du temps perdu. Il commence à rédiger la première partie, Du Côté de chez Swann. Il travaille la nuit, se repose le jour et reste enfermé chez lui. Quelques extraits paraissent dans le Figaro, mais ce premier volume (environ sept cents pages), prêt à être publié en 1912, ne trouve pas d'éditeur. Il sera notamment refusé chez Gallimard par André Gide qui se reprochera longtemps ce refus. Finalement Marcel Proust fait paraître Du Côté de chez Swann, à compte d'auteur, chez Bernard Grasset en 1913. Il annonce aussi pour l'année suivante la suite : Du Côté des Guermantes et le Temps Retrouvé.
1914-1922 En mai 1914, Marcel Proust vit un drame personnel en la mort accidentelle d'Alfred Agostinelli qui était son ami depuis 1907. Proust l'engage d'abord comme chauffeur et il devient en 1912 son secrétaire. Puis c'est la guerre qui empêche Proust de publier la suite de son premier volume comme il l'avait annoncé. En raison de son éat de santé, marcel Proust ne sera pas mobilisé. Il faut attendre 1919, pour que paraisse à la NRF, A l'ombre des Jeunes filles en fleurs, qui obtient cette année-là le prix Goncourt. Les 2 années suivantes il publie successivement les tomes 1 et 2 du Coté des Guermantes ainsi que la première partie de Sodome et Gomorrhe. En avril 1922 paraissent la deuxième partie de Sodome et Gomorrhe. Epuisé, Marcel Proust meurt d'une pneumonie le 18 novembre 1922.
1923 Avant de s'éteindre, il a demandé à Jacques Rivière et à son frère Robert de publier le reste de son œuvre. La Prisonnière paraît en 1923, Albertine disparue en 1925 et le Temps retrouvé en 1927
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MessagePosté le: 04-01-2006 08:46    Sujet du message: litterature Répondre en citant


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MessagePosté le: 08-01-2006 08:05    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

Antoine de Saint Exupery (1900-1944)

"... si je renonce au silence, c'est qu'on a souvent donné de lui des portraits monolithiques, où l'on ne distingue point de ressemblance. Et certes, il fut le compagnon de Mermoz et de Guillaumet. Et certes, il fit de l'aviation une sorte de poésie. Il fut l'archange entre ciel et terre, parmi les étoiles dans cette nuit, où, perdu dans l'espace, ne sachant plus quelles lumières étaient celles de la terre, il eut à choisir entre les planètes, ayant égaré la sienne. Et certes sa légende historique est intacte. Il fut égal à sa légende.

Léon Werth
(l'ami de Saint Exupéry à qui sont dédiés
Le Petit Prince et Lettre à Un Otage)
Saint Exupéry, tel que je l'ai connu, 1948






Jean-Paul Sartre salue en lui le précurseur qui nous apprend "que le monde et l'homme se révèlent par les entreprises". Roger Caillois souligne dans sa préface à la première édition des oeuvres de Saint-Exupéry dans la Pléiade que l'on est là dans le cas rare d'un écrivain véritable qui a vécu ses livres avant de les écrire.



Né à Lyon, en 1900, Antoine de Saint Exupéry effectue dès l'âge de douze ans son baptême de l'air. Sa passion pour les avions ne le quittera plus. Puis il fréquente l'Ecole Navale et les Beaux-Arts. Son service militaire le forme à l'aviation. Il entre alors dans l'aventure de la poste aérienne. Nommé chef d'escale de Cap Juby, dans le Sud marocain , il y croise Guillaumet et Mermoz. En leur compagnie, Saint-Exupéry part pour l'Amérique du Sud afin d'y étudier la possibilité de créer de nouvelles lignes aériennes. Nommé Directeur d'Aeropostal Argentina, à Buenos Aires, il crée la ligne qui relie l'Argentine à la Patagonie. Puis il revient en France . Devenu pilote d'essai, il accomplit des missions périlleuses (nombreux accidents d'avions), tout en exerçant des activités de journaliste pour quelques grands reportages en Espagne et en Allemagne. Sans participer activement à la vie politique, Antoine de Saint Exupéry affirme très tôt ses convictions anti-fascistes et anti-nazies. Pilote de reconnaissance en 1939, démobilisé en 40, exilé ensuite aux États-Unis, il reprend en 1942 l'entraînement avec le grade de commandant. Il réclame plusieurs missions de reconnaissance qu'on finit par lui accorder. Le 31 juillet 1944, il s'envole pour une neuvième mission sur Grenoble et Annecy : Il décolle à 8H45. Il ne rentrera pas ...



Prix Fémina avec Vol de nuit ( 1930) et Grand Prix du Roman de l’Académie française avec Terre des hommes ( 1938), Antoine de Saint Exupéry est l'un des auteurs français les plus connus du vingtième siècle grâce notamment au succès du Petit Prince (plus de sept millions d’exemplaires).

Héros tragiquement disparu, en plein ciel, à 44 ans , Antoine de Saint Exupéry connaîtra une gloire controversée. S'attaquant à l'apparente facilité du Petit Prince ou aux citations moralisantes de Citadelle, ( publication posthume, ouvrage très mal compris) , la critique se déchaîne contre lui et se divise à son sujet dans un affrontement tournant parfois à la satire. Jean-François Revel se moquera du "penseur rase-mottes" tandis que François Nourissier concédera une "niaiserie Saint-Exupéry" .

Loin d'être l'archétype du héros viril ou l'avocat de l'angélisme naïf , (dont le triomphe du Petit Prince a contribué à amplifier le malentendu jusqu'à la caricature) , Antoine de Saint-Exupéry est un grand auteur hésitant entre mélancolie et angoisse et n'appelant au dépassement de sa condition humaine, que pour surmonter le "désenchantement". Et s'il est une image à garder, c'est celle que donne de lui Kleber Haedens dans son Histoire de la Littérature française : "L'aviateur aux belles mains couvertes de graisse a ressenti lui aussi le goût de l'évasion, les tourments, la peur de n'être pas compris. C'est dans le monde entier qu'il a baigné sa solitude, écrivant à minuit des pages qui sont des poèmes de l'amitié et de l'honneur où l'on voit, comme chez Malraux, l'homme dominer sa condition. Saint-Exupéry volait au-dessus des nuages et donnait du péril des images radieuses et tendres..."

Anne Henin
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MessagePosté le: 08-01-2006 08:12    Sujet du message: litterature Répondre en citant


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MessagePosté le: 10-01-2006 09:25    Sujet du message: litterature Répondre en citant

HONORE DE BBiographie de BALZAC (1799 - 1850)




1) Une mère indifférente

1799
Naissance d'Honoré Balzac à Tours le 20 mai. Il est le fils de Bernard-François Balssa, directeur des vivres de la 27ème région militaire et d'Anne-Charlotte Sallambier originaire d'une famille bourgeoise parisienne. La mère de Balzac a trente-deux de moins que son mari. Son patronyme est emprunté à une vieille famille noble, les Balzac d'Entraigues. A la naissance d'Honoré, la famille ne s'est pas encore "emparée" de la particule.

1800
29 septembre, naissance de sa sœur Laure

1802
18 avril, naissance de sa sœur Laurence. Utilisation pour la première fois de la particule " de Balzac"

1804
Mis en nourrice dès sa naissance, Balzac est confié à partir de cette année-là à la pension Le Guay de Tours. L'indifférence froide de sa mère, l'apathie de son père causeront au jeune Honoré une mélancolie inguérissable.

1807
Il est pensionnaire au collège de Vendôme. Il y restera jusqu'en 1813.

Naissance d'Henri un enfant que la mère de Balzac a conçu avec Jean de Margonne, Chatelain de Saché.

1814
Installation de la famille Balzac à Paris

1816
Il s'inscrit à la faculté de droit et devient clerc de notaire dans l'Etude de maître Guillonet Merville. Il utilisera cette expérience pour créer Derville dans la Comédie humaine


2) Les années d'initiation

1819
Déménagement de la famille Balzac à Villeparisis. Balzac est reçu bachelier en droit mais, malgré le souhait de ses parents, il refuse de devenir notaire.

1820
Mariage de Laure avec Eugène Surville

Mariage de Laurence avec M. de Montzaigle

1822
Balzac devient l'amant de Mme de Berny, qu'il connaît depuis deux ans. Mme de Berny lui apportera la tendresse et l'affection dont son enfance l'avait privé. Elle est de quinze ans son aînée et sera à la fois sa confidente, sa protectrice et puis son amante. Leur liaison durera dix ans.

1823
La Dernière Fée

1824
Du droit d'aînesse

Histoire impartiale des jésuites

Annette et le criminel

1825
Code des gens honnêtes.

1828
Après s'être essayé éditeur, puis imprimeur et enfin fondeur de caractères, Balzac connaît la faillite. Toute sa vie, malgré les gains importants dus à la publication de ses nombreux romans, Balzac sera poursuivi par les créanciers, qu'une gestion brouillone et un goût immodéré pour le luxe multiplient à ses trousses.

1829
Les Chouans, premier roman signé Balzac

Mort de son père ( 19 juin)

Physiologie du mariage. Cet ouvrage connaît un large succès et vaut à Balzac d'être admis dans les salons littéraires. Il fréquentera notamment ceux de Mme de Récamier et de Mme de Girardin qui lui permettront de rencontrer Victor Hugo, Alfred de Vigny, Alexandre Dumas et le peintre Delacroix.


3) Les années fécondes

1830
Publication de la première série Scènes de la vie privée, et collaboration au feuilleton des journaux politiques. Il va bâtir roman après roman une oeuvre qui prend en 1841 le nom de Comédie humaine

Il voyage en val de Loire avec Laure de Berny.

1831
La Peau de chagrin ( août). Balzac muliplie les aventures féminines : la duchesse d'Abrantès, La comtesse Guidoboni-Visconti…

1832
Première lettre de "l'Etrangère" Mme Hanska, l'épouse d'un comte ukrainien qui se passionne pour son œuvre.

Contes drolatiques, I

1833
Contes drolatiques, II

Le Médecin de Campagne

Eugénie Grandet

1834
A Genève début de sa liaison avec Mme Hanska.

Histoire des Treize

La Recherche de l'absolu

1835
Le Père Goriot

Le Contrat de mariage

Séraphita

En décembre, il reprend la revue La Chronique de Paris. Six mois plus tard, la publication est suspendue, il laissera une somme énorme dans ce fiasco.

1836
Le lys dans la vallée. Madame de Mortsauf doit plusieurs traits à Madame de Berny qui meurt cette année-là

1837
Illusions perdues, I

Il achète les Jardies à Sèvres

César Birotteau

Contes drolatiques, II

1838
Il séjourne en février chez Georges Sand à Nohant.

Il adhère à la Société des gens de lettres

1839
Il est élu président de la Société des gens de lettres

Il prend la défense du notaire Peytel, accusé de meurtre mais ne parvient pas à empêcher sa condamnation

1840
Balzac fonde une nouvelle revue, la revue parisienne et connaît un nouvel échec. Il est obligé de revendre sa propriété les Jardies à Sèvres

1841
Le curé du Village

Traite avec son éditeur pour la publication de la Comédie Humaine

Parution en feuilleton de la Fausse Maîtresse


4) Les années "Hanska"

1842
Balzac apprend la mort du comte Hanski, il fera tout pour revoir Mme Hanska.

1843
Il retrouve Mme Hanska et séjourne à Saint-Petersbourg entre juillet et octobre. Il espère pouvoir l'épouser mais elle se montre moins empressé que lui et doit d'abord régler des démarches administratives pour obtenir l'héritage de son mari.

1844
Etablissement du "catalogue des ouvrages que contiendra la Comédie Humaine"

Splendeur et misères des courtisanes, Honorine, Modeste Mignon

1845
Le mariage avec Mme Hanska monopolise toute son attention. Il écrit de moins en moins

1846
Petites misères de la Vie conjugale et La Cousine Bette

1847
Publication du Cousin Pons

1848
Il tente une dernière fois d'entrer à l'Académie française et connaît un nouvel échec.

Nouveau départ pour l'Ukraine en septembre. Il y arrive malade

Parution en feuilleton de l'Envers de l'histoire contemporaine, II.

1849
Il passe toute son année en Ukraine chez Mme Hanska

1850
Mariage avec Anne Hanska en Ukraine le 14 mars

Retour à Paris le 20 mai

Il meurt d'épuisement le 18 Août à Paris

1855
Mme de Balzac publie Les Paysans ( écrit en 1844 et inachevé)

1856
Charles Rabou publie Le Député d'Arcis ( écrit en 1847 et inachevé)

1876
Publication de ses œuvres complètes en 24 volumes

1882
Mort de Mme de Balzac







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MessagePosté le: 10-01-2006 09:29    Sujet du message: Répondre en citant

merci line,
pour tout ces renseignements,
j'ai bien aimé le livre les CHOUANS...
1829


Les Chouans, premier roman signé Balzac

Mort de son père ( 19 juin)

Physiologie du mariage. Cet ouvrage connaît un large succès et vaut à Balzac d'être admis dans les salons littéraires. Il fréquentera notamment ceux de Mme de Récamier et de Mme de Girardin qui lui permettront de rencontrer Victor Hugo, Alfred de Vigny, Alexandre Dumas et le peintre Delacroix.

Wink voilà, c'est un plaisir, ces renseignements.
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MessagePosté le: 10-01-2006 09:30    Sujet du message: litterature Répondre en citant


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MessagePosté le: 10-01-2006 12:23    Sujet du message: réponse Répondre en citant

merci LINE de tous ces détails ,j'ai lu EUGENIE GRANDET? LE PERE GORIOT? LE LYS DANS LA VALLEE ceux sont des oeuvres immortelles
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MessagePosté le: 11-01-2006 10:10    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

François René, vicomte de (1768-1848) est né à Saint-Malo le 4 septembre 1768. À partir de 1777, il vécut dans le château familial de Combourg. Destiné d'abord à la carrière de marin, conformément à la tradition familiale, il était par tempérament tenté bien davantage par la prêtrise et par la poésie. A 16 ans, il traverse, auprès de sa soeur préférée Lucile, une période fiévreuse et exaltée et prend un brevet de sous-lieutenant (1786), est présenté au roi Louis XVI à Versailles et fréquente les salons parisiens. À Paris, il assiste aux premiers bouleversements de la Révolution ; est d'abord séduit par les débats d'idées mais prend en horreur les violences qu'elle engendre. En avril 1791, par goût de l'aventure, il s'embarque pour l'Amérique et y voyage quelques mois. Il en rapporte de volumineuses notes qui allaient nourrir ses œuvres littéraires, notamment son Voyage en Amérique (1826). Revenu à Saint-Malo au début de l'année 1792, il se marie puis, émigre et rejoint en Allemagne l'armée contre-révolutionnaire. Blessé, malade, il se réfugie ensuite en Angleterre (1793) où il passe sept années d'exil et de misère. C'est à Londres qu'il publie son Essai historique, politique et moral sur les révolutions anciennes, considérées dans leurs rapports avec la Révolution française (1797) où, il expose la douleur de sa situation d'exilé. De retour en France en 1800, Chateaubriand, affecté par la mort de sa mère et de l'une de ses soeurs, se tourne vers la foi catholique dont il s'était écarté. Dans cet état d'esprit parait, les Natchez : Atala, ou les Amours de deux sauvages dans le désert (1801), dans le cadre de la Louisiane, l'histoire funeste de l'Indien Chactas et de la vierge chrétienne Atala, qui préfère mourir plutôt que de trahir sa foi en épousant Chactas. En 1802, il publie le Génie du christianisme, ou les Beautés de la religion chrétienne, apologie de la religion à laquelle se rattache René. Chateaubriand devient l'écrivain de la foi et va faire la connaissance de Mme Récanier qui deviendra l'amour de sa vie. Nommé secrétaire d'ambassade à Rome (1803), il s'enthousiasme pour les paysages italiens mais, après l'exécution du duc d'Enghien (1804), il démissionne. Deux ans plus tard, il s'embarque avec sa famille pour l'Orient et visite la Grèce, la Turquie, Jérusalem. Au cours de ces voyages, il prend des notes pour sa prochaine oeuvre, les Martyrs ou le triomphe de la religion chrétienne, publiée en 1809. Il se retire dans sa maison de la Vallée-aux-Loups, près de Sceaux, et commence les Mémoires d'outre-tombe dont la rédaction allait durer une trentaine d'années. Il est élu à l'Académie française en 1811, année de la publication de son Itinéraire de Paris à Jérusalem. Durant les Cent-Jours, Louis XVIII, réfugié en Belgique, le fait Ministre de l'Intérieur. Après le désastre de Waterloo et l'exil définitif de l'empereur à Sainte-Hélène, il devient Pair de France et Ministre d'État. Mais, en 1816, il est privé de son poste et des revenus qui y étaient attachés, il doit vendre la Vallée-aux-Loups. Il est ensuite nommé ambassadeur puis, en 1822, Ministre des Affaires Étrangères. Mais après une tentative de complot avec la duchesse de Berry, contre Louis-Philippe (1834), il abandonne la vie politique. Il compose la Vie de Rancé (1844). Cependant, sa santé décline ; il meurt à Paris le 4 juillet 1848 et est enterré le 19 Juillet, selon ses dernières volontés, sur le rocher du Grand-Bé, dans la rade de Saint-Malo.
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MessagePosté le: 11-01-2006 10:18    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant


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Marie



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MessagePosté le: 11-01-2006 10:48    Sujet du message: réponse Répondre en citant

bonjour LINE,nous reprenons un cours de littérature avec toi et cela nous fair du bien car toutes ces vies nous les avions oubliées, merci et gros bisous , bonne journée a toi
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MessagePosté le: 12-01-2006 10:15    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

AITEUR LITT. RUSSE GOGOL




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MessagePosté le: 12-01-2006 10:27    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

Par Lara Moussine Pouchkine, professeur, agrégée de Russe
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Il existe deux sortes d’écrivains, ceux qui ont une vie tranquille et bourgeoise et tout est en leur œuvre et ceux dont la personnalité ressort très fort dans leurs œuvres au point qu’on ne peut absolument pas dissocier la personnalité de l’œuvre.

Nicolas Gogol est né en Ukraine. Il est de ceux dont la personnalité est tout entière dans l'œuvre.
Parlons d’abord de l’homme avant de dire ce que son œuvre signifie. Il est né en 1809 donc tout à fait au début du XIXème siècle: contrairement à la littérature française, la littérature russe se concentre au XIXème siècle avec en particulier l’explosion du roman. Pratiquement tous les auteurs russes se connaissent. Gogol fut un grand ami de Pouchkine qui lui donna d’ailleurs le sujet de son plus grand roman, Les "âmes mortes". C’est un ukrainien, de petite noblesse né dans une propriété, avec une enfance extérieurement heureuse, malgré le décès du père: il avait huit sœurs, c’était le petit dernier entouré des nounous, des nurses des gouvernantes, donc de femmes. Cela explique ses problèmes de rapport avec les femmes au point que dans ses œuvres il n’y aura jamais de portrait d’une vraie femme ni de femmes connues dans sa vie. On le considère comme le petit génie, le petit adoré: il est persuadé d’être un génie et il va le devenir.

C’est stupéfiant, car cela va le conforter dans toutes ses névroses et cela se retrouvera d’ailleurs dans toutes ses œuvres.

A l’âge de 20 ans il part pour Saint Pétersbourg où il écrit son premier livre: " Les veillées dans un hameau près de Dikanka ", un lieu de tourisme de toute beauté. Ce livre, il l’a écrit à la fois parce qu’il se veut un génie et à cause de l’intérêt naissant de la société russe pour les contes populaires et le peuple. Le peuple était pratiquement composé de serfs, analphabètes certes mais pas incultes car il y avait une tradition orale très riche. (Les soirées, dans ces pays où il fait très froid étaient très longues, il y avait souvent des conteurs professionnels). La mémoire russe du peuple gardait des milliers de vers qui remontaient loin dans le temps. La classe intellectuelle, la noblesse commence à s’intéresser à toutes ces histoires. Gogol arrive à un moment où l’intérêt pour tout cela est au plus haut; Dans son premier livre il reprend les contes populaires qu’il a entendu dans son enfance racontés de son entourage et par les paysans à qui il rendait visite: C’est un recueil de nouvelles où règne déjà le point fort de la littérature gogolienne, le fantastique. Il y a dans ces contes de beaux paysans qui vont rencontrer des sorcières, des sorciers ou des diables qui voudront acheter leur âme: bien sûr ils vont vaincre touts ces obstacles au point que dans une scène on voit un héros chevauchant un sorcier pour aller voir l’impératrice Catherine à Saint Pétersbourg.

Cette œuvre est donc à la fois pétrie de fantastique,
de romantisme et d’humour.

Ce sont des nouvelles qui se lisent très facilement, pleines de drôleries, de cette richesse populaire, de sagesse aussi, de morale avec des clins d’œil, et des héros toujours vainqueurs. Ce livre a un succès énorme et Gogol, à 21 ans est devenu le génie qu’il croit être.
C’est dangereux sur le plan psychologique et psychanalytique parce qu’il y aura entre le monde extérieur et son moi qui est quelque part névrosé, une distance qui ne va pas disparaître puisque tout ce qu’il croit va se réaliser. Il est reçu dans les salons littéraires, fêté.


Parlons donc maintenant de ce qu’est Nicolas Gogol à 21 ans, 22 ans.

C’est un jeune homme maigre, le visage en lame de couteau, l’air toujours un petit peu triste, sûr de lui. Dans sa vie cet homme ne possèdera jamais rien : par exemple, on a tous envie un jour ou l’autre d’avoir une maison à soi, c’est quelque chose d’important, et bien Gogol ne possèdera jamais de maison: il sera fête adulé par l’aristocratie russe de Saint-Pétersbourg: on se bat pour recevoir Gogol dans les grands hôtels particuliers, les palais, où il y a toujours l’appartement de Gogol. Il "claque" tout l’argent que lui rapportent ses livres et quand il en a besoin il en demande à ses admirateurs dont le tsar, tout naturellement. Cela le conforte dans son moi un peu trouble, complexe, puisque le monde ne le rejette pas, ne lui dit jamais: "tu vas trop loin".

Son œuvre majeure sera les âmes mortes: il s’agit d’une histoire d’escroquerie parue dans un journal que lui amène son ami Pouchkine. Le mot âme n’a ici aucun sens spirituel, c’est un terme administratif qui signifie les serfs; Le héros de ce livre va procéder à une escroquerie:

-tous les 5 ans l’empire russe procédait à un recensement de tous les serfs que chaque propriétaire possédait. Au bout de la 4ème année il y avait déjà des changements (morts et naissances). Administrativement les gens qui étaient morts étaient considérés comme vivants. Le héros va sillonner la Russie profonde pour racheter à leurs propriétaires leurs âmes mortes. A la fin il se trouve à la tête d’une liste de gens qui officiellement sont vivants, il les hypothèquera à la banque touchera ainsi une somme importante… L’intérêt de l’œuvre c’est la galerie de portraits, de personnages de la Russie profonde qui sont bien typés: tous font preuve de lâcheté dans ce marché qui est malhonnête. Ils ne sont pas beaux à voir, y compris le héros lui-même: mais lui au moins il le sait.

C’est de là que va provenir le drame intérieur de Gogol: lorsqu’il a fini d’écrire ce livre, il le donne à son ami Pouchkine en lui disant: Qu’est-ce que tu va rire! Et quand Pouchkine lui ramène son livret lui dit. Je l’ai lu, Nicolas, ton livre: je n’ai pas ri, j’ai pleuré, Dieu que notre Russie est triste. Gogol ne comprend pas. C’est le drame d’un écrivain qui souhaite ardemment écrire dans le style humoristique pour faire rire mais dont le génie s’avère satirique et critique.

Son premier livre était drôle, c’est sûr. Mais ensuite, il ne peut que faire une satire absolument impitoyable de la société russe. De cela Gogol n’en veut pas, il est déchiré (il y une sorte de dédoublement de la personnalité qui commence) entre ce qu’il écrit et qui ne vient pas de lui finalement: il adore son pays, il adore le tsar, il est profondément croyant: pas question pour lui de critiquer quoi que ce soit. Mais désormais chaque fois qu’il écrit, on se tord de rire et en même on pleure de tristesse…

Le succès des Âmes mortes fut phénoménal, mais Gogol était désespéré par les commentaires sur ce livre. D’ailleurs avant de mourir il veut écrire une suite aux Âmes mortes ou Tchitchikov ayant compris ses erreurs va aller de nouveau au fin fond de la Russie pour ne rencontrer que des personnes parfaites, gluantes de sucre… Ce livre est tellement mauvais que Gogol lui-même s’en rend compte, et n’osant le montrer à personne, dans un moment de désespoir, le jette au feu. Toute sa vie il souffrira du déchirement qui est en lui. Par exemple la pièce de théâtre Le Révisor s’appuie aussi sur un malentendu: dans une province où l’on attend un inspecteur (Le Révisor). Tout le monde a une peur bleue parce que tout le monde a touché des "pots de vin". Arrive là tout à fait par hasard un jeune homme et tout le monde est à plat ventre devant lui, malentendu très drôle, avec des personnages abominables prêts à tout pour surnager. Gogol va s’aigrir beaucoup: sa gloire ne le satisfait pas, l’incompréhension des lecteurs le désespère. Il se renferme et va écrire des lettres où il ne jure que par le tsar, le conservatisme et la religiosité: parmi ses amis, ses admirateurs il y a un profond malaise. Souffrant de dépression nerveuse il se laisse mourir de faim chez un de ses amis à 44ans.

Les récits de Saint-Pétersbourg ont été écrits par Gogol dans le but de refaire pour la Russie ce qu’il avait si bien réussi avec son premier livre, les Veillées d’Ukraine, mais les nouvelles sont bien différentes.

Certaines pour la littérature russe vont être majeures et vont inspirer les nouvelles générations d’écrivains.

Le journal d’un fou: le dérapage dans la folie s’effectue de façon totalement insidieuse: style extraordinairement dense, comme des pierres précieuses
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MessagePosté le: 12-01-2006 15:01    Sujet du message: Répondre en citant


quelle belle épopée,
que celle de François René, vicomte de (1768-1848) est né à Saint-Malo le 4 septembre 1768.

je savais À partir de 1777, il vécut dans le château familial de Combourg.
je connais bien COMBOURG. Very Happy ......et, je suis bien contente que

de Mme Récanier deviendra l'amour de sa vie. (j'aime les sentiments heureux)....

et, qu'il retrouve sa religion......c'est bien qu'il soit enterré comme il le désirait...sur
le rocher du Grand-Bé, dans la rade de Saint-Malo.
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MessagePosté le: 13-01-2006 07:54    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

BIOGRAPHIE DE ERICH MARIA REMARQUE



Biographie
22 juin 1898 : Naissance de Erich Paul Remark à 20 h 15 à la Maternité d'Osnabrück. Fils de Peter Franz Remark (né le 14 Juin 1867 à Kaiserswerth) et de Anna Maria Remark, née Stallknecht (née le 21 novembre 1871 à Katernberg). La résidence familiale est sise au Jahnstraße 15.
6 septembre 1900 : Naissance de sa sœur Erna.
30 octobre 1901 : Décès de son frère Theodor Arthur, né le 9 juillet 1896 à Osnabrück.
25 mars 1903 : Naissance de sa sœur Elfriede.
1904 - 1908 : Ecole primaire Kathedral-Schule, à Osnabrück.
1908 - 1912 : Nouvelle école primaire, Johannis-Schule, également à Osnabrück.
1912 -1915 : Collège catholique, en vue de se préparer à l'enseignement, à Osnabrück.
Juin 1916 : Publication de "Von den Freuden und Mühen der Jugendwehr" (première publication).
Novembre 1916 : Envoyé sur le front ouest, Erich Maria Remarque revient un an plus tard, blessé aux mains, ce qui le force de renoncer à la carrière de musicien souhaitée. Après avoir donné des cours à une école primaire, il écrit pour un journal.
1917 : Infanterie allemande, guerre, tranchées.
Juillet: blessé au front par une grenade qui l'atteint gravement à la nuque et au bras.

1918 : Liaison avec avec Erika Haase, puis Lucile Dietrichs.
Octobre 1918 : Incorporé dans l'Infanterie allemande, au Régiment 78 d'Osnabrück.
Novembre 1918 : Reçoit la croix de fer de première classe à Duisburg.
Janvier 1919 : Reprend sa formation d'enseignant au Collége Catholique. Libéré de ses obligations militaires, renonce à ses médailless et autres décorations.
Février 1919 : Second mariage de son père, Peter Franz Remark, avec Maria Anna Henrika Bahlmann, née le 26 février 1872 à Cloppenburg.
Juin 1919 : Organise le “Rosenfest” (Fête de la rose), à Piesberg, Osnabrück-Eversburg.
Juin 1919 : Passe l'examen d'instituteur.
Aout 1919 : Enseigne à Lohne près de Lingen.
1920 : . Publie "Die Traumbude. Ein Künstlerroman" (La baraque de rêve). Dresden: "Die Schönheit". Premier livre qui passe inaperçu.
Mai : Professeur. Divers métiers à Osnabrück : vendeur, comptable, tailleur de pierres tombales, professeur de piano, organiste...

1921 : Flirt avec l'actrice Ida-Lotte (Lolotte) Preuß.
Mars 1921 : Critique de théâtre, journaliste. Début d'une longue amitié avec Stefan Zweig.
1923 : Au journal "Echo Continental".
1924 : Störtebeker (Hanovre).
1925 : Appartement à Berlin-Charlottenburg, Kaiserdamm 114.
Janvier 1925 : Edite un magazine, "Sport im Bild", puis un autre, "Das Blatt für die gute Gesellschaft" (Journal de la bonne société) à Berlin.
Octobre [[1925]6: Premier mariage, avec Ilse Jutta “Jeanne” Zambona.
1926 : Achat du titre “Baron de Buchenwald”, pour 500 Reichsmarks, par "adoption" du Baron Hugo von Buchenwald.
C'est seulement en 1929, avec son roman d'inspiration pacifiste et sans doute très largement autobiographique À l'Ouest, rien de nouveau que sa carrière débute. Le roman décrit la vie d'un jeune appelé volontaire sur le front et est rapidement un best-seller.

Ainsi se termine le fameux roman :

Il est tombé en octobre 1918, un jour où tout était si tranquille et calme sur tout le front que le rapport de l'état-major tenait en une phrase, « à l'Ouest, rien de nouveau ». [...].

Plusieurs romans de la même veine anti-militariste suivront : Après et Trois Camarades.

Il est alors pris pour cible par l'extrême droite qui l'accuse d'affaiblir le moral de la nation allemande par ses écrits. Dès mai 1933, ses livres sont brûlés dans les autodafés à Berlin et interdits dans les bibliothèques. Les nazis lancent la rumeur, totalement fantaisiste, qu'il serait en réalité un juif français du nom de Kramer.

La Gestapo s'apprêtant à l'arrêter, il s'exile d'abord en Suisse, près d'Ascona, puis quitte l'Europe, pour New York. En 1938, il est déchu de sa nationalité allemande. Plus tard, sa sœur sera décapitée pour avoir tenu des propos anti-hitlériens. Aux États-Unis, sa vie sentimentale agitée le propulse sur le devant de la scène : il a des liaisons avec Marlène Dietrich, Greta Garbo et Paulette Goddard (actrice héroïne des Temps Modernes et divorcée de Charlie Chaplin) qu'il épousera en 1958. Ayant acquis la nationalité américaine, il s'établit en Suisse dès 1947 et écrit quelques romans comme L'obélisque noir ou Un temps pour vivre, un temps pour mourir. Il critique la nouvelle République fédérale d'Allemagne, selon lui pas suffissament épurée des personnalités mêlées de trop près au nazisme.

Longtemps tenu pour un écrivain secondaire, ce n'est qu'à partir de 1963 que la critique allemande reconnaît l'importance de son œuvre. En 1998, la ville d'Osnabrück fête son centenaire en grande pompe.




1929 : Liaison avec Brigitte Neuner (jusqu'à 1931). Davos, en Suisse. Avril : Début d'une campagne infamante dans la presse d'extrême droite. Les nationalistes l'accusent d'avoir déserté pendant la Grande Guerre sous le nom de “Kramer”, anagramme de Remark. Remarque cité pour le Nobel en littérature.

1930 : Liaison avec Ruth Albu (jusqu'en 1932). Divorce d'Ilse Jutta Zambona. Janvier : A Arosa et Davos en compagnie d'Ilse Jutta Zambona et de Felicitas von Reznicek. Avril : Première de "All Quiet on the Western Front", film adapté de "Im Westen nichts Neues" (Lewis Milestone).

1931 : Proposé au Nobel. Côte d'Azur : Cannes, Cap d’Antibes, Monte-Carlo ... Monaco Grand Prix Eté : A Heidelberg avec Ruth Albu. Août : Ruth Albu lui suggère d'acheter la Villa “Casa Monte Tabor” à Porto Ronco sur le lac Majeur au Tessin, en Suisse.

1932 : Drei Kameraden, roman.

1933, avril : Confiscation par les nazis de RM 20,000 sur ses comptes, sous prétexte d'infraction au contrôle des changes. Avril : Reside à Porto Ronco, avec Ilse Jutta Zambona. Amende en Allemagne de 30,000 Reichsmark - 60 jours de prison. Octobre : A Rome. November : A Berlin, Hotel Majestic, Brandenburgische Straße. Il reçoit des refugiés à Porto Ronco, dont le journaliste juif Felix Manuel Mendelssohn, qui est retrouvé mort dans sa propriété “Casa Monte Tabor”, probablement abattu par des agents de la Gestapo. Mai : Autodafé de ses livres à Berlin au motif de “trahison des soldats de la Grande Guerre”. Novembre : Confiscation de " Im Westen nichts Neues" et "Der Weg zurück".

1935 : Hermann Göring envoie son agent, le Secrétaire d'État Körner pour une visite à E.M. Remarque à Porto Ronco, et le prie de rentrer en Allemagne ; Remarque refuse. Salzbourg, Venise. Juin : Paris.

1936 : Liaison avec la riche héritière Margot von Opel. A Budapest et enfin Vienne avec Ruth Albu. Juin : Voyage avec von Opel à Venise. Decembre : Première édition de "Drei Kameraden", dans une version danoise ("Tre kammerater"), par Gyldendal, à Copenhague.

1937 : Réédition de "Drei Kameraden". Première de "The Road Back "(film adapté de "Der Weg zurück"), sous la direction de James Whale. Juin : Remarque et Ilse Jutta Zambona reçoivent le passeport de la Republique du Panama, délivré par le consulat d'Athenes. Septembre : Venise. Liaison avec Marlene Dietrich. Amitié avec Josef von Sternberg. Octobre : Paris. Decembre : Vienne.

1938 : Second mariage avec Ilse Jutta Zambona à St. Moritz, en Suisse. Mai : A Paris. Première du film "Three Comrades", d'après de "Drei Kameraden", dirigé par Frank Borzage. Juillet: Antibes avec Marlene Dietrich et son clan ; revoit aussi Ruth Albu. Est déchu de sa nationalité allemande. Novembre : Ilse Jutta Zambona est également déchue de sa nationalité. Decembre : Porto Ronco.

1939 : Arrive à New York. En train via Chicago à Los Angeles. Juillet : Porto Ronco. Emigré aux États-Unis. A Antibes avec la tribu de Marlene Dietrich. Il retourne avec elle à Los Angeles. Relation torride. Rencontre Orson Welles, Igor Stravinsky, Arthur Rubinstein, Lion Feuchtwanger, Emil Ludwig, Thomas Mann, Bertolt Brecht, Cary Grant, Luggi Wolff, Brigitte Neuner-Wolff et autres célèbrités hollywoodiennes, mais également les émigrés allemands. Travaille sur "Arc de Triomphe ", projet de film. Octobre : Ilse Jutta Zambona arrive àn New York, internement sur Ellis Island. Liaison avec Ruth Marton.

1940 : Part en mars, avec Zambona, pour Mexico City, afin d'y obtenir un permis de résidence et un visa officiel pour les États-Unis. Le couple s'installe au 1050 Hilts Avenue, Westwood, Los Angeles. Juin : Rencontre l'actrice Paulette Goddard. Septembre : Rencontre Greta Garbo. Novembre : Fin de sa liaison avec Marlene Dietrich. Novembre : Carte d’identité suisse. Decembre : A New York.

1941 : Liaison avec Natasha Paley Brown. Janvier : Première de "So Ends Our Night", d'après "Liebe Deinen Nächsten", film dirigé par John Cromwell. Avril : Liaison avec Greta Garbo. Mai : Interview radiophonique en Californie. San Diego. San Ysidro, Tijuana, Mexico pour l'extension de son visa. Travaille sur son roman "Arc de Triomphe". Septembre : Liaison avec Lupe Velez. Chaque jour, assiste à des matchs de boxe. Octobre : Demande de résidence à Los Angeles.

1942, Janvier : S'installe au Beverly Wilshire Hotel. Mars: Remarque expose sa collection d'art au Los Angeles County Museum. Juin : Liaison avec Vera Zorina.

Rencontre le vice-Président Wallace pour discuter de possibles actions anti-fascistes. Octobre : Depart pour Los Angeles, puis pour New York. Réside au Sherry Netherland Hotel New York : Amitié avec le marchand d'art Sam Salz, Terence Philip et Toni Hollingsworth, Elisabeth Bergner, Elsie Mendl, Elsa Maxwell, Dr. Graefenberg, Carl Zuckmayer, Rudolf Sieber, Greta Garbo, Fritz von Unruh, Dorothy Thompson, Gloria Swanson et autres. Retrouve Ilse Jutta Zambona. Novembre : Liaison avec Natasha Paley Wilson, mariée à Jack Wilson, directeur de théâtre.

Decembre : Washington, nouvelles discussions avec le Vice-Président Wallace.

1943 : Termine son œuvre "Arc de Triomphe". Août : S'installe à l'Ambassador Hotel. Septembre : Arrive à Los Angeles, au Beverly Wilshire Hotel. Octobre : New York. Remarque expose sa collection d'art aux Knoedler Galleries, à New York. 16 Decembre : A Berlin, sa sœur Elfriede Scholz, née Remark, couturière, dénoncée par une cliente, est condamnée à mort pour "propos défaitistes". "Puisque votre frère nous a échappé...", lui lance le juge. Elle sera exécutée à la hache.

1944 : Travaille pour le Service secret américain (OSS) afin de préparer l'après-nazisme en Allemagne.

1945 : Réédition de "Arc de Triomphe". Septembre : Suicide de sa belle-mère, Maria Anna Henrika Bahlmann, à Aschendorf près de Rothenfelde.

1946 : En avril, problèmes de fiscalité à New York. Amitié avec Salvador Dalí, Oskar Homolka, Hermann Broch, et Friedrich Torberg.

1947 : Première de "The Other Love", film adapté de "Beyond", sous la direction d'André de Toth.

Août : Avec sa femme Ilse Jutta Zambona, il obtient la naturalisation américaine (No. 67/0597).

1948 : Première du film tiré de son livre "Arch of Triumph" ("Arc de Triomphe"), sous la direction de Lewis Milestone. Mai 1948 : Retour en Europe après 9 ans d'exil aux États-Unis. Arrive au Havre ; puis Paris, Hotel Georges V, ou il s'installe avec Natasha Paley. Mai : Départ de Paris pour Porto Ronco, via Bâle et Zürich. Rencontre son père, Peter Franz Remark.

Juillet : Rome avec Natasha Paley. Octobre : Arrive à New York, Ambassador Hotel. Novembre : Atteint du syndrome de Ménière.

1949 : Mai : Paris, Hotel Lancaster. Avec Natasha Paley ; puis voyage vers Zürich et enfin Porto Ronco. Milan, et Rome, Hotel Excelsior avec Natasha Paley.

1950 : Fin de sa liaison de dix ans avec Natasha Paley. Paris, Hotel Lancaster. Porto Ronco. Se lie d'amitié avec Arthur Koestler.

1951 : Rencontre Soma Morgenstern. Mai : Liaison avec Paulette Goddard, née le 3 Juin 1910 Marion Goddard Levy. June : s'installe à l'Ambassador Hotel et ensuite dans un bel appartement au 320 East 57th Street, 15ème étage. Juin : Paris, Hotel Lancaster. Retour enfin à Porto Ronco.

1952 : Nouvelle attaque du Syndrome de Ménière.

Avril : Arrivée à New York. Juillet : Arrivée à Rotterdam. Voyages en Hollande : Amsterdam, Hotel Pays-Bas, rencontre Henri van der Velde. Retrouve sa ville, Osnabrück, visite à son père Peter Franz Remark et sa sœur Erna, mariée Rudolph, à Bad Rothenfelde. Hannover, Berlin, Hotel Steinplatz. Munich, puis retour à sa villa de Porto Ronco. Octobre : Arrive à New York ou on lui découvre un grave diabète du foie. Fin octobre : Travaille sur "Zeit zu leben und Zeit zu sterben" et "Schatten im Paradies". Decembre : Commence "Der schwarze Obelisk".

1953 : Sous l'influence de Paulette Goddard, se tourne vers la philosophie orientale. Janvier : Rencontre Norman Mailer. Le syndrome de Ménière est de retour.

1954 : Février : St. Moritz, Palace Hotel, avec Paulette Goddard. Mars : Porto Ronco. Juin : Décès de son père, Peter Franz Remark. Août : Voyage avec Paulette Goddard de Bregenz à Munich, Hotel Bayerischer Hof. Rencontre avec Ingrid Bergman et Roberto Rossellini. Part pour Salzburg, Hotel Stein ; participe au festival. Octobre : Part avec Paulette Goddard aux Thermes de Montecatini puis à Florence.

1956 : Publication, dans le Daily Express
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MessagePosté le: 13-01-2006 08:02    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant


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MessagePosté le: 17-01-2006 06:49    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Henry de MONTHERLANT (1895-1972)

Élu en 1960 au fauteuil 29

Officier de la Légion d'honneur
Croix de guerre 1914-1918
Médaille du combattant volontaire (1914-1918)

Prédécesseur : André SIEGFRIED
Successeur : Claude LÉVI-STRAUSS


Œuvres
Discours et travaux académiques

Auteur dramatique, romancier, essayiste
Biographie

Né à Paris, le 30 avril 1895.
Descendant d’une famille de la noblesse catalane, Henry de Montherlant fit ses études à Jeanson-de-Sailly, puis au collège de Sainte-Croix de Neuilly dont il devait s’inspirer pour écrire La Relève du matin et La Ville dont le prince est un enfant.
Mobilisé en 1916 dans le service auxiliaire, puis dans le service actif au 360e R.I., il fut blessé et décoré. Marqué par cette expérience, il en tirera Songe, roman autobiographique, et son Chant funèbre pour les morts de Verdun, exaltation de l’héroïsme de la Grande Guerre.
Nombre des œuvres qu’il publia dans les années d’après-guerre (Les Bestiaires, Les Olympiques, Aux fontaines du désir, La Petite infante de Castille, etc.) étaient empreintes du même goût pour les valeurs viriles et fraternelles, jusqu’aux Jeunes filles, roman en quatre volumes où il affichait délibérément sa misogynie et qui lui valut une renommée internationale.
Durant cette période, Henry de Montherlant choisit de séjourner la plupart du temps hors de France, autour de la Méditerranée.
Auteur fécond, il produisit une œuvre importante, dans laquelle le théâtre tint, à partir des années 1940, une place importante. Citons ses pièces les plus célèbres : La Reine morte, Fils de personne, Malatesta, Le Maître de Santiago, Port-Royal, Don Juan, Le Cardinal d’Espagne.
Il est également l’auteur d’essais. Ceux que lui inspirèrent la défaite de 40 et les années de l’Occupation : L’Équinoxe de septembre, Le Solstice de juin, Textes sous une occupation —1940-1944, Carnets — 1940-1944, furent assez discutés. On lui reprocha un certain écart entre les attitudes héroïques dont il s’était fait spécialité dans ses ouvrages antérieurs et son comportement moins engagé et moins glorieux durant ces années d’épreuves.
Sur la fin de sa carrière, Montherlant revint à la veine romanesque avec Le Chaos et la Nuit, Les Garçons, Un assassin est mon maître.
Écrivain sans cesse en quête de perfection esthétique, d’un style brillant et aéré, Henry de Montherlant est le créateur d’une œuvre où se font écho en s’opposant la morale chrétienne et la morale profane, le culte de l’héroïsme et celui de l’hédonisme.
Envisageant l’entrée de Montherlant sous la Coupole, François Mauriac écrivait dans son Bloc-notes, le 7 mars 1960 : « Montherlant, c’est pour moi un écrivain, le type même de l’écrivain français d’une certaine famille (Chateaubriand, Barrès), à laquelle je me flatte d’appartenir aussi, avec d’anciennes et solides alliances du côté de Port-Royal : j’y suis moi-même demeuré fidèle, alors que Montherlant, qui a toujours joué les libertins, y a cherché des sujets de pièce, mais non des principes de vie. Il n’empêche qu’on est des frères. »
Il fut élu à l’Académie française le 24 mars 1960, sans concurrent au fauteuil d’André Siegfried. Il n’avait pas effectué de visites de candidature, formalité à laquelle il se refusait. Agoraphobe, ou prétendant l’être, il ne fut reçu, par le duc de Lévis Mirepoix le 20 juin 1963, qu’en séance de commission de lecture. Dans son discours, assez singulier, il insista longuement sur une géographie de la Nouvelle-Zélande, pourtant fort accessoire dans l’œuvre d’André Siegfried.
Atteint de cécité et voyant ses facultés décliner, Henry de Montherlant choisit de se donner la mort à l’âge de soixante-seize ans. Ce qui avait souvent paru attitude théâtrale, chez ce grand admirateur des exemples antiques, reçut ainsi une tragique justification.
Mort le 21 septembre 1972.
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MessagePosté le: 17-01-2006 06:56    Sujet du message: Litterature Répondre en citant


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MessagePosté le: 01-11-2006 11:21    Sujet du message: litterature Répondre en citant

DR LAENNEC


JEAN BERNARD :
" Laennec aura 鴩 le pionnier de cette grande transformation de la m餥cine passant, en moins de deux si裬es, de l'鴡t d'art approximatif ࠣelui de science souvent exacte "

Sa vie et sa carri貥

Naissance le 17 f鶲ier 1781 ࠑuimper.
Il appartient ࠵ne vieille dynastie d'avocats ayant occup頤iverses charges au Parlement de Bretagne. Il dut sa vocation et sa formation m餩cale initiale ࠳on oncle, Guillaume Laennec. Ce dernier devint le premier directeur de l'飯le de m餥cine cr驥 ࠎantes par Napol鯮 en 1808.

Vend魩aire an IV
Ren頔h鯰hile est 鴵diant en m餥cine sur les instances de son oncle. Il n'a alors que quatorze ans et demi ! Son oncle Guillaume r鵳sit le faire admettre comme chirurgien de 3譥 classe aux h?aux militaires de Nantes. Il pu ainsi b鮩ficier d'un vaste champ d'observations.
Il s'enthousiasme pour la botanique et surtout pour l'histoire naturelle sous la direction d'un ami de son oncle : Fran篩s le Meignen.

Janvier 1800
L'insurrection est g鮩rale dans l'Ouest. Il fallait organiser un service de sant鍊 aussi Ren頔h鯰hile se porta volontaire pour cette campagne de quelques mois dans le pays de Vannes.

A partir de la fin du mois d'avril 1801
Ren頔h鯰hile fait son entr饠ࠐaris. A compter du mois de mai, il suivra les cours de Corvisat, de Pinel et de Bichat.
Il se lie d'amiti頡vec Bayle qui avait fait le premier expos頴h鯲ique de la m鴨ode anatomo-clinique en 1802. Ren頔h鯰hile a un diagnostic s?ne grande 鲵dition scientifique; attentif, il ne n駬ige aucune maladie.
En marge de ses 鴵des, il commence ࠦaire ses propres recherches, ࠰ublier des articles dans diff鲥ntes revues m餩cales.

1803
Il est re絠premier au concours g鮩ral de m餥cine et de chirurgie.
Alors, ⧩ de 22 ans, il ouvre son propre cours d'anatomie pathologique. C'est un grand succ賮

A partir de 1804
En juin 1804, il soutient brillamment sa th賥 de doctorat sur " La doctrine hippocratique appliqu饠ࠬa m餥cine pratique ". Il est re絠docteur.
Membre actif de la Soci鴩 de l'ɣole Nationale, il publie de nombreux articles.
Il se consacra d'abord ࠬ'anatomie pathologique, et Cuvier, en 1810, le cite parmi les six plus grands sp飩alistes de cette discipline depuis 1789, les autres 鴡nt Portal, Bichat, Dupuytren, Corsicat et Bayle.
Des difficult鳠financi貥s oblig貥nt le Docteur Laennec ࠲eprendre la pratique m餩cale o?connut un succ賠retentissant. Il devient peu ࠰eu un des m餥cins les plus recherch鳠et soigne des personnalit鳠: les Chateaubriand, Madame de Duras, le cardinal Fesch... Toutefois, il ne n駬igea pas pour autant les pauvres.
Praticien c鬨bre, journaliste m餩cal connu, il poursuivit une carri貥 scientifique exceptionnelle.

1816
Il est nomm頭餥cin ࠬ'H?al Necker o?enseignait la pathologie m餩cale. Il continue ses recherches ࠴ravers ses clients en ville et il d飯uvre les possibilit鳠du cylindre bien vite appel頼a href="stethos.htm">st鴨oscope et cr饠l'auscultation m餩ate. L'貥 de l'investigation m餩cale s'ouvrait.

1819
Parution de son ouvrage " Trait頤e l'auscultation m餩ate ou trait頤es maladies du poumon et du coeur fond頰rincipalement sur ce nouveau mode d'exploration ".
Cet ouvrage est beaucoup plus qu'un m魯ire sur une nouvelle technique instrumentale. Il y fonde la m鴨ode anatomo-clinique dans le raisonnement m餩cal et la pratique clinique, c'est-୤ire la confrontation syst魡tique des signes observ鳠sur le patient avec les l鳩ons constat饳 ࠬ'examen pathologique des cadavres.
Toute la pathologie du poumon, du foie et du coeur commence avec lui.
Il d飲it magistralement les signes et les l鳩ons des bronchectasies, l'emphys讥, l'infarctus pulmonaire, le pneumothorax, les tumeurs malignes pulmonaires qu'il distingue de la tuberculose.
S'attachant ࠣette derni貥, il en affirme la sp飩ficit頥t l'unit頬 tout niant sa contagiosit鬠cette notion ne devrait 괲e g鮩ralement admise qu'avec la d飯uverte du bacille tuberculeux par Koch en 1882.
Ren鍊 Th鯰hile Laennec fut le premier ࠩndividualiser la cirrhose du foie ? laquelle il a laiss頳on nom.
En cardiologie, il fut plus f飯nd comme anatomopathologiste, d飲ivant remarquablement l'hypertrophie du coeur, l'ath鲯scl鲯se vasculaire, les v駩tations valvulaires, que comme clinicien :
s'il distingue avec une clart頲emarquable la dyspn饠des cardiaques de celle des emphys魡teux, il se trompe sur l'interpr鴡tion des bruits du coeur et des souffles.
Il n'en demeure pas moins qu'avec le st鴨oscope il a donn頠 la cardiologie l'instrument de son essor au XIX譥 si裬e.

1820
De sant頦ragile, atteint de tuberculose, il se retira en 1820 en Bretagne en son manoir de Kerlouarnec.
Ren頔h鯰hile en Cornouaille :
Les pauvres gens, les cultivateurs ou marins 鴡ient certains de trouver en Ren鍊 Th鯰hile Laennec, un m餥cin attentif et d鶯u頠 leurs maux.
Les m餥cins du pays 鴡ient enchant鳠et ils soumirent les cas difficiles et s'餵qu貥nt l'oreille au st鴨oscope. Laennec s'effor硠de vulgariser l'usage de cet instrument parmi ses confr貥s les r鳥rv鳮

1822
De retour ࠐaris, il fut nomm頰rofesseur du Coll觥 de France.

1823
Il succ餡 ࠬa Chaire de clinique m餩cale de Corvisat ࠬa facult鮼br> Il eut de nombreux 鬨ves fran硩s et 鴲angers et, comme il est fr鱵ent, il fut plus c鬨bre ࠬ'鴲anger qu'en France, notamment dans le monde anglo-saxon : Thomas Hodgkin s'honorait d'괲e son 鬨ve.

La fin de sa vie et de sa remarquable carri貥
La sant頤u docteur Laennec d飬inant de plus en plus, il dut abandonner la capitale pour se r馵gier dans son manoir breton de Kerlouarnec pr賠de Douarnenez.
Il ne devait plus en sortir. Il mourut en 1826, ⧩ de 45 ans emport頰ar la tuberculose qu'il avait si admirablement d飲ite.

Lire l'article du T鬩gramme du 6 ao?00

Bien des ann饳 plus tard........
Le Centre Hospitalier Intercommunal de Cornouaille s'est inspir頤u st鴨oscope de Ren頔h鯰hile Hyacinthe LAENNEC pour 鬡borer son logo et pour illustrer sa page home du site internet.
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MessagePosté le: 03-11-2006 10:16    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Poète épique grec




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«Ne faire de mal à personne et n'en point dire.»
Homère



LA BIOGRAPHIE DE HOMÈRE

On attribue à Homère, poète grec d'Asie Mineure, 'L'Iliade' et 'L'Odyssée', récits épiques en vers. Le mythe veut qu'il fut un vieux poète, misérable et aveugle. Si l'on reste incertain quand à sa réelle identité et à la paternité unique de l'oeuvre, les deux poèmes n'en détiennent pas moins une structure propre et une immense valeur : ils représenteraient la mémoire poétique de quatre ou cinq siècles d'histoire antique.




LES ANECDOTES SUR HOMÈRE

> Débat olympique
Sept villes du bassin méditerranéen se disputent la faveur de la naissance d'Homère ! Parmi elles : Smyrne, Chio, Cymé et Colophon.



TOUT HOMÈRE SUR... » FNAC.COM «



ILS AIMERAIENT LUI DIRE...

ET VOUS?...
Si vous aviez eu l'occasion de lui parler ou de lui écrire... que lui auriez-vous dit ?

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SES CITATIONS

« A l'hôte que doit-on ? Bon accueil s'il demeure, congé s'il veut partir. »
[ Homère ] - Extrait de l’ Odyssée

« Petite aumône, grande joie. »
[ Homère ] - Extrait de l' Odyssée

« C'est par l'adresse que vaut le bûcheron, bien plus que par la force. »
[ Homère ] - Extrait de l' Iliade

« Le vocabulaire est un riche pâturage de mots. »
[ Homère ] - Illiade

« Puissent les dieux te donner un mari, un foyer et la grâce de la paix, car il n’y a rien de plus grand et de meilleur que cela. »
[ Homère ]

Les 26 citations de Homère dans Citations du Monde



LES LIVRES DE HOMÈRE

> L’Iliade
Une nouvelle traduction de L'Iliade, rédigée en français contemporain et accessible dès 11 ans. Des notes, des encarts thématiques, des tableaux généalogiques, et des cartes éclairent cette lecture. Les longs combats... Lire »


> L’Iliade
Attribuée par les Anciens à Homère, la première épopée du vieux continent conte les derniers moments de la guerre de Troie et la terrible vengeance d’Achille à qui le roi Agamemnon a volé sa captive favorite. Lire »


- L'Odyssée
- L’Odyssée
- Iliade
- Les dessous de l'Iliade
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MessagePosté le: 04-11-2006 11:16    Sujet du message: litterature Répondre en citant

ERE TERESA

Mère Teresa de Calcutta (1910-1997)



“ Par mon sang, je suis albanaise. Par ma nationalité, indienne. Par ma foi, je suis une religieuse catholique. Pour ce qui est de mon appel, j’appartiens au monde. Pour ce qui est de mon cœur, j’appartiens entièrement au Cœur de Jésus.”

Petite de stature, avec une foi solide comme le roc, Mère Teresa de Calcutta, se vit confier la mission de proclamer la soif infinie de l’amour de Dieu pour l’humanité, en particulier pour les plus pauvres des pauvres, “Dieu aime toujours le monde et Il nous envoie, vous et moi, pour être son amour et sa compassion auprès des pauvres.” C’était une âme remplie de la lumière du Christ, brûlante d’amour pour lui et consumée d’un seul désir: “apaiser sa soif d’amour et des âmes.”

Cette messagère lumineuse de l’amour de Dieu est née le 26 août 1910 à Skopje, une ville située aux croisements de l’histoire des Balkans. Cadette de Nikola et Drane Bojaxhiu, elle fut appelée Gonxha Agnès ; elle reçut sa première communion à l’âge de cinq ans et demi et fut confirmée en novembre 1916. Le jour de sa première communion, elle fut remplie d’un grand amour pour les âmes. La mort soudaine de son père quand elle avait environ huit ans, laissa la famille dans une condition financière difficile. Drane éleva ses enfants avec amour et fermeté, influençant beaucoup le caractère et la vocation de sa fille. La formation religieuse de Gonxha fut soutenue par la paroisse jésuite très active du Sacré Cœur dans laquelle elle était bien engagée.

A l’âge de dix-huit ans, poussée par le désir de devenir missionnaire, Gonxha quitte sa maison en septembre 1928 pour rentrer à l’Institut de la Vierge Marie, connu sous le nom de Sœurs de Lorette, en Irlande. Là, elle reçut le nom de Sœur Mary Teresa, après Sainte Thérèse de Lisieux. En décembre, elle part pour l’Inde, et arrive à Calcutta le 6 janvier 1929. Après avoir fait ses premiers vœux en mai 1931, Sœur Teresa fut envoyée à la communauté de Loretto Entally à Calcutta et enseigna à l’école de filles, Sainte Marie. Le 24 mai 1937, Sœur Teresa fit ses vœux perpétuels devenant, comme elle disait, “l’épouse de Jésus” pour “toute l’éternité.” A partir de ce moment-là, elle fut appelée Mère Teresa. Elle continua à enseigner à Sainte Marie et en 1944 devint la directrice de l’école. Les vingt années de Mère Teresa à Lorette furent remplies d’une joie profonde, elle était très pieuse, aimant profondément ses sœurs et ses élèves. Remarquée pour sa charité, sa générosité et son courage, sa résistance au travail et douée d’un talent naturel pour l’organisation, elle vécut sa consécration à Jésus, au milieu de ses compagnes, avec joie et fidélité.

Le 10 septembre 1946, en route pour sa retraite annuelle à Darjeeling, Mère Teresa reçut dans le train son “inspiration”, son “appel dans l’appel”. Ce jour-là, d’une manière qu’elle n’expliquera jamais, la soif de Jésus d’aimer et sa soif pour les âmes prit possession de son cœur et le désir de satisfaire cette soif devint la motivation de sa vie. Au cours des semaines et des mois suivants, Jésus lui révéla, par des locutions intérieures et des visions, le désir de son cœur d’avoir“des victimes d’amour”, qui “diffuseraient son amour sur les âmes.” Il la suppliait “Viens, sois ma lumière”. “Je ne peux y aller seul.” Il lui révéla sa douleur devant la négligence envers les pauvres, son chagrin d’être ignoré d’eux et son immense désir d’être aimé par eux. Il demanda à Mère Teresa d’établir une communauté religieuse, les Missionnaires de la Charité, dédiée au service des plus pauvres d’entre les pauvres. Presque deux ans d’épreuves et de discernement passèrent avant que Mère Teresa ne reçoive la permission de commencer. Le 17 août 1948, elle se revêtit pour la première fois de son sari blanc, bordé de bleu et passa les portes de son couvent bien-aimé de Lorette pour entrer dans le monde des pauvres.

Après un stage de courte durée chez les Sœurs de la Mission Médicale à Patna, Mère Teresa retourna à Calcutta et trouva un logement temporaire chez les Petites Sœurs des Pauvres. Le 21 décembre, elle alla pour la première fois dans les bidonvilles. Elle visita quelques familles, lava les plaies de plusieurs enfants, prit soin d’un vieil homme malade allongé dans la rue et d’une femme tuberculeuse mourant de faim. Elle commençait chaque journée en communion avec Jésus dans l’Eucharistie et puis elle sortait, le chapelet à la main, pour le trouver et le servir dans“les rejetés, les mal-aimés, les négligés.” Après quelques mois, ses anciennes élèves la rejoignèrent une par une.

Le 7 octobre 1950, la nouvelle congrégation des Missionnaires de la Charité était officiellement établie dans l’Archidiocèse de Calcutta. Au début des années 60, Mère Teresa commença à envoyer ses sœurs dans d’autres régions de l’Inde. L’approbation accordée par le Pape Paul VI en février 1965 l’encouragea à ouvrir une maison au Venezuela. Ce fut bientôt suivi par des fondations à Rome et en Tanzanie et finalement, sur tous les continents. Commençant en 1980 et continuant à travers les années 90, Mère Teresa ouvrit des maisons dans presque tous les pays communistes, y compris l’ancienne Union Soviétique, l’Albanie et Cuba.

Afin de mieux répondre aux besoins physiques aussi bien que spirituels des pauvres, Mère Teresa fonda Les Frères Missionnaires de la Charité en 1963, en 1976 la branche contemplative des sœurs, en 1979 les Frères Contemplatifs, et en 1984 les Pères Missionnaires de la Charité. Cependant son inspiration n’était pas limitée à ceux qui avaient une vocation religieuse. Elle forma les Coopérateurs de Mère Teresa et les Coopérateurs Malades et Souffrants, personnes de fois et nationalités différentes avec qui elle partageait son esprit de prière, de simplicité, de sacrifice et son apostolat pour les humbles travaux d’amour.Cet esprit inspira plus tard les Laïques Missionnaires de la Charité. En réponse aux demandes de beaucoup de prêtres, en 1981 Mère Teresa commença aussi le mouvement Corpus Christi pour les prêtres, traçantun “petit chemin de sainteté” pour ceux qui désirent partager son charisme et son esprit.

Durant ces années de croissance rapide, le monde commença à tourner son regard vers Mère Teresa et le travail qu’elle avait commencé. Elle reçut de nombreux prix pour honorer son travail, en commençant par le prix indien Padmashri en 1962 et le Prix Nobel de la Paix en 1979, alors que les médias, avec un intérêt grandissant, commençaient à suivre ses activités. Elle reçut tout cela “pour la gloire de Dieu et au nom des pauvres”.

L’ensemble de la vie et de l’œuvre de Mère Teresa témoignent de la joie d’aimer, de la grandeur et dignité de chaque être humain, de la valeur de chaque petite chose faite avec foi et avec amour, et, par-dessus tout, de l’amitié avec Dieu. Mais il y avait un autre côté héroïque de cette grande femme qui fut révélé seulement après sa mort. Cachée aux yeux de tous, cachée même à ses plus proches, sa vie intérieure fut marquée par l’expérience d’un sentiment profond, douloureux et constant d’être séparée de Dieu, même rejetée par lui, accompagné d’un désir toujours croissant de son amour. Elle appela son expérience intérieure, “l’obscurité”. La “ nuit douloureuse ” de son âme qui débuta à peu près au moment où elle commençait son travail pour les pauvres et qui continua jusqu’à la fin de sa vie, conduisit Mère Teresa à une union toujours plus profonde avec Dieu. A travers cette obscurité, elle participa mystiquement à la soif de Jésus dans son désir d’amour douloureux et ardent, et elle partagea la désolation intérieure des pauvres.

Durant les dernières années de sa vie, malgré des problèmes de santé de plus en plus sérieux, Mère Teresa continua à gouverner sa congrégation et à répondre aux besoins des pauvres et de l’Eglise. En 1997, les sœurs de Mère Teresa étaient au nombre d’environ 4000 et étaient établies dans 610 fondations réparties dans 123 pays du monde. En mars 1997, elle bénit la nouvelle supérieure générale des Missionnaires de la Charité récemment élu et elle effectua encore un voyage à l’étranger. Après avoir rencontré le Pape Jean Paul II pour la dernière fois, elle rentra à Calcutta et passa ses dernières semaines à recevoir des visiteurs et à enseigner es sœurs. Le 5 septembre fut le dernier jour de la vie terrestre de Mère Teresa. Elle reçut du gouvernement de l’Inde les honneurs de funérailles officielles et son corps fut enterré dans la Maison Mère des Missionnaires de la Charité. Sa tombe devint rapidement un lieu de pèlerinage et de prière pour les gens de toutes fois, riches et pauvres. Mère Teresa laissa le testament d’une foi inébranlable, d’un espoir invincible et d’une charité extraordinaire. Sa réponse à la cause de Jésus, “Viens sois ma lumière”, fit d’elle une Missionnaire de la Charité, une “mère pour les pauvres”, un symbole de compassion pour le monde et un témoignage vivant de la soif d’amour de Dieu.

Moins de deux ans après sa mort, dû à la réputation de sainteté largement répandue de Mère Teresa et au rapport des faveurs reçues, le Pape Jean Paul II permit l’ouverture de sa cause de canonisation. Le 20 décembre 2002, il approuva les décrets de ses vertus héroïques et miracles.


Homélie du Pape Jean-Paul II
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MessagePosté le: 05-11-2006 13:20    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Henri Poincar頨29 avril 1854 (Nancy) - 17 juillet 1912 (Paris) )

Jules Henri Poincar頦ut le plus grand homme de sciences de la fin du XIX蠥t du d颵t du XX謠le plus grand de France, cela ne fait pas de doutes, et peut-괲e mꭥ du monde, mꭥ si, contrairement ࠳es homologues allemands, notamment Hilbert, il ne laisse pas d'飯le derri貥 lui. Math魡ticien hors pair, touche ࠴out, il est aussi connu des physiciens pour ses 鴵des sur la stabilit頤u syst譥 solaire, mais aussi des cercles philosophiques pour ses r馬exions sur les fondements des sciences.

Henri Poincar頥st n頬e 29 avril 1854 ࠎancy. Sa famille appartient ࠬ'鬩te intellectuelle de la ville : son p貥 est neurologue et professeur ࠬa facult頤e M餥cine, son cousin, Raymond, sera Pr鳩dent de la R鰵blique de 1913 ࠱920. Les 鴵des de Poincar頳ont brillantes : plusieurs fois premier prix au Concours G鮩ral, bachelier 賠lettres, bachelier 賠sciences. En Math魡tiques Sp飩ales, il se lie d'amiti頡vec Paul Appell, qui deviendra lui aussi un tr賠bon math魡ticien. Re絠ࠬ'Ecole Normale Sup鲩eure, et ࠬ'Ecole Polytechnique, il opte pour cette derni貥. Il y aura pour professeur Hermite.

Sorti ing鮩eur des Mines, Poincar頳e consacre toutefois ࠬa r餡ction d'une th賥 de doctorat qu'il d馥nd le 1er octobre 1879. Gaston Darboux est notamment l'un des membres du jury, mais s'il loue un "th鯲譥 int鲥ssant", il n'appr飩e pas le travail de Poincar頠 sa juste valeur.

Le 20 avril 1881, Henri 鰯use Louise Poulain d'Andecy, avec qui il aura 3 filles et un fils. Le couple s'鴡blit ࠐaris car Henri vient d'괲e nomm頭ae de conf鲥nces ࠬa Sorbonne. C'est le d颵t d'une intense activit頳cientifique pour Poincar鮠En 30 ans, il publie une trentaine de volumes, et pr賠de 500 notes, articles ou longs m魯ires. Ses travaux changeront totalement le paysage math魡tique de son 鰯que. Il cr饠notamment de toutes pi裥s la th鯲ie des fonctions fuchsiennes, r鶯lutionne l'鴵de des 鱵ations diff鲥ntielles par ses 鴵des qualitatives de solutions.

C'est en 1889 que le nom d'Henri Poincar頤evient vraiment connu de tous. Il re篩t en effet le prix du roi Oscar pour un brillant m魯ire sur le probl譥 des 3 corps. Le roi Oscar est le roi de Norv觥 et de Su褥, un passionn頤e math魡tiques. Il d飩de d'offrir un prix de 2500 couronnes ࠵ne "d飯uverte importante dans le domaine de l'analyse math魡tique sup鲩eure". Le jury est compos頤e Weierstrass, Mittag-Lefflet, Hermite, et c'est le m魯ire de Poincar頱ui les impressionne le plus. Pourtant, il comportait une erreur que le jeune math魡ticien Phr䧭en d鴥cte alors qu'il pr鰡re le manuscrit pour l'imprimeur. Cette erreur obligera Poincar頠 proc餥r ࠤe profonds remaniements dans son m魯ire, et aussi ࠲embourser les frais d'impression du premier m魯ire, une somme sup鲩eure de quelques mille couronnes au prix qu'il avait re絮 Mais comme souvent en math魡tiques, les erreurs sont f飯ndes, et celle-ci permit ࠐoincar頤'ouvrir la porte de la th鯲ie du chaos.

Poincar頩tait 駡lement un philosophe des sciences reconnu. Dans La Science et l'hypoth賥, publi頥n 1902, il affirme le r?essentiel du principe de r飵rrence. Plus tard, il interviendra dans la crise des fondements des math魡tiques, s'opposant aux id饳 de Hilbert et de Russell. Le 28 juin 1909, il entre ࠬ'Acad魩e Fran硩se, privil觥 rare pour un scientifique. Il d飨de le 17 juillet 1912 d'une hypertrophie de la prostate.

Les math魡ticiens contemporains de Poincar頨n頥n 1854)
Sophus Lie (n頥n 1842)
Edouard Lucas (n頥n 1842)
Hermann Schwarz (n頥n 1843)
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MessagePosté le: 06-11-2006 16:36    Sujet du message: litterature Répondre en citant

HERVE BAZIN


Biographie d'Hervé Bazin

Petit-neveu de l'académicien René Bazin, Hervé Bazin (de son vrai nom Jean-Pierre Hervé-Bazin) est né à Angers en 1911 dans une famille bourgeoise, dévote et terrienne. Enfant, il se heurte à sa mère, sèche et autoritaire ; adolescent, il multiplie les fugues ; étudiant, inscrit contre son gré à la faculté catholique de droit d'Angers, il refuse de passer ses examens. Pour mater ce révolté permanent, qui étudie en cachette la botanique, ses parents l'obligent à préparer Saint-Cyr : au bout de six mois, il

s'enfuit ; sur la route qui le conduit à Paris, au volant de la voiture de son père, un terrible accident le rend amnésique et le condamne à un long séjour dans une maison de santé. À sa sortie, Hervé Bazin mène une existence brouillonne et, souvent, misérable.
Durant quatorze ans, il est tour à tour marchand ambulant, garçon d'ascenseur, ferrailleur et même batteur de tapis. Il fonde en 1946 une éphémère revue poétique, La Coquille, et, dans l'angoisse d'être un raté, dans les souffrances d'un divorce et de liaisons malheureuses, il écrit des poèmes et des romans jamais publiés. En 1947, le prix Apollinaire qu'il reçoit pour son recueil de vers, Jours, brise cet anonymat.
Toutefois, sur les conseils de Paul Valéry, Hervé Bazin se tourne vers la prose. En 1948, le succès et le scandale, tous deux énormes, qui suivent la parution de Vipère au poing, le lancent définitivement. Grand prix de littérature de Monaco (1957), élu membre (1960) puis président (1973) de l'académie Goncourt, Hervé Bazin obtient aussi en 1980 le prix Lénine de littérature. Romancier d'abord révolté contre sa famille, Bazin est devenu le peintre des mœurs modernes. Ses observations minutieuses et son écriture incisive font de lui un écrivain "naturaliste", en quête perpétuelle de fraternité à l'image de son engagement, depuis 1949, dans le mouvement "mondialiste" qui lutte pour l'amélioration du sort des opprimés et des déshérités.

Hatier, Itinéraires littéraires, XXe siècle, II, Paris, 1991

Principales œuvres

1948 Vipère au poing 1949 La Tête contre les murs
1950 La Mort du petit cheval 1956 Qui j'ose aimer
1960 Au nom du fils 1963 Chapeau bas
1967 Le Matrimoine 1970 Les Bienheureux de la désolation
1972 Le cri de la chouette 1975 Madame Ex.
1988 Le Démon de minuit
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MessagePosté le: 07-11-2006 11:07    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Il faut connaître le mal qu'on veut combattre.»
Simone Weil



LA BIOGRAPHIE DE SIMONE WEIL

Née à Paris dans une famille juive non pratiquante, Simone Weil étudie au lycée Henri IV avec le philosophe Alain. Suivant le modèle de son frère, brillant mathématicien, elle entre à l'Ecole Normale Supérieure et passe son agrégation de philosophie en 1931. Elle enseigne ensuite au Puy, à Roanne et à Saint Étienne, où elle se rapproche de la classe ouvrière. Elle écrit ses premiers essais ('Oppression et Liberté') en confrontant sa conception du marxisme avec la réalité du travail qu'elle expérimente ensuite dans les usines Alsthom et Renault. Toujours en quête d'absolu, Simone Weil rejoint le Front Républicain espagnol en 1936 et connaît sa première révélation mystique à l'abbaye de Solesmes, deux ans plus tard. Dès lors, elle veut comprendre la volonté de Dieu et l'articuler intellectuellement avec ses propres expériences religieuses. Elle donne dans 'Pensées sans ordre concernant l'amour de Dieu' une interprétation mystique de la religion chrétienne, rempli de son désir de sacrifice. En 1942, forcée de se réfugier aux Etats-Unis, Simone Weil refuse de quitter ses compatriotes et revient aider les Forces Française Libres en Angleterre. Atteinte de tuberculose, elle s'éteint à 34 ans dans un sanatorium anglais.




LES ANECDOTES SUR SIMONE WEIL

> Réveillon rouge
Avec son engagement aux côtés de la classe ouvrière, Simone Weil a pu rencontrer Trotsky le 31 décembre 1933.

> Fine analyse
En 1939, Simone Weil, presque prophétique, écrivait qu'il serait dans l'intérêt du pouvoir colonial d'émanciper progressivement ses colonies.

> De qui tenir ...
Alain fut le maître de Simone Weil à l'Ecole Normale Supérieure.



TOUT SIMONE WEIL SUR... » FNAC.COM «



ILS AURAIENT AIMÉ LUI DIRE...

ET VOUS?...
Si vous aviez eu l'occasion de lui parler ou de lui écrire... que lui auriez-vous dit ?

Ecrire un message à "Simone Weil"



SES CITATIONS

« Le mot de révolution est un mot pour lequel on tue, pour lequel on meurt, pour lequel on envoie les masses populaires à la mort, mais qui n'a aucun contenu. »
[ Simone Weil ] - Extrait des Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale

« On dit souvent que la force est impuissante à dompter la pensée ; mais pour que soit vrai, il faut qu'il y ait pensée. Là où les opinions irraisonnées tiennent lieu d'idées, la force peut tout. »
[ Simone Weil ] - Extrait des Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale

« Plus le niveau de la technique est élevé, plus les avantages que peuvent apporter des progrès nouveaux diminuent par rapport aux inconvénients. »
[ Simone Weil ] - Extrait d' Oppression et liberté

« La plénitude de l'amour du prochain, c'est simplement d'être capable de lui demander : "Quel est ton tourment ?" »
[ Simone Weil ]

« La beauté, c'est l'harmonie du hasard et du bien. »
[ Simone Weil ] - La pesanteur et la grâce

Les 50 citations de Simone Weil dans Citations du Monde
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MessagePosté le: 08-11-2006 11:24    Sujet du message: litterature Répondre en citant

BIOGRAPHIE D'EUGÈNE SUE PAR MAURICE LACHÂTRE :



Eugène Sue est né à Paris, le 17 janvier an XII de la République (1804), d'une famille originaire de Lacolme, près de Cannes, en P
rovence, dans laquelle la profession médicale sembla avoir été héréditaire. Eugène Sue, dont les véritables prénoms sont Marie-Joseph, avait eu pour marraine l'impératrice Joséphine. Lorsqu'il eût atteint l'âge d'homme, il embrassa, comme son père et ses aïeux, la carrière médicale, et entra dans la marine avec le titre de chirurgien. En cette qualité, il visita l'Asie, l'Amérique, les Antilles ; il assista, à bord du vaisseau de ligne le Breslaw, à la bataille de Navarin. Cette vie d'aventures et d'observation personnelle préparait heureusement l'esprit de l'écrivain et lui fournissait la matière des premiers romans qu'il devait publier bientôt : Kernock, le Pirate, Plick et Plock, Atar-Gull, la Salamandre, la Vigie de Koatven, romans maritimes qui eurent tous un éclatant succès et fondèrent la réputation de l'auteur. Il réussit également dans le roman historique et lutta de réputation avec Walter Scott en publiant Latréaumont, Jean Cavalier, Létorières et le Commandeur. Enfin, il attaqua le roman de moeurs, le roman par excellence, et publia Arthur, la Coucaratcha, l'Hôtel Lambert et Mathilde. Tous ces romans, le dernier surtout qui est un chef-d'oeuvre, eurent un succès immense et élevèrent au plus haut point la renommée et la gloire du romancier. Mais son triomphe littéraire devait être porté encore plus haut par une oeuvre inouïe, étrange, hardie, qui montrait au monde attendri, ému, saisi d'horreur et d'épouvante, les mystères de la vie quotidienne de l'horrible Capharnaüm qu'on nomme Paris, mais le Paris en haillons, croupissant dans la misère, se ruant dans les ruisseaux infects, grouillant dans les geôles, pour finir au bagne ou à l'échafaud. Alors parurent LES MYSTÈRES DE PARIS. Ici Eugène Sue va remplir un grand devoir ; il va faire oeuvre de moraliste et de philosophie ; il va nous montrer les plaies hideuses que recouvre à peine le vernis de notre civilisation, et va appeler sur ce mal immense, profond, les remèdes énergiques des hommes chargés du gouvernement des sociétés. Jamais écrit n'a produit une telle sensation sur un monde entier de lecteurs. L'événement politique le plus terrible ou le plus glorieux n'aurait pas été capable de détourner l'attention publique entièrement captivée par cette étrange révélation, cette lecture d'incantation. Les noms des personnages de ce livre étaient dans toutes les bouches ; Fleur-de-Marie, Rigolette, Pipelet, Rodolphe, Cabrion, etc., etc., et tenaient en suspens tous les esprits. Le livre avait produit l'effet que l'auteur attendait : il avait attiré l'attention de tous sur les plaies sociales ; et l'année suivante, il continua l'oeuvre réformatrice par le roman du JUIF-ERRANT, qui devait jouir du même succès. L'intention de l'auteur, en publiant ces deux livres, se révèle dans la dédicace de son roman du Juif- Errant : " J'ai mis çà et là en relief et en mouvement quelques faits consolants ou terribles se rattachant de près ou de loin à la question de l'organisation du travail, question brûlante qui bientôt dominera toutes les autres, parce que, pour les masses, c'est une question de vie ou de mort. Dans plusieurs épisodes de cet ouvrage, j'ai tenté de montrer l'action admirablement satisfaisante et pratique qu'un homme de coeur noble et d'esprit éclairé, pourrait avoir sur la classe ouvrière ; par opposition, j'ai peint ailleurs les effroyables conséquences de l'oubli de toute justice, de toute charité, de toute sympathie envers ceux qui, depuis longtemps voués à toutes les privations, à toutes les misères, à toutes les douleurs, souffrent en silence, ne réclamant que le droit au travail, c'est-à-dire un salaire certain, proportionné à leurs rudes labeurs et à leurs besoins. A défaut de talent, on trouvera du moins dans mon oeuvre de salutaires tendances et de généreuses convictions. "
Ces tendances, ces généreuses convictions se sont montrées en effet dans le Juif-Errant et dans tous les travaux postérieurs du grand écrivain, notamment dans les Misères des enfants trouvés. Pour terminer cette liste de chefs-d'oeuvre, nous mentionnerons LES MYSTÈRES DU PEUPLE, ou Histoire d'une famille de prolétaires à travers les âges. Dans cet ouvrage, Eugène Sue fait ressortir les plus hauts enseignements de l'histoire sous une forme constamment attrayante. Les Mystères du Peuple sont une de ces oeuvres qui placent leur auteur parmi les plus grands écrivains dont puisse s'honorer la littérature d'une nation, et qui ont bien mérité de l'humanité. Les premières livraisons parurent au mois de novembre 1849 et obtinrent un prodigieux succès qui dépassa même celui des Mystères de Paris et du Juif-Errant. De tous les points de la France affluèrent aux Bordes, où il résidait, dans le département du Loiret, des adresses de félicitations pour encourager l'auteur et l'inviter à continuer son oeuvre patriotique.



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MessagePosté le: 09-11-2006 12:32    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

pouchkine



Alexandre Pouchkine
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : navigation, Rechercher
Cette article concerne le poète, il existe également la ville de Pouchkine, autrefois Tsarskoïe Selo, proche de Saint-Pétersbourg.


Portrait (huile) de Alexandre Pouchkine par Vasily Tropinin, 1827Alexandre Sergueïevitch Pouchkine est un poète, dramaturge et romancier russe né à Moscou le 26 mai 1799 (selon le calendrier julien) et mort à Saint-Pétersbourg le 29 janvier 1837, à l’âge de trente-huit ans, des suites d'une blessure reçue lors d'un duel avec un français, le baron d’Anthès, qui aurait courtisé sa femme. Lermontov écrivit alors : "La Mort du poète". Il était l'arrière-petit-fils d'Abraham Hanibal, un prince camerounais au destin étonnant capturé par des esclavagistes au service des Ottomans et devenu le filleul de Pierre le Grand.

Lecteur vorace dès son plus jeune âge, Alexandre Pouchkine étonne son entourage par son aisance à improviser comme à répéter par cœur des vers innombrables. Il s'alimente aux classiques français (Molière, Voltaire, Parny) et anglais (Byron, Shakespeare). Sa profonde connaissance de la culture française lui vaut d'ailleurs le surnom de Frantsous (Француз "Le Français") auprès de ses camarades de lycée.
Dès 1814 son talent poétique lui vaut une première publication dans la revue Le Messager de l'Europe avec son épître « A l'ami poète ».
Il passe quelques années au lycée impérial de Tsarskoë Selo, Souvenirs à Tsarskoïe Selo (1814), la liberté (1817), Rouslan et Ludmilla (1820), suivent trois ans de vie dissipée à Saint-Pétersbourg. En 1816 il entre au Ministère des Affaires étrangères. En 1820, pour avoir écrit quelques poèmes séditieux, il est condamné à l'exil par le tsar Alexandre Ier au Caucase, à Kichinev et à Odessa. L’influence de Byron se retrouve dans Le Prisonnier du Caucase (1821) qui décrit les coutumes guerrières des Circassiens, La Fontaine de Bakhtchirsaraï (1822) qui traduit l’atmosphère du harem et des évocations de la Crimée, et enfin Les Tziganes (1824). Quant à la Gabrieliade (Gavriliada, 1821), poème blasphématoire, il est sous l’influence française. Un nouvel exil à Mikaïlovskoïe lui permet de finir Eugène Onéguine (1823-1830), d’écrire sa tragédie Boris Goudounov (1824-1825), de composer les « contes en vers » ironiques et réalistes.

À la mort du tsar Alexandre 1er, Nicolas 1er le prend sous sa protection et lui permet de revenir à Moscou. De cette époque date Poltava (1828), poème à la gloire de Pierre le Grand. Il reprend sa vie oiseuse et épouse Natalia Gontcharova. (18/2/1831). Il entame réellement sa maturité et écrit en prose : Les Récits de Buekjube (1830) qui décrivent la vie russe et son roman historique La Fille du capitaine (1836) où il retrace la révolte de Pougatchev. De cette dernière période datent encore les « petites tragédies » : Le Chevalier avare (1836) sous influence Shakespearienne, Le Convive de pierre (1836) reprend le thème de Don Juan, et enfin le célèbre poème du Cavalier de bronze (1833).

Vladimir Weidlé : « Un poème de Pouchkine, traduit honnêtement mais sans miracle, produit l’impression la plus fâcheuse, celle du lieu commun » La qualité de son œuvre tient en propre à la langue russe qu’il a utilisée comme une musique.

Bielinski disait de lui que : « ses vers étaient profondément différents quant au fond et quant à la forme d’une année sur l’autre ».

En 1815 Joukovski écrivit : « Notre jeune et prodigieux Pouchkine est l’espoir de notre littérature ».

Alexandre Pouchkine inaugura une nouvelle littérature russe en l'affranchissant de sa dépendance à l'égard de normes étrangères. Gogol, Dostoïevski, Tolstoï, qui furent de la génération suivante, se sont tous inspirés de son œuvre, ainsi que les compositeurs russes Tchaïkovski et Moussorgski. Pouchkine voulait « dire simplement des choses simples ».

Sommaire [masquer]
1 Œuvres
1.1 Poèmes
1.2 Drames
1.3 Prose
2 Bibiliographie
3 Liens internes
4 Liens externes



Œuvres [modifier]
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MessagePosté le: 10-11-2006 10:38    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

Henri Pourrat est né à Ambert (France) le 7 mai 1887.

En dehors d'une année passée à Paris, au Lycée Henry IV, il n'a quitté son pays natal que pour de rares et brefs déplacements. Admis en 1905 à l'Institut national agronomique, mais atteint de tuberculose, il doit revenir dans sa famille et s'imposer une vie calme et régulière en consacrant ses journées au travail d'écriture, aux promenades en campagne et à la lecture.

En décembre 1921, Pourrat obtient le prix du Figaro pour le premier volume de Gaspard des Montagnes et, dix ans plus tard, pour l'ensemble des quatre volumes; le grand prix du roman de l'Académie Française.

Son oeuvre, particulièrement vaste (une centaine d'ouvrages) est fort diverse : poèmes de jeunesse, romans, biographie, essais historiques, philosophiques ou religieux, contes... Loin d'être le cadre étriqué d'un régionalisme folklorique, l'Auvergne est pour lui le lieu privilégié pour découvrir et comprendre la nature et l'esprit paysan et , par là même " atteindre l'universel ".

En 1941 Henri Pourrat reçoit de prix Goncourt pour Vents de Mars. Les douze ou treize dernières années de sa vie sont entièrement consacrées au monumental Trésor des Contes auquel il attachait une grande importance.

Henri Pourrat est mort à soixante douze ans le 16 juillet 1959 à Ambert, où il repose.
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MessagePosté le: 11-11-2006 10:20    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Tchekhov (1860-1904)





"Personne n’a compris avec autant de clairvoyance et de finesse le tragique des petits côtés de l’existence ; personne avant lui ne sut montrer avec autant d’impitoyable vérité le fastidieux tableau de leur vie telle qu’elle se déroule dans le morne chaos de la médiocrité bourgeoise ."

Gorki












Écrivain russe, Tchekhov est né à Taganrog 1860 et est décédé à Badenweiler en Allemagne en 1904.

Sa biographie se résume à quelques dates dans un calepin et beaucoup de pages blanches. Il ne se passe rien ou à peu près rien dans la vie de l’écrivain, comme il ne se passe rien ou à peu près rien dans son théâtre.

Une enfance triste dans une bourgade reculée, des études de médecine, une impérieuse vocation littéraire, quelques voyages à l’étranger, des séjours en sanatorium, un mariage sur le tard : bref une vie sans histoires, une vie de routine, partagée entre le travail, les factures à régler et les médicaments.

Sur ce fond de grisaille l’homme souffre continuellement, rongé par un mal inexorable, la tuberculose. Il tousse et crache le sang ; le visage fin et bon, la bouche légèrement moqueuse expriment la mélancolie, et les rides trahissent la crispation de la souffrance. Cette vie ne tient qu’à un fil. Mais chaque instant, si douloureux soit-il, est une victoire sur la maladie. Chaque souffle d’air, le frémissement des feuilles, le bruit des pas sur la neige sont un miracle de la vie.

Nul n’a éprouvé aussi bien que Tchekhov la tristesse désespérante de ces mornes journées où la maladie ne laisse pas de répit, la solitude, le dégoût devant la médiocrité du monde, le tragique à la fois social et métaphysique de la condition humaine ; mais nul n’a connu aussi bien que lui le prix de cette succession d’instants arrachés à la mort.

" Dans mon enfance je n’ai pas eu d’enfance ". Le petit garçon qui garde la boutique d’épicerie que tient son père, en veillant tard dans la nuit, a déjà sur le monde un regard d’adulte. Entre deux devoirs rédigés à la lueur des bougies, il observe les passants et écoute leurs conversations, tout en luttant contre le sommeil.

Le père, fils de serf libéré, est un homme sévère, violent, qui passe ses colères en maniant le fouet et, l’instant d’après, s’agenouille devant les icônes. On suit très régulièrement les offices chez les Tchekhov, on est confit en dévotions. L’église, la boutique, le lycée, une atmosphère de brutalité et de bigoterie, tel est le cadre où grandit le jeune Anton.

En 1879 Anton s’inscrit à la faculté de médecine à Moscou où il terminera ses études en 1884. Les Tchekhov vivent pauvrement et logent dans un sous-sol humide. Les frères aînés boivent et se dissipent. Anton a la charge des siens et améliore l’ordinaire en publiant quelques brefs récits dans un petit journal humoristique.

En 1880, à vingt ans, Tchkhov a publié neuf récits, 5 ans plus tard il atteindra le chiffre de 129 articles et nouvelles !

Mais cette littérature " alimentaire " payée 68 kopecks la ligne compte moins dans sa vie que la médecine. Il écrit ses contes trois heures par jour, sur le coin de la grande table où est servi le samovar, au milieu des éclats de rire de ses frères et de leurs camarades. Ses sujets appartiennent à la vie de tous les jours, qu’il observe de son regard moqueur. Sa facilité tient du prodige.

" La médecine est ma femme légitime, écrit-il, la littérature, ma maîtresse. Quand l’une m’ennuie, je vais passer ma nuit avec l’autre ".

Bientôt Tchekhov devient une gloire de la Russie. Il reçoit le prix Pouchkine ; on le courtise, on l’adule, et le public l’aime. Et pourtant combien il est difficile de connaître cet homme de 28 ans, déjà las et déçu, qui se livre si peu. De sa vie sentimentale, on ne sait rien ou presque, en dehors d’une brève aventure d’adolescent avec une jeune paysanne et de son tardif mariage avec l’actrice Olga Knipper.

" Le chantre de la désespérance " écrivait Léon Chestov et il ajoutait " Il a tué les espoirs humains 25 ans durant; avec une morne obstination il n’a fait que cela ". Que reste-t-il lorsque le voile des illusions s’est déchiré ? Le vide, le tragique dérisoire du néant.

Les pièces de Tchekhov se déroulent dans le cadre de la province, une province morne et routinière, où les seuls événements sont le défilé de la garnison, les conversations plus ou moins médisantes autour d’un samovar, le passage du docteur ou de l’inspecteur des impôts, une province qui ressemblerait à une eau morte, que trouble un instant, comme le jet d’une pierre un événement inopiné ; quelques rides à peine, et la vie reprend. Mais, souterrainement, tout se défait dans la dérive de la vie et l’usure du temps.

Et pourtant ce monde désenchanté reste imprégné de grâce et cet écrivain impitoyable pénétré de tendresse. Une flambée de poésie éclaire cette société finissante. Gorki écrivit à Tchekhov " Vous accomplissez un travail énorme avec vos petits récits, en éveillant le dégoût de cette vie endormie, agonisante…. Vos contes sont des flacons élégamment taillés, remplis de tous les arômes de la vie. ". Si Tolstoï refusait à Tchekhov tout talent de dramaturge, il le tenait pour un remarquable conteur.

On se tait dans le théâtre de Tchekhov et " l’on s’entend se taire ". Chaque silence, rythmé par l’horloge, marque le temps qui s’écoule, d’une exceptionnelle densité. Dans l’oisiveté de la vie de province, chaque seconde compte. Chaque instant de présent est nourri de passé et condense en lui plusieurs années de désespoir et de révolte, de nostalgie ou d’ennui…

Le temps tchékhovien ne mûrit pas les personnages. Il les défait, il les dépossède de leur être, il émousse leurs sentiments. Le temps est une blessure – impossible de vivre au présent, ce présent absurde et lourd de regrets, les hommes sont condamnés à vivre au passé ou au futur antérieur. " Je n’aime plus personne " soupire Astrov, le médecin d’Oncle Vania. La seule vie possible est la vie rêvée, la vie du souvenir, de la nostalgie ou encore la vie d’un futur lointain et utopique.

A part Pouchkine, Tchekhov est à peu près le seul des plus grands écrivains russes à ne pas proposer de recette pour sauver le monde. Quant à philosopher sur l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme, il n’y songe même pas. Sa philosophie c’est la compassion. Il éprouve une intense compassion pour ses personnages

Gorki a écrit : " Personne n’a compris avec autant de clairvoyance et de finesse le tragique des petits côtés de l’existence ; personne avant lui ne sut montrer avec autant d’impitoyable vérité le fastidieux tableau de leur vie telle qu’elle se déroule dans le morne chaos de la médiocrité bourgeoise ".

Ce qui caractérise le talent révolutionnaire de Tchekhov est cet art de suggérer les émotions et la qualité d’une atmosphère dans une langue dépouillée et transparente. Et c’est ainsi que ce monde désenchanté, fait d’élans impuissants, de désespoirs rentrés reste imprégné de grâce : une poignée de poésie éclaire cette société finissante, le rire d’un enfant ou la beauté d’une femme.

Rosanna Delpiano



Bibliographie :

La grande encyclopédie Larousse
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MessagePosté le: 12-11-2006 10:48    Sujet du message: litterature Répondre en citant

PIERRE ANDRE DUFFREN


Pierre Andr頤e Suffren

N頍 au chateau de Saint-Cannat, le 17 juillet 1729, fils du marquis de Saint-Tropez, Pierre Andr頤e Suffren fut admis d賠l'⧥ de 8 ans comme Chevalier de Minorit頍 de l'Ordre de Malte dont il devint plus tard Bailli.

Apr賠avoir combattu sous les ordres de l'Amiral d'Estaing pendant la guerre d'ind鰥ndance des Etats-Unis, il se voit confier le commandement d'une division de cinq vaisseaux destin鳠aux mers de l'Inde. D賠son arriv饬 il combat avec fougue et acharnement les troupes anglaises, et leur livre les batailles de Sadras, Provedien, Negapatam, Trincomal鼯b>, Gondelour.

Revenu ࠐaris en 1784, Suffren est nomm頌ieutenant G鮩ral des Arm饳 Navales, Chevalier du Saint-Esprit, et se voit attribuer la charge de vice-amiral. Combl頤'honneurs, Suffren meurt ࠐaris en 1788 alors que le Roi venait de lui confier le commandement d'une flotte en armement ࠂrest.

Tacticien remarquable et combattant intr鰩de, Suffren reste l'une des plus belles figures de l'histoire maritime, ࠬ'駡l de Nelson ou de Ruyter.

(photo © Jean-Michel Roche - Buste de Suffren - Musée de la Marine, Toulon). A noter, ce qui reste sans doute le meilleur ouvrage à ce jour sur Suffren : "Mais qui est le bailli de Suffren Saint-Tropez ?" - Mémoires du Sud - Editions Equinoxe, 2000.



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[Sommaire frégate Suffren]. [Sommaire Net Marine]
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MessagePosté le: 13-11-2006 11:33    Sujet du message: litterature Répondre en citant

BORIS VIAN


Boris Vian
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Boris Vian (10 mars 1920, Ville-d'Avray (Hauts-de-Seine) - 23 juin 1959, Paris) était un écrivain français, un ingénieur, un inventeur, un poète, un parolier, un chanteur, un critique et un musicien de jazz (plus exactement trompettiste). Il a également publié sous le pseudonyme de Vernon Sullivan, et pris d'autres pseudonymes comme Bison Ravi (anagramme de son nom).

Sommaire [masquer]
1 Biographie
2 Ses principaux romans et œuvres poétiques
2.1 Romans
2.2 Théâtre
2.3 Poésies
2.4 Chansons
3 Citations
4 Liens externes en français



Biographie [modifier]
Après le lycée Condorcet, il fut formé à l'École centrale, puis ingénieur à l'Association française de normalisation (AFNOR), il reçut également le titre de satrape du Collège de ’Pataphysique.

Il a écrit 11 romans, 4 recueils de poèmes, plusieurs pièces de théâtre, des nouvelles, de nombreuses chroniques musicales (dans la revue Jazz Hot), des scénarios de films, des centaines de chansons (notamment pour Serge Réggiani et Juliette Gréco), etc., le tout avec une verve qui lui est propre.

Son premier roman célèbre (sous l'hétéronyme de Vernon Sullivan) a été J'irai cracher sur vos tombes, écrit en 1946. Ce fut un roman très controversé, (notamment parce qu'il fut retrouvé sur les lieux d'un crime passionnel) qui lui valut d'être condamné en 1950 pour outrage aux bonnes mœurs. S'ensuivent des romans tout aussi noirs et sarcastiques : Les Morts ont tous la même peau, Et on tuera tous les affreux, Elles se rendent pas compte.

Sous son propre nom, il a écrit des romans plus fantastiques, poétiques et burlesques, les plus connus étant L'Écume des jours et L'Automne à Pékin, d'autres étant L'Arrache-cœur, L'Herbe rouge, etc.

Il était également auteur de pièces de théâtre, de nouvelles ( L'Oie bleue, La Brume, Les Fourmis,…) et chansons, et fervent défenseur de la ’Pataphysique.

Le jazz était sa passion, il a souvent joué au Tabou, célèbre club de Saint-Germain-des-Prés (il jouait de la trompette de poche, qu'il avait baptisée « trompinette »), mais a été aussi directeur artistique chez Philips et chroniqueur dans Jazz Hot de décembre 1947 à juillet 1958 d'une "revue de la presse" explosive et extravagante.
Henri Salvador disait de lui : « il était un amoureux du jazz, ne vivait que pour le jazz, n'entendait, ne s'exprimait qu'en jazz ».

Sa chanson la plus célèbre (parmi les 460 qu'il a écrites) est Le Déserteur, chanson pacifiste écrite à la fin de la guerre d'Indochine (soit le 15 février 1954), juste avant la guerre d'Algérie. Celle-ci fut interdite sur les ondes dans sa version d'origine en raison du couplet final litigieux :

Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Que je possède une arme
Et que je sais tirer

Celui-ci fut tardivement remplacé par

Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Que je n'aurai pas d'arme
Et qu'ils pourront tirer

(Sous cette deuxième forme, la chanson eut un réel succès dans les années 60, chantée par Peter, Paul and Mary; mais Vian était déjà mort).

Amoureux de la culture américaine, il a traduit en français le grand classique de la science-fiction qu'est le Monde des Ā d'A. E. van Vogt, tout comme sa suite les Joueurs du Ā. Il a également traduit Raymond Chandler, ainsi que le poème Jabberwocky de Lewis Carroll, extrait de De l'autre côté du miroir et les mémoires du Général Omar Bradley A Soldier's Story. Il a aussi traduit la biographie romancée du trompettiste de jazz américain Bix Beiderbecke (1903-1931). Il s'agit de l'ouvrage intitulé "Le jeune homme à la trompette", rédigé par Dorothy Baker en 1938. Boris Vian a réalisé cette traduction pour Gallimard en 1951.

Il a fait quelques apparitions sur scène, au théâtre et dans quelques films. Il joue par exemple le Cardinal de Paris (!) dans Notre Dame de Paris de Jean Delannoy.

Le matin du 23 juin 1959, Boris Vian était à la première du film inspiré de son roman J'irai cracher sur vos tombes. Il avait déjà combattu les producteurs, sûrs de leur interprétation de son travail, et publiquement dénoncé le film, annonçant qu'il souhaitait faire enlever son nom du générique. Quelques minutes après le début du film, il s'effondre dans son siège et meurt d'une crise cardiaque en route vers l'hôpital.

Son oeuvre connut un immense succès public posthume dans les années 1960 et 1970.


Ses principaux romans et œuvres poétiques [modifier]

Romans [modifier]
À son nom :
L'Écume des jours 1947
L'Automne à Pékin 1947
Vercoquin et le plancton 1947
Cantilène en gelée (recueil de poèmes) 1949
Les Fourmis 1949
L'Herbe rouge 1950
Le Ratichon baigneur 1950
L'Arrache-cœur 1953
Troubles dans les andains 1966
Le Loup-garou (recueil de nouvelles, publié en 1970)
Les Lurettes fourrées (recueil de nouvelles)
Et sous le pseudonyme de Vernon Sullivan :
J'irai cracher sur vos tombes 1946
Les Morts ont tous la même peau 1947
Et on tuera tous les affreux 1948
Elles se rendent pas compte 1950
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MessagePosté le: 14-11-2006 11:14    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Oscar Wilde (1854-1900)


J'ai mis tout mon génie dans ma vie;
je n'ai mis que mon talent dans mon oeuvre.
confidence d'Oscar Wilde à André Gide (1891)


Les enfants commencent par aimer leurs parents.
En grandissant, ils les jugent,
quelquefois ils leur pardonnent.
Oscar Wilde
Le Portrait de Dorian Gray





Oscar Wilde
en 1892
Photographie d'Alfred Ellis




Oscar Wilde est né à Dublin en 1854. Il est le fils d'un chirurgien irlandais de réputation internationale. Sa mère, Jane Francesa Elgee, est une poètesse pleine de ferveur nationaliste, qui dans les années 1840, soutient la cause irlandaise face à l'Angleterre.

Après des études classiques au Trinity College à Dublin, où déjà il fait preuve d'une forte personnalité et se distingue des autres étudiants par l'extravagance des ses vêtements, Oscar Wilde est admis à l'université d'Oxford. Il a notamment comme professeur John Ruskin, l'un des porte-paroles d'un mouvement culturel qui estime que l'art ne doit être que recherche du Beau, sans aucune préoccupation morale ou sociale.

Oscar Wilde est un élève brillant et distingué. Il a les cheveux longs, porte des cravates lavallière et orne les boutonnières de ses costumes d'un œillet, d'un lis ou d'un chrysanthème.

Esprit subtil et excentrique, dandy d'une rare élégance, sa célébrité devient grande dans les milieux culturels et aristocratiques londoniens qui accueillent avec ravissement ses premiers Poèmes (1881).

Il devient très vite l'un des théoriciens de "l'art pour l'art", et le chef de file des "esthètes". Il est ainsi invité à donner une série de conférences aux Etats-Unis sur l'esthétisme.

De retour en Europe, il s'installe à Paris, où il écrit deux pièces de théâtre (la Duchesse de Padoue, 1883), Véra ou les Nihilistes, 1883) . Il rencontre les principaux écrivains français de l'époque : Verlaine, Mallarmé, Zola, Daudet, et Hugo. De retour à Londres (1884), il épouse l'une de ses admiratrices, Constance Lloyd. Ils auront deux enfants.

Rédacteur en chef du magazine The Woman's World de 1887 à 1889, il y montre ses talents de pamphlétaire et son art du paradoxe. Il s'emploie également à défendre la cause féministe.

Pour ses enfants, il organise des bals costumés et écrit des contes (le Prince heureux et autres contes, 1888). Il publie également des nouvelles (le Crime de lord Arthur Saville et autres histoires, 1891), un essai (Intentions, 1891) et aussi son seul roman (le Portrait de Dorian Gray, 1891).

Ce roman lui vaut une très grande notoriété, mais le public anglais, choqué, lui reproche l'immoralité de certains personnages.

En 1895, Oscar Wilde décide de porter plainte en diffamation contre le Marquis de Queensberry, le père d'Alfred Douglas, son amant. Ce procès tourne mal. Finalement c'est le Marquis de Queensberry qui porte l'affaire devant les tribunaux, accusant Wilde de pervertir son fils . Oscar Wilde est condamné pour délit d'homosexualité à 2 ans de travaux forcés le 27 mai 1895. Il purgera cette peine dans la très répressive prison de Reading, au sud de l'Angleterre.

Il sort de prison le 19 mai 1897, et s'exile en France, à Berneval, près de Dieppe. C'est un homme brisé et ruiné. Il prend pour pseudonyme le nom de Sebastian Melmoth.

Il publie en 1898, la ballade de la geôle de Reading, un témoignage émouvant sur sa douleur de prisonnier. Il meurt à Paris, en 1900 dans la misère et la solitude.

Guy Jacquemelle



Quelques aphorismes et citations d'Oscar Wilde






SCAR
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MessagePosté le: 15-11-2006 11:41    Sujet du message: litterature Répondre en citant

PROSPER MERIMEE


Prosper Mérimée (1803-1870)

"Archéologue, voyageur sensible, qui traversa son temps comme l'Europe, prenant partout, mais ne se laissant pas prendre, il a dans ce siècle d'écoles bruyantes, une place à part. Il est presque de l'âge des grands romantiques, mais il a l'air d'appartenir à la génération suivante, celle qui ne s'émerveille pas des premiers tumultes. Il est à peine l'aîné des Jeune-France, pourtant, qui furent de la bataille d'Hernani ; et il y a en lui quelque chose de plus moderne, à notre sens du mot, que chez Musset, Gautier, Borel ou Nerval."

Louis Aragon

La Lumière de Stendhal 1954








Prosper Mérimée est né à Paris, en 1803. Son père et sa mère sont des peintres de talent. Elevé dans un milieu bourgeois et artistique, Prosper Mérimée suit ses études au lycée Henri-IV, puis fait son droit, tout en fréquentant les salons littéraires de l'époque.

Il fait bientôt figure de jeune homme cynique et libertin. En 1828, il se bat en duel avec le mari de sa maîtresse , Mme Lacoste , puis connaît une éphémère aventure avec Georges Sand, avant de tomber amoureux de la charmante Valentine Delessert, nièce de Natalie de Noailles. Il voyage en Europe et surtout en France. Il devient l'ami de Stendhal, de 20 ans son aîné. Il songe à cette époque, comme tous les jeunes gens de son âge, à révolutionner le théâtre. Il entre en littérature par une double mystification, publiant en 1825 et en 1827 le Théâtre de Clara Gazul, et La Guzla (anagramme de Gazul), deux œuvres qu'il attribue, pour la première à la prétendue comédienne Clara Gazu et pour la seconde à un certain Hyacinthe Maglanovitch.

Esprit libéral , Mérimée accueille avec joie, en 1830, la monarchie de juillet qui lui offrira en retour protection, faveurs et emplois. Puis il se lie, à Madrid, avec le Comte et la Comtesse de Montijo, les parents d'Eugénie, qui aura la bonne idée 20 ans plus tard d'épouser Napoléon III et de devenir l'impératrice des français. C'est la période d'une production littéraire intense. Tout d'abord la Chronique du temps de Charles IX (roman historique) puis une série de nouvelles (Mateo Falcone, Vision de Charles IX, Tamango, Federigo, L'Enlévement de la Redoute) qui lui permettent d'asseoir sa réputation. Ce sera ensuite La Venus d'Ille (1837), Colomba ( 1840) et Carmen ( 1845) 3 récits où Mérimée qui fait preuve à la fois de concision et de pittoresque, donne à la Nouvelle ses lettres de Noblesse.

Prosper Mérimée est élu à l'Académie française en 1844. Puis, il se ralliera à l'Empire, deviendra historien , traduira la littérature russe et se réfugiera à Cannes où il mourra (1870).

Virginie Delisle
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MessagePosté le: 16-11-2006 12:52    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

JEAN RICHEPIN



Jean Richepin
Richepin passait ses vacances à Pléneuf-Val-André.

1926. Jean est porté en terre à Pléneuf-Val-André. Raoul, son vieux compagnon, l’y rejoindra bientôt. Les vacances bretonnes, qu’ils partagent depuis plusieurs étés, auront alors un goût d’éternité. Rien ne trouble aujourd’hui leur quiétude : Jean et son copain ont sombré dans l’oubli.

Richepin, petit-fils de paysan, entré à l’École Normale Supérieure en 1868, n’a pourtant pas la discrétion pour vocation.

Nous sommes en 1870, le voilà franc-tireur. La paix revenue, on le retrouve sur la route, matelot, portefaix, prof ou journaliste. Il se lie avec Jules Vallès -son maître à penser- et Pétrus Borel. Paris, du Quartier Latin à Montmartre, abrite sa bohème; cette vie marginale lui inspire une de ses premières œuvres, "La Chanson des gueux".

Le texte lui vaut un mois de prison, 500 francs d’amende et une réputation de Villon des temps modernes. Contesté mais enfin connu, le poète et romancier poursuit son travail d’écrivain. L’œuvre est prolifique ! 1877, « Caresses » exalte la sensualité, 1884, « Les Blasphèmes » s’attaquent à l’ordre bourgeois et chrétien. 1886, « La mer » apporte un peu de sérénité à cet océan nihiliste : il y retrace son expérience de matelot. Entre deux voyages, il se lie d’amitié avec Sarah Bernhardt qui, elle, fréquente Belle-Ile-en-Mer.

Le poète est également auteur dramatique à ses heures. Longtemps, longtemps après... Que reste-t-il aujourd’hui de Jean Richepin ? Ses contes fantastiques (« Le coin des fous », 1921; « Cauchemars », 1892) ont encore leurs lecteurs. Ceux-là même qui apprécient les Histoires extraordinaires d’Edgar Poe. Et puis, portées par Brassens et quelques autres -« Philistins épiciers, tandis que vous caressiez vos femmes... »- restent ses chansons.

"Longtemps, longtemps après que les poètes ont disparu, leurs chansons courent encore dans les rues..."


Anne Lessard
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MessagePosté le: 17-11-2006 11:38    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

Biographie d'Antoine de Saint Exupery (1900-1944)






1900
Antoine de Saint-Exupéry naît le 29 juin à Lyon, 8 rue du Peyrat (rue Alphonse Fochier).

Il est le troisième d'une famille de cinq enfants. Ses parents sont le Comte Jean-Marie de Saint-Exupéry et Marie Boyer de Fonscolombe. Il a deux sœurs aînées : Marie-Madeleine (1898) et Simone (1899).

1903
Naissance de son frère François.

1904
Naissance de sa sœur Gabrielle.

Mort de son père. Antoine de Saint-Exupéry sera très proche de sa mère. Il est influencé par sa sensibilité et sa culture et il entretiendra avec elle, toute sa vie, une volumineuse correspondance.

1905
Jusqu'à l'âge de dix ans, Antoine de Saint-Exupéry passe son enfance entre le château de la Môle (Var), propriété de sa grand-mère maternelle et le château de Saint Maurice de Remens (Ain), propriété de l'une de ses tantes.

1909
Sa famille s'installe au Mans, région d'origine de son père.

Il suit alors ses études au Collège Notre Dame de Sainte-Croix. C'est un élève mi-rêveur, mi-dissipé. La discipline y est stricte et Antoine de Saint-Exupéry est souvent puni pour sa nonchalance ou son désordre.

1910
Sa maman retourne à Saint-Maurice-de-Remens, laissant Antoine et François aux soins de leurs tantes Anaïs et Marguerite.

L'ambiance au Collège Notre Dame de Sainte-Croix reste morose.

1912
Antoine de Saint-Exupéry passe les grandes vacances à Saint-Maurice-de-Remens . Il est fasciné par l'aérodrome d'Ambérieu, situé à quelques kilomètres à l'est de Saint-Maurice-de-Rémens. Antoine s'y rend à vélo et y reste des heures à interroger les mécaniciens sur le fonctionnement des avions. Un jour, il s'adresse au pilote Gabriel Salvez en prétendant que sa mère l'a autorisé à prendre le baptême de l'air. il fait donc son baptême de l'air sur un Bertaud-Wroblewski, avion fabriqué à Villeurbanne par l'industriel lyonnais Berthaud sur des plans de Pierre et Gabriel Wroblewski. C'est le jeune Gabriel Wroblewski, lui-même, qui aurait piloté l'avion.

Cette expérience émeut Antoine de Saint-Exupéry . Sa passion pour les avions ne le quittera plus.

A l'automne, il rentre en classe de 4ème.

1914
En juin, il obtient, lors de la distribution des prix , le prix de narration pour l'une de ses rédactions.

Pendant la première guerre mondiale, sa mère, est nommée infirmière-chef de l'hôpital installé dans la gare d'Ambérieu. Elle fait venir ses enfants prés d'elle et les inscrit, en octobre, au Collège Notre Dame de Montgré.

1915
En février, Antoine et son frère François reviennent à Sainte-Croix, au Mans, mais, sa santé fragile le force à rentrer chez lui avant la fin de l'année scolaire.

Aprés les vacances d'été, les deux frères font leur rentrée à Fribourg, en Suisse dans un collège tenu par les marianistes.

1917
Antoine de Saint-Exupéry obtient son baccalauréat.

La fin de ses études à la villa Saint-Jean est attristée par la maladie de son frère François (rhumatismes articulaires aggravés de complications cardiaques). François meurt fin juillet.

Antoine de Saint-Exupéry entre au Lycée Saint-Louis, pour préparer le concours d'entrée de l'Ecole Navale.

1918
Au printemps les élèves du Lycée Saint-Louis sont évacués vers le Lycée Lakanal.

Il fait la connaissance de Louise de Vilmorin.

1919
En janvier, il suit toujours ses cours a Saint-Louis, mais il est en pension à l'Ecole Bossuet, chez les jésuites.

Ses résultats dans les branches scientifiques sont très bons, mais ceux des branches littéraires insuffisants : il n'est pas accepté. Il commence alors l'Ecole des Beaux-Arts dans la section architecture. Pendants quinze mois, il va suivre les cours de l'Ecole des Beaux Arts comme auditeur libre.

1920
Antoine, qui doit faire face aux faibles ressources financières de sa mère, bénéficie de l'hospitalité de sa cousine Yvonne de Lestrange.

Il accepte également plusieurs petits boulots pour gagner quelque argent de poche : avec son ami Henry de Ségogne, il sera notamment figurant durant plusieurs semaines dans Quo Vadis, un opéra de Jean Noguès.

1921
Au printemps, Antoine effectue son service militaire à Strasbourg dans l'armée de l'air. Il est d'abord affecté à l'atelier de réparation; il rêve toujours de devenir pilote. Ayant réalisé des économies pour prendre des leçons, il effectue ses premiers vols
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