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Une histoire en quelques phrases

 
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Rosalia



Inscrit le: 31 Jan 2010
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MessagePosté le: 30-09-2010 13:59    Sujet du message: Une histoire en quelques phrases Répondre en citant

De quelques phrases à une histoire

Je ne sais qui voudra bien se brancher à cette idée.
Faire de quelques phrases chacun, une histoire créée de toute pièce et diversifiée … dans le temps, dans les années, et peut-être jusqu’à nos jours.
Tout en respectant les bases, de début et les personnages.

Je m’essaie au début.


Toute une vie, celle d’Elsa et des siens
Le XX IIème siècle n’était pas si loin, et pourtant il restait quelques quatre ans avant de l’atteindre.
Elsa adorable bébé aux yeux noirs venait tout juste de naitre chez la famille Mattin.
Ludo âgé de 4 ans, était penché admiratif sur le berceau de son adorable sœur. Parents, grands-parents, ainsi que la famille entière, était réunis autour du berceau.
Hélène après 3 échecs voyait enfin ses rêves concrétisés. Bastien son mari lui aussi était en extase devant Elsa leur petite merveille.
Du plus loin que la famille se souvienne, aucun bébé n’avait été aussi chéri.
Il était aisé de le comprendre, Hélène après une grossesse difficile, faillit perdre Elsa à la naissance.
Anna la sage femme fut appelée pourtant bien des heures avant la naissance.
Mr Poley, médecin de famille arriva lui en catastrophe.
Hélène épuisée commençait à donner des signes de faiblesses.
Le Médecin, fut dans l’obligation de prendre des moyens difficiles ; pour mettre au monde le bébé en danger.
Hélène elle aussi l’était également, la sueur perlait sur son front, elle délirait légèrement.
Elsa arriva après des heures de souffrance pour sa mère.
Tout fut mis en œuvre des plus rapidement pour lui prodiguer les premiers soins après naissance.
Hélène ne put l’apercevoir que bien des heures plus tard, en fin de journée.
Fatiguée elle reposait dans la grande chambre, aux murs lambrissés.
Lorsque son bébé lui fut présentée, des joues d’Hélène des larmes de bonheur et soulagement s’échappaient.
« Oh quelle magnifique petite fille le ciel m’a donnée dit-elle ».
L’enfant gardait au front la trace de l’accouchement difficile, trace qui au fil des jours s’estomperait …
Autour du berceau, l’émotion, le bonheur, la joie faisaient place, à l’angoisse des heures avant et durant la naissance.

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Aya



Inscrit le: 28 Juin 2010
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MessagePosté le: 30-09-2010 14:51    Sujet du message: Répondre en citant

Un sifflement se fit entendre. Bastien poussa un cri à la vue de sa fillette devenue toute violette. L'enfant respirait de plus en plus difficilement. Ne sachant que faire, il alla quérir M Poley. Le médecin était pessimiste. Comment annoncer aux parents que l'enfant ne survivrait pas ? Un silence de mort régnait quand Félice pénétra dans la pièce en récitant des incantations. Taisez - vous, vieille sorcière ! hurla Bastien. Quittez immédiatement ces lieux ou je ...
Hélène, quoique faible, entra à son tour, alertée par les cris de son époux. Elle s'évanouit en apercevant sa "nounou " qu'elle croyait morte !
_________________
La créativité est faite d'attention et de respect pour les petits faits de la vie. ( Francesco Alberoni )
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Rosalia



Inscrit le: 31 Jan 2010
Messages: 23645
Localisation: Est-Ouest

MessagePosté le: 30-09-2010 15:38    Sujet du message: Répondre en citant

Mr Poley ne savait plus que faire. Félice se pencha avec les sels, sur bonne dame Hélène.
Il ne fut pas long avant qu’Hélène ne sorte de son évanouissement, et ne se relève enfin.
Elle hurla « Félice, vite, vite le prêtre, allez chercher le prêtre ».
Malgré le froid, et la neige, qui tombait à gros flocons, Félice bien que trébuchant à chaque pas, se pressait. Les premières lueurs du jour commençaient à poindre.
Enfin, le presbytère ! Félice, tapa à grands coups, contre la lourde porte de chêne.
L’abbé Gire très étonné questionna la gouvernante « Que ce passe-t-il Félice » ?
« Vite, venez vite, le bébé de Mme Hélène va mal ».
L’abbé rejoignit rapidement la sacristie, afin de se préparer pour aller bénir l’enfant.
Enfin, ils arrivèrent chez les Mattin.
Rapidement, l’abbé Gire, s’approcha du berceau.
Et s’adressant à Hélène, lui intima de prendre l’enfant dans ses bras.
Il se vêtit de son aube blanche, et ondoya l’enfant.
Il prononça quelques prières, que tous reprirent en cœur.
Regardez dit-il tout à coup ! Regardez, Elsa, respire mieux, elle reprend des couleurs.
En effet le bébé, semblait mieux, ses joues se tintaient de rose, elle remua, et se mit à pleurer.
L’abbé Gire s’adressa à tous et dit « Elle est sauvée, elle est sauvée ».

Hélène dit-il « soyez rassurée, mais ne laissez pas le bébé seule, durant quelques jours.
Gardez là auprès de Bastien et vous les nuits, et la journée, laisser le berceau dans la pièce à vivre.
Comment Hélène aurait-elle put envisager autre chose, elle savait déjà ne pouvoir se séparer de son bébé, d’autant qu’elle faillit la perdre.
Le Docteur Poley lui, ne savait plus que dire. Comment pourrait-il donner raison à l’abbé et son église ...
Pourtant il ne pouvait que convenir que le bébé reprenait des couleurs.
Il tint malgré tout à l’ausculter. D’une fois l’examen terminé, il rassura les parents.
Bastien, Hélène, je ne sais ce qui c’est passé, mais je peux vous dire que votre petite Elsa est sauvée.
« Reposez-vous » dit-il à Hélène, vous en avez vraiment besoin.
Il prit congé. Son fidèle cheval l’attendait, attelé à la calèche.
Il hocha de la tête.
Comment lui qui avait fait médecine, pouvait-il expliquer l’inexplicable. Comment admettre, que le bébé avant la venue de l’abbé allait si mal ? Et admettre que l’abbé en bénissant l’enfant, et en priant l’avait sauvé.
Et pourtant il ne pouvait se jour là, que s’incliner.
Le bébé de la famille Matty était bel et bien hors de danger.
Il était impossible à lui de prononcer certaines phrases, lui l’homme de science.
Et pourtant, il ne put s’empêcher, il leva la tête.
L’aube pointait presque, mais il était possible de voir, mille étoile dans le ciel.
Merci prononça-t-il, se surprenant lui-même de ce qu’il venait de dire.
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Aya



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MessagePosté le: 30-09-2010 16:16    Sujet du message: Répondre en citant

Hélène s'endormit rapidement, Bastien veillait sur sa famille.
Seul Sam, le bon vieux chien, comprit ce qui se passait. Félice allait le quitter une nouvelle fois ! Il gémit lorsque son amie s'enfonça dans la forêt.
Le lendemain, après avoir embrassé ses enfants, Hélène demanda qu'on fasse entrer sa "chère Nounou ". Elle avait hâte de la serrer dans ses bras.
Hélas, elle était introuvable. Bastien comprit combien son épouse souffrait. Il lui fit le serment de retrouver celle à qui il devait tant et de l'installer dans leur grande demeure.
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Rosalia



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Localisation: Est-Ouest

MessagePosté le: 02-10-2010 21:02    Sujet du message: Répondre en citant

Bastien savait combien parfois il pouvait-être rude envers Félice.
C’était surtout ses bigoteries comme il les appelait, qui l’agaçait.
Et Pourtant, Félice était une brave femme, si dévouée à cette famille depuis deux générations.
Elle fut au service des parents d’Hélène jusqu’au mariage de celle-ci.
Ensuite, elle alterna ses services entre les deux demeures.
Il ne pouvait en être autrement, pour elle, qui n’avait jamais pu avoir d’enfants. Elle avait reporté en Hélène tout son amour.
De longues nuits, dès la naissance de l’enfant, elle veilla sur son berceau.
Elle la berçait des heures, la câlinait, l’emmenait promener sur la route du petit Lac.
Elle lui donnait tout le cœur qu'une Maman aurait pu donner.
Car Anita sa Maman, avait contacté une pleurésie après la naissance de l’enfant.
Elle ne put l' approcher de suite, et dut laisser le soin à Félice de s’en occuper.
Sa peine était grande, mais elle donnait toute sa confiance à sa jeune gouvernante.
Le dévouement de Félice, pour Hélène était légitime.
Bastien, était injuste. Il en était conscient.
Mais Félice l’agaçait, à entourer Hélène sans cesse de ses bons soins.
De plus, ses prières à chacun des repas, l'insupportaient au plus au degré.
Et lui dans tout cela, ou était sa place ?
Hélène, ne l’écoutait jamais.
C’était la gouvernante qui décidait de tout d'après lui.
Rongé de remords il se dit pourtant avoir sans doute exagéré, à sans cesse rabrouer Félice.
Pour sa Chère Hélène, si triste, si fatiguée, et pour Elsa nouvelle venue dans leur maisonnée ; il décida de tout faire pour la retrouver.
Il siffla Sam. Le fidèle animal, comme si il avait compris le but de la sortie de Bastien, sautait autour de lui impatient.
Bastien réfléchit : « Mais ou pouvait donc s’être cachée Félice » ?
Dès ses 13 ans, celle-ci fut recueillie par Anita et Victor les parents d’Hélène.
Pauvre Félice, dont le père alcoolique, l’abandonna au décès de sa mère.
Il buvait tant, Mixo. La nuit ou Boni, eut les contractions, il ne fit rien pour venir au secours de son épouse.
Lorsqu’il se décida à appeler de l’aide … il était bien trop tard. En douleurs depuis des heures, le bébé ne voulant sortir, Boni était mourante lorsque la sage femme arriva.
Le bébé lui, ne survécut pas non plus.
Mixo cette nuit là, lâchement se sauva, abandonnant le seul enfant qu’il avait.
C’est alors qu’Anita et Victor recueillirent l’enfant. Ils ne purent la laisser à un orphelinat.
Et, Boni avant de mourir leurs avait confiés son unique enfant.
Boni jusqu’à ce qu’elle ferma les yeux, était embauchée à l’intendance de la grande demeure.
Sa petite fille l’accompagnait chaque jour.
Pour Anita et Victor, recueillir Félice était normal. Ne serait-ce que pour la mémoire de Boni.
C’est eux qui se chargèrent des obsèques et de la sépulture de Boni.
C’est ainsi que Félice devint vite la gouvernante dévouée de la famille.
Bastien lui, de plus en plus était pris de remords.
Ce n’était pas la première fois que celle-ci partait après ses durs reproches. Mais, elle revenait toujours, au bout de quelques heures.
Cette fois, cela faisait trop longtemps qu’elle s’était absentée.
Il avançait rapidement en direction du chemin du petit Lac Bleu.
Il savait y avoir aperçu Félice, avec Ludo et Hélène si souvent.
Seule, également, elle aimait venir en ballade au Petit Lac.
Il prit peur : "mais qu’elle idée avait-il de se diriger là en premier lieu" ?
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Aya



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MessagePosté le: 04-10-2010 15:06    Sujet du message: Répondre en citant

Sam se mit à aboyer. Il venait de découvrir le foulard de sa vieille amie.
Craignant le pire, Bastien inspecta minutieusement les lieux. Le chien renifla en vain herbes et buissons et ensemble, ils firent le tour de l'étendue d'eau. On pouvait lire le désespoir dans leurs yeux. Comment annoncer cette nouvelle à Hélène ? Bastien se sentait impuissant et détestait cette situation !
Quand épuisé, le vieux chien se coucha, son maître s'allongea près de lui. Une étrange lueur inonda la clairière. Rapidement, tous deux sombrèrent dans un profond sommeil. C'est alors qu'une scène singulière se déroula à leur insu. Ils en étaient les principaux acteurs.
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Rosalia



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MessagePosté le: 06-10-2010 23:04    Sujet du message: Répondre en citant

Une zone de lumière en effet semblait inonder la clairière, et le petit lac.
Toute personne qui aurait pu voir cette scène aurait pu croire, que des faits irréels se produisaient là.
Dans le lac, une étrange et gigantesque forme, semblait se mirer, auréolée autour d’elle de mille lumières scintillantes.
L’orage grondait, des éclairs illuminaient le Lac Bleu.
Celles-ci flashaient indéfiniment leurs lueurs de toutes couleurs dans les eaux de celui-ci.
Bastien avant de sombrer dans le sommeil, avait passé au cou de Sam le foulard de Félice.
Tout à coup, un bruissement se fit entendre à travers les buissons.
Tout spectateur aurait pu apercevoir à travers les fourrés, une petite cabane sommairement construite, et entourée de bruyère. Mais Bastien affolé comme il était ne l’avait point vu.
Une forme malgré l’orage, se détacha dans la nuit. Doucement l’ombre, furtivement se dirigea vers le fidèle Sam, et son Maître.
Soudain un bruit sourd, n’ayant aucune relation avec l’orage, éclata dans la nuit.
Sam, se dressa, et se mit à grogner. Bastien lui se leva en sursaut, sur ses gardes.
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Aya



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MessagePosté le: 09-10-2010 16:32    Sujet du message: Répondre en citant

Etrange son, venant de partout et de nulle part !
Hélène, dans son délire avait évoqué ce bruit annonciateur d'une incroyable nouvelle.
Un vieillard bossu s'approcha de Bastien, lui tendit un médaillon et caressa Sam avant de disparaître comme par enchantement. Le calme était revenu.
La lune brillait, Bastien regarda le curieux objet qui ressemblait au dessin que Ludo lui avait offert la veille. Il le mit dans sa poche, se dirigea vers la petite cabane, poussa la porte et ne trouva qu'un tas de feuilles mortes et un petit jouet en bois qu'il emporta. Il se rappela brusquement le rêve qu'il venait de faire et dit à son chien : " Je crois que je perds la raison "! Etait - ce un rêve ? Illusion ou réalité ?
Tous deux se dirigèrent lentement vers la maison.
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Rosalia



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MessagePosté le: 09-10-2010 21:57    Sujet du message: Répondre en citant

Bastien ne saisissait pas. Aucune personne étrangère à la maison ne pouvait approcher Sam, moins encore le caresser. D’instinct, son fidèle ami, sur la défensive, montrait les crocs à tout nouveau venu. Pourquoi dans ce cas, s’était-il laissé caresser par cet étrange vieillard arrivé de nulle part ?
Hélène qui n’avait pas de secret pour lui, dans son délire, avait décrit cette scène … l’orage, le lac bleu, la zone lumineuse sur le lac … et ce bruit significatif.
Dans son rêve apparurent à Bastien, Hélène et Félice bébés. Pourquoi les deux.
Sous un réverbère, avant que d’ouvrir la porte de leur demeure, Bastien décida d’ouvrir le médaillon.
Quelle ne fut pas sa surprise d’y voir sur les deux faces, Hélène, et Félice.
Le doute entra en son esprit. Que signifiait ? Pourquoi son fils lui avait-il dessiné la réplique du médaillon. Pourquoi ?
Quel était ce secret, que tous semblaient connaître sauf lui ?
De l’endroit où il se trouvait, il pouvait apercevoir leur maison, au loin.
Soudain un bruit le fit tressauter. Sam ne bougea pas pour autant.
Comment, ah non pas çà … le vieillard, encore lui ? Bastien pensa : « il m’a donc suivi » ?
Il perdit tout contrôle.
« Que veux-tu, que fais-tu là, que signifie, quelle est cette mascarade hurla-t-il ?
Le vieil homme ne faiblit pas d’un pouce. Il caressa de nouveau Sam.
Un rictus s’échappa de ses lèvres.
Il oscilla la tête, l’air de dire : je ne te dirai rien.
« Pourquoi me suis-tu », questionna Bastien, d’un ton plus doux, afin de l’amadouer.
Le vieil homme fouilla dans les poches de sa veste. Il en sortit une page de journal, plié en quatre.
Il déplia celle-ci, et dit à Bastien « lis, allé lis tout ».
Bastien sans comprendre vraiment pourquoi il obéissait à cet ordre, s’exécuta.
Ce qu’il lu alors, n’apaisa pas ses doutes.
Bastien ne saisissait pas. Aucune personne étrangère à la maison ne pouvait approcher Sam, moins encore le caresser. D’instinct, son fidèle ami, sur la défensive, montrait les crocs à tout nouveau venu. Pourquoi dans ce cas, s’était-il laissé caresser par cet étrange vieillard arrivé de nulle part ?
Hélène qui n’avait pas de secret pour lui, dans son délire, avait décrit cette scène … l’orage, le lac bleu, la zone lumineuse sur le lac … et ce bruit significatif.
Dans son rêve apparurent à Bastien, Hélène et Félice bébés. Pourquoi les deux.
Sous un réverbère, avant que d’ouvrir la porte de leur demeure, Bastien décida d’ouvrir le médaillon.
Quelle ne fut pas sa surprise d’y voir sur les deux faces, Hélène, et Félice.
Le doute entra en son esprit. Que signifiait ? Pourquoi son fils lui avait-il dessiné la réplique du médaillon. Pourquoi ?
Quel était ce secret, que tous semblaient connaître sauf lui ?
De l’endroit où il se trouvait, il pouvait apercevoir leur maison, au loin.
Soudain un bruit le fit tressauter. Sam ne bougea pas pour autant.
Comment, ah non pas çà … le vieillard, encore lui ? Bastien pensa : « il m’a donc suivi » ?
Il perdit tout contrôle.
« Que veux-tu, que fais-tu là, que signifie, quelle est cette mascarade hurla-t-il ?
Le vieil homme ne faiblit pas d’un pouce. Il caressa de nouveau Sam.
Un rictus s’échappa de ses lèvres.
Il oscilla la tête, l’air de dire : je ne te dirai rien.
« Pourquoi me suis-tu », questionna Bastien, d’un ton plus doux, afin de l’amadouer.
Le vieil homme fouilla dans les poches de sa veste. Il en sortit une page de journal, plié en quatre.
Il déplia celle-ci, et dit à Bastien « lis, allé lis tout ».
Bastien sans comprendre vraiment pourquoi il obéissait à cet ordre, s’exécuta.
Ce qu’il lu alors, n’apaisa pas ses doutes.
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