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P'tit musée virtuel, mais avec de vrais pixels !

 
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Finn



Inscrit le: 19 Avr 2010
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MessagePosté le: 04-07-2010 11:16    Sujet du message: P'tit musée virtuel, mais avec de vrais pixels ! Répondre en citant

Culture :
« Ensemble des acquis littéraires, artistiques, artisanaux, techniques, scientifiques, des moeurs, des lois, des institutions, des coutumes, des traditions, des modes de pensée et de vie, des comportements et usages de toute nature, des rites, des mythes et des croyances qui constituent le patrimoine collectif et la personnalité d’un pays, d’un peuple ou d’un groupe de peuples, d’une nation. »
[Neuvième édition du dictionnaire de l'académie française]

Un peu de cul... ture, donc ! Ca ne peut pas nuire, n'est-ce pas ? (l'allusion au "fondement" des choses n'est absolument pas fortuite !). Et je ne prétends pas vous apprendre quoi que ce soit, ce tableau n'est pas de mon cru, heureusement ! Mon commentaire sur la chose sera à la fin.

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L'art moderne

** Premier acte **


Le tableau suivant permettra à tous les professionnels du monde de l'art et à tous les amateurs d'art de s'y retrouver dans le jargon des mouvements artistiques de l'art moderne.

Post-Impressionnisme, Pointillisme, Nabis, Fauvisme, Modern Style, Art Naïf, Die Brücke, Expressionnisme, Cubisme, Futurisme, Section d'Or, Blaue Reiter, Orphisme, Ready-made, Vorticisme, Précisionnisme, tous ces mouvements artistiques sont présentés ici chronologiquement, avec pour chacun, une courte explication de ce qu'est le mouvement en question et de ses artistes représentatifs. Ce guide sera également très utile pour tout artiste contemporain ainsi que pour les collectionneurs, les galeries, les critiques et le grand public.


Mouvements artistiques de 1900 à 1945 - Art Moderne


Post-Impressionnisme - 1900-1903
Paul Gauguin, Vincent Van Gogh, Emile Bernard, Paul Cézanne. France. Simplification du dessin. Effets d'espace en aplats. Antinaturaliste. Contenu symbolique.

Pointillisme - Divisionnisme - 1900-1906
Georges Seurat, Paul Signac, Henri-Edmond Cross. France. Technique qui consiste à employer un point de couleur pour créer le maximum d'intensité en contraste de couleurs.

Nabis - 1900
Edouard Vuillard, Maurice Denis, Chaïm Soutine, Félix Vallotton, Verkade, Ballin, Pierre Bonnard, Roussel. Signifie 'prophètes'. Paris, Pont-Aven. Influencé par les enseignements de Gauguin, le japonisme et l'école de Pont-Aven.

Fauvisme - 1900-1906
Georges Braque, André Derain, Raoul Dufy, Henri Matisse, Maurice De Vlaminck. France. Utilisation de couleurs pures. Simplification des formes et de la perspective.

Art Nouveau - Modern Style - Jugendstil - 1900-1914
William Morris, Hector Guimard, Victor Horta, Hermann Obrist, Gustav Klimt, Mucha, Khnopff, Paul Ransont. Europe et Etats-Unis. Style décoratif en architecture, en arts graphiques et de décoration, en peinture et sculpture. Caractérisé par des lignes sinueuses, asymétriques, et basé sur des formes organiques.

Art Naïf - 1900-1937
Le douanier Rousseau, le facteur Cheval, André Bouquet, Louis Vivin, Camille Bombois, André Bauchant. France. Artistes autodidactes. Expression colorée d'une sensibilité populaire. Ils ne suivent pas les tendances de leur époque.

Die Brücke - 1905-1913
Fritz Bleyl, Erich Heckel, Ernst Ludwig Kirchner, Otto Mueller, Emil Nolde, Max Pechstein, Karl Schmidt-Rottluff. Signifie 'le pont'. Allemagne. C'est un groupe d'artistes expressionnistes. Caractérisé par un style violent et intensément émotionnel.

Expressionnisme - 1905-1920
Emil Nolde, Otto Mueller, Ernst Ludwig Kirchner, Max Pechstein, Erich Heckel, Karl Schmidt-Rottluff, Alexeï Von Jawlensky, Wassily Kandinsky, Gabriele Münter, Franz Marc, August Macke, Oskar Kokoschka, Egon Schiele, Chaim Soutine, Emil Filla, Béla Czobel, Edward Munch. Particulièrement en Allemagne. Simplifications formelles. Intensité de l'expression graphique. Vigueur de la touche. Profondément influencé par les arts primitifs.

Cubisme - 1908-1920
Pablo Picasso, Juan Gris, Alexandre Archipenko, Georges Braque, Albert Gleizes, Fernand Léger, Jacques Lipchitz, Jean Metzinger. France. Influencé par les enseignements de Cézanne et de l'art Negro-africain. Deux phases. Phase analytique : utilisation de plusieurs angles visuels pour un même objet. Dissection en plusieurs facettes multiples, palette de couleurs limitée. Phase synthétique: invention du collage et du papier collé.

Futurisme - 1909-1915
Giacomo Balla, Umberto Boccioni, Carlo Carra, Luigi Russolo, Gino Severini, Ardengo Soffici. Italie et Russie. A l'origine, mouvement littéraire qui comprend ensuite la peinture, sculpture, photographie et architecture. Esthétique générée par le mythe moderne de la machine et de la vitesse. Les peintres sont influencés par le Divisionnisme et le Cubisme.

Section d'Or - 1911-1914
Marcel Duchamp, Raymond Duchamp-Villon, Albert Gleizes, Frantisek Kupka, Fernand Léger, André Lhote, Jean Metzinger, Francis Picabia, Jacques Villon. Paris. Identifié avec le Cubisme. Désir de donner une tournure scientifique à leurs recherches picturales.

Blaue Reiter - 1911-1914
Heinrich Campendonk, Lyonel Feininger, Alexeï von Jawlensky, Vassily Kandinsky, Paul Klee, August Macke, Franz Marc, Gabriele Münter. Signifie 'Cavalier Bleu'. Allemagne. Où le registre esthétique rencontre le fauvisme, l'abstraction, le primitivisme et l'expressionnisme.

Orphisme - 1912-1914
Alice Bailly, Robert Delaunay, Sonia Delaunay, Marcel Duchamp, Frantisek Kupka, Francis Picabia, Jacques Villon. Paris. Racines dans le Cubisme avec une tendance vers une construction abstraite de formes grâce à la couleur.

Ready-made - 1913-1921
Marcel Duchamp.
New-York. Produit de la production de masse moderne qui devient un objet d'art lorsque l'artiste en a décidé.

Vorticisme - 1914-1917
David Bomberg, Alvin Langdon Coburn, Jacob Epstein, Henri Gaudier-Brzeska, Percy Wyndham Lewis, William Roberts, Edward Wadsworth. Angleterre. Littérature, peinture, dessin, gravure, sculpture, photographie. Double influence du Cubisme et du Futurisme. L'art trouve sa source dans le vortex des émotions.

Précisionnisme - 1920-1930
Charles Sheeler, Georgia O'Keeffe, Joseph Stella, Charles Demuth, Stuart Davis. Etats-Unis. Précision des images. Peinture figurative nettement définie, avec des formes géométriques et des plans plats.

** Second acte **

Suprématisme, Dada, Peinture Métaphysique, De Stilj, Purisme, New Objectivity, Néo-Plasticisme, Bauhaus, Art Déco, Constructivisme, Muralisme, Productivisme, Surréalisme, Cercle et Carré, Art Concret, Réalisme Socialiste, tous ces mouvements artistiques sont présentés chronologiquement avec, pour chacun d'eux, une courte explication et les principaux artistes l'ayant représenté. Ce guide sera également très utile à l'artiste contemporain ainsi qu'aux collectionneurs, galeries, critiques et grand public.

Suprématisme - 1915-1922
Kasimir Malevitch, Alexandra Exter, Ivan Vassilievitch Klioun, Lioubov Popova, Jean Pougny, Olga Rozanova, Alexandre Rodtchenko. Russie. Purement esthétique, en rapport à la forme et hors de tout sens politique ou social. Pureté de la forme, particulièrement celle du carré. Dans la peinture, nouveau réalisme qui implique la suprématie de ce nouvel art en relation au passé.

Dada - 1916-1922
Hans Arp, Hugo Ball, Marcel Duchamp, Max Ernst, George Grosz, Raoul Hausmann, John Heartfield, Hannah Höch, Marcel Janco, Man Ray, Francis Picabia, Hans Richter, Kurt Schwitters, Sophie Taeuber-Arp. Allemagne, France, Etats-Unis. Provocation et dérision au cours de manifestations publiques. Rejet des conventions que ce soit en art ou en pensée.

Peinture Métaphysique - 1917-1925
Giorgio De Chirico, Giorgio Morandi, Carlo D. Carrà. Italie. Caractérisé par une iconographie reconnaissable: un espace fictif est créé dans la peinture, modelée sur une illusion de perspective à un point, mais délibérément bouleversante.

De Stilj - 1917-1932
Piet Mondrian, Gerrit Rietveld, Theo Van Doesburg, Georges Vantongerloo. Allemagne. Signifie 'le style'. Caractérisé par les composantes élémentaires des couleurs primaires, par les surfaces rectangulaires, plates et strictement droites et par les lignes horizontales et verticales.

Purisme - 1918-1926
Le Corbusier, Amédée Ozenfant. France. Peinture et architecture. En réaction contre la peinture Cubiste. Admiration pour la beauté et la pureté des formes de la machine. Caractérisé par la simplicité géométrique des contours et la recherche de formes épurées.

Neue Sachlichkeit - New Objectivity - 1918-1933
Max Beckmann, Otto Dix, Carl Grossberg, George Grosz, Carlo Mense, Christian Schad, Georg Scholz. Allemagne. Caractérisé par un style réaliste et accompagné par une position cynique, socialement critique et philosophique.

Néo-Plasticisme - 1919-1931
Piet Mondrian, Theo Van Doesburg, Gerrit Rietvelt, Georges Vantongerloo. Paris. Pays-Bas. Style de peinture dans laquelle une grille, tracée avec des lignes noires, est remplie en cases de couleur primaire. Appliqué sur tous les aspects du design.

Bauhaus - 1919-1933
Josef Albers, Herbert Bayer, Marcel Breuer, Walter Gropius, Johannes Itten, Vassily Kandinsky, Paul Klee, Hannes Meyer, Ludwig Mies Van Der Rohe, Laszlo Moholy-Nagy. Allemagne. Intègre l'art expressionniste et les courants du design et de l'architecture.

Art Déco - 1920-1939
Maurice Dufrêne, Jean Dunand, Francis Jourdain, Pierre Legrain, Robert Mallet-Stevens, André Mare, Jacques Emile Ruhlmann, Louis Süe. France. Caractérisé par la ligne droite, les couleurs franches, l'interprétation géométrique des formes de la nature et une tradition de l'élégance.

Constructivisme - 1921-1928
Naum Gabo, El Lissitzky, Antoine Pevsner, Lioubov Popova, Alexandre Rodtchenko, Vladimir Tatline, Kasimir Malevitch. Russie, Allemagne. Peinture, sculpture, photographie, litterature, théâtre et film. Art abstrait géométrique 'construit' avec des éléments visuels autonomes comme les lignes et les plans. Caractérisé par la précision, l'impersonnalité, un ordre formel clair et l'utilisation du plastique et du métal.

Muralisme - 1921-1940
José Clemente Orozco, Diego Rivera, David Siqueiros. Mexique. Grandes peintures murales sur des thèmes populaires ou de propagande nationale.

Productivisme - 1923
Natalia Serguéïevna Gontcharova, Mikhaïl Fiodorovitch Larionov, Marc Chagall, Paul Mansouroff, Ilya Kabakov. Russie. L'artiste se transforme en producteur d'objets types au service de la nouvelle culture communiste. L'ingénieur l'emporte désormais et les standards de production orientent les artistes vers le design, la création textile ou la production graphique.

Surréalisme - 1924-1966
Salvador Dali, Max Ernst, Joan Miro, Yves Tanguy, Hans Bellmer, Jacques Hérold, Wilfredo Lam, René Magritte, Man Ray, André Masson, Roberto Matta, Echaurren, Meret Oppenheim, Wolfgang Paalen, Toyen, Raoul Ubac. France, Belgique, Tchécoslovaquie, Suisse, Angleterre, Antilles. Expression par l'automatisme et par une sorte de fantastique onirique. Inspiré par les découvertes psychanalytiques de Freud et l'idéologie politique du Marxisme.

Cercle et Carré - 1929-1938
Joaquim Torrès-Garcia, Seuphor. Paris. Opposition au Surréalisme. Caractérisé généralement par le Constructivisme.

Art Concret - 1930-1945
Hélion, Carlsund, Tutundjian et Wantz. France, Pays-Bas. Peinture et sculpture non-figurative. Caractérisé par une construction venant entièrement d'éléments purement plastiques : plans et couleurs. Travaux abstraits et cérébraux.

Réalisme Socialiste - 1932-1988
Boris Mikhailovitch Koustodiev, Alexandr Mikhailovitch Guerassimov, Isaak Izraïlevitch Brodski, Gueorgui Gueorgueïevitch. Russie. Dictature du prolétariat dans les arts lesquels sont subordonnés aux besoins et diktats du Parti Communiste. Art nouveau qui dépeint la réalité dans son développement révolutionnaire.

Le texte et le site original :
http://www.artistenomade.com/fr/contemporain_moderne.htm

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Comment by Finn :
Serait-ce à dire que depuis 1988 on a plus rien inventé ? Qu'il n'y aurait plus rien à inventer ? Les classifieurs seraient-ils en panne de trucs en "iste" et autre machins en "isme" ???

Il est assez marrant de lire ce genre de chose. C'est une véritable manie que l'homme a de vouloir absolument classer les choses et de vouloir absolument faire rentrer tel ou tel truc dans telle ou telle petite case. C'est comme pour la musique, d'emblée on va mettre tel artiste dans tel genre. Peut-être est-ce plus facile à s'y retrouver pour les spécialistes, mais franchement, vous et moi, qu'est ce qu'on a à taper que ce soit du lard ou du cochon du moment qu'on aime.

Le "classifieur" est parfois pris à son propre piège puisque certains artistes sont classés dans plusieurs catégories différentes.

Si une grande partie des termes utilisés sont connus de ceux qui s'intéressent aux arts graphiques, il n'en est pas de même pour certains. Et je ne vois pas trop l'intérêt de mettre des noms sur des choses que l'esprit aurait appréhendé naturellement. Avant que les roses soient appelées des roses, les humains savaient déjà qu'elles sentaient bon ! Un peu de simplicité dans les dénominations et surtout une limitation du nombre de ces appellations, n'aurait pas nui il me semble. Mais bon, moi je ne suis qu'un inculte non spécialiste.

Certes, il faut avoir des repères mais on dirait que c'est un peu comme si les choses n'étaient pas cataloguées, elles ne pourraient avoir d'existence ou bien que l'on serait perdu si on ne pouvait faire de référence à quelque chose de connu !

En passant, ce n'est pas étonnant que l'Amérique ait fait un petit complexe d'infériorité vis à vis du vieux continent, la plupart des grands courants artistiques contemporains sont Européens... voire Français ! Cocorico !! (zavez vu mon nombril ? zavez vu comme il est beau !).
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Finn



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MessagePosté le: 04-07-2010 11:18    Sujet du message: Au commencement était... Le cubisme ! Répondre en citant

Au commencement était... Le cubisme !

http://histoires-d-art.ifrance.com/le_cubisme.htm
http://www.cadrage.net/dossier/cubisme.htm
http://www.lexpress.fr/informations/braque-et-ses-enigmes_599238.html

Les peintres cubistes Les plus connus sont Georges Braque, Pablo Picasso et Fernand Léger. Parmi les plus influents, il faut aussi citer Juan Gris. Les quatre déjà cité inclus, les principaux ont été (par ordre alphabétique) :

Braque (Georges) [1882 - 1963]
Delaunay (Robert) [1885-1941]
de la Fresnay (Roger Noël-François) [1885 - 1925]
Gleizes (Albert) [1881 - 1953]
Gris (Juan) [1887 - 1927]
Léger (Fernand) [1881 - 1955]
Lhote (André) [1885-1962]
Metzinger (Jean) [1883-1956]
Picasso (Pablo Ruiz Blasco y Picasso) [1881 - 1973]
Picabia (Francis) [1879-1953]


Pour le côté analytique de certains de ses tableaux, entre autre le "Nu descendant un escalier", Marcel Duchamps [1887-1955] peut être (presque) apparenté au cubisme. Mais Duchamps était inclassable ! Personnellement, je mets aussi Alexandra Exter [1882-1949] et d'autres parmi les cubistes, mais bref...


Pourquoi j'aime ce style pictural plus qu'un autre ? Difficile à expliquer pour un amateur non spécialiste et ignorant comme moi. Mais les principales raisons sont que les représentations graphiques géométriques m'attirent. Il en est de même pour une page couverte de formules mathématiques ou une partition musicale, je trouve ça beau. Irrationnel par nature et pourtant les formes géométriques (rationnelles donc) m'attirent. Il y a aussi que dans les représentations picturales conventionnelles, telles que celles de l'art figuratif, presque tout est dit (enfin, c'est ce que je ressens) et il n'y a que peu de chose à imaginer. Dans une peinture cubiste (et dans la peinture abstraite en général), je peux tout imaginer, je peux tout reconstruire à ma manière, même si ça n'a rien à voir avec ce que son créateur a voulu dire. A partir de tableaux comme "Violon et cruche" de Georges Braque ou "le Joueur de guitare" de Picasso, on peut reconstruire des mondes, des univers entiers, même... Ces deux tableaux sont typiques du cubisme : utilisation de plusieurs angles visuels pour un même objet, dissection en plusieurs facettes multiples. L'image de la réalité est construite par fragments et décompositions. Et surtout, surtout, palette de couleur très limitée, presque réduite à quelques variations sur la terre de Sienne. En somme, on pourrait presque dire que c'est des couleurs automnales...

La réalité a été "géométrisée" en quelque sorte. Les spécialistes de la chose ont parlés de "phase (ou période) analytique". En fait le cubisme a eu deux phases, une dite "phase analytique", et l'autre dite "synthétique" avec l'invention du collage et du papier collé. Le cubisme s'est voulu également comme une tentative de réunifier le monde scientifique et le monde artistique....

Quelques phrases sur le surréalisme, que j'aime beaucoup aussi. Le surréalisme est né après la première guerre mondiale. Il est caractérisé par son opposition à toutes conventions sociales, logiques et morales. Par là même le surréalisme a exploré de nouvelles techniques de création qui ont laissées le champ libre à l'inconscient et forcé la désinhibition des conditionnements. Ce mouvement a primé le rêve, l'instinct, le désir, la révolte. Ce n'est pas qu'un mouvement pictural, car le surréalisme peinture est né du surréalisme écriture dominé par la personnalité d’André Breton, qui en fut son théoricien. Si il a délaissé ce domaine par la suite, il ne faut pas oublier que Breton fît des études de médecine et de psychiatrie et qu'il fût, pendant la première guerre mondiale, médecin interne en neuro-psychiatrie. Mais le surréalisme a été également cinématographique et autres... Dans le domaine des arts graphiques, Marc Chagall, Max Ernst, André Masson, René Magritte, Joan Miró, Salvador Dali, furent parmi les plus influents.

Mais bref, je reviens à mon cubisme bien-aimé ! Pour approcher au plus près la réalité de leurs représentations, les cubistes décomposèrent chaque objet en formes géométriques de base (triangle, cercle, cube, cône). En celà ils suivirent un des conseils que donna Paul Cézanne à un ses "élèves" : « Traitez la nature en termes de sphère, de cylindre et de cône ».

Ce que l'on a appelé "l'art nègre", qui fit un tabac au début du siècle, et qui imprégna tout le cubisme, avait une vision similaire. Ces divers courants sont nés après la guerre en réaction contre le conventionnel et l’académisme officiel (l'art "pompier"). En ordre d'apparition, c'est le cubisme d'abord et le surréalisme (né du dadaisme) ensuite. Il est à remarquer que si le courant cubisme s'est éteint, le surréalisme, lui, semble bien vivant car bien des artistes se réclament encore de ce courant.

Les impressionnistes Paul Gauguin, Vincent Van Gogh, et Paul Cézanne ont été les doyens et initiateurs de la plupart de ces mouvements. Tout ça montre bien que si la réalité est à peu près la même pour tout le monde, chacun à sa propre manière de la voir, de l'appréhender et de la représenter.

Enfin bon, je vais arrêter là sinon je vais vous refaire, à ma façon, l'histoire de l'art pictural contemporain en moins de temps qu'il ne m'en faut pour vider une Cuvée des Trolls ou me rouler un clop. L'art pictural qui m'intéresse est en 2D, la peinture, quoi ! Parce que les représentations en 3D, la sculpture entre autre, ne m'ont jamais beaucoup "parlé". Ce n'est pas que ça ne me dise rien mais ça ne me "cause" pas beaucoup !
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Finn



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MessagePosté le: 04-07-2010 11:20    Sujet du message: Georges Braque [1882-1963] Répondre en citant



LE maître du cubisme, un génie hors norme et le mot est encore trop tiède. Si Dieu avait su peindre, il
aurait peint « Violon et cruche ». Comment vivre sans "ça" et sans musique ??? Mais bon, celà n'engage
que moi...

Georges Braque a écrit:
« Il faut se contenter de découvrir, mais se garder d'expliquer »


Georges Braque [1882-1963] est né à Argenteuil (Seine-et-Oise, actuellement Val-d'Oise) le 13 mai 1882 et est
décédé le 31 août 1963, à Paris. Il fut, avec Pablo Picasso, l'un des initiateurs du cubisme.

Argenteuil... Son père et son grand-père y sont entrepreneurs de peinture en bâtiment. En 1890, la famille
quitte Argenteuil pour Le Havre et le jeune Georges poursuit ses études au lycée de la ville, tout en
assistant aux cours du soir de l'Ecole des beaux-arts. A dix-huit ans, il vient à Paris comme apprenti chez
un ami et ancien employé de son père. Il habite à Montmartre, rue des Trois-Frères. Le soir, il fréquente les
cours municipaux de dessin des Batignolles. Enfin, après un an de service militaire au Havre, il s'installe
définitivement à Paris, rue Lepic, et s'inscrit à l'académie Humbert. Il y fait la connaissance de Marie
Laurencin et de Francis Picabia.

A l'automne 1904, il s'installe dans un atelier rue d'Orsel et commence à peintre seul. Son amitié pour Othon
Friesz un Havrais de quelques années son aîné, le conduit à adopter le fauvisme. Avec son ami, il se rend à
Anvers durant l'été 1906. Puis, en octobre, il part pour l'Estaque, près de Marseille ; ce sera son premier
séjour. Il adopte alors résolument la palette des fauves et, à son retour à Paris, il expose six toiles, au
Salon des Indépendants. Elles seront toutes vendues. Ce succès l'encourage et il retourne dans le Midi. Ses
toiles auront désormais un sentiment différent.

Georges Braque est influencé par Cézanne : l'horizon remonte, les plans ne s'établissent plus en profondeur,
mais en hauteur. En même temps, les couleurs, tout en restant très lumineuses, perdent leur rôle décoratif,
pour un rôle plus constructif. Certaines teintes sombres apparaissent. Une toile très représentative de cette
orientation nouvelle est celle de la collection de M. et Mme Werner E. Jorten : l'Estaque, vue depuis l'hôtel
Mistral. Georges Braque parle lui-même de ce tournant dans sa carrière : « J'avais appris à peindre d'après
nature, et lorsque je fus persuadé qu'il fallait se libérer du modèle, ce ne fut pas du tout facile Mais je
m'y suis mis, et le détachement s'est fait par des poussées intuitives qui me séparaient de plus en plus du
modèle. A des moments comme ça, on obéit à un impératif presque inconscient, on ne sait pas ce que cela peut
donner. C'est l'aventure !

En 1949, après avoir terminé les premiers tableaux de la grande série des Ateliers, il exécute les décors du
Tartuffe de Molière à la demande de Louis Jouvet.

L'original et la suite sont ici --> http://artista.guillaume-alexandre.com/braque.htm


1907/1908 - Le Viaduc de l’Estaque
Si ça vous intéresse, allez voir les commentaires du sieur D.M.
http://www.a-r-t-asso.org/ully/george%20braque/presentation.htm


1908 - Le grand nu


1908 - Le viaduc à l'Estaque


1908 - Les instruments de musique


1908 - Les maisons à l'Estaque


1908 - Paysage


1908 - Route à l'Estaque


1908/1909 - Plat de fruits


1909 - Bateaux de pêche


1909 - Le château de la Roche-Guyon


1909 - Paysage de Carrières-Saint-Denis


1909 - Port en Normandie


1909/1910 - Le verre sur la table


1909/1910 - Violon et cruche (Attention, chef-d'œuvre)


1910 - Bouteille et poisons


1910 - Les usines du Rio-Tinto à l'Estaque


1910 - Violon et candélabre


1911 - Man with a guitar


1911 - Nature morte avec une paire de banderilles


1911/1912 - Le Portugais


1912 - Compotier, bouteille et verre


1912 - Man with a violin


1912 - Still life with harp and violin


1913 - Compotier et cartes


1913 - La guitare, statue d'épouvante


1913 - Woman with a guitar


1914 - L'homme à la guitare


1921 - Guitare et verre
(Socrate ou nature morte à la partition de Satie)


1925 - Fruit on a tablecloth with a fruit dish


1942 - Intérieur avec palette



Toutes les périodes ne sont pas représentées et cela ne reflète que mes préférences perso. Pour en voir plus
allez sur Google, taper "Georges Braque" et cliquez sur "Résultats d'images pour..." Mais ne le faites pas,
sinon vous n'allez plus en sortir !!!
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Rosalia



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MessagePosté le: 06-07-2010 16:15    Sujet du message: Répondre en citant

J’apprécie tout ce qui est beau, et d’autant la peinture.

Dans ma famille maternelle, au mur, des tableaux. Un grand oncle me fit cadeau de quatre d’entre eux, qui n’étaient pas de peintres célèbres. L’un d’entre eux, en toile de fond représentait un parc en hiver, le deuxième des roses, le troisième donnait les tons d’automne à l’orée d’une forêt, et le quatrième un couple d’anciens. Ces tableaux, j’en fis cadeau, l’un à ma meilleure amie, les autres à mes enfants.
Mes préférences artistiques vont en 1er lieu, vers Auguste Renoir, pour la finesse de ses œuvres, ainsi que Vincent Van Gogh , et Claude Monet, les autres peintres sont tout aussi talentueux, mais je connais un peu mieux les œuvres des trois cités.
En relation avec le cubisme, je ne connaissais pas ceux de Georges Braque, à vision de ses tableaux, je leurs trouve un certain charme, dont « le plat de fruits », et « le Viaduc à l’Estaque ».
Le cubisme est représentatif d’un certain art dont Pablo Picasso fut l’un des précurseurs. Lui aussi était un peintre au grand talent.
Il en est un dont je n’adhère pas à ses œuvres - c’est Salvador Dali. Je ne comprends rien à son genre de peinture.

« La plage et les falaises d’Etretat » (Claude Monet)



« Effet de neige soleil couchant » (Claude Monet)



« La cape rouge » (Claude Monet)



« Jeune femme coiffant ses cheveux » (Auguste Renoir)



« Mère et enfant » (Auguste Renoir)



« Avenue en Automne » (Vincent Van Gogh)



Bois transporté dans la neige (Vincent Van Gogh)



Voilà j'ai "revisité" le message


Dernière édition par Rosalia le 07-07-2010 21:16; édité 3 fois
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Finn



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MessagePosté le: 07-07-2010 09:03    Sujet du message: Répondre en citant

...

Dernière édition par Finn le 13-07-2010 16:16; édité 2 fois
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Finn



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MessagePosté le: 07-07-2010 09:05    Sujet du message: Robert (Victor-Félix) Delaunay [1885-1941] Répondre en citant

Robert (Victor-Félix) Delaunay [1885-1941]


[Citation]
« Tant que l'art ne peut se libérer de l'objet, il reste une description. »

Robert est né à Paris le 12 avril 1885. Il ne savait jamais vraiment où était son père, tandis que sa mère, excentrique, s'intéressait davantage à des voyages lointains plutôt qu'à sa progéniture. Ainsi, il fut placé chez une soeur de sa mère et son mari. Éduqué dans un milieu bourgeois, Robert s'est vite opposé à ce style de vie, choisissant très tôt de consacrer sa vie à l'art.

Sous la dénomination d'orphisme, due à Apollinaire, il a apporté au cubisme un jeu de contrastes chromatiques et lumineux brisant et recomposant les formes (série des Tours Eiffel, 1909-1910), pour aboutir dans certaines de ses œuvres à l'abstraction (Formes circulaires, Rythmes, etc.). Sa femme, Sonia, née près d'Odessa (1885-1979), a mené les mêmes recherches sur la couleur pure et les a appliquées aux arts graphiques et décoratifs, aux tissus, à la mode.

Ce que Guillaume Apollinaire qualifiait de "cubisme orphique", est en référence au mythe d'Orphée, où la lumière joue un rôle capital.

Robert Delaunay expose pour la première fois en 1904 au Salon des Indépendants.

Il devient ami avec Jean Metzinger et le Douanier Rousseau dans les années qui suivent l'exposition, découvre le fauvisme et le pointilliste, durant une période avant de participer en 1908 au nouveau mouvement, le cubisme. Il fait connaissance avec la jeune peintre d'origine russe, Sonia Uhde-Terk qui devient sa femme. Tous deux, rencontrent Paul Klee, August Macke et sa femme, Franz Marc et Hans Arp, au Salon des Indépendants de 1912 de la Ville de Paris. Robert Delaunay peint pour l'Exposition des Arts décoratifs de 1925 (projet d'ambassade française dû à Mallet-Stevens), avec Fernand Léger. Il réalise des portraits de ses amis poètes et musiciens à tendance surréaliste, Soupault, Tzara, Breton, Aragon, Delteil, G. de La Sema, Supervielle, Stravinsky, Maiakovsky... Robert Delaunay s'adonne de nouveau à l'art abstrait en 1930, et utilise des matériaux, sable, caséine, mosaïque, pierre-laque, pour effectuer des reliefs. Ses oeuvres sont remarquées lors d'une exposition, ce qui lui vaut des commandes pour l'Exposition Universelle où il réalisera de grandes décorations murales, - pavillon de l'Air, pavillon des Chemins de fer - ; Sonia Delaunay, Survage, Gleizes, Villon, Bissière participent également à la décoration de ces pavillons.

Il exécute par la suite avec sa femme, Lhote, Gleizes et J. Villon la décoration du hall des sculptures du Salon des Tuileries et à cette occasion trois grands Rythmes qui sont ses dernières oeuvres importantes vers 1938. Son épouse Sonia, était bien plus qu'une muse, elle était également artiste à part entière.

Par Sonia Delaunay : Portrait de Philomène (1907). Huile sur toile (40 x 43).


Robert Delaunay décède à Montpellier (Hérault) le 25 octobre 1941.


1909/1910 - Étude pour la ville, huile sur toile, 88.3 x 124.5 cm


1909/1910 - Saint-Séverin No. 3, huile sur toile, 114.1 x 88.6 cm. Solomon R. Guggenheim Museum, New York,
Solomon R. Guggenheim Founding Collection. Robert Delaunay © L&M Services B.V. Amsterdam


1910 - Tour Eiffel aux arbres, huile sur toile, 126.4 x 92.8 cm. Solomon R. Guggenheim Museum, New York,
Solomon R. Guggenheim Founding Collection. Robert Delaunay © L&M Services B.V. Amsterdam


1910/1912 - La ville de Paris, huile sur toile, 267 x 406 cm, centre Pompidou, Mnam


1911 - Champ-de-Mars, la tour rouge, huile sur toile, 160.7 x 128.6 cm. © Art Institute Chicago


1911 - Les tours de Laon


1912 - Fenêtres ouvertes simultanément dans la ville


1912/1913 - Formes circulaires. Soleil n° 2, peinture à la colle sur toile, 100 x 68,5 cm.
Centre Pompidou, Mnam


1913 - Soleil, tour, aéroplane


1914 - Hommage à Blériot. Détrempe à la colle sur toile, (250 x 251).


1916 - La Verseuse, huile et peinture à la cire sur toile 140 x 150 cm.
Musée national d'art moderne, Centre Georges Pompidou, Paris - Achat de l'Etat, 1935


1922 - Le poète Philippe Soupault, huile sur toile 197 x 130 cm
Centre Georges Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris - Achat de 1978


1922 - Tour Eiffel et Champ-de-Mars, huile sur toile


Un petit tour d'horizon vite fait de quelques Eiffel Tower du père Gustave, que Delaunay à croqué :







1906/1922 - Le manège de cochons


1930 - Rythme, joie de vivre. De Sonia et Robert Delaunay. Huile sur toile, 2,28m x 2,00 m. Cette toile a été donnée par Sonia, l'épouse de Robert et Charles, leur fils musicien de jazz, au MNAM Paris Pompidou en 1964.


Enveloppe et timbre "premier jour" de 1976.


Le timbre seul.


Informations sur ce timbre, pour les amateurs :
Robert Delaunay - "La joie de vivre" - Valeur faciale : 2frs / polychrome / Emis le 26/07/1976 / Technique d'impression : Héliogravure Tiré à 6 000 000 exemplaires / Dentelé 12x13 / Dessinateur et graveur : Robert Delaunay / 36,85x48 mm.


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Vieille Louve



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MessagePosté le: 07-07-2010 09:45    Sujet du message: Répondre en citant

tu veux du commentaire profane, Finn?...voici le mien: n'ayant aucune culture artistique, je me pose cette question devant chaque toile: aimerais-je l'avoir chez moi, sous mes yeux, chaque jour?...et bien, non! bien qu'un des buts de l'artiste ait été de travailler sur la lumière, je ne trouve aucune luminosité à ces tableaux, les couleurs sont désespérantes et ternes comme un vieux salon bourgeois, ça me laisse une impression de fouillis poussiéreux... Sad le dessin est indécis, sans énergie...bref...pas du tout le genre de peinture que j'aimerais contempler tous les jours...désolée...
voici ce que je préfère: quelques toiles du peintre contemporain Didier Chamizo









ou Dali



entre autres...bref, des peintures qui te donnent envie de te poser, de te laisser aller au rêve, à l'imaginaire.... Smile


Dernière édition par Vieille Louve le 07-07-2010 19:45; édité 1 fois
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Finn



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MessagePosté le: 07-07-2010 18:46    Sujet du message: Répondre en citant

edit
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Vieille Louve



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MessagePosté le: 07-07-2010 19:29    Sujet du message: Répondre en citant

" je ne connais que ce que j'aime " ...et inversement.. Razz ..désolée pour ma mauvaise présentation, j'ai vu, suis confuse! je vais essayer d'y remédier...

Puis-je te demander comment il se fait que tu connaisses davantage Didier Chamizo pour ses "incartades " plutôt que pour sa peinture?
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Finn



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MessagePosté le: 08-07-2010 12:14    Sujet du message: Répondre en citant

Histoire de dépoussiérer le "fouillis poussiéreux" de ce pôv Finn qui passe son temps à regarder des
vieilleries...

W.A.S.P. - Ballcrusher
http://www.youtube.com/watch?v=auu-p0wwRG8
http://www.youtube.com/watch?v=BnLpJJJmp8Y

W.A.S.P. - Scream Until You Like It
http://www.youtube.com/watch?v=vLpZ5_xU_KU&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=36qeunrePgo

Y'en a qui disent que c'est pas d'la musique et que c'est rien que du bruit ! Mais je m'en tape de ce
"qu'ils" disent, moi j'aime ça !! Comme disait ma mère-grand : si vous n'aimez pas ça, n'en dégoutez
pas les autres...

NB : c'est évidemment une réplique détournée (en forme de vanne gentille) au commentaire de miss Canis
Lupus ! Et tu sais quoi, miss Canidé(e), ne t'attends pas à avoir une réponse au sujet du parallèle
avec Didier Chamizo !!
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Vieille Louve



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MessagePosté le: 08-07-2010 16:05    Sujet du message: Répondre en citant

dommage!......je ne forcerai pas tes secrets...revenons à nos Puvis de Chavanne...





non pas que j'aie pour ce peintre un amour immodéré, mais juste par association d'idée avec le sujet précédent...


Dernière édition par Vieille Louve le 10-07-2010 06:34; édité 1 fois
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Vieille Louve



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MessagePosté le: 08-07-2010 16:12    Sujet du message: Répondre en citant

doublon...erreur de manip... Embarassed
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Finn



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MessagePosté le: 14-07-2010 13:09    Sujet du message: Roger Noël-François de la Fresnaye [1885-1925] Répondre en citant


Roger Noël-François de la Fresnaye [1885 - 1925]

Roger Noël-François de la Fresnaye est né le 11 juillet 1885 au Mans et est décédé, à quarante ans,
le 27 novembre 1925 à Grasse, des suites d'une maladie contractée pendant la guerre de 1914. Entendez
par là qu'il sera gazé puis atteint de tuberculose pulmonaire... Il a joué un rôle non négligeable dans
l'histoire du cubisme français. Il est issu d'une famille d'aristo (quelle horreur, il en reste... on a
pas coupé toute les têtes !). Les historiens de l'art disent de lui qu'il a proposé une articulation
originale entre avant-garde et classicisme.

En 1910, La Fresnaye s’initie à la sculpture auprès d’Aristide Maillol. En 1912, il était partie
prenante à l'exposition de la Section d'Or à la galerie La Boétie (Paris). Pour la première fois
étaient confrontées des oeuvres de Léger, Duchamp, Juan Gris, Duchamp-Villon, Agero, Picabia,
Delaunay, Valensi, Lhote, Herbin, Metzinger, Marie Laurencin, Marcoussis, Gleizes, La Fresnaye,
Segonzac, Moreau, Marchand, Dumont et Jacques Villon, qui était le promoteur et l'un des organisateurs
de cette exposition.

Comme la plupart des peintres du courant cubiste de cette époque, il a fréquenté et était ami avec de
grands musiciens tel que Georges Auric, Erik Satie, Francis Poulenc, etc... Tous ces mecs ont forgé
l'histoire de l'art pictural en général d'une manière irrémédiable.

Je vous l'accorde, ce genre de peinture fait un peu formel, voire "poussiéreux" comme il m'a été dit
quelque part, mais il n'empêche que ces cubistes ont "défriché" le terrain pour les futurs artistes
contemporains et qu'ils sont un passage obligé comme de savoir "lire" Tintin et Milou pour apprécier
Descartes ou Spinoza !

1907 - Autoportrait


1909 - Vaches dans un pré, huile sur toile, 33 cm x 46 cm, collection privée.


1911 - L'artillerie, huile sur toile, 130,2 x 159,4 cm, The Metropolitan Museum of Art, New-York.


1911 - Nu


1911 - Paysage à La Ferté-sous-Jouarre


1912 - Married Life (vie maritale), huile sur toile, 98.9 x 118.7 cm, The Minneapolis Institute of Arts.


1913 - Esquisse pour la "quéquette" de l'air


1913 - La conquête de l’air, huile sur toile, 235,9 x 195,6 cm, The Museum of Modern Art, New York.


1913 - L'homme assis


1921 - Le bouvier, (The cattleman), huile sur bois, 45,5 x 55 cm MNPL 183.
Musée d'Art Moderne, Donation Levy, Troyes, France.


Maison blanche à Audierne


En son hommage, il a été émis - le 10 novembre 1961 - un timbre postal d'une valeur d'un franc,
représentant une esquisse préparatoire du "14 juillet". Pour les collectionneurs, ce timbre
(en oblitération premier jour à Paris), doit certainement représenter quelque valeur.


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ac3



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MessagePosté le: 14-07-2010 13:14    Sujet du message: Répondre en citant

...
_________________
.........


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Finn



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MessagePosté le: 14-07-2010 13:26    Sujet du message: Répondre en citant

T'a regardé les images, AC3 ? Ouais ? Ben t'a tout compris ! Laughing
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Finn



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MessagePosté le: 03-12-2010 19:01    Sujet du message: Albert Gleizes [1881-1953] Répondre en citant

Il semblerait que le cubisme n'a pas l'heur de vous plaire mais voyez-vous, il y a un gros inconvénient, c'est que moi j'aime ça. Donc je vais me faire plaisir et en rajouter une couche..... de peinture bien sur !

Le premier coup d’éclat qui marque l’irruption du cubisme sur la scène publique est le Salon des Indépendants, au printemps 1911. Ce succès de scandale obtenu par la salle 41 est à la mesure de la stupeur du public et d’une grande partie de la critique, qui découvre tout à coup le travail souterrain d’un grand nombre de jeunes peintres. Cette exposition jugée scandaleuse par les vieilles barbes et critiques d'art conformistes de l'époque, mais saluée par Guillaume Apollinaire, amorce le mouvement cubiste auquel participent Roger de La Fresnaye, Henri Le Fauconnier, Fernand Léger, André Lhote, Jean Metzinger, Jacques Villon et quelques autres...



Il n'y a ni peinture, ni sculpture, ni poésie, il n'y a pas d'artistes. Il y a l'être accumulateur, contact universel, affirmation unité-dieu.
[Albert Gleizes]


De formation autodidacte, Albert Gleizes est né le 8 décembre 1881 à Paris et mort le 24 juin 1953 à Avignon dans le Vaucluse. Peintre de sujets religieux, portraits, paysages, paysages urbains, natures mortes, peintre à la gouache, aquarelliste, peintre de décorations murales, graveur, dessinateur, illustrateur. Il est considéré comme l'un des initiateurs du cubisme et son perpétuel représentant.

Il est né dans une famille propre à épanouir son sens pictural. De son grand-père, mais surtout de son oncle Léon Comerre, portraitiste et Grand prix de Rome, il a reçu un enseignement artistique on ne peut plus classique. Il commence néanmoins par du dessin industriel avant de s'orienter vers la peinture. Il expose ses œuvres pour la première fois en 1901; on y retrouve l'influence de CEZANNE dans le portrait de Jacques Nayral et des Impressionnistes dans ses paysages.

La rencontre avec PICASSO en 1911 va conforter GLEIZES dans sa vision du cubisme dont il va devenir un des théoriciens lui consacrant deux ouvrages majeurs : en 1912, en compagnie de Jean METZNIGER il publie Du Cubisme, et en 1926 Tradition et Cubisme. La mouvance cubiste n'était pas seulement picturale et allait aussi influencer la musique et la littérature dont le groupe de "l'Abbaye de Créteil" en était la meilleure illustration : fondé en 1906-1907 à l'initiative de Gleizes mais aussi du peintre, dessinateur et graveur français Berthold MAHN (1881-1975) que Gleizes avait rencontré à Amiens alors qu'il faisait son service militaire, des écrivains Charles VILDRAC (1882-1971), Georges DUHAMEL, René ARCOS, du philosophe Alexandre MERCEREAU (1882-1945) et du poète Henri-Martin BARZUN...

La composition de ses tableaux respecte une grammaire aussi rigoureuse que stable inventée par le peintre : recherche du rythme, goût pour la géométrie (rotation et translation du plan), abstraction du sujet (« Peinture à sept éléments cadencés et rythmés »). Il voit dans l’abstraction la dématérialisation de la pensée à la recherche de la spiritualité la plus pure. Dans ses dernières années, comme beaucoup de rationnels, Gleizes se tourne vers la peinture sacrée et s'adonne à des penchants mystiques qu'il assume en illustrant une réédition des pensées de Blaise Pascal et en reconnaissant son appartenance au catholicisme. Albert Gleizes sera l’un des seuls à n’avoir jamais démordu du cubisme...

Il fut très certainement un des précurseurs de l'abstraction...

1908 - L'île de la Grande Jatte, crayon et gouache (28 x 3Cool.
(Avec cette île, son inspiration est clairement de type impressionniste)


1911 - Portrait de Jacques Nayral (son chef d'oeuvre à mon avis...)


1912 - la Cathédrale de Chartres, 1912, huile sur toile, 73,6 x 60,3 cm. Sprengel Museum Hannover, Hanovre.


1912 - Les Baigneuses, 1912, Modern Art, Paris.


1913 - L'homme en hamac, 130 x 155,5 cm. Albright-Knox Art Gallery. Buffalo, États-Unis.


1913 - Tête d' Homme, gouache, 23 x 25.4 cm. Collection privée, Baltimore.


1914 - Paysage cubiste


1914 - Paysage (tout court !)


1917 - Paysage, les Bermudes - huile sur carton. MNAM, Paris.


1922 - Cavalaire ou Le Village


Quelques autres toiles dont je n'ai pas les coordonnées :










En son hommage, il a été émis deux timbres, l'un en 1981 et l'autre en 1993.




Le site de la fondation Albert GLEIZES :
http://www.fondationgleizes.fr/albert-gleizes-oeuvre.html
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Finn



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MessagePosté le: 17-08-2011 23:42    Sujet du message: Vincent Willem Van Gogh [1853-1890], encore et toujours... Répondre en citant

Vincent Willem Van Gogh [1853-1890], encore et toujours...

On ne sait trop ce que van Gogh peignait, ce qui semble plus certain, c'est qu'il voyait des choses que le commun des mortels ne voit pas et qui n'existaient peut-être que pour lui...

1889 - Nuit étoilée (avec cyprès et village)

1890 - Route avec cyprès et nuit étoilée


Il est souvent dit que les corbeaux seraient la dernière toile de Van Gogh, on ne sait... Les critiques et historiens d'art voient généralement dans ce tableau une représentation de l'état d'esprit "préoccupé" de van Gogh. Ciel foncé et menaçant, indécision de trois chemins allant dans différentes directions, corbeaux noirs, signes de pressentiment ou même de mort. Certains ont soutenus qu'il s'est suicidé d'une balle dans la tête alors qu'il le peignait. C'est d'ailleurs ainsi que les choses sont présentées dans le film la « Vie passionnée de Vincent van Gogh ». Cependant, il n'y a aucune preuve permettant de soutenir cette thèse, d'autant que quelques spécialistes attribuent à Van Gogh sept autres tableaux réalisés après celui-ci et que ce n'est pas dans la tête que le peintre s'est tiré une balle mais dans la poitrine. Il n'en reste pas moins que van Gogh était un homme plus que perturbé psychologiquement. Très certainement épileptique, peut-être même schizophrène ou bipolaire ? Trop fort penchant pour l'alcool (absinthe), aggravé par la malnutrition, le surmenage, l'insomnie ? Tout ça à la fois ? Les avis divergent, mais peu importe. Je vais me dispenser de faire un mauvais jeu de mots entre génie et folie, mais il est tout de même assez courant que de faire une corrélation entre les deux. Si van Gogh n'est plus, sa peinture elle, elle est restée pour le plaisir des sens et surtout celui des yeux...

1890 - Champs de blé aux corbeaux


Cette toile fait aujourd'hui partie de la collection du Rijksmuseum Vincent van Gogh à Amsterdam. Sans toutefois aller si loin, en restant en France et si vous avez l'occasion d'aller à Auvers-sur-Oise, faites un petit pèlerinage au cimetière situé sur le haut plateau. Ce n'est qu'à quelques minutes à pied et vous y trouverez les tombes jumelles de Vincent et de son frère Théodore, avec son lierre et ses mauvaises herbes, on dirait celles de deux indigents. Il y a un terrible contraste entre ce lieu où repose les deux frères pour l'éternité et le prix des oeuvres de Van Gogh sur le marché de l'art international...

Timbre de 1979...


C'est la sieste de van Gogh d'après la toile "La Méridienne" de Jean-François Millet [1814-1875]. Peintre du courant réaliste, il est l’un des fondateurs de l’école de Barbizon, et Barbizon, ce n'est pas loin de Fontainebleau !!
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Finn



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MessagePosté le: 31-03-2012 16:28    Sujet du message: Alfons Maria Mucha [1860-1939] Répondre en citant



About Alfons Maria Mucha [1860-1939],

Il est né dans ce qui faisait alors partie de l'Empire austro-hongrois. Tchèque, il fut le fer-de-lance
du style Art Nouveau. C'est le comte Khuen-Bellassi (son futur mécène) qui le remarque à Vienne en 1883. Il lui confie la décoration de ses châteaux d'Emmahof et de Gandegg et finance ses études à l'Académie Julian à Paris, où l'artiste tchèque se lie d'amitié avec les peintres « Nabis ». Mais c'est sa rencontre avec la tragédienne Sarah Bernhardt, en décembre 1894, pour laquelle il dessine l'affiche du drame qu'elle interprète, « Gismonde », qui impose son style et influence grandement et durablement l'Art Nouveau Français. Dès l'année suivante, les plus grandes marques d'alors s'offrent toutes les services de MUCHA pour mettre en image leurs produits phares : les biscuits LU, le papier à cigarettes JOB ou encore les champagnes MOËT & CHANDON. Tandis qu'il continue de travailler en étroite collaboration avec Sarah Bernhardt, il participe à de nombreux Salons et Expositions, notamment aux côtés des autres grands affichistes de l'époque : Steinlen et Toulouse-Lautrec. Dès 1910, il retourne de plus en plus souvent dans son pays natal, pour s'y réinstaller définitivement dans les années 20, où il entame l'oeuvre de sa vie : l'exécution de vingt tableaux gigantesques sur l'Histoire des Slaves. Arrêté par la Gestapo après l'annexion de la Tchécoslovaquie par l'Allemagne nazie, il est libéré pour raison de santé mais décède le 14 Juillet 1939, à Prague, le jour même de son 79ème anniversaire...

Les saisons (01)


Les saisons (02)


Les saisons (03)


Autumn


Spring


Summer


Winter


Bières de de la Meuse

(Qui n'a pas une repro de celle-là dans sa cuisine, hein ! franchement ?)

Biscuits Lefevre-Utile (01)


Biscuits Lefevre-Utile (02)


Job


Lottery of National Unity


Medée


Aurore


Crépuscule


La fleur


Le fruit


Princess Hyacinth


Rèverie


Zodiac


Evening star


Morning star


Pole star


The moon


Apotheosis of the Slavs


Madonna of the lilies


Slavs in their Original Homeland


Woman in the Wilderness


Une dernière phrase, ces femmes, j'aimerais bien qu'elles sortent de leurs cadres... Elles sont renversantes de sensualité...

Vous en voulez plus ? No blème, c'est par ici :
>>> http://lartnouveau.com/livres/livres_francais/livres_mucha.htm
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Finn



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MessagePosté le: 03-11-2012 14:59    Sujet du message: Jan van Eyck et les autres... Répondre en citant

-- Jan van Eyck
Né vers 1390 et décédé à Bruges le 9 juillet 1441.

Triptyque de Dresde [1437], peinture sur bois faite en collaboration avec son frère aîné, Hubert van Eyck [1366 environ à 1426]. Gemäldegalerie Alte Meister, Dresde, Allemagne.



-- Jérôme Bosch
De son vrai nom Hieronymus van Aken, est probablement né vers 1450 et décédé le 9 août 1516 à Bois-le-Duc (Pays-Bas des Habsbourg). J. Bosch reste le plus énigmatique des peintres de la Renaissance Flamande. Comme la plupart des artistes sortant du commun et à son époque, il a été considéré comme hérétique...

Le titre original étant perdu, ce triptyque a été nommé le Jardin des Délices. Huile sur bois [entre 1503 et 1504]. Musée du Prado, Madrid, Espagne.



l'Éden est à gauche
Le Jardin des Délices ou extension de l'Éden, où vivent les enfants d'Adam et Ève, est au centre
l’Enfer est à droite

Comme je ne suis qu'un navrant pêcheur, mon futur strapontin est évidemment réservé à droite. Vous conviendrez que pour un « gaucho-antimilitariste-post-soixante-huitard », celà fait désordre ! Dans l'éventualité ou l'enfer et ses tourments ressembleraient à cet onirisme, il semble très probable que je m'y sentirai bien au chaud (sniff, je n'aime que la froidure !). Je ne résiste évidemment pas au plaisir de vous poster un détail de l'enfer !!



Le Portement de croix [1490 environ]



-- Pieter Brueghel ou Bruegel dit l'Ancien
Est né vers 1525 et est décédé le 9 septembre 1569 à Bruxelles.

La « Grande » Tour de Babel. Huile sur panneau de bois de chêne, [1563 environ], au Kunsthistorisches Museum de Vienne.



La « Petite » Tour de Babel. Huile sur panneau de bois de chêne [vers 1568], au Musée Boijmans Van Beuningen de Rotterdam.



Vous noterez qu'il y a aussi la Tour Eiffel et la tour Montparnasse [Paris, France !] mais bon...
En 1887...


-- Pierre Paul Rubens
Né le 28 juin 1577 à Siegen (Westphalie) et mort le 30 mai 1640 à Anvers.

La chasse au tigre, au lion et au léopard [vers 1616] - Huile sur toile - 256 X 324 cm - Musée des Beaux-Arts de Rennes. Cette fresque épique est inspirée de la « Bataille d'Anghiari » de Léonard de Vinci. Cet enchevêtrement de chasseurs, chevaux, tigres, léopards, et lion, influencera plus tard la peinture baroque du français Ferdinand-Victor-Eugène Delacroix [1798-1863].



Jan van Eyck, Jérôme Bosch, Pieter Brueghel dit l'Ancien et Pierre Paul Rubens sont considérés comme les quatre grandes figures de la peinture flamande. Par bien des côtés, le maître du surréalisme, Dalí (Salvador Domingo Felipe Jacinto Dalí i Domènech), a été l'héritier de ces peintures. Et à mon avis, pas uniquement que de celles de la Renaissance Italienne...

(...)

C'est une curiosité du « Rosenbach Museum and Library » de Philadelphie [États-Unis]. Ce tableau nommé « The number of the beast is 666 » est de William Blake [poète pré-romantique britannique et accessoirement peintre, 1757-1827]. Ses oeuvres sont empreintes d'un mysticisme pour le moins obscur ! La religion n'en finira jamais de « perturber » certains esprits !! Ce tableau est un des moins représenté tout simplement par ce qu'il est accolé au nombre « 666 ». Il faut savoir qu'un terme à ralonge répondant au nom poétique de « hexakosioihexekontahexaphobie » désigne une phobie très courante - bien que rarement avouée -, celle du nombre 666 ainsi que de tout ce qui relève du surnaturel et des hypothétiques forces du mal !



Pour les néophytes, 666 est bien évidemment le nombre de la bête tel qu'il est décrit dans l'Apocalypse de Saint Jean. Pour la version de « The Number of the Beast » Par Iron Maiden, c'est ci-dessous. Bien que Maiden fasse partie des groupes phares de la scène Heavy Metal, je n'ai jamais beaucoup écouté. Les goûts et les couleurs, celà ne se discute guère...
>>> http://www.youtube.com/watch?v=q9kT37eIkaY

Quelques autres peintures de William Blake. Je ne vous met pas le titre de ces tableaux, ils sont ceux donnés par un peintre halluciné dont l'inspiration vient de visions bibliques à caractère prophétique. Dans cette peinture chargée en symboles en tous genres, tout renvoie aux figures mythologiques, à la Bible, à Dante, à Milton, à Shakespeare, etc...















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