Retraite Active

[JONAS18]

Je cite:

"Le match passe après
Si la France n'est pas encore mathématiquement éliminée, l'enjeu de son match contre l'Afrique du Sud, mardi, est occulté par la fronde menée contre la FFF.
C'est à se demander s'ils savent qu'il reste un match à jouer. «Quand tu viens en équipe de France et que ce n'est pas pour parler foot, tu ne peux pas gagner», reprochait Patrice Evra à la presse dans la foulée de l'exclusion de Nicolas Anelka. En refusant de s'entraîner dimanche pour protester contre cette décision de la FFF, les joueurs ont donné le bâton pour se faire battre. La Coupe du monde des Bleus est en train de se transformer en une grande mascarade. Elle n'est pas (encore) finie et on ignore si les joueurs eux-mêmes en ont conscience. Dans leurs discours, France-Afrique du Sud, mardi après-midi, serait un moyen de laver une partie de l'honneur du football français. Dans les faits, il semble avoir été totalement occulté par les évènements de ces dernières 48 heures.

«On préférerait que vous disiez qu'on est nul !», s'exaspérait Evra en conférence de presse. Les Bleus ne nous en donnent même plus l'occasion. De victimes -puisque c'est ainsi qu'ils se considèrent-, ils se sont mués en coupables. De quoi exactement ? De la situation catastrophique dans laquelle se retrouve l'équipe de France avant son dernier match de poules ? Ils l'étaient déjà. D'une image de plus en plus écornée aux yeux du monde ? Ils le sont devenus et c'était prémédité. Depuis la veille au soir, les joueurs savaient que l'entraînement serait ouvert au public et se déroulerait par conséquent sous le regard attentif des journalistes. Ils avaient un message à faire passer, quitte à galvauder un match qu'il faudra impérativement et largement gagner en espérant que Mexique-Uruguay accouche d'un vainqueur.

Mentalement, physiquement et tactiquement, les joueurs de Raymond Domenech se présenteront contre les Bafana Bafana mal préparés. Ce n'est même plus la question. Le mouvement de rébellion lancé sur la pelouse du Field of Dreams et la chasse au «traître» menée tambour battant ont définitivement relégué au second plan le mince espoir qu'il leur restait de se qualifier. Ils ont surtout scellé la fracture entre l'équipe de France et sa plus haute instance. Après cet épisode qui s'ajoute au maintien contre vents et marées de Domenech après l'Euro 2008 et la gestion désastreuse de sa succession, il faut s'attendre à ce que la présidence de Jean-Pierre Escalettes soit très fortement contestée une fois la Coupe du monde terminée. A moins d'un miracle, on sera très prochainement fixé. - Emery TAISNE, à Knysna (Afrique du Sud)


Bonjour à tous,

Je ne vois pas très bien comment Jean-Pierre Escalette va pouvoir rester à son poste. Le communautarisme s'est invité dans le vestiaire des bleus.
Riches ou pauvres certains de nos jeunes ont un grand besoin d'éducation. La pratique du sport, même de haut niveau, ne suffit pas à modifier certains comportements appris dans nos banlieues. Il devient urgent que les responsables politiques fassent réellement le nécessaire pour faire cesser ces dérives. Dominique de Villepin aurait pu ajouter, dans son discours du 19 juin pour marquer la naissance de "République solidaire", que nos ghettos d'oubliés ne sont plus la France.
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Vive la vie à la campagne.
Jonas18