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Inscrit le: 14 Mai 2007 Messages: 4044 Localisation: Berry
Posté le: 09-01-2010 05:37 Sujet du message: L'age de la retraite
Je cite:
"François Fillon corrige Jean-Michel Aphatie en direct par SMS
jeudi 07 JANVIER 2010, 06:51 Insolite
Le Premier ministre François Fillon a envoyé mardi soir en direct un message sur le téléphone de Jean-Michel Aphatie pour corriger une imprécision de l'éditorialiste politique lors de l'émission "Le Grand Journal" de Canal+.
La dernière illustration de la démocratisation du SMS remonte à mardi. Elle est intervenue en direct sur le plateau du Grand Journal de Canal+. Le journaliste politique Jean-Michel Aphatie affirme, lors de son intervention, que la fixation à 60 ans de l'âge de la retraite remonte à 1945. S’ensuit une courte pause publicitaire. Et là, le chroniqueur reprend son propos, s’appuyant pour ce faire sur le SMS qu’il vient de recevoir de la part d’un téléspectateur.
"J'ai dit une connerie, corrige-t-il, la retraite à 60 ans ne date pas de 1945 mais de 1981. Il a raison ce téléspectateur...". Et Jean-Michel Aphatie de révéler que sa source est des plus "crédibles" puisqu'il s’agit du chef du gouvernement en personne. "Désolé d'avoir dit une bêtise", sourit alors le journaliste.
Bonjour à tous,
J'ajouterais que l'age légal du départ à la retaite est toujours fixé à 65 ans.
Depuis 1981, à deux conditions, les salariés peuvent en bénéficier cinq ans avant.
1°) Avoir 60 ans.
2°) Réunir un nombre suffisant de trimestres de cotisations pour bénéficier d'une retraite à taux plein.
Une clause leur permet toutefois une retraite partielle à soixante ans mais en divise quasiment par deux le montant. _________________ Vive la vie à la campagne.
Jonas18
n'oublions pas les fonctionnaires et/ou agents des collectivités locales ou territoriales ( dont je suis) qui ont le privilège de pouvoir partir à 55 ans.....ayant bénéficié de cet avantage que j'apprécie énormément, je déplore que ce soit un privilège, et que tant de travailleurs dont le métier est pénible, aussi ( mais quel métier ne l'est pas, arrivé à un certain âge?) soient obligés de travailler aussi longtemps, alors que tant de nos jeunes vivent d'expédients, allocations et travaux précaires!
Inscrit le: 14 Mai 2007 Messages: 4044 Localisation: Berry
Posté le: 09-01-2010 08:22 Sujet du message:
Bonjour Vieille Louve,
Comme moi tu as travaillé dans les services actifs de la fonction publique mais une grande partie des fonctionnaires appartient à la catégorie sédentaire qui ne donne pas le droit de partir avant 60 ans. Considérés, à tort ou à raison, comme des travaux pénibles les services actifs partent à 55 ans voire à 50 ans pour certaines catégories ou plus jeunes pour les militaires.
Avec les nouvelles dispositions les fonctionnaires actifs devront choisir entre partir à 55 ans avec des retraites moins élevées ou 60 voire plus afin de réunir le nombre d'années nécessaires au taux plein.
Avoir l'age de percevoir une pension est souvent moins important que le montant auquel on peut prétendre. _________________ Vive la vie à la campagne.
Jonas18
Inscrit le: 14 Mai 2007 Messages: 4044 Localisation: Berry
Posté le: 28-05-2010 05:01 Sujet du message:
Je cite:
"L'exécutif maintient le cap sur les retraitesjeudi 27 MAI 2010, 23:25 France
Après la manifestation jeudi contre la réforme des retraites, le gouvernement entend maintenir le cap.
Retraites: le gouvernement échappe à une mobilisation massive
Chérèque juge le ton de Chatel "presque méprisant"
"Ce n'est pas une victoire pour le gouvernement, ni une défaite pour les syndicats". A première vue, l'Elysée a le triomphe modeste après la manifestation de jeudi. Mais à entendre un conseiller jeudi soir, aucun doute : l'exécutif est désormais convaincu d'avoir les cartes en main sur l’épineux dossier des retraites.
Le calendrier de la réforme ne changera pas. Les grandes lignes seront dévoilées mi-juin. Objectif ? Boucler le dossier d’ici la fin octobre.
Sur le fond, cela ne fait plus l’ombre d’un doute : l'âge légal sera bel et bien repoussé. "La remise en cause de la retraite à 60 ans était dans le paysage depuis quelques jours... ça n'a pas dopé la mobilisation", se réjouit un proche du président.
Quant aux régimes spéciaux, ils seront bel et bien concernés au même titre que le régime général à compter de 2016. L'entourage direct de Nicolas Sarkozy a fait cette mise au point jeudi, alors que le bruit avait couru ces derniers jours que ce ne serait pas le cas. (Source Europe 1)
Bonjour à tous,
Je ne vois pas ce que le gouvernement pourrait faire d'autre.
Cette réforme des retraites aurait dû commencer beaucoup plus tôt pour être plus progressive et donc mieux acceptée. Ce que nous vivons aujourd'hui nous le savions depuis trente ans par les discours sincères et sans langue de bois de Michel Rocard.
François Mitterrand a préféré une autre voie, celle de la démagogie.
On peut attribuer la même qualification à la fameuse loi sur les 35 heures et aujourd'hui à celle connue sous le nom de bouclier fiscal toutes deux incompatibles avec la faible croissance de notre économie.
Beaucoup de gens sont persuadés que la réforme des retraites est la plus douloureuse mais l'autre volet de la sécurité sociale se profile à l'horizon et cette fois ce sont les retraités qui vont être mis à contribution. Il s'agit du fameux "trou" de l'assurance maladie dont on parle également depuis des décennies sans apporter de solution pérenne. Les mesurettes dont nous subissons pourtant fortement les conséquences depuis quelques années ne suffisent plus pour assurer convenablement nos dépenses de santé. Nous vivons au-dessus des moyens dont nous disposons et les perspectives ne sont pas des plus réjouissantes. L'état qui comblait les déficits en s'endettant auprès des marchés financiers internationaux est proche de la faillite comme le souligne très justement notre premier ministre. La politique démagogique doit céder le pas à l'arithmétique pragmatique. _________________ Vive la vie à la campagne.
Jonas18
Inscrit le: 14 Mai 2007 Messages: 4044 Localisation: Berry
Posté le: 19-06-2010 06:08 Sujet du message:
Je cite:
"Le projet de réforme des retraites pourrait évoluer
vendredi 18 JUIN 2010, 22:06 France
Eric Woerth a jusqu'au mois de septembre pour faire des propositions à Nicolas Sarkozy.
Après les concertations, les propositions. Eric Woerth avait laissé la porte ouverte aux partenaires sociaux pour suggérer des modifications au projet de réforme des retraites. Il a désormais deux mois pour soumettre des pistes d’évolution à Nicolas Sarkozy qui s'est dit sensible, vendredi, à certaines remarques des partenaires sociaux sur trois dossiers.
Le chef de l’Etat a, en effet, évoqué "la nécessité de mieux prendre en compte la pénibilité" et "la situation des personnes qui ont commencé avant 18 ans". Il a également cité les problèmes des poly-pensionnés, ces assurés pénalisés dans le calcul de leur retraite parce qu'ils relèvent de plusieurs régimes.
Le ministre du Travail a donc été chargé "de lui proposer, au plus tard avant le début du débat parlementaire en septembre, les évolutions qui pourraient être envisagées sur tout ou partie de ces différentes questions".
Mais le calendrier de la réforme n'est pas bousculé pour autant, a précisé une source proche du dossier : le texte présenté mercredi doit toujours passer en Conseil des ministres le 13 juillet, avant d'être examiné en commission à l'Assemblée fin juillet, puis discuté en séance publique début septembre. Les éventuelles évolutions "pourront ainsi prendre la forme d'amendements du gouvernement" lors du débat parlementaire.
Parmi les syndicats qui avaient accepté de formuler d'ultimes propositions, la CFE-CGC, a demandé vendredi "des recettes concrètes supplémentaires", citant les stock-options ou encore les retraites chapeaux. Reçu jeudi, le leader de la CFDT, François Chérèque, avait jugé que le gouvernement ne laissait "pas de marge de manoeuvre"
Les syndicats comptent désormais sur la mobilisation des salariés pour pousser le gouvernement à revoir sa copie en profondeur. Six syndicats appellent à une nouvelle journée de grèves et de manifestations le 24 juin. Force ouvrière, qui faisait jusque-là cavalier seul contre le projet, n'exclut plus de rejoindre le mouvement. La confédération se prononcera lundi.
"Il faut que nous créions l'événement", a lancé le leader de la CGT, Bernard Thibault, jugeant qu'il faudrait "être le plus possible et beaucoup plus d'un million", chiffre atteint par les manifestations du 27 mai selon la CGT (395.000 selon la police). Et les syndicats semblent avoir l'opinion derrière eux : 66% des Français jugent le projet de réforme injuste, selon un sondage TNS Sofres publié vendredi. (Source Europe1)
Bonjour à tous,
La journée de mobilisation avant les vacances d'été sera cruciale pour tester le nombre des mécontents décidés à l'action.
Il ne fait pas de doute que le ministre du travail, Eric Woerth dispose d'atouts qu'il n'a pas encore utilisés.
L'ampleur de la manifestation du 24 juin sera déterminante pour les mois à venir. _________________ Vive la vie à la campagne.
Jonas18
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