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Tu sais Marie, il y a beaucoup de jeunes filles qui aiment les mangas. J'ai une amie qui a une fille passionnée. Quand elles vont à Paris, il faut faire toutes les boutiques pour voir les nouveautés....Moi, j'aime bien les dessins. Je ne dis pas que j'irai acheter des libres entiers, mais j'aime bien regarder quelques photos ou dessins.... _________________
Posté le: 16-12-2005 17:43 Sujet du message: réponse
tu sais CHOUCHOUTE elles ont des tas de livres sur les mangas et ells font des concours sur le net avec d'autres internautes, elles s'envoient leurs dessins et ily a des concours !!!c'est un commerce florissant la vente des livres sur les mangas!!!!!bonne conference aujourd'hui???? bises _________________
Aujourd'hui, Marie, pas de conférence. cCétait hier...sur Louise Michel..C'était passionnant....la reine de la révolte jusqu'au bout de sa vie...L'anarchiste en jupon.... _________________
chouchoute en quelques lignes peux tu me raconter!!!
l'anarchiste en jupon, rien que ce titre, cela m'interpelle!!!! raconte l'histoire simplement de Louise Michel!!!! _________________ poete_musika..4 mains
oui, Marie mon fils ainé lui aussi aimait les mangas, un certain temps, il a même chaparder un livre étant petit!!!!!!
il devait avoir 6 ans!!!!!!
après j'ai acheté!!!! force oblige!!!! _________________ poete_musika..4 mains
Posté le: 17-12-2005 09:34 Sujet du message: réponse
bonjour MUSICKA , je ne crois pas que CHOUCHOUTE puisse te raconter sur R A l'histoire de LOUISE MICHEL beaucoupe trop long , mais ton mari qui est un grand lecteur doit avoir çà ds ses bouquins ou achètes le livre sur Louise MICHEL c'est passionnant, mieux vas sur la weeb tu trouveras!!! bises ma grande a +++ _________________
Tu as raison Marie, je connaissais un peu Louise Michel, je suis allée sur le web hier soir pour la connaître un peu mieux.
Difficile de raconter en quelques mots la vie de cette femme sur un forum tant sa vie est riche.
Quelle femme ! surtout à cette époque où le rôle de la femme était plutôt voué au silence et à l'abnégation !
Il y a eu des femmes comme cela qui ont marqué notre histoire, elles ont fait preuve de beaucoup de courage.
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Pour répondre aux dessins Mangas, j'aime bien aussi, ils y a beaucoup de finesse dans les traits des personnages et de la poésie dans les images, je sais que nos jeunes les adorent. _________________
" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
Posté le: 17-12-2005 16:25 Sujet du message: REPONSE
quelques renseignements sur LOUISE MICHEL
Louise Michel ?
Une petite fille dont la curiosité dérange
Fille unique de Marianne, qui était mère célibataire, elle a été élevée au château de Vroncourt, en Haute-Marne, par ses grands-parents paternels. Ceux-ci étaient ouverts et tolérants et ont permis à Louise de vivre une enfance beaucoup plus riche et beaucoup plus libre que beaucoup d4enfants de cette époque. Avec sa grand-mère, Louise a appris à lire et à jouer du piano. Son grand-père la nourrit de poésie et de philosophie. Aucun apprentissage ne la rebutait et elle se passionnait pour l4algèbre. Elle posait à son instituteur des questions que personne d'autre n'osait poser. Quoi d'étonnant que Claude Helft, dans le livre qu'elle a consacré à Louise Michel l'imagine punie par le maître d'école parce qu'elle l'avait taquiné. Elle aurait écrit tout ce qu'il disait pendant la dictée. Cela donnait à peu près ceci : " Les Romains étaient les maîtres du monde (Louise, ne tenez pas votre plume comme un bâton point virgule), mais la Gaule résista longtemps "
Une institutrice dont les méthodes dérangent
Pour une jeune fille pauvre qui refuse de se marier (à deux reprises au moins), il n'y a pas beaucoup de possibilité de gagner sa vie. En 1850, lorsque ses grands-parents meurent, Louise décide de devenir institutrice. Elle suit des cours à Chaumont. Puis, son diplôme en poche, elle ouvre une école de jeunes filles à Audeloncourt. Elle choisit de créer une école libre pour ne pas prêter serment à l'empereur. Elle met en oeuvre des méthodes pédagogiques originales, comme l'observation de la nature, la présence d'animaux en classe. Elle se fait également remarquer du rectorat par la publication dans un journal local de feuilletons qui contiennent des critiques à peine voilées de l'empereur. Elle envoie des poèmes à Victor Hugo, qui est un ennemi déclaré du régime. Se sentant étouffée par le " qu'en dira-t-on " et l'enfermement dans des normes rigides, elle décide de partir pour Paris. Elle a 26 ans.
Toujours aussi pauvre, elle continue néanmoins son métier, tant pour de jeunes élèves que lors de cours du soir qu'elle donne à des ouvrières. Avide de connaissances nouvelles, elle poursuit également sa propre instruction, dans une sorte d'université populaire. Elle s'interroge sur la prostitution, la maladie mentale ou la délinquance. Le " Livre du bagne, précédé par Lueurs d'ombres, plus d'idiots, plus de fous et de Livre d'Herman ", paru en 2001 aux Presses Universitaires de Lyon, grâce aux travaux de Véronique Fau-Vincenti, révèlent l'intérêt que Louise Michel portait " à la grande famille indéfinie et confuse des anormaux " (Michel Foucault). Elle ne fait pas qu'effleurer les débats, elle pose la question, au travers de ses nouvelles, des origines et de la parenté éventuelle entre crime et folie. Elle examine en dernier ressort les conduites à adopter et les remèdes à apporter afin " d'éveiller l'intelligence " des fous et des idiots.
En 1865, grâce à une somme d'argent que lui donne sa mère, venue la rejoindre à Paris, elle ouvre sa propre école à Montmartre.
Pendant ces années-là elle commence à construire sa pensée : elle est persuadée que l'humanité n'en est qu'à l'enfance et qu'elle va évoluer. Elle est convaincue que les femmes joueront un rôle moteur dans ces évolutions.
Une déportée dont la solidarité dérange
Après avoir participé activement aux luttes de la Commune de Paris, Louise Michel est prisonnière pendant deux ans et déportée en Nouvelle Calédonie. Là-bas, elle se comporte très différemment de nombreux autres communards : elle décrit et dessine la faune et la flore et transmet ses observations à Paris. Surtout, contrairement aux autres déportés, elle s'intéresse aux Canaques, à qui elle apprend à lire et à parler français. De plus, elle les aide à comprendre l'oppression coloniale qu'ils subissent, et les soutient lorsqu'ils tentent de se révolter. L'insurrection est réprimée en mettant le feu à la brousse, ce qui eut pour conséquence une mort horrible pour de nombreux Canaques. Quelques survivants qui ont le projet de s'échapper par la mer viennent saluer Louise Michel : elle partage avec eux son écharpe rouge, souvenir de la Commune.
C'est également en Nouvelle Calédonie qu'elle noue des relations avec les déportés algériens qui se sont révoltés contre la colonisation française.
Une femme dont le célibat dérange
De la Presque Jeanne d'Arc évoquée par Verlaine au surnom de vierge rouge, de nombreux auteur.es interrogent la vie intime de Louise Michel : avait-elle été la maîtresse de Hugo ou sa négresse ou les deux ?
La relation qu'elle a nouée avec Théophile Ferré -qu'elle a aimé comme on aime la révolution- était-elle platonique ou pas ?
Qui était Charlotte Vauzelle, que Louise Michel nomme sa compagne depuis 15 ans ?
Dans notre langage d'aujourd'hui, nous imaginerions facilement une relation lesbienne mais Louise Michel était souvent critiquée pour son comportement, plutôt qualifié de puritain.
Rappelons-nous qu'à cette époque, encore plus qu'aujourd'hui, la norme sociale est la vie de couple, norme qui s'applique de façon plus contraignante sur les femmes. Après avoir refusé deux prétendants et quitté la campagne, elle se sent plus libre dans sa vie parisienne. Nous pouvons d'ailleurs nous demander si l'exode rural vers les grandes villes et les concentrations industrielles, certes d'abord motivé par l'espoir d'une vie moins pauvre et moins dure que la paysannerie, n'a pas eu aussi comme ressort l'espoir d'une vie sociale plus libre, car protégée par l'anonymat et permettant plus de rencontres. A la fin du XIXème siècle, le mariage est aussi beaucoup moins fréquent dans les milieux ouvriers et concerne surtout les classes possédantes, qui ont intérêt à garantir la transmission de leurs biens.
Mais au fond, lorsqu'on s'interroge sur la sexualité de Louise Michel, de quoi se mêle-t-on ?
De la vie privée d'une personne, que l'on voudrait faire entrer dans une case, façon bien commode de cataloguer les gens et de leur nier le droit de choisir comment et avec qui ils veulent vivre !
Alors, on se prend à rêver : si elle était tout simplement " queer " ?
Louise aurait sans doute apprécié cette expression venue des milieux gays et lesbiens des Etats-Unis.
Ces derniers ont revendiqué ce mot et se le sont approprié, après que les bien-pensants les avaient insultés avec ce mot signifiant bizarre, louche.
Elle serait sans doute partie prenante des luttes féministes contre toutes les discriminations !
Elle nous apporterait son énergie formidable et ses idées originales, son refus des carcans sociaux et idéologiques et son sens profond de la solidarité et de l'entraide.
Puissions nous être nombreuses et nombreux à poursuivre ce chemin d'émancipation !
Elisabeth CLAUDE
Commission Femmes de la Fédération Anarchiste
L Y A ENSUITE SON PROCES!!!!!!!!!!! _________________
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