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BIOGRAPHIE DE COMPOSITEUR
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MessagePosté le: 14-01-2006 08:11    Sujet du message: BIOGRAPHIE DE COMPOSITEUR Répondre en citant






franz LISZT
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MessagePosté le: 14-01-2006 08:16    Sujet du message: MUSIQUE BIOGRAPHIE Répondre en citant

BIOGRAPHIE DE LISZT



Vie et oeuvre
«Liszt a résumé en sa personne, lui aussi, les idées et les attitudes des hommes de son temps. Un livre d'Alexandre Dumas père, qui fut un romantique échevelé au début de sa carrière, s'intitulait Désordre et Génie. Il semble que Liszt ait voulu être la vivante image de ce roman, car son existence fut à la fois géniale et désordonnée.

Enfant prodige, il est pianiste virtuose à l'âge où l'on commence à user ses culottes sur les bancs de l'école. Il parcourt l'Europe en jouant devant des salles combles et enthousiastes. Il gagne à chaque concert des sommes considérables qu'il dissipe avec une magnificence de prince. Ses amours de hasard font le scandale et l'admiration des différentes sociétés où il passe. Avec cela ou malgré cela, il est religieux et mystique et celui qui deviendra l'abbé Liszt est d'un idéalisme profond. Il avait d'ailleurs voulu entrer dans les ordres dès sa jeunesse, mais son confesseur, un prêtre psychologue et musicien, l'en avait dissuadé. Et Rossini, un autre fin psychologue, disait de lui qu'il composait des messes pour s'habituer à les dire...

Liszt pianiste n'a pu être comparé à aucun autre de son temps. Selon Clara Wieck, il provoquait l'effroi et l'étonnement. Son art était sa vie même. Il ne connaissait ni règles, ni formes, ni style, mais il créait tout cela d'une façon prodigieuse. Chez lui, écrivait le poète Saphir, « le bizarre devient génial, l'étrange se fait nécessaire, le sublime et le baroque voisinent, le plus élevé et le plus puéril se mêlent comme la puissance la plus formidable et la plus douce intimité ».

Mais Liszt ne se contente pas d'être le virtuose fêté. Considérant qu'il vaut mieux que cela, il veut affronter jusqu'à l'impopularité en produisant ses oeuvres les plus personnelles. Il est d'ailleurs sifflé. Mais il s'en console et il finit par être applaudi. C'est lui qui invente la musique à programme. C'est lui qui crée le poème symphonique dans sa forme la plus complète. En alliant la musique à la littérature, par exemple dans sa Dante Symphonie ou tragédie de l'âme, il est l'inventeur d'une esthétique qui a donné naissance à Wagner. C'est ce qu'on ignore trop ,généralement pour ne faire de Liszt qu'un génial croquenotes, ou l'auteur de la rapsodie, la seconde, évidemment.

Toute la musique des cinquante dernières années procède en quelque sorte de l'écriture de Liszt. Que ce soit chez les Russes, les Allemands, les Français ou les Espagnols, Liszt avec sa patte magistrale, est passé par là. Mais il serait trop long de faire le partage jusqu'à ce jour des diverses influences heureuses de Liszt. Le plus beau, le plus substantiel, le plus généreux, n'est-ce pas ce qu'il a donné à Wagner?...

Ce que Liszt a donné à Wagner, mais c'est immense, immense comme Wagner lui-même. Et j'éprouve quelque embarras à devoir faire le tour d'un tel génie en quelques phrases. Je dois d'ailleurs m'y résigner, ayant déjà touché des sujets vastes comme l'histoire de la musique elle-même et dont plusieurs d'entre eux eussent dû mériter au moins une conférence. »

Léo-Pol Morin, Musique, Montréal, Beauchemin, 1946


Oeuvres de Franz Liszt
Chanteuses tsiganes de Moscou au XIXe siècle. Extrait de "Des Bohémiens et de leur Musique...", par Franz Liszt, chapitre LXXIII, 1859 (Balval)
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musika



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MessagePosté le: 14-01-2006 10:02    Sujet du message: Répondre en citant

je ne savais pas line,
que son existence fut à la fois géniale et désordonnée. ça me fait bien plaisir, de voir qu'il y a quelqu'un comme moi.....

il a été sifflé,.........et n'en garde aucune rancune....

Chanteuses tsiganes de Moscou au XIXe siècle. Extrait de "Des Bohémiens et de leur Musique...", par Franz Liszt, chapitre LXXIII, 1859 (Balval) c'est franchement magnifique!!!!
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MessagePosté le: 17-01-2006 07:44    Sujet du message: BIOGRAPHIE BRAHMS Répondre en citant

La Première symphonie de Brahms débute dans une majesté qui résonne telle une apothéose de la musique symphonique. Peu de compositeurs ont utilisé ce langage avec une telle assurance, et Brahms sera le dernier à le faire. Enraciné dans la tradition, il se voyait comme un élu, mais un élu plus faible que les géants du passé. En ceci, il se dévaluait tout en étant conscient que des parties de la tradition - romantisme, tonalité, formes classiques - étaient rendues à la fin de leur course.

Brahms exprima ses sentiments à propos de ce déclin, et comme en toute chose, avec une résignation ironique plutôt qu’avec désespoir. Sa réponse fut de rassembler les éléments dispersés de la tradition musicale occidentale en une grande synthèse crépusculaire. Ailleurs, la musique du futur se dessinait avec Wagner et ses héritiers. Au moment où Brahms meurt, Debussy avait écrit son révolutionnaire Prélude à l’après-midi d’un faune (1894). Les quinze années suivantes verront apparaître le Sacre du printemps (1913) de Stravinsky et les premières œuvres atonales de Schoenberg. Brahms a composé en sachant qu’il était celui qui fermait le cortège.



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Johannes Brahms est né dans les bas-fonds de Hambourg, en Allemagne, le 7 mai 1833. Son père, Johann Jakob, était un musicien, d’abord médiocre et itinérant pour la plus grande partie de sa carrière mais qui finit par obtenir un poste de contrebassiste à l’Opéra de Hambourg. Voyant que Johannes était intéressé par la musique, son père lui fit donner des leçons de piano et rapidement son fils fit d’admirables progrès. À l’âge de 14 ans, lors de l’un de ses premiers concerts en public, Johannes y a inclus une de ses propres compositions.

Comme aucun prince ne devint son protecteur et que sa famille était revêche et pauvre, il a dû gagner sa vie de façon pénible. Dans sa jeunesse, il devait jouer du piano dans les bordels du port de mer où les femmes et les marins le traitaient comme un objet de jeu. Comme conséquence, ses relations avec les femmes furent toujours aigres - du moins c’était son avis pour expliquer son aversion chronique pour le mariage. D’autre part, il gagnait sa vie en faisant des arrangements de pièces légères qu’il publiait sous différents pseudonymes. Pendant tout ce temps, il s’imposait comme compositeur et pianiste.

En 1853, ses premiers succès survinrent alors qu’il était en tournée de concerts avec le violoniste hongrois Eduard Remenyi. Celui-ci le présenta au célèbre violoniste Joseph Joachim qui fut impressionné par le jeune homme; ce fut le début d’une amitié qui allait durer pour la vie. À son tour, Joachim le présenta à Franz Liszt et à Robert Schumann. Sa rencontre avec Liszt ne se déroulera pas bien; n’aimant pas la musique de Liszt, Brahms s’endormit pendant que Liszt jouait.

L’effet de la musique de Brahms sur Robert Schumann peut être mesuré par la teneur de l’entrée que fit Schumann dans son journal le 30 septembre 1853 : « Brahms est venu me voir (un génie). » Schumann fit connaître ses convictions dans un article intitulé « Nouvelles voies » paru dans la revue Neue Zeitschrift fur Musik où il déclare que « Brahms sera une valeur sûre pour donner l’expression la plus élevée et la plus noble aux tendances de notre époque, non pas graduellement mais spontanément tout comme Minerve qui émana tout fin prêt de la tête de Zeus. » En fait, Schumann n’était que partiellement prophétique. Les premières oeuvres que Brahms présenta au compositeur, incluant ses trois sonates pour piano, représentaient l’apogée que Brahms atteindrait en regard du romantisme progressif, la tendance de l’époque. Par la suite, Brahms développera un style qui sera un long prolongement des formes traditionnelles.

Tout de même, Brahms prit la prophétie de Schumann au sérieux. Il était déterminé à poursuivre sa tradition vers « l’expression la plus élevée et la plus noble », même si cette expression était une direction plus conservatrice que pouvait soupçonner Schumann. Après avoir écrit son article, Schumann trouva un éditeur pour les œuvres de Brahms et virtuellement, l’adopta dans sa famille. Peu après, Schumann fut interné dans un asile où il demeura jusqu’à sa mort. Concerné pour la femme de Schumann, Clara, Brahms s’installa dans un appartement sis au-dessus du sien et l’accompagnera tout au long des deux terribles dernières années de la vie de son mari. Clara Schumann était une des meilleures pianistes de son temps, brillante et créative mais dépendante du jeune Brahms pour son support émotionnel. Presque inévitablement, Brahms tomba amoureux de Clara, quatorze ans son ainée.

Cette période a dû être extraordinairement pénible tant pour lui que pour Clara. Tous les deux aimaient profondément Schumann et tous les deux étaient peinés de le voir dans cet état. Mais aucun des deux ne savait que faire de la passion toujours grandissante de Brahms. Durant cette période, il écrivit à Clara : « puisse Dieu me permettre aujourd’hui… de vous répéter avec mes propres lèvres que je meure d’amour pour vous. » Bien que Brahms ait connu d’autres amours, jamais il n’utilisera de tels mots pour quelqu’un d’autre. Lorsque Robert Schumann meurt en 1856, Clara doit décider de sa réponse. Nous ne saurons jamais ce qu’elle lui a dit ni quand elle le lui a dit. Clara et Brahms restèrent des amis mais chacun alla de son côté. Souvent, au cours des quarante années qui suivirent, il y eut des tensions entre eux mais toujours il y eut ce respect pour leur relation que l’on peut qualifier d’étrange, indéfinissable et incontournable. Plusieurs fois, elle fut la première personne à entendre une nouvelle œuvre et à lui donner ses commentaires lesquels, souvent, il tenait compte; elle était son interprète préférée pour sa musique. Bien que célibataire d’âge mûr, il écrira à Clara : « Je vous aime plus que moi-même et plus que toute autre personne ou autre chose sur cette terre. »

Déjà quelques années après la prophétie de Robert Schumann, le jeune Brahms commençait à lui donner raison. Il s’était acquis un public et des admirateurs dans les hautes sphères; la comparaison talismanique avec Beethoven était évoquée. Pendant un certain temps, Johannes mena une existence péripatétique, dirigeant l’orchestra à Vienne ou ailleurs, jouant le piano, et composant avec une maturité et une force toujours croissantes. En 1863, il espérait être nommé à la direction de la Philharmonique de Hambourg. Il croyait être heureux à diriger l’orchestre de sa ville natale mais déception, il n’obtint pas le poste. Pendant des années, il restera amer de cette décision car, selon lui, ça le condamnait à mener une carrière incertaine et toujours en voyage.

La première œuvre majeure de cette période fut son Concerto # 1 en ré mineur pour piano. Brahms y tient la partition solo lors des premières, en 1859, à Hanovre et à Leipzig. De style romantique, ce concerto est associé, dans son esprit, à la dépression nerveuse de Schumann et aux douleurs qu’elle engendra. Le début étrange et tourbillonnant peut même dépeindre le plongeon suicidaire de Schumann dans le Rhin. Il a confié à Clara que le second mouvement était un portrait d’elle. Petit à petit, le concerto fit son chemin et fut accepté alors qu’un autre chœur de sifflements salua, en 1866, la première des trois premiers mouvements du Requiem allemand. Aucunement découragé par cette réaction, il complétera l’oeuvre. Ce Requiem, dédié à la mémoire de sa mère et contenant l’une des musiques chorales des plus exquises, suscita, vers 1870, une admiration dans toute l’Europe.

Durant les deux années où il attendit, aux côtés de Clara, la mort de Robert Schumann, il travailla sur un quatuor avec piano en do dièse mineur. Lui, Joachim et Clara étant tous insatisfaits des résultats, il décida d’en modifier la tonalité et de le laisser mûrir pendant une période de presque vingt ans avant qu’il le donne en première dans sa forme finale en tant que quatuor avec piano en do mineur. En transmettant le manuscrit à l’éditeur, il lui écrit : « Vous pouvez placer une photo sur la page couverture, notamment une tête avec un pistolet qui y est pointé. Ceci vous donne un aperçu du caractère de la musique. Je devrais, à cet effet, vous envoyer une de mes photographies. Manteau bleu, culottes jaunes et hautes bottes devraient convenir. » Cette suggestion est, avant tout, une plaisanterie mais le costume qu’il décrit est celui dépeint par Goethe pour le héros Werther qui se suicida face à un amour impossible avec la femme de son ami. Ce quatuor sobre est aussi surnommé « Werther ».

Peu après que ses espoirs pour Clara furent brisés, Brahms devient amoureux d’une jeune chanteuse du nom d’Agathe von Siebold. Il écrit des mélodies pour elle et ils jouent ensemble - musique et jeux enfantins - durant des vacances à la campagne. Clara Schumann, les voyant se promener bras dessus bras dessous, quitta la ville dans une rage jalouse. Tout le monde croyait qu’Agathe et Brahms allaient se marier puisque, secrètement, ils auraient échangé des alliances. Mais, à la dernière minute, Brahms recula. « Je vous aime! », lui écrit-il. « Je dois vous revoir! Mais je ne peux pas me sentir enchaîné. » Elle a compris le message et brisa leur engagement. Quelques années plus tard, il produisit son adieu à Agathe: le sextuor pour cordes en sol majeur, l’une des plus belles pages de musique de chambre. Le point culminant du premier mouvement provient d’un thème construit sur les lettres de son nom: A-G-A-H-E (selon le système de notation allemand, le si majeur est représenté par la lettre H). « Voilà, » dit-il à un ami, « je me suis libéré de mon dernier amour. »

En fait, il y aura d’autres idylles amoureuses, plusieurs de celles-ci avec de jeunes chanteuses mais aucune ne se terminera de la façon que s’est terminée celle avec Agathe. Brahms a eu, tout au long de sa vie, un penchant pour les prostituées sans doute un résultat de ses jeunes années passées à jouer du piano dans les bordels. Même, s’il était un célibataire endurci, il ne perdit jamais son intérêt pour les jeunes femmes.

Dans les années 1870, Brahms était le compositeur le plus en vue de sa génération; durant la première moitié de la décennie, il a aussi dirigé le réputé orchestre du Gesellschaft de Musikfreunde. Déjà il commençait à obtenir des honneurs académiques qui marqueront le reste de sa carrière. Sa première œuvre orchestrale majeure, les Variations sur un thème de Haydn (il existe aussi une version pour deux pianos), a été largement acclamée lors de sa première donnée, en 1873, par la Philharmonique de Vienne. Mais la question que tout le monde se posait : « Quand écrira-t-il une symphonie? »

La même question troublait aussi l’esprit de Brahms. Dans sa jeunesse, après avoir assisté à une présentation de la neuvième symphonie de Beethoven, il avait déclaré, « Je dois écrire une musique comme celle-là ». Comme pour tous les compositeurs de son temps, cette ambition de jeunesse tourna en fardeau. Il viendra à dire « Vous ne savez pas quelles sensations, nous, les compositeurs, ressentons lorsque nous entendons les lourds pas d’un géant comme Beethoven marteler derrière nous. » Sa première tentative d’écrire une symphonie survint alors qu’il était dans la vingtaine mais cet effort donna son premier concerto pour piano. Dès 1862, il avait complété un premier mouvement symphonique dont les esquisses remontent à cinq ans et dont le brouillon dormit pendant plusieurs années.

Tout ceci est caractéristique de l’homme. Il refusait de produire des œuvres de second ordre. Si les compositeurs peuvent être divisés en deux camps : les rapides (comme Mozart) et les lents, Brahms est
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MessagePosté le: 17-01-2006 07:48    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

BIOGRAPHIE BRAHMS
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MessagePosté le: 22-01-2006 07:04    Sujet du message: BIOGRAPHIE MOZART Répondre en citant

Mozart est né le 27 janvier 1756 à Salzbourg en Autriche. A 3 ans, il lit la musique. Il n'a jamais été au collège et composa son premier morceau à 10 ans. Il écrivait des notes avant de savoir écrire des lettres ou des chiffres et jouait déjà bien les oeuvres de son père à 5 ans.

Mozart composa très jeune 5 pièces au piano qui sont maintenant très célèbres.

En 1763, la famille part pour une première tournée des capitales européennes où l'on exhibe l'enfant prodige. D'abord Paris et Versailles, où le roi reçoit les Mozart à son grand souper.

Puis Londres pendant plus d'un an. Wolfgang est pris en amitié par Jean-Chrétien Bach, l'un des fils du "cantor" (le grand Jean-Sébastien Bach), installé sur les bords de la Tamise. Le gamin apprend à bâtir des symphonies, découvre l'opéra.

Parti à l'âge de 7 ans, Mozart rentre à Salzbourg à 11 ans !


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MessagePosté le: 25-01-2006 10:50    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

BIOGRAPHIE JOHANN STRAUSS



Johann Strauss II

(1825-1899)





Fils de Johann Strauss I (1804-1849), Johann Strauss II, est né à Vienne le 25 octobre 1825.

À six ans, Schani (ainsi l'appelait-on compose sa première valse. Il apprend la musique en cachette de son père, ce qui est assez difficile, Strauss étant souvent en voyage à travers l’Europe. C'est l’organiste Drexler qui apprend à l'enfant les éléments d'harmonie, de contrepoint, de fugue... Presque sans effort, Schani devient un petit virtuose du violon.

Les années passent, le jeune Johann a maintenant 18 ans... Il est possédé par le désir de se produire en public, comme papa. N’étant pas encore majeur, il use d’un stratagème pour obtenir une licence officielle et le voilà bientôt à la tête d’un orchestre. Il lui faut trouver un lieu d’accueil. Impossible à Vienne où l’impresario de son père fait bonne garde et menace les propriétaires d’établissements de la ville : s’ils engagent Schani, Strauss père désertera leurs maisons et leur interdira même d’exécuter ses œuvres. Mais l’impresario omet d’exercer son chantage sur les guinguettes de banlieue et voilà le jeune Strauss engagé à Hietzing au casino Dommayer.




Le soir de la première arrive. Nombreux sont les Viennois venus en curieux. Johann apparaît dans un habit flambant neuf : il monte sur l'estrade. Il leva le bras droit et… la soirée se termine par un triomphe qu’un journaliste résuma ainsi le lendemain " Adieu Strauss père ! Bonjour Strauss fils ! "

Informé, Strauss père, qui n’a nullement envie de prendre sa retraite, entre dans une violente colère et l’on peut affirmer qu'il ne se réconcilia jamais totalement avec son fils, même s’il laissait paraître une certaine fierté lorsqu’on évoquait devant lui ses succès.

Quelques années plus tard (1849), âgé seulement de 45 ans, Strauss père meurt de la scarlatine. Schani réunit ses propres musiciens avec ceux de son père pour former un grand orchestre de cinquante instrumentistes. Pendant quatre ans, la " Sophiensaal " résonna au rythme des quelque 300 valses, galops, mazurkas et polkas écrites par Johann, nouvelle idole de Vienne !

Idole des Viennois, mais surtout des Viennoises ! Malgré ses nombreuses aventures, Johann est incapable de s'attacher à une seule femme : il garde son amour le plus pur, le plus profond pour sa mère Anna... Johann travaille beaucoup pour faire vivre sa mère et ses frères. Fatigué, il réfléchit longuement et pense qu'il ne pourra plus mener de front les carrières de compositeur et de chef d'orchestre. Il décide de confier la direction de son orchestre à son frère Josef qui consent à abandonner les études scientifiques qu'il avait entreprises.

Mais un directeur d’une compagnie de chemins de fer russe lui offre un imposant paquet de roubles pour lancer la nouvelle station mondaine de Pavlovsk ; il accepte sans hésiter.

En Russie, les triomphes se succèdent, tant à la cour impériale que dans les soirées populaires. L'idole des Viennoises devient l'idole des belles dames de Russie. Mais une idylle contrariée le fait revenir à Vienne où il oublie rapidement son chagrin dans le tourbillon de la vie mondaine de la capitale.

Le voici à nouveau amoureux, cette fois d’une chanteuse célèbre, Jenny Trefz, âgée de huit années de plus que lui. Le compagnon de cette dernière, le multimillionnaire Todesco accepte de rendre sa liberté à Jenny et même, la dote royalement ! Le mariage est célébré le 27 août 1862. Voilà Strauss définitivement à l'abri du besoin, il va pouvoir se livrer entièrement à la composition musicale.

C'est à Hietzing, le village de banlieue où Strauss a débuté, que le ménage s’installe, dans une somptueuse demeure. Les jours vont s'y écouler calmes, tranquilles, heureux. C'est de cette période que datent les grandes valses symphoniques de Strauss : " Le Beau Danube bleu ", " Vie d'artiste ", " Histoires de la forêt viennoise ", " Aimer, boire et chanter ", " La Valse de l'empereur ", etc.

La musique de Strauss est célèbre dans le monde entier. Et voilà Strauss en France ! Il est présenté à l'Empereur et à l'Impératrice, Désormais, il n'y aura pas de soirée mondaine, pas de fête populaire sans Strauss et son violon.

Jusque-là, Strauss n'avait jamais témoigné un goût particulier pour l'art lyrique. C'est sûrement poussé par sa femme Jetty, et par Steiner, le directeur du théâtre An der Wien, qu'il finit par accepter de composer des opérettes. Steiner lui-même écrit le livret de Indigo et les quarante voleurs ( Indigo und die vierzig Raüber ). La création a lieu le 10 février 1871. L'accueil est réservé, mais suffisamment aimable pour que la pièce soit exportée vers Paris où elle sera créée en 1875 à la Renaissance sous le titre de La Reine Indigo.

En 1872, Strauss est en Amérique où il a été invité à Boston pour le Festival de la Paix. Il dirige de nombreux concerts. Il rentre à Vienne en 1873 : au théâtre An der Wien., première du Carnaval à Rome ( Der Karneval in Rom ), le 1° mars. Une opérette dont nous ne retiendrons que l'ouverture.

L'heure de la Chauve-Souris ( Die Fledermaus ) va sonner. La première a lieu à Vienne le 5 avril 1874. On s'attendait à un triomphe, mais le public ne réagit que mollement. Strauss fait jouer son opérette à Berlin où elle est accueillie avec succès et La Chauve-Souris peut regagner Vienne en triomphatrice.

Cette opérette demeure la grande réussite lyrique de Johann Strauss, une réussite qu'il ne retrouvera qu'avec Le Baron tzigane ( Der Zigeunerbaron ), mais avec moins d'éclat.

À Paris Meilhac et Halévy interdisent l'utilisation du livret, ce qui a pour conséquence l’écriture d’un nouveau texte qui n’a plus rien à voir avec l’original. Parallèlement, la musique est " tripatouillée " et apparaît plus dansante que chantante (Renaissance, 1877). Le succès est éphémère malgré la présence de Zulma Bouffar.

Ce n'est qu'en 1904, aux Variétés, que La Chauve-Souris, présentée enfin dans sa version originale, traduite par Paul Ferrier, remportera un succès qui ne s'est jamais démenti depuis.




À Vienne, création le 27 février 1875 de Cagliostro à Vienne ( Cagliostro im Wien ).Infidèle pour une fois au théâtre An der Wien, c'est au Carl-Theater que Strauss présente son Prince Mathusalem ( Prinz Methusalem ) le 3 janvier 1877 dont il restera une valse " Joli mois de mai " et un quadrille qui fera le tour du monde sous le nom de " Bal masqué à l'Opéra ".

Pendant toutes ces années brillantes, mouvementées, le ménage Strauss parait se maintenir... mais Jetty vieillit et Johann, de huit ans plus jeune, manifeste de plus en plus de goût pour les jeunes interprètes de ses opérettes. Le 9 avril 1877, il découvre sa femme morte d’une congestion. Ne pouvant supporter l’idée même de la mort, il s’enfuit en Italie, laissant son frère Edouard enterrer la malheureuse Jetty.

Johann rentre à Vienne pour assister à la première de Colin-Maillard ( Blindekuh ) le 18 décembre 1877. Il mène maintenant une existence sans intérêt, sans but, allant d'aventures amoureuses sans lendemains en aventures sensuelles insipides. C’est alors que cet homme de 53 ans rencontre Angelika, jeune personne de 26 ans, rencontrée au hasard d'un voyage. Le mariage a lieu le 27 mai 1878.




Angelika avait un désir secret : monter sur les planches ! Strauss feint d'accéder à ce désir… la jeune femme se révèle rapidement aussi mauvaise chanteuse que médiocre comédienne. Alors, elle se met à jalouser la gloire de son mari et elle commence à s'ennuyer. Elle devient la maîtresse de Steiner. Strauss pardonne aux deux coupables et rend la liberté à Angelika.

Le 1° octobre 1880, création du Mouchoir de la reine ( Der Spitzentuch der Königin ) au théâtre An der Wien. Sur la même scène, le 25 novembre 1881 : La Guerre joyeuse ( Der lustige Krieg ) avec la " Valse des baisers " et la " Marche des Habsbourg ".

Strauss rencontre une jeune veuve de 21 ans, Adèle, qui par le plus grand des hasards s’appelait également Strauss. Il l’épouse le 15 août 1883 après avoir divorcé d’Angelika.

Strauss, tout à son nouveau bonheur, parait avoir recouvré sa jeunesse ; il se met à pratiquer les sports, particulièrement l'équitation, afin de conserver sa ligne ; il va jusqu'à faire teindre ses cheveux et s'habille à la dernière mode.

Strauss était devenu l'ami intime de Brahms et cette amitié devait couronner les dernières années heureuses d'une existence hors de pair. Dans son petit cercle d'amis, entretenu par l'affection d'Adèle, Strauss vivait quiètement, en se faisant à l'idée de vieillir.

Toujours à la recherche d'un succès comparable à celui de la Chauve-Souris, Strauss ne cessait de composer des opérettes. C'est au Friedrich-Wilhelmstrasse de Berlin qu'il présente, le 3 octobre 1883, l’une de ses meilleures partitions, Une nuit à Venise ( Eine Nacht in Venedig ).

Au théâtre An der Wien, le Baron tzigane ( Der Zigeunerbaron ) voit les feux de la rampe le 24 octobre 1885. C'est le deuxième grand succès lyrique de Johann Strauss. Paris l’applaudira en 1895 à La Renaissance.

Suivront plusieurs ouvrages que nous ne citerons que pour mémoire, bien qu'ils contiennent tous des pages de grande valeur : Simplizius (1885), un véritable opéra, Le chevalier Pazman ( Ritter Pazman ) (1892), Ninetta (1893), Jabuka (1894), Le Maître de la forêt ( Der Waldmeister ) (1895), La Déesse Raison ( Die Göttin der Vernunft ) (1897).

Le 22 mai 1899, Strauss prend froid en dirigeant une représentation de La Chauve-Souris. Il s’alite et le 3 juin au matin il s’éteint dans les bras d’Adèle.

Résumé d’un grand article de Guy Lafarge paru dans le n° 46


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Références

Fiches disponibles: Le Baron Tzigane, La Chauve-Souris, Valses de Vienne
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MessagePosté le: 25-01-2006 10:54    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

johann strauss




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MessagePosté le: 26-01-2006 09:46    Sujet du message: musique Répondre en citant

BIOGRAPHIE OFFENBACH




Offenbach Jacques [Eberst Jakob]
1819-1880



[bibliographie] [liens] [documents] [discographie]



Bibliographie
LUEZ PHILIPPE, Jacques Offenbach, musicien européen. Carré Musique, Paris, Séguier, mars 2001 [341 p., ISBN : 2840492210]

Liens
Biographie d'Offenbach par Philippe GONINET : http://goninet.philippe.akeonet.com/som_bio_offenbach.htm
Sur le site de la Comédie-Française, http://www.comedie-francaise.fr/biographies/offenbach.htm
Sur l'espace culturel du ministère des affaires étrangères, http://www.france.diplomatie.fr/culture/france/musique/composit/offenbac.html
Sur le site de Radio-France, http://www.radio-france.fr/chaines/france-musiques/biographies/fiche.php?numero=203
Sur le site Regard en Coulisses, un article biographique de Philippe Lothar, http://www.regardencoulisse.com/createurs/offenbachj/offenbachj.htm
Un site en français, http://www.geocities.com/jacquesoffenbach/
Courte biographie avec la reproduction du portrait réalisé par Nadar
Biographie en alllemand, http://www.klassik.com/de/magazine/people/offenbach/
Offenbach Festival : JACQUES OFFENBACH GESELLSCHAFT EV, Römerstraße 1, D-56130 Bad Ems. Tel. 0 26 03 - 50 60 30, Fax 0 26 03 - 50 60 31 E-Mail: info@offenbach-festival.de site, http://www.offenbach-festival.de/
The Jacques Offenbach Society, http://offenbach.org/
Ducuments
Lettre du 25 mars 1864 de Jacque Offenbach à Bourdin, journaliste au «Figaro»

Mon cher Bourdin *

Vous me demandez quelques détails sur ma vie, pour L'Autographe ; les voici :
Je suis venu au monde à Cologne : le jour de ma naissance, je me rappelle parfaitement qu'on me berçait avec des mélodies.
j'ai joué de toutes sortes d'instruments un peu, de violoncelle beaucoup - Je suis arrivé à Paris à l'âge de treize ans. J'ai été au Conservatoire comme élève, à l'Opéra-Comique comme violoncelliste, plus tard au Théâtre-Français, comme chef d'orchestre.
J'ai frappé avec courage, mais vainement, pendant une dizaine d'années à la porte de l'Opéra Comique pour me faire recevoir un acte. J'ai créé, alors, le théâtre des Bouffes-Parisiens : dans l'espace de sept ans, je me suis reçu, monté et joué une cinquantaine d'opérettes- J'ai abdiqué, comme directeur, il y a deux ans. Comme compositeur, j'ai commencé par les Deux Aveugles et je viens de finir par les Géorgiennes.
Il me sera beaucoup pardonné parce que je me suis beaucoup joué. Je suis Français depuis trois ans, grâce à l'empereur qui a daigné m'accorder mes lettres de grande naturalisation : j'ai été nommé chevalier de la Légion d'honneur, il y a deux ans.
Je ne vous parle ni de mes nombreux succès ni de mes quelques chutes : le succès ne m'a jamais rendu fier, la chute ne m'a jamais abattu. Je ne vous parlerai pas non plus de mes qualités, ni de mes défauts. J'ai pourtant un vice terrible, invincible, c'est de toujours travailler - Je le regrette pour ceux qui n'aiment pas ma musique, car je mourrai certainement avec une mélodie au bout de ma plume.
Bien et toujours à vous.

Jacques Offenbach
graphie
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MessagePosté le: 26-01-2006 09:54    Sujet du message: musique Répondre en citant


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MessagePosté le: 26-01-2006 10:38    Sujet du message: Répondre en citant

eh bien line, tu nous en fais connaitre des choses !!!!!!
quand j étais petite fille, je dansais sur les airs de strauss !!!!!!éh éh !!!
le beau danube bleu............en tutu t imagine !!!!!!!!
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MessagePosté le: 27-01-2006 09:33    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

BIOGRAPHIE PUCCINI


Giacomo Puccini (1858-1924)

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L'information détaillée environ
Galerie D'Image
Liste de travaux
Bibliographie



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Introduction
(Lucca soutenu, 22 décembre 1858; Bruxelles morte, 29 novembre 1924).
Après avoir étudié la musique avec son oncle, Fortunato Magi, et avec le directeur de l'Istituto Musicale Pacini, Carlo Angeloni, il a commencé sa carrière à l'âge de 14 comme organist à la rue Martino et rue. Michele, Lucca, et à d'autres églises locales. Cependant, une exécution de Verdi 's Aida à Pise dans 1876 a fait un tel impact sur lui qu'il a décidé de suivre son instinct pour la composition operatic. Avec une bourse et une aide financière d'un oncle, il pouvait entrer dans le conservatoire de Milan en 1880. Pendant ses trois années là ses professeurs en chef étaient Bazzini et Ponchielli.

Tandis que toujours un étudiant, Puccini écrivait une concurrence pour un-agissent l'opéra annoncé en 1882 par la société d'édition de Sonzogno. Lui et son librettist, Ferdinando Fontana, ne gagnent pas, mais leur opera Le villi sont venus à l'attention de l'éditeur Giulio Ricordi, qui a arrangé une production réussie chez Teatro del Verme à Milan et a commissionné un deuxième opéra. Le libretto de Fontana, Edgar , était peu adapté au talent dramatique de Puccini et l'opéra a été fraîchement reçu à la La Scala en avril 1889. Il, cependant, a placé le joint sur ce qui était d'être l'association perpétuelle de Puccini avec la maison de Ricordi.

Le premier opéra pour lequel Puccini lui-même a choisi le sujet était Manon Lescaut . Produit à Turin en 1893, il a réalisé un succès tel que Puccini ne devait jamais répéter et fait lui l'Italie extérieure connue. Parmi les auteurs qui ont travaillé à son libretto étaient Luigi IlIica et Giuseppe Giacosa, qui a fourni les librettos pour opéras de Puccini après trois. Le premier de ces derniers, bohème de La , a largement considéré le chef d'oeuvre de Puccini, mais avec son mélange des scènes gaies et sentimental et de son modèle en grande partie conversationnel n'était pas un succès une fois produit à Turin en 1896. Tosca , la première excursion de Puccini dans le verismo , plus avec enthousiasme a été reçu par les assistances romaines chez le Teatro Costanzi en 1900.

Plus tard que l'année Puccini a visité Londres et a vu David Belasco un-agissent Madame Butterfly de jeu . Ceci qu'il a pris comme base pour avec sien prochaine collaboration Illica et Giacosa; il l'a considérée le meilleur et techniquement le plus avançé opéra qu'il avait écrit. Il était non préparé pour le fiasco assistant à sa première exécution en février 1904, quand l'assistance de Scala de La a été recommandée dans l'hostilité, même pandemonium, par les rivaux jaloux du compositeur; dans une version révisée il a été donné à la grande acclamation à Brescia mai suivant. D'ici là Puccini avait marié Elvira Gemignani, la veuve d'un négociant de Lucca, qui l'avait soutenu un fils aussi il y a bien longtemps que 1896. La famille a vécu jusqu'en 1921 dans la maison chez Torre del Lago que Puccini avait acquis en 1891. Le scandale a été lâché en 1909 où une fille d'domestique du Puccinis, qu'Elvira avait accusé d'un rapport intime avec son mari, a commis le suicide. Une affaire en jugement a établi l'innocence de la fille, mais la publicité a affecté Puccini profondément et était la raison principale de la longue période avant son prochain opéra.

C'était fanciulla del West de La , basé sur un autre drame de Belasco; il a été donné sa première à l'opéra métropolitain, New York, en décembre 1910. Dans tous les respects techniques, notamment sa harmonie de Debussian et orchestration de Straussian, c'était magistralement un répondre à la critique que Puccini s'est répété dans chaque nouvel opéra. De ce qu'il manque est l'expression incandescente, et c'est probablement pourquoi il n'a pas écrit le répertoire normal en dehors de l'Italie.

Les différences avec Tito Ricordi, tête de la société depuis 1912, ont mené Puccini pour accepter une commission pour un operetta des directeurs de Vienne Karltheater. Le résultat, rondine de La , cependant chaudement reçu à Monte Carlo en 1917, est parmi les travaux les plus faibles de Puccini, planant entre l'opéra et l'operetta et exempt de mélodie lyrique saisissante. Tout en travaillant à lui Puccini commençait la composition du tabarro d'Il , les premiers de trois un-agissent les opéras ( trittico d'Il ) qui suivent l'arrangement du Guignol grand parisien - un épisode terrifiant, une tragédie sentimental ( angélique officinale de Suor ) et un comédie ou un farce ( Gianni Schicchi ). Ce dernier s'est avéré être la résistance d'une partie du triptych et est souvent fait sans les autres, habituellement dans une double facture.

Dans son 60s tôt Puccini a été déterminé 'pour frapper dehors sur les nouveaux chemins et le travail commencé sur Turandot , basé sur un jeu de Gozzi qui a satisfait son désir pour un sujet avec un fantastique, l'atmosphère de fée-conte, mais caractères de chair-et-sang. Pendant sa composition il s'est déplacé à Viareggio et dans 1923 a développé le cancer de la gorge. Le traitement à une clinique de Bruxelles a semblé réussi, mais son coeur ne pourrait pas tenir la contrainte et il est mort, laissant Turandot non fini. (il est habituellement joué aujourd'hui avec la fin de Franco Alfano.) La toute l'Italie est entrée dans le deuil et deux ans après que ses restes étaient interred à sa maison chez Torre del Lago qui, après la mort de son épouse en 1930, a été transformé en musée.

Les travaux choraux, orchestral et instrumentaux de Puccini, datant principalement de ses premières années, sont sans importance, bien que la masse dans Un-plat (1880) soit encore exécutée de temps en temps. Ses opéras ne peuvent pas nous engager à autant de différents niveaux de même que ceux de Mozart , de Wagner , de Verdi ou de Strauss , mais tout seul la plupart de niveau caractéristique, où la passion, le sensuality, la tendresse, les pathos et le désespoir érotiques se réunissent et fondent, il était un maître incomparable. Son cadeau mélodique et sensibilité harmonique, sa compétence consommée dans l'orchestration et sens unerring de théâtre ont combiné pour créer un modèle qui était complètement original, homogène et compelling. Il se rendait entièrement compte de ses limitations et a été rarement osé au delà d'elles. Il représente le seul successeur vrai de Verdi, et son plus grands chef d'oeuvre et swansong, Turandot , appartient parmi les derniers travaux de l'étape 20th-century pour demeurer dans le répertoire régulier des théatres de l'$opéra du monde.
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MessagePosté le: 27-01-2006 09:40    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant


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MessagePosté le: 28-01-2006 09:31    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

Qui ne connaît le Così fan tutte de Mozart, cet immortel chef-d'oeuvre de noir marivaudage où, sous la frivolité et la légèreté, se cachent l'amour et ses débordements, la simple vie dans ses vertigineuses interrogations ? Opéra d'écervelés aussi, car les protagonistes, dans un Jeu de l'Amour et du Hasard d'une cruauté infinie, découvrent qu'en ces domaines rien n'est jamais acquis ni définitif et que les principes ne servent à rien.
Difficile aussi de trouver le ton de Così fan tutte : leçon de morale ? sensualité mélancolique de l'âme ? farce ? jansénisme exacerbé ? Peut-être un savant dosage de tout cela et un embarras insigne dans les équilibres à dessiner.
Dans la jolie salle du Canton au Théâtre de Fontvieille, le spectacle proposé par l'Opéra de Monte Carlo dans les décors et costumes luxueux et légers de Robert Perziola baigne dans le raffinement le plus extrême.

La mise en scène de John Cox oscille entre le grave et la farce en de délicats tons nuancés. Clin d'oeil à la Riviera, toute l'action se passe dans un luxueux palace d'une Belle Époque qui jette ses derniers feux avant l'embrasement final de la Guerre de 14. Ici, on se dispute comme dans une partie d'échecs, mais tous trouveront une victoire à la Pyrrhus ! On l'a dit : l'Histoire va encore une fois rattraper et séparer les protagonistes et laisser au spectateur comme un goût de cendre dans la bouche. Mise en abîme donc des sentiments dans un chassé-croisé moderne (on pense souvent à Pirandello ou à certaines comédies italiennes) sans lequel Così ne serait pas Così...

Élégance, grâce, sourire, esprit, aplomb vocal caractérisent la fort belle distribution internationale réunie pour l'occasion par le Directeur John Mordler.
Le trio masculin fait preuve d'un naturel confondant. Le ténor américain a du nerf, mais une voix qui peut laisser indifférent avec son italien cosmopolite. Tout comme son compatriote baryton Enrico Marrucci. Les deux artistes doivent laisser la place à la basse italienne Alfonso Antoniozzi, qui en croupier-tireur de cartes-philosophe blasé à ses heures, tire habilement à lui la couverture.

Chez les dames, Nuccia Focile ne force jamais le trait en soubrette Quatre Étoiles. Quelle personnalité, quel punch ! Élégance du phrasé chez la Fiordiligi de Darina Takova. Son Come Scoglio est abordé comme une page de grand belcanto et joue autant du sourire que de la mélancolie. La Dorabella de Laura Polverelli emporte l'adhésion la plus complète. Beauté et fraîcheur du timbre, probité musicale et vocale rares, tempérament exceptionnel, poésie profonde dans la conception de son personnage de péronnelle délurée.

Au pupitre, Walter Weller, à la tête de l'Orchestre Philarmonique et des Choeurs de Monte Carlo, fait l'effet d'une bombe. Du sang, du relief pour un Così animé, raffiné et théâtral. La partition la plus aérienne, la plus spirituelle du génie salzbourgeois pouvait dès lors retrouver ses lettres de noblesse.



SI FAN TUTTE
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MessagePosté le: 28-01-2006 09:37    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant


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MessagePosté le: 28-01-2006 10:01    Sujet du message: Répondre en citant

ce morceau de musique, est tres beau!!!!!!!! merci line
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MessagePosté le: 28-01-2006 17:51    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

qUAND MES MELODIES AURONT TROUVEES UNE PLACE DANS LE COEUR DES HOMMES ALORS JE SAURAIS QUE J AI ACCOMPLI MA MISSION ET QUE JE N AI PAS VECU EN VAIN ;

ROBERT STOLZ





MELODIES INNOUBLIABLES
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MessagePosté le: 29-01-2006 11:36    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

EDWAR GRIEG COMPOSITEUR NORVEGIEN


Edvard Grieg
Edvard Grieg (1843-1907) est le plus grand musicien à qui la Norvège ait donné le jour. On pourrait s'étonner qu'un pays qui ne jouissait alors ni de son indépendance nationale, ni de longues traditions musicales ait pu produire un génie de cet éclat. Jusqu'en 1814 en effet, la Norvège fait partie intégrante du royaume de Danemark et son centre intellectuel est Copenhague. De 1815 à 1905, le pays se voit imposer, contre son gré, une union avec la Suède. La première moitié du XIXe siècle est placée sous le signe de la pauvreté. La Norvège ne revendiquera que bien plus tard sa place parmi ses frères scandinaves. Mais de telles circonstances, par leur rudesse même, sont peut-être idéales à l'éclosion des vrais tale nts.

Par Harald Herresthal

À l'automne de 1858, Edvard Grieg, alors âgé de 15 ans, se rend à Leipzig pour y étudier la musique au Conservatoire de la ville. Il y suit l'enseignement des plus grands maîtres et quitte quatre ans plus tard l'institution avec un solide bagage d'instrumentiste et de compositeur. Pendant les années suivantes et jusqu'en 1866, Grieg vit à Copenhague, qu'il ne quitte que pour de brefs voyages d'études. Dans la capitale danoise, il prend conseil auprès du célèbre compositeur Niels W. Gade, qui l'encourage à écrire une symphonie. Cette ¦uvre, exécutée à plusieurs reprises, Grieg la reniera par la suite. « Ne doit jamais être jouée » : cette mention barre la partition. Malgré l'interdiction, cette symphonie a été remise au répertoire voici quelques années et gravée sur disque. L'¦uvre de jeunesse de Grieg résiste à l'examen et permet aujourd'hui de mieux mesurer l'évolution artistique et musicale de son auteur.

La Symphonie en ut mineur témoigne à la fois de la maîtrise technique et de l'inspiration du compositeur. La Sonate pour piano et la Sonate en mi majeur pour violon de 1865, toutes deux d'excellente facture, confirment ce sentiment.

Dans un premier temps, Grieg appuie son langage musical sur la tradition romantique allemande. Au fil du temps, le sentiment d'une appartenance nationale s'impose à Grieg, qui ressent un désir croissant de créer un style typiquement norvégien. Ses amitiés et ses contacts avec d'autres jeunes Norvégiens apportent à cette question une actualité brûlante. À Copenhague, Grieg fait la connaissance de Rikard Nordraak (1842-1866), qui a mis en m usique l'hymne national norvégien. Comme compositeur, Nordraak n'a pas l'envergure de Grieg, mais il est le fougueux porte-parole de ceux qui désirent créer une musique fondée sur les anciennes mélodies populaires. Quand en 1866, Edvard Grieg s'installe à Christiania (aujourd'hui Oslo), il y subit l'influence d'un autre compositeur, Otto Winter-Hjelm (1837-1931). Winther-Hjelm conçoit avec une grande clarté comment les éléments de musique populaire peuvent constituer la base d'un langage musical national élargi. Ludvig Mathias Lindeman (1812-1887) mérite d'être mentionné, lui aussi. Il a collecté les airs populaires norvégiens qui ont été la substantifique moelle du Grieg compositeur. Plus tard, Grieg découvrira et tombera sous le charme des airs folkloriques dans leur milieu d'origine. En effet, une transcription d'un air populaire ne rend qu'imparfa itement compte de l'atmosphère, des rythmes et des harmonies envoûtantes qui naissent sous les doigts des musiciens traditionnels.

Désireux de vivre de son art en Norvège, Grieg se consacre essentiellement à ses activités de concertiste et de pédagogue dans la capitale norvégienne. La composition, il s'y adonne pendant les vacances d'été. Au cours de ces années, il déploie une activité considérable. C'est grâce à lui que la capitale se dote d'un ch¦ur et d'un orchestre, dont la permanence relative lui permet de parfaire son art de l'orchestration. Au cours d'un été passé au Danemark, Grieg, alors âgé de vingt-cinq ans, achève son premier grand chef d'o¦uvre, le Concerto pour piano en la mineur. Ce concerto s'est petit à petit imposé comme le symbole même de la conscience norvégienne. Aujourd'hui, il fait partie du ré pertoire international pour piano. Il ne se passe pas un mois sans que -- quelque part dans le monde -- ce concerto ne trouve le chemin du public. Et chaque fois, l'interprète comme les auditeurs l'associent à la Norvège. Quoique ce concerto ait été influencé par des modèles européens, Grieg est parvenu à fondre ses impressions dans le creuset de la musique populaire norvégienne. Ce concerto témoigne de sa perception de la nature et du peuple norvégiens. Avec les années, la musique de Grieg s'est identifiée à la voix de la Norvège.

Déjà du vivant de Grieg, l'impression prévalait qu'un lien très particulier unissait sa musique, d'une part, les paysages et le mode de vie de son entourage, de l'autre. Son premier biographe, Aimar Grønvold, contribue à renforcer cette impression en relatant un fait dont il a & eacute;té le témoin. Un jour d'été des années 1880, Grønvold passe en bateau devant le petit hameau d'Ullensvang, dans le Hardanger. Il aperçoit la mince silhouette d'Edvard Grieg marchant à pas rapides le long du fjord, à Lofthus, dans les rochers et les éboulis. Il se dirigeait vers une petite éminence sur laquelle s'élevait le modeste chalet qu'il avait fait construire pour pouvoir y composer. Ce chalet -- une seule pièce en vérité -- surplombait le fjord, dans l'exquise beauté d'Ullensvang. Sur la rive opposée du Hardanger profond et sombre, les cimes du glacier de Folgefonna scintillaient au soleil. Chaque été, parfois aussi l'hiver, Grieg venait y chercher le calme et la paix dont il avait besoin pour composer. Au c¦ur de cette nature incomparable, dans un paysage norvégien grandiose, il avait installé son piano et son pupitre. Tel un nouvel Orphée, il jouait en harmonie avec la flore et la faune, avec les paysans dont le dialecte rapide et sonore chantait à ses oreilles, il vibrait à l'unisson du paysage fascinant et changeant du Hardangerfjord. Grønvold en conclut qu'il existe un lien puissant et indissoluble entre le milieu dans lequel Grieg écrit et la musique qu'il compose. Il est presque impossible d'écouter Grieg -- au concert ou dans un salon -- sans sentir la brise légère et fraîche qui monte des eaux bleues, sans entrevoir l'éclat des glaciers, sans entendre l'écho des montagnes abruptes et de la vie des fjords de la Norvège occidentale, ce pays où le musicien est né et qu'il a tant aimé parcourir.

Cette image romantique du compositeur
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MessagePosté le: 29-01-2006 11:44    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

EDWARD GRIEG





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MessagePosté le: 30-01-2006 10:32    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

BELA BARTOK
Béla Bartock
1881 - 1945


Béla Bartòk est né le25 mars 1881, à Nagyszentmiklos (Hongrie ; Roumanie depuis 1920) et il meure le 26 septembre 1945, à New York

I nitié au piano par sa mère dès l'âge de cinq ans, Béla Bartock donne son premier concert en 1892 à onze ans. Il y joue sa première composition Le Cours du Danube, qui décrit le fleuve depuis sa source jusqu'à son embouchure. Son père, Béla Bartock, dirigeait une école d'agriculture. Musicien lui-même, il jouait du piano et du violoncelle, avait fondé un orchestre d'amateurs et avait composé quelques danses. Il mourut alors que son fils allait avoir huit ans. Sa femme, Paula Voit, devint institutrice pour assurer l'avenir de ses deux enfants, Béla et Böske, sœur cadette du compositeur.



B éla Bartock étudie de 1894 à 1899 avec Laszo Erkel à Bratislava, se préparant à la carrière de pianiste et de compositeur. Puis il entre à l'Académie royale de Budapest où il fait des études de piano dans la classe de Itsvan Thoman, ancien élève de Liszt, et de

composition dans celle de Janos Koessler. Il restera au conservatoire de 1900 à 1903 non sans devoir interrompre assez fréquemment ses études à cause de ses ennuis de santé. Son premier grand récital a lieu au conservatoire en octobre 1901 et remporte un énorme succès.
La lecture de Brahms et les poèmes symphoniques de Richard Strauss influencent ses premières œuvres, parmi lesquelles Kossuth, marqué par le courant nationaliste hongrois. Bartock, nationaliste fervent, participe aux mouvements antiautrichiens qui fermentent dans toute la Hongrie.

Reconnu comme pianiste virtuose, Bartock s'intéresse à la redécouverte du folklore musical, en réaction à la très forte domination

allemande. Il se lie en 1900 avec Zoltan Kodaly et, en 1904, entreprend avec lui une " collecte " de chants paysans ; il réalisera ainsi un travail d'ethnomusicologie d'une immense valeur, remontant aux origines de la musique traditionnelle, révélant les identités des musiques populaires jusque dans le bassin méditerranéen oriental. Nommé professeur de piano à l'Académie de musique de Budapest en 1907, il partage sa vie entre l'enseignement, l'étude de la musique populaire et la composition. Attaqué avec une rare cruauté et une rare constance dans la sottise, aussi bien sur la qualité de ses travaux que sur ses opinions, voire sur sa pie privée, Bartock, dès le scandale provoqué par ses admirables Bagatelles pour piano (1908), vit à l'écart du conformisme mondain de Budapest. En 1909, Bartock épouse Maria Ziegler ; à Paris la même année, la musique de Debussy lui fait grande impression : il compose Le Château de Barbe Bleue, Le Prince de bois. Stravinsky (Le Sacre du printemps) et Schönberg influencent son langage de l'après-guerre ainsi qu'en témoignent Le Mandarin merveilleux et les deux sonates pour violon et piano. Les années 1920-1940 donnent les plus grands chefs-d'œuvre : Musique pour cordes, percussions et
célesta (orchestre), En plein air (piano), quatuors à cordes n°3, 4, 5, 6. La sonate pour deux pianos et percussions sera créée à Bâle en 1938 avec sa seconde femme (épousée en 1923) : Ditta Pasztory.
E n 1930, il publie son dernier recueil de chansons populaires hongroises. Dès 1935, Bartock est en opposition totale avec les dirigeants de son pays. La montée du nazisme le contraint à quitter la Hongrie et à s'exiler aux Etats-Unis en 1940. Quoique promu Doctoral honoris causa à l'université Columbia à New York, et chargé par la même université d'établir un recueil de musique serbo-croate, ses revenus sont médiocres. Peu de concerts et peu de succès. Peu d'élèves. Vers la fin, quelques commandes importantes et ce seront les derniers chefs-d'œuvre : La Sonate pour violon est l'œuvre la plus remarquable de sa dernière période. Atteint d'une leucémie, il meurt en 1945 avant d'avoir achevé son 3e concerto pour piano et un concerto pour alto.
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MessagePosté le: 31-01-2006 08:00    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

BIOGRAPHIE CLAUDE DEBUSSY


Claude Debussy
Compositeur français né le 22 août 1862 à Saint-Germain-en-Laye, mort le 25 mars 1918 à Paris

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Biographie
Au Conservatoire de Paris, où il entre à l'âge de dix ans, Debussy suit les cours de Marmontel (piano), Lavignac (solfège), Durand (harmonie), puis Guiraud (composition) et obtient le Grand Prix de Rome en 1884 avec la cantate L'Enfant prodigue. Entretemps, il avait été engagé comme pianiste par la baronne Von Meck, la protectrice de Tchaïkovsky, avant de rencontrer Madame Vanier et d'en devenir l'accompagnateur. De retour à Paris, il compose La Damoiselle élue, se lie avec les poètes symbolistes, découvre les Impressionnistes et les musiques d'Extrême-Orient. Atmosphère et couleur prennent dans ses oeuvres le pas sur les structures formelles. C'est l'époque des Ariettes oubliées, de Fêtes galantes et de la Suite bergamasque. En 1894 est créé à Paris le Prélude à l'après-midi d'un faune, partition novatrice qui connaît un grand succès. Tout en travaillant à Pelléas, Debussy crée ensuite Les Chansons de Bilitis, les Trois Nocturnes, et, pour le piano, les Estampes. Cette «première période», que l'on peut qualifier d'impressionniste dans la mesure où les contours mélodiques semblent s'y estomper dans une mosaïque de sensations, se clôt avec le scandale de la création de Pelléas et Mélisande (30 avril 1902). Si elle divise profondément la critique, l'oeuvre place Debussy au premier rang des compositeurs français.

Achevée et créée en 1905, La Mer, «la» symphonie de Debussy est attaquée avec plus de violence encore par le milieu musical officiel. Mais la profonde originalité de l'oeuvre aura une grande influence sur la génération suivante. Suivent Images, autre tryptique symphonique dans lequel chatoient les rutilantes couleurs d'Iberia, les deux livres des Préludes et les douze Etudes pour le piano, le ballet Jeux, En blanc et noir, ou le Martyre de saint Sébastien, «mystère» d'après D'Annunzio, trop méconnu. Dans cette deuxième période éclate la modernité d'un style qui semble s'être affranchi de toutes les conventions formelles antérieures et Debussy fait de plus en plus figure de chef d'école. Mais dès 1910, sa santé se détériore. Il doit renoncer à de nombreux projets. Ses dernières oeuvres, en particulier les sonates, sont créées pendant la guerre, dans un climat de réaction nationaliste auquel lui-même ne reste pas étranger. Terrassé par le cancer, Debussy meurt à Paris le 25 mars 1918, dans l'indifférence générale d'une ville bombardée par la «Grosse Bertha». De son second mariage, Debussy (qui eut une vie sentimentale tumultueuse) avait eu une fille, Claude-Emma dite «Chouchou», dédicataire de Children's Corner.

La musique de Debussy est aux antipodes du post-romantisme et du wagnérisme alors en vogue en Europe. Le développement traditionnel est abandonné, les thèmes fragmentés. La couleur et la sensation prédominent (souvent violentes : rien de plus faux que l'idée d'un Debussy flou ou vague ; son dessin est toujours net et sa musique puissamment sensuelle), la dissonance s'émancipe. L'influence des traditions exotiques (gamme pentatonique, gamme par tons entiers...) est considérable. Enfin, dans cette oeuvre exigeante, si l'expérimentation prime, le résultat n'est jamais inférieur à la pensée ; harmoniste extraordinaire, excellent pianiste, orchestrateur d'exception, Debussy était aussi un artisan de la création musicale au sens fort du terme. Avant Stravinsky et Bartok, il est l'un des grands émancipateurs de la musique occidentale.


© Direction générale des relations culturelles, scientifiques et techniques du Ministère des Affaires Etrangères


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Catalogue des oeuvres
Enregistrements disponibles en ligne à la médiathèque
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MessagePosté le: 31-01-2006 10:02    Sujet du message: Répondre en citant

on apprend plein de chose avec toi.........line..je vais devenir une savante ... Very Happy
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MessagePosté le: 01-02-2006 08:59    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

Maurice Ravel
Compositeur français né le 7 mars 1875 à Ciboure, Pyrénées Atlantiques, mort le 28 décembre 1937 à Paris

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Biographie
Né au Pays basque, pays de sa mère, Maurice Ravel a des ascendances savoyarde et suisse du côté de son père, homme avisé qui suit attentivement l'éducation artistique de l'enfant. Entré au Conservatoire de Paris en 1889, à l'âge de quatorze ans, le tout jeune homme y bénéficie, notamment, de l'enseignement de Gabriel Fauré, qui décèle en lui «une nature musicale très éprise de nouveauté, avec une sincérité désarmante». En 1901, sa cantate Myrrha lui vaut un second prix au Concours de Rome. Mais son modernisme et ses dons exceptionnels lui valent aussi l'inimitié des traditionnalistes, comme Théodore Dubois, directeur du Conservatoire de Paris, qui ne voit en lui qu'un «révolutionnaire» osant admirer Chabrier et fréquenter Satie !

En 1905, Ravel est déjà très connu. Ses premières oeuvres (Menuet antique, Habanera, 1895 ; Jeux d'eau, 1901 ; Quatuor en fa et Schéhérazade, 1903) ont été remarquées et discutées. C'est entre 1905 et 1913 qu'il composera l'essentiel de son oeuvre. En 1910, il est l'un des cofondateurs de la Société musicale indépendante (S.M.I.), créée pour s'opposer à la très conservatrice Société nationale de musique, contrôlée par Vincent d'Indy. Si les Valses nobles et sentimentales et L'Heure espagnole, montée à l'Opéra-Comique en 1911, passent relativement inaperçues, ce n'est pas le cas de Daphnis et Chloé, créé aux Ballets russes en 1912 sur une commande de Diaghilev, une chorégraphie de Fokine, avec Nijinski, Karsavina et Pierre Monteux au pupitre.

Viennent ensuite ses Trois poèmes de Stéphane Mallarmé, composés sous l'influence de Stravinsky qui lui fait découvrir ses propres Poèmes de la lyrique japonaise et le Pierrot lunaire de Schoenberg. La guerre met un terme provisoire à cette intense production, après le Trio pour piano, violon et violoncelle (1914) et, alors qu'il vient d'être démobilisé, le Tombeau de Couperin (1914-1917), dédié à ses amis morts au combat. Il ne se remettra activement à la composition qu'en 1919, reprenant son projet de La Valse, qui ne sera créée qu'en 1928. Son style évolue, à la recherche d'un art plus dépouillé, comme l'atteste sa Sonate pour violon et violoncelle (1920-1922), manifestation extrême de son renoncement aux charmes harmoniques, ce qui n'empêchera pas les oeuvres de sa dernière période, L'Enfant et les sortilèges (1925) ou les deux Concertos pour piano et orchestre (1929-1931), de libérer un lyrisme et une imagination stupéfiants, quoique maîtrisés. Après deux tournées de concerts aux Etats-Unis (1928) et en Europe centrale (1931), Ravel peut constater quelle est sa célébrité à l'étranger. Dès 1933, il ressent les premières atteintes de l'affection cérébrale qui l'emportera en 1937, après une vaine intervention chirurgicale.

L'oeuvre de Maurice Ravel est aujourd'hui unaniment admirée pour son lyrisme et sa féérie, la perfection de l'écriture et de l'instrumentation, la maîtrise de ses paroxysmes, l'équilibre subtil entre la limpidité et la sensualité, ses «frottements de chatte amoureuse» dont parlait Vuillermoz. Ravel, qui trouve sa liberté dans la discipline, a assoupli et enrichi le langage harmonique de son époque, recourant aux modes médiévaux, aux échelles défectives de l'Extrême-Orient, mais sans rompre avec le système tonal.


© Direction générale des relations culturelles, scientifiques et techniques du Ministère des Affaires Etrangères


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mentales, pour piano 1911 15' Durand
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MessagePosté le: 02-02-2006 09:58    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

BIOGRAPHIE FRANZ VON SUPPE



Franz von Suppé

Pour écouter un extrait musical, cliquez ici.

(En réalité: Francesco Ezechiele Ermenegildo Cavaliere Suppè Demelli)

Né à Spalato (Dalmatie) le 18.4.1819, décédé à Vienne le 21.5.1895



Une famille cosmopolite.

Si l'opérette viennoise évoque principalement les noms de Johann Strauss et de Franz Lehar, il serait injuste d'oublier, à leurs côtés celui de Franz von Suppé. En effet, avec trente et une opérettes et quelques cent quatre-vingt ballets à son actif, le chef d'orchestre puis directeur du célèbre Theater An der Wien a bien mérité de la tradition autrichienne. Même s'il ne reste guère aujourd'hui au programme des concerts ou dans la discographie dite "légère" que deux ouvertures de Cavalerie légère et de Poète et Paysan (jouées trop souvent avec une lourdeur franchissant les bornes de la vulgarité), l'oeuvre de Suppé dépasse heureusement en ampleur et en qualité ces deux frêles témoignages.

Symbole d'un art typiquement viennois, Franz von Suppé n'est autrichien, paradoxalement, que par raccroc. Sa famille paternelle, en effet, s'enracine de très longue date dans le plat pays flamand. Mais l'un de ses grands-pères, animé par le désir de vivre au soleil, vint s'établir en Italie, en l'occurence, à Crémone. Le père du compositeur, quant à lui, fut fonctionnaire de l'empire austro-hongrois, qui gouvernait alors l'Italie; il épousa une jeune Autrichienne et fut affecté dans un port de l'Adriatique, Spalato, un promontoire que baignent au nord le Canale Castelli et au sud le Canale di Spalato. Ville dalmate entourée de murailles dominant un port bien abrité, fondée par les Romains, qui y édifièrent un palais de Dioclétien et de nombreux temples antiques où passait l'ésprit des dieux de l'Europe, ceux d'avant les invasions monothéistes, Spalato (aujourd'hui Split en Croatie) exportait au XIXè siècle de nombreuses salaisons et fumaisons, des vins, des huiles d'olive et des fruits secs, ainsi que les produits de la tannerie. C'était une grande ville, de plus de 20 000 habitants et fortement administrée. C'est là que naquit Franz von Suppé.



Une carrière précoce.

Comme celle de tous les grands ports commerciaux, la bourgeoisie de Spalato est aisée. Elle entretient pour sa distraction des professeurs de chant, de musique, et des exécutants de bon niveau.Très tôt, le jeune Francesco, fasciné par la musique instrumentale, s'initie à la flûte et au violon, passant dès l'âge de onze ans pour un virtuose de ce premier instrument. Nul ne sait auprès de qui il apprit les rudiments de l'écriture, mais on le voit signer ses premières pages personnelles dès l'âge de treize ans. A quinze ans seulement, il fait exécuter deux oeuvres de quelque importance à Zara, ville autrichienne depuis 1815, située à une centaine de kilomètres au nord de Spalato. Une Messe, tout d'abord, créée au couvent des franciscains de la ville, et une petite opérette pour troupe d'amateurs intitulée der Apfel ("la Pomme"). Craignant, non sans à-propos, que le jeune Francesco ne devienne compositeur, métier mal organisé, mal famé, sans carrière bien tracée, son père l'envoie étudier le droit à l'université de Padoue afin de l'orienter vers une profession de juriste ou de fonctionnaire.Mais, rivé à sa passion, le faux étudiant en droit profite de sa présence dans la ville universitaire pour aller suivre les leçons de Cigala et Ferrari, deux musiciens padouans d'une certaine renommée. Il ne manque en outre aucune occasion de s'échapper vers Milan, toute proche, et d'y suivre régulièrement la saison lyrique de la Scala, où l'on peut entendre les oeuvres des deux grands compositeurs de l'heure, Gaetano Donizetti et Vicenzo Bellini.

La carrière du musicien en herbe en serait peut être restée là, au stade de la passion à peine refoulée, tout juste disciplinée par l'autorité paternelle, si M. von Suppé n'était mort en 1835, obligeant son épouse à retourner auprès de sa famille à Vienne pour essayer d'y vivre le moins incommodément possible. L'étudiant Franz, arrivé dans la capitale impériale, hésite alors entre le droit, la musique et la médecine. La musique l'emporte finalement, et il poursuit son apprentissage en suivant l'enseignement de deux éminents professeurs: Simon Sechter, tout d'abord, un théoricien auquel Schubert avait, à la fin de sa vie, demandé des leçons, et qui allait devenir l'un des maîtres de Bruckner; mais aussi Ignace Xaver von Seyfried (1776-1841), compositeur et directeur de la musique au Theater der Wien, ce théâtre dans lequel Emanuel Schikaneder avait fait créer la Flûte enchantée de Mozart. Auteur prolifique aujourd'hui totalement oublié, Seyfried possédait un métier incomparable et avait composé une centaine d'opéras, opérettes, ballets, farces, etc., pour le théâtre qui l'employait depuis 1797. Son public ordinaire, reconnaissant, devait lui offrir plus tard au cimetière de Vienne une place entre Schubert et Beethoven, place symbolique qui le situait haut dans le coeur de ses contemporains, mais que la postérité s'abstint de confirmer.



Le métier de "Viennois
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MessagePosté le: 03-02-2006 07:50    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

JEAN SEBASTIEN BACH



.-S. Bach : Clavier-Übung III

L’une des œuvres les plus monumentales de Jean-Sébastien Bach, véritable somme théologique et musicale confiée aux mille flûtes des orgues de son temps et parvenues jusqu’à nous sous la forme – chose rare – d’un cycle confié à l’édition avec un soin peu commun.

Pascal Marsault
[09/01/2006]

Cette troisième partie de la Clavier-Übung (littéralement « pratique du clavier ») représente à la fois une prouesse d’écriture jamais égalée à l’orgue et une sublime affirmation de la foi chrétienne de Bach à travers un cycle savamment élaboré reprenant les grands thèmes du dogme luthérien. Encadrés par un immense portique trinitaire (Prélude et triple fugue en mi b majeur), les dix chorals retenus sont traités pour neuf d’entre eux en une grande et une petite version (référence explicite au grand et au petit catéchisme de Luther, conçus respectivement pour les ecclésiastiques et les fidèles moins instruits), le Gloria faisant exception avec ses trois versions. Outre les neuf pièces propres à l’ordinaire de la messe (2 Kyrie,2 Christe, 3 Gloria), les grands chorals se rapportent aux trois articles essentiels du dogme (la Loi autour des Dix Commandements, la Foi dans l’affirmation du Credo, la Prière avec le Notre-Père) et aux trois sacrements de la religion réformée (le Baptême, la Confession et la Communion). Le cycle est complété par quatre duetti, ce qui constitue un ensemble de 27 pièces en hommage à la Trinité, chère à la pensée théologique du compositeur.

Le grand orgue de Saint-Louis en l’Isle, construit par Bernard Aubertin et inauguré en 2005, est magnifiquement mis en valeur par la sensibilité, la technique et la maîtrise de Francis Jacob. Cette construction récente vient compléter naturellement et de façon magistrale le parc organistique de notre capitale en l’augmentant d’un instrument véritablement polyphonique doublé d’un chef d’œuvre d’équilibre, d’harmonie et d’élégance. Conçu pour interpréter idéalement l’œuvre de Bach, il permet par sa très haute qualité de réalisation, d’harmonisation et de toucher d’aborder et de servir un répertoire aussi vaste que diversifié, et s’impose d’ores et déjà comme l’un des plus beaux instruments d’île de France. Cet orgue parle, articule une musique bâtie comme un discours selon un plan rhétorique pesé et mesuré ; il fait revivre et nous dévoile à travers cet enregistrement, par-delà les siècles, une partie intime et grandiose de ce qu’a pu être Bach en son temps.
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MessagePosté le: 04-02-2006 08:32    Sujet du message: musique Répondre en citant

Igor Stravinsky
Compositeur et chef d'orchestre russe naturalisé américain né le 5 juin 1882 à Oranienbaum, près de Saint-Pétersbourg, mort le 6 avril 1971 à New York

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Biographie
Né en Russie à Oranienbaum en 1882, mort à New York en 1971, il est l'une des figures les plus marquantes de la musique du XXe siècle. La représentation à Paris en 1909 de son ballet L'Oiseau de feu constitue le point de départ d'une carrière internationale de compositeur extrêmement brillante, dont l'un des points les plus célèbres sera la création en 1913, sous l'égide des Ballets Russes, du Sacre du Printemps. Après avoir passé les années de la Première Guerre mondiale en Suisse, il s'installe en France de 1920 à 1939, avant d'émigrer aux Etats-Unis au début de la Seconde Guerre mondiale, pays où il demeurera jusqu'à sa mort. La prodigieuse faculté qu'il avait de s'adapter aux styles musicaux les plus divers, tout en conservant toujours sa personnalité et sa facture propres, a fait de lui un compositeur qui, après les premières oeuvres très influencées par la musique russe du début du siècle, s'est attaché aussi bien à une écriture de type néoclassique qu'au jazz, à la polytonalité, ou même, à partir des années cinquante, à la musique sérielle. Figure emblématique de ce siècle, son apport au langage musical a été absolument décisif, en particulier dans le domaine du rythme et dans celui des timbres et de l'orchestration.



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Catalogue des oeuvres
Enregistrements disponibles en ligne à la médiathèque
Partition disponible à la médiathèque
Notice complète (informations générales, note de programme, livret...)


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Depuis juillet 2001, vous avez accès à toutes des oeuvres cataloguées

Musique scénique
Apollon Musagète, ballet en deux scènes pour orchestre à cordes 1927-1928 30' Boosey & Hawkes
L'Oiseau de feu, troisième suite (en ballet) 1945 28' Schott
L'Oiseau de feu, conte dansé en deux tableaux d'après le conte national russe, par Michel Fokine
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MessagePosté le: 05-02-2006 08:49    Sujet du message: musique Répondre en citant

Georges BIZET
(1838-1875)URL=http://imageshack.us][/URL]



La gloire posthume qu’à connue Bizet avec Carmen a fait de lui un des ces innombrables créateurs dont l’histoire n’a retenu qu’une œuvre, injustice flagrante si l’on considère l’importance de Bizet dans l’histoire de la musique française et la valeur indéniable de ses autres ouvrages. Il s’est imposé dans l’univers alors bien terne de la musique française, qui cherchait un nouveau souffle après le passage dévastateur de Berlioz et devait se contenter de compositeurs d’opéras comme Ambroise Thomas, Jacques Fromental Halévy ou Giacomo Meyerbeer. À cet égard, Bizet constitue le maillon indispensable qui mène à Debussy. À une époque où la musique française se complaisait dans une médiocrité facile, il est à l’origine d’un renouveau dont les retombées dépasseront largement le strict domaine lyrique.



Des dons exceptionnels

On ne risque guère de se tromper en rêvant de ce qu’eût été la place tenue par Bizet s’il avait eu le temps de la tailler à sa mesure. Son admiration pour Wagner et l’affirmation corollaire, dans son œuvre propre, d’un art qui lui est opposé en tout point disent assez bien qu’il était de taille à dresser devant l’envahisseur une digue puissante; bien autrement que n’avaient chance de le faire les meilleurs musiciens de sa génération: un Saint-Saëns, un Delibes, un Massenet..., l’un trop sec, les autres trop frivoles. Il avait toutes les armes pour bien tenir ce rôle: le don inné, la science acquise, la générosité de cœur, la curiosité intellectuelle.

Le don? Sans doute le tenait-il de la famille de sa mère, née Delsarte. Georges Bizet avait vu le jour à Paris le 25 octobre 1838. La musique était reine au foyer de son oncle François Delsarte, personnage extravagant, chanteur sans voix, mais professeur célèbre dans l’Europe entière. On peut comprendre que le mariage d’Aimée Delsarte avec le coiffeur-perruquier Adolphe Bizet ait pu être vu d’un assez mauvais œil dans un tel milieu, encore que ce nouveau Figaro ne fût pas dépourvu de talents musicaux, qu’il développa en devenant compositeur et professeur de chant. Georges Bizet, qui n’eut jamais pour son père beaucoup d’estime, lui rendait témoignage, le disant «le seul professeur qui connaisse l’art de la voix», propos un peu désobligeant pour l’oncle Delsarte.

La science acquise? Bizet, pianiste virtuose dès l’enfance, par les soins de sa mère, entra au Conservatoire par faveur, avant l’âge requis, et y fit brillamment toutes ses classes, jusqu’au prix de Rome qu’il remporta à dix-huit ans, dès son deuxième concours, en 1857. Il avait déjà fait jouer l’année précédente, aux Bouffes-Parisiens, une opérette en un acte, Le Docteur Miracle , qui lui avait valu le premier prix, ex aequo avec Charles Lecocq, dans un concours organisé par Offenbach. C’est dire la précocité du jeune musicien, que viendra confirmer encore la découverte, en 1933, de la Symphonie en ut , écrite à dix-sept ans et jugée inavouable par son auteur lui-même. Elle contient pourtant, parmi beaucoup de détails exquis, une longue phrase de hautbois où se montre clairement la générosité d’une invention mélodique dont il devait donner par la suite des exemples fameux.

Quant à son langage harmonique, il est le plus précieux, le plus savoureux et le plus personnel de la musique française de son temps. Son art des enchaînements rares et imprévus, sa façon d’éclairer une mélodie rigoureusement diatonique et tonale par des accords contrastés, empruntés au besoin à des tonalités étrangères, son jeu raffiné des retards et des appoggiatures, tout signale en lui un artiste devenu maître de son langage.



Une vie difficile, une mort prématurée

Sa générosité de cœur? Elle lui a coûté assez cher pour qu’il ne soit pas permis d’en douter. Toute sa vie en témoigne et surtout l’histoire de son mariage, en 1869, avec Geneviève Halévy, fille du compositeur de La Juive , future épouse en secondes noces du banquier Strauss et promue par Marcel Proust duchesse de Guermantes. C’était alors une jeune femme séduisante certes, mais névrosée, en perpétuelle discussion avec une mère que sa folie intermittente
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musika



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MessagePosté le: 05-02-2006 16:36    Sujet du message: Répondre en citant

L ARTCLE dit qu'il est maitre de son langage..........je le connais pas du tout ce monsieur...........Biset est tres connu comme nom de famille....
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poete_musika..4 mains
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MessagePosté le: 06-02-2006 07:53    Sujet du message: musique Répondre en citant

Biographie
Offenbach étudia le violoncelle au Conservatoire de Paris et débuta comme soliste virtuose. Il joua dans l'orchestre de l’'Opéra-Comique, fut directeur musical du Théâtre Français. En 1855 il créa son théâtre, les Bouffes Parisiens afin qu'y fussent exécutées ses propres œuvres. Il travaille entre autre avec les librettistes Henri Meilhac et Ludovic Halévy.

[modifier]
Analyse de l'œuvre
Les ouvrages scéniques d'Offenbach reflètent la joie de vivre du Second Empire et sont emplis d'humour, voire de propos immoralistes assez scabreux (apologie du ménage à trois dans La Belle Hélène, du cocufiage réciproque dans Orphée aux Enfers) :

Pâris :
Quand on est deux, l'hymen est une chaîne
Dont il est malaisé de supporter le poids ;
Mais on la sent peser à peine,
Quand on est trois.
Hélène :
Ah ! Délicieux ! Délicieux ! »


Offenbach, avec les livrets de Meilhac, utilisa également de manière dérisoire la mythologie grecque, faisant des dieux et des héros des êtres superficiels, idiots ou débauchés, reflets à peine voilés de la haute société et de ses mœurs légères :

Hélène :
Et quand je traverserai la foule, du haut de mon char, j'entendrai, comme tout à l'heure, une voix qui sortira des rangs du peuple et qui dira : « ce n'est pas une reine, c'est une cocotte !... »


Et la très suggestive danse d'Agamemnon (Acte III, scène 5) :

Trio patriotique
Page de description du fichier Aidez-moiAllons, çà, dépêchez... ça presse...
Regardez l'état de la Grèce.
C'est une immense bacchanale,
Et Vénus, Vénus Astarté
Anime la ronde infernale
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MessagePosté le: 07-02-2006 09:24    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

La vie de Alexander Borodin


Borodin fut un compositeur de talent.

Mais il fit surtout carrière comme professeur de chimie à l’Académie militaire de médecine.

Alexandre Borodin est le fils naturel d’un prince Géorgien.

Il vient au monde en 1833.

Il reçoit une excellente éducation scolaire et musicale.

1847 - Premières compositions avec une Pièce pour flûte et piano, et un Trio à cordes sur des thèmes de Robert le Diable.

1850 - Borodin est admis à l’Académie de Médecine de Saint-Pétersbourg.

En 1858 il obtient son doctorat de chimie et rédige d’éminents articles scientifiques.

1859 - 1862, voyages en Europe pour des missions scientifiques.

Malgré la priorité qu’il donne à sa carrière de chimiste, Borodin continue cependant à composer et à fréquenter le monde de la musique.

1862 - Il se lie d’amitié avec Balakirev, Moussorgsky et participe à la constitution du Groupe des Cinq.

1862 - 1867, Symphonie n. 1, en Mi bémol Majeur (très appréciée de Liszt).

1863 - Borodin épouse la pianiste Catherine Protopopova.

1869 - Le Prince Igor, opéra, est achevé après la mort du compositeur par Rimski-Korsakov et Glazounov; Symphonie n. 2, en si mineur.


- MIDI FILE - from "Prince Igor": Dance (2'10'')


1874 - 1879, Quatuor à Cordes n. 1, en La Majeur.

1877, Borodin se lie d’amitié avec Liszt.

1880, Dans les Steppes de l’Asie Centrale, esquisse symphonique.


- MIDI FILE - "In the Steppes of Central Asia" (6'14'')


1881, Quatuor à Cordes n. 2, en Ré Majeur.

- MIDI FILE - from String Quartet No.2:1th Mov. (8'40'')

1887, Borodin meurt, victime d’une crise cardiaque.

Plusieurs de ses œuvres alors inachevées, seront publiées après sa mort par Rimski-Korsakov et Glazunov.

L’œuvre de Borodin est au carrefour de la Russie et de l’Occident.

Il est un adepte de l’Ecole Nationale Russe mais il reste cependant ouvert à l’influence de la musique germanique.




Catalogue de Alexander Borodin


Catalogue of A. P. Borodin Works



- Karadar Bertoldi Ensemble - Studio
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MessagePosté le: 08-02-2006 07:42    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

COMPOSITEUR SIBELIUS


Jean Sibelius entre au conservatoire d'Helsinki avant de poursuivre sa formation musicale à Berlin puis à Vienne. Il retourne en Finlande pour s'interesser aux riches traditions de son pays natal et à la poésie populaire. La première oeuvre de Sibelius ne verra le jour qu'en 1892 avec la Symphonie Kullervo : c'est la naissance de la musique finlandaise. Il épousera peu de temps après Aino Järnefelt, membre d'une des familles les plus anciennes de la Finlande. Des oeuvres telles le poème symphonique En saga, la Suite de Lemminkainen, ainsi que ses deux premières Symphonies s'imposent très rapidement. Très attaché à son pays, s'intéressant de près à la situation politique actuelle avec la domination de l'Empire russe, Sibelius compose en 1899 Finlandia : un poème symphonique soulevant les valeurs de la Finlande ; un genre de second hymne national. Hautement réputé dans son pays, il se voit accorder une rente annuelle par le gouvernement. Une rente qui se transformera en pension à vie quelques années plus tard. Dans les premières années du 20ème siècle, sa réputation gagne à l'étranger. Il est très admiré en Angleterre notamment, mais aussi en France lors de son voyage à Paris. En 1904, Sibelius décide de s'installer avec sa femme à Järvenpää, une petite localité située au bord d'un lac, lieu prisé par les artistes. Il restera là tout le reste de sa vie, sauf lors des voyages qu'il effectuera en Europe, mais aussi aux Etats-Unis. C'est dans ce « petit paradis » sur Terre, que Sibelius composera toutes ses dernières oeuvres. Une nouvelle période commence pour Sibelius ; il se retire du monde, échappe à ses agitations et à ses périodes de tensions. Les oeuvres de cette période sont tout d'abord la Symphonie n°3 dite « la Pastorale du Nord », puis le célèbre Concerto pour violon op.47 ainsi que la musique de scène Kuolema qui contient la fameuse Valse triste. Sa Symphonie n°4 ou encore le poème Lunnotar sont d'un registre plus austère, qui tendent à rechercher une forme d'art pure. Ayant vécu isolé durant la guerre de 14-18, Sibelius entreprend au terme de celle-ci des voyages nombreux à travers l'Europe en Suède, en Angleterre ou en Italie. C'est alors que le compositeur décide de mettre un terme à sa carrière, après ses deux dernières symphonies (n°6 etn°7). Pourtant il lui reste une trentaine d'années à vivre ; il composera néanmoins une Symphonie n°8, qui ne devait donc jamais voir le jour.
La musique de Sibelius a pris longtemps pour s'imposer hors des frontières finlandaises, le personnage étant jugé trop "sévère" en France et en Allemagne notamment. L'Angleterre sera la première à apprécier sa musique.

Cli
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MessagePosté le: 09-02-2006 07:22    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

KARL MARIA VON WEBER



Date de naissance
Sa date de naissance réelle prête à confusion : son père le prétendait né le 18 décembre et baptisé le 20, mais l'acte de baptême, qui indique le 20 novembre, incline à le croire natif du 18 novembre. Seule une lecture attentive du registre paroissial, et de la succession des divers actes, permettrait de trancher avec quasi-certitude.

[modifier]
Famille
Il est issu d'une famille vouée à l'art depuis longtemps. Son père, Franz Anton, était un homme étrange qui, de son propre chef et sans autre forme de procès se déclara de noblesse (baron). Il débuta comme officier et finit comme directeur de différents groupes dramatiques non moins obscurs. Néanmoins il était un excellent violoniste et sa mère chanta sur scène. Ses cousines, Josepha, Aloysia, Constanze et Sophie, filles du frère de Franz Anton Fridolin, atteignirent une haute réputation comme chanteuses. Mozart, après avoir été refusé par Aloysia, épousa Constanze et donc devint son cousin par alliance.

[modifier]
Jeunesse
Carl fut un enfant souffreteux, avec une maladie héréditaire sur l'articulation de la hanche qui l'empêcha de marcher avant l'âge de quatre ans. Il voyager beaucoup. On lui enseigna le chant et le piano très tôt.

En 1798, Michael Haydn lui donna des cours gratuitement à Salzburg. En mars de la même année, sa mère mourut. En avril, la famille visita Vienne, s'installant à l'automne à Munich. Ce fut là qu'il fit ses premières compositions, six fugues, une messe et un Opéra Die Macht der Liebe und des Weins, depuis détruit. Un ensemble de variations pour le pianoforte composé un peu plus tard fut lithographiés par Carl lui-même, sous le conseil d'Aloys Senefelder, l'inventeur du procédé, dans lequel lui et son père prirent un grand intérêt.

[modifier]
Années 1800
En 1800, la famille se rendit à Fribourg-en-Brisgau, où le chevalier von Steinsberg publia le livret d'un opéra nommé Das Waldmädchen, auquel le garçon, bien que n'ayant pas encore quatorze ans, fut produit en novembre au théâtre de la ville. La représentation ne fut pas un succès et le compositeur lui-même en dit plus tard que c'était une œuvre « très immature » ; cependant elle fut produite ensuite à Chemnitz et même à Vienne.

Carl retourna avec son père à Salzbourg en 1801, continuant ses études sous la direction de Michael Haydn. Là il composa son second opéra Peter Schmott und seine Nachbarn, lequel fut produit sans succès à Nuremberg en 1803. Il fut placé sous la direction de l'abbé Vogler qui, au bout d'un an, le fit entrer comme maître de chapelle au théâtre municipal de Breslau. Néanmoins sa vie était perturbée, il contracta des dettes et perdit sa belle voix en buvant accidentellement un acide utilisé en lithographie, qui faillit le faire mourir. Il commença un nouvel opéra nommé Rubezahl, dont le livret est « romantique » au plus haut degré. Il y travailla avec enthousiasme mais il ne fut jamais complété et peu fut préservé au-delà d'un quintette et de l'ouverture, qui réécrite en 1811 sous le titre Der Beherrscher der Geister, est placé parmi ses meilleures réalisations.

Quittant Breslau en 1806, il devint directeur musical à la cour du prince Eugène de Wurtemberg à Karlsruhe. Plus tard, à Stuttgart, il fut secrétaire du prince Louis en même temps que professeur de musique des jeunes princesses. L'étourderie du père dans une affaire financière et son intimité avec Margarethe Land, une chanteuse d'opéra, lui fit perdre ses fonctions et tous deux furent exilés.

Le 27 février 1810 ils commencent une nouvelle vie à Mannheim.

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Opéra-comique
Ayant procuré un domicile confortable pour son père, et commencé un nouvel opéra-comique en un acte nommé Abu Hassan, Carl s'installa à Darmstadt pour être près de son vieux maître l'abbé Vogler et ses compagnons d'études Meyerbeer et Gansbacher. Le 16 septembre 1810 il produisit Sylvana à Francfort-sur-le-Main, mais avec un succès très mitigé. Abu Hassan fut complété à Darmstadt en janvier 1811, après de nombreuses interruptions.

Il commença une tournée en février, pendant laquelle il se lia d'amitié avec plusieurs personnes influentes, et obtint un succès en juin à Munich. Son père mourut à Mannheim en 1812. En 1813, il fut nommé maître de chapelle national à Prague, fonction qu'il occupa avec succès jusqu'à l'automne 1816. Pendant cette période, il ne composa pas de nouveaux opéras, mais il avait déjà écrit la plupart de son meilleur piano-forte, et l'état troublé de l'Europe l'inspira pour certaines des meilleures mélodies patriotiques. En tête de ces dernières sont les dix chansons Leyer und Schwerdt de Korner y compris « Vater, ich rufe dich » et « Lutzow's wilde Jagd » ; et du même niveau les chœurs splendides dans sa cantate Kampf und Sieg, qui fut présentée la première fois à Prague le 22 décembre 1815.

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Opéra allemand
Weber donna sa démission de son
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MessagePosté le: 10-02-2006 06:58    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

Edvard Grieg SUITE
Edvard Grieg (1843-1907) est le plus grand musicien à qui la Norvège ait donné le jour. On pourrait s'étonner qu'un pays qui ne jouissait alors ni de son indépendance nationale, ni de longues traditions musicales ait pu produire un génie de cet éclat. Jusqu'en 1814 en effet, la Norvège fait partie intégrante du royaume de Danemark et son centre intellectuel est Copenhague. De 1815 à 1905, le pays se voit imposer, contre son gré, une union avec la Suède. La première moitié du XIXe siècle est placée sous le signe de la pauvreté. La Norvège ne revendiquera que bien plus tard sa place parmi ses frères scandinaves. Mais de telles circonstances, par leur rudesse même, sont peut-être idéales à l'éclosion des vrais tale nts.

Par Harald Herresthal
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À l'automne de 1858, Edvard Grieg, alors âgé de 15 ans, se rend à Leipzig pour y étudier la musique au Conservatoire de la ville. Il y suit l'enseignement des plus grands maîtres et quitte quatre ans plus tard l'institution avec un solide bagage d'instrumentiste et de compositeur. Pendant les années suivantes et jusqu'en 1866, Grieg vit à Copenhague, qu'il ne quitte que pour de brefs voyages d'études. Dans la capitale danoise, il prend conseil auprès du célèbre compositeur Niels W. Gade, qui l'encourage à écrire une symphonie. Cette ¦uvre, exécutée à plusieurs reprises, Grieg la reniera par la suite. « Ne doit jamais être jouée » : cette mention barre la partition. Malgré l'interdiction, cette symphonie a été remise au répertoire voici quelques années et gravée sur disque. L'¦uvre de jeunesse de Grieg résiste à l'examen et permet aujourd'hui de mieux mesurer l'évolution artistique et musicale de son auteur.

La Symphonie en ut mineur témoigne à la fois de la maîtrise technique et de l'inspiration du compositeur. La Sonate pour piano et la Sonate en mi majeur pour violon de 1865, toutes deux d'excellente facture, confirment ce sentiment.

Dans un premier temps, Grieg appuie son langage musical sur la tradition romantique allemande. Au fil du temps, le sentiment d'une appartenance nationale s'impose à Grieg, qui ressent un désir croissant de créer un style typiquement norvégien. Ses amitiés et ses contacts avec d'autres jeunes Norvégiens apportent à cette question une actualité brûlante. À Copenhague, Grieg fait la connaissance de Rikard Nordraak (1842-1866), qui a mis en m usique l'hymne national norvégien. Comme compositeur, Nordraak n'a pas l'envergure de Grieg, mais il est le fougueux porte-parole de ceux qui désirent créer une musique fondée sur les anciennes mélodies populaires. Quand en 1866, Edvard Grieg s'installe à Christiania (aujourd'hui Oslo), il y subit l'influence d'un autre compositeur, Otto Winter-Hjelm (1837-1931). Winther-Hjelm conçoit avec une grande clarté comment les éléments de musique populaire peuvent constituer la base d'un langage musical national élargi. Ludvig Mathias Lindeman (1812-1887) mérite d'être mentionné, lui aussi. Il a collecté les airs populaires norvégiens qui ont été la substantifique moelle du Grieg compositeur. Plus tard, Grieg découvrira et tombera sous le charme des airs folkloriques dans leur milieu d'origine. En effet, une transcription d'un air populaire ne rend qu'imparfa itement compte de l'atmosphère, des rythmes et des harmonies envoûtantes qui naissent sous les doigts des musiciens traditionnels.

Désireux de vivre de son art en Norvège, Grieg se consacre essentiellement à ses activités de concertiste et de pédagogue dans la capitale norvégienne. La composition, il s'y adonne pendant les vacances d'été. Au cours de ces années, il déploie une activité considérable. C'est grâce à lui que la capitale se dote d'un ch¦ur et d'un orchestre, dont la permanence relative lui permet de parfaire son art de l'orchestration. Au cours d'un été passé au Danemark, Grieg, alors âgé de vingt-cinq ans, achève son premier grand chef d'o¦uvre, le Concerto pour piano en la mineur. Ce concerto s'est petit à petit imposé comme le symbole même de la conscience norvégienne. Aujourd'hui, il fait partie du ré pertoire international pour piano. Il ne se passe pas un mois sans que -- quelque part dans le monde -- ce concerto ne trouve le chemin du public. Et chaque fois, l'interprète comme les auditeurs l'associent à la Norvège. Quoique ce concerto ait été influencé par des modèles européens, Grieg est parvenu à fondre ses impressions dans le creuset de la musique populaire norvégienne. Ce concerto témoigne de sa perception de la nature et du peuple norvégiens. Avec les années, la musique de Grieg s'est identifiée à la voix de la Norvège.

Déjà du vivant de Grieg, l'impression prévalait qu'un lien très particulier unissait sa musique, d'une part, les paysages et le mode de vie de son entourage, de l'autre. Son premier biographe, Aimar Grønvold, contribue à renforcer cette impression en relatant un fait dont il a & eacute;té le témoin. Un jour d'été des années 1880, Grønvold passe en bateau devant le petit hameau d'Ullensvang, dans le Hardanger. Il aperçoit la mince silhouette d'Edvard Grieg marchant à pas rapides le long du fjord, à Lofthus, dans les rochers et les éboulis. Il se dirigeait vers une petite éminence sur laquelle s'élevait le modeste chalet qu'il avait fait construire pour pouvoir y composer. Ce chalet -- une seule pièce en vérité -- surplombait le fjord, dans l'exquise beauté d'Ullensvang. Sur la rive opposée du Hardanger profond et sombre, les cimes du glacier de Folgefonna scintillaient au soleil. Chaque été, parfois aussi l'hiver, Grieg venait y chercher le calme et la paix dont il avait besoin pour composer. Au c¦ur de cette nature incomparable, dans un paysage norvégien grandiose, il avait installé son piano et son pupitre. Tel un nouvel Orphée, il jouait en harmonie avec la flore et la faune, avec les paysans dont le dialecte rapide et sonore chantait à ses oreilles, il vibrait à l'unisson du paysage fascinant et changeant du Hardangerfjord. Grønvold en conclut qu'il existe un lien puissant et indissoluble entre le milieu dans lequel Grieg écrit et la musique qu'il compose. Il est presque impossible d'écouter Grieg -- au concert ou dans un salon -- sans sentir la brise légère et fraîche qui monte des eaux bleues, sans entrevoir l'éclat des glaciers, sans entendre l'écho des montagnes abruptes et de la vie des fjords de la Norvège occidentale, ce pays où le musicien est né et qu'il a tant aimé parcourir.

Cette image romantique du compositeur, de son environnement et de son art n'est cependant qu'une partie de la vérité. Grieg n'eut pas le succès facile. Sa vie fut un combat dans lequel il connut succès et revers. De 1860 à 1870, il lui faut travailler d'arrache-pied pour faire vivre sa famille, comme chef d'orchestre, chef de ch¦ur, enseignant et.. interprète. Ces efforts sont reconnus par ses contemporains, mais le succès du compositeur se fait attendre auprès des musiciens et du public. Ses harmonies paraissent dissonantes et peu orthodoxes à un public qui tente encore de comprendre la musique de Beethoven et de Mozart. Il lui est impossible de rester longtemps dans un tel milieu sans perdre sa verve artistique. Les peintres norvégiens, Hans Gude en tête, avaient, plusieurs années auparavant, tiré les conséquences logiques de la situation culturelle du pays. Chaque été, au c¦ur des montagnes, ils faisaient des croquis et les esquisses des tableaux que, l'automne venu, ils allaient achever à Düsseldorf, où ils trouvaient preneurs. Les poètes Bjørnstjerne Bjørnson et Henrik Ibsen étaient eux aussi contraints d'aller régulièrement se ressourcer en Allemagne, en France ou en Italie. Grieg choisit lui aussi ce mode de vie. Il se résout à composer sa musique dans son pays natal, mais dépend pour son inspiration des grands centres musicaux européens. Pour pouvoir vivre de ses compositions, il lui faut un marché plus vaste que la Norvège et la Scandinavie. Les dix albums de pièces lyriques -- imprimés chez Peters à Leipzig, à l'atmosphère simple et intime, ont beaucoup contribué à faire connaître et apprécier son nom, car ils figurent en bonne place dans tout foyer européen doté d'un piano. Ses oeuvres pour piano lui valent de son vivant le surnom de « Chopin nordique ».

En 1869, bénéficiant d'une bourse de l'État, Grieg se rend en Italie. Sa rencontre avec Franz Liszt et les cercles artistiques de Rome renouvellent son inspiration et lui redonnent confiance. Il revient à Christiania en 1870, débordant d'enthousiasme et d'énergie
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MessagePosté le: 10-02-2006 08:53    Sujet du message: Répondre en citant

merci line..........tu devrai fire s des résumés plus courts, c'est fastidieux de lire tout cela, et moi, je n'ai pas tellement le temps de lire tout ça !!!! merci ma line
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MessagePosté le: 11-02-2006 06:27    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

Leonard Bernstein
Chef d'orchestre et compositeur américain né le 25 août 1918 à Lawrence, Massachusetts, mort le 14 octobre 1990 à New York

---------------URL=http://imageshack.us][/URL]-----------------------------------------------------------------

Biographie
Issu d'une famille de juifs russes immigrés, Bernstein, pianiste de talent, chef d'orchestre fougueux, compositeur populaire, va être, jusqu'à sa mort, l'un des personnages les plus en vue de la musique américaine.
Diplômé d'Harvard, il étudie le piano et la direction d'orchestre (avec Fritz Reiner) et l'orchestration à Philadelphie. Il fait des arrangements musicaux sous le pseudonyme de Lenny Amber. Chef assistant d'Arthur Rodzinski à l'Orchestre Philharmonique de New-York, il est amené à remplacer Bruno Walter, et c'est le début d'une grande carrière de chef d'orchestre.
De 1945 à 1948, Bernstein dirige le New-York City Center Orchestra. En 1953, il est le premier chef américain invité à l'Orchestre Symphonique de la Scala de Milan. Puis encore le premier américain à être nommé directeur musical de l'Orchestre Phiharmonique de New-York (1958). L'Orchestre lui donnera, à son départ, le titre honorifique de «chef lauréat» jamais décerné auparavant. A partir de 1969 Bernstein mène une carrière de chef invité dans le monde entier (Orchestre Philharmonique de Vienne, Philharmonie d'Israël, Orchestre Symphonique de Londres, Orchestre National de France...) et il consacre davantage de temps à la composition.

Comme chef d'orchestre Bernstein a fait connaître la musique contemporaine en créant des oeuvres de Ives, Poulenc, Messiaen, Copland, Henze, Barber...

En plus de la composition, les activités de Bernstein ont toujours été multiples : concerts, enseignement, conférences, il joue également en soliste des concertos de Mozart, Ravel et Gershwin, et publie aussi quelques poèmes.

La gloire est venue en 1957 lorsque Leonard Bernstein a composé la comédie musicale West Side Story pour Broadway, dont il a été tiré un film. Mais il a écrit aussi des oeuvres pour orchestre (notamment trois Symphonies), de la musique de chambre (Brass music, 1948 ; Red, White and Blues pour trompette et piano, 1984), un opéra (Trouble in Tahiti, 1952), une opérette (Candide, 1955), de la musique sacrée (Messe, 1971), des musiques de scène (Wonderful town, 1953 ; A Quiet place, 1983), et de nombreuses musiques de film...

Le style de Bernstein mêle le jazz, la musique populaire, le choral religieux, les songs, l'opéra italien, la pop music... On retrouve dans ses oeuvres les influences de Stravinsky, Copland, Mahler et Hindemith. Dans un langage universel et accessible, il parvient à traiter certains grands thèmes, celui de la condition humaine, celui de la foi perdue et reconquise.


Radio-France


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Site(s) Internet
Cette rubrique offre un choix - ni exhaustif ni figé - de sites consacrés au compositeur et disponibles sur l'Internet. Les informations sur l'Internet n'étant pas éternelles, il se peut que certaines balises dans cette page, vérifiées lors de sa constitution, ne soient plus valables lors de la consultation. Prière de nous le signaler. La qualité des connexions sur l'Internet est fonction du trafic: un serveur accessible un moment peut devenir subitement inaccessible, pour peu que la "route" vers lui soit congestionnée ou qu'un équipement sur cette route ait flanché. Ce sont des conditions indépendantes de notre volonté...
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MessagePosté le: 12-02-2006 08:51    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

Bedrich Smetana est né le 2 mars 1824 à Litomysl en Bohême. Il fut le seul des onze enfants à parvenir à l'âge adulte. Frantisek Smetana, maître brasseur et bon musicien, lui fait donner très jeune des leçons de violon et de piano. A cinq ans, Bedrich joue déjà dans des quatuors. Il prend des cours ensuite auprès de Jan Chmelik. A six ans, il donne son premier concert public. En 1831, la famille s'installe dans le sud de la Bohême où son père reprend une brasserie du Comte Czerni. De 1834 à 1843, il effectue ses études secondaires. En 1835, Frantisek se retire dans une belle propriété. Le jeune Bedrich doit poursuivre ses études à une cinquantaine de kilomètres à Jihlava. A l'âge de quinze ans, il part étudier à l'Akademische Gymnasium de Prague. Dans cette ville d'art, il aura l'occasion de faire connaissance avec de nombreuses oeuvres et d'entendre Liszt en concert. De 1840 à 1843, Smetana poursuit ses études à Plzen et compose déjà quelques pièces. En 1846, il fait la rencontre de Berlioz, l'un de ses modèles. Le jeune compositeur est fasciné par la personnalité du Français.
Smetana gagne rapidement sa vie en jouant du piano dans les salons de familles aisées. Encouragé par son père, il s'oriente définitivement vers la musique mais doit faire face à des difficultés matérielles et se trouve dans l'impossibilité de prendre de nouvelles leçons. Il doit également différer un mariage avec une jeune pianiste Katerina Kolarova. Josef Proksch, un pianiste aveugle, est impressionné par le talent du jeune homme et le prend dans sa propre école de musique. Devant les progrès accomplis, en 1844, Kittl, Directeur du Conservatoire, lui propose un poste de professeur chez le Comte Leopold Thun. Smetana, grâce à ce nouvel emploi, aura l'occasion de rencontrer Berlioz, Robert et Clara Schumann puis Liszt. Le musicien organise alors une série de concerts autour de Prague mais le public est fort peu nombreux. En 1848, il compose Six Pièces caractéristiques op.1 qu'il dédie à Liszt.

A cette époque, la Bohême est sous le joug autrichien mais des poussées nationalistes se font jour. L'oncle de Bedrich l'incite à prendre fait et cause pour l'indépendance de son pays et à composer non plus de la musique allemande mais de la musique tchèque. Le 11 juin 1848, une émeute éclate à Prague. Smetana, présent sur les barricades, compose plusieurs marches révolutionnaires et quelques chants de liberté. Il décide également d'apprendre le tchèque. Fin 1848, il ouvre une école de musique tchèque qui n'a pas beaucoup de succès. Il se marie avec Katerina en août 1849. Après quelques années de bonheur, il perdra trois de ses quatre filles et son épouse sera atteinte de la tuberculose. Il émigre vers Göteborg (Suède) en 1856. Il ouvre là aussi une école de musique dont le succès est cette fois immédiat. Ses récitals connaissent également le succès. En 1859, Katerina décède et Smetana fréquente Liszt qui tente de l'aider. En 1858, 1859 et 1861, il dirige en Suède la crétion de trois poèmes symphoniques. En mai 1861, après s'être remarié avec Bettina Ferdinandova, Smetana rentre dans son pays.

Un théâtre de Prague essaye de promouvoir l'opéra tchèque et offre des prix pour les meilleurs compositeurs. Smetana tente sa chance et se met au travail. Il présente Les Brandebourgeois en Bohême (1863), sur un livret de Karel Sabina, qui est un succès. Son second opéra La fiancée vendue reste aujourd'hui encore très joué. En 1866, Smetana prend la direction de l'orchestre du théâtre où un certain Dvorak joue de l'alto et compose également. Les deux hommes se lieront d'amitié.

Sa notoriété attire maintenant les convoitises et jalousies. Dès 1861, ses amis sont obligés de faire circuler
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MessagePosté le: 13-02-2006 07:44    Sujet du message: LECTURE Répondre en citant

d'après une étude d'Eugène CarrièreURL=http://imageshack.us][/URL]

[liste des oeuvres] [bibliographie] [discographie] [documents] [liens]

* Paris 20 janvier 1855 - † Le Limay (Mantes-la-Jolie) 10 juin 1899. Il est issu d'un milieu aisé. Son père, Prospère Chausson (1804-1894) est entrepreneur des travaux publics. Il bénéficie de l'instruction d'un précepteur, Brethous-Lafargue, soucieux des disciplines artistiques et de la vie mondaine, qui le mène aux concerts, aux expositions et l'introduit, vers 1871 dans les salons. Chausson fréquente ainsi le celui de Madame Jobert (la marraine de Musset), mais aussi à partir de 1874, celui de Madame Saint-Cyr de Rayssac. Il y rencontre des personnalités comme Fantin-Latour et Odilon Redon, Chenavard, l'abbé Lacaria et Vincent d’Indy. Il écrit quelques nouvelles, ébauche un roman, s'essaie un peu au dessin.

Il entre à la faculté de droit en octobre 1875, obtient sa licence en avril 1876, puis soutient son doctorat le 7 mai 1877. Il devient avocat à la cour d'appel de Paris, mais n'effectue pas son stage pratique.

En octobre 1879, il s'inscrit en auditeur libre dans la classe de composition du Conservatoire de Jules Massenet. Il avait déjà quelques compositions à son actif : deux sonatines pour piano à quatre mains, des variations, des chansons. Mais les plus anciens manuscrits conservés sont des compositions d'étude corrigées pas Massenet. Il tente le Prix de Rome en 1880 avec la cantate l'Arabe (pour ténor et choeur masculin), mais échoue au concours. Il étudie alors, jusqu'en 1883, au Conservatoire puis en privé, avec César Franck, auquel il a été présenté par Vincent d'Indy (classe d'orgue faisant fonction de classe de composition).

En 1882, il assiste à la création de Persifal à Bayreuth en compagnie de Vincent d'Indy.
En 1883 il épouse Jeanne Escudier et se rend avec elle à Bayreuth (il fera de nouveau le «pèlerinage» en 1889).

En 1886, il devient pour une dizaine d'années, le secrétaire de la Société Nationale de Musique (fondée par Saint-Saëns en 1870). Il se lie d'amitié avec Duparc, Fauré, Bréville, Debussy qui fréquentent son salon renommé 22 rue de Courcelles à Paris, ainsi que Mallarmé, Régnier, Tourguéniev Albeniz, Isaye, Monet, Puvis de Chavane etc.
Il rassemble une importante collection de tableaux impressionnistes.

Le 10 juin 1899, en roulant en vélo dans la propriété du baron Laurent-Atthalin au Limay, il heurte de la tête un des murs d'enceinte de sa propriété et succombe d'une fracture du crâne.

On classe traditionnellement l'oeuvre de Chausson en trois périodes.

1878-1886, serait, héritage de Massenet, une période de mélodies élégantes et parfois un peu mièvres, avec des chansons comme Le charme (1879), Les papillons (1880) et la Sérénade Italienne (1880). Cette période comprend aussi une évolution de l'étoffe harmonique et formelle influencée par la musique de Wagner, comme l'orchestration de Viviane en 1882, et par celle de César Frank comme dans les chansons Nany (1880), La dernière feuille (1880), Les Quatre mélodies op.8 (1882-1888), l'Hymne védique (1886), et oeuvre majeure, La caravane (1887).


Chausson vers 1890 [{BnF]
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MessagePosté le: 16-02-2006 08:30    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

Franz Joseph Haydn Biographie
URL=http://imageshack.us][/URL]

L'histoire a tendance à se rappeler de Franz Joseph Haydn sous l'angle d'une image paternelle. On le qualifie de « père de la symphonie », « père du quatuor à cordes » et on lui donne le sobriquet de « papa ». En fait, il n'a ni créé la symphonie classique, ni le quatuor. Ce sobriquet lui vient plutôt de sa personnalité, laquelle était sereine, généreuse et paternelle, et de son effet séminal sur l'ensemble de la musique occidentale.

Bien que sa musique soit merveilleusement originale et sophistiquée, elle ne reflète pas ses qualités. En surface, elle nous apparaît comme une musique sans prétention provenant d'un personnage sans prétention. De plus, une grande partie de son œuvre nous est inconnue : dizaines d'opéras, concertos, symphonies, et pièces pour des instruments archaïques qui n'ont pas traversé le temps et leur époque. L'œuvre de Haydn doit être écoutée : l'humble petit thème devenant variations luxuriantes, les fausses récapitulations, et les finals bidons.



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Il est né à Rohrau, en basse Autriche, le 31 mars 1732, le second de douze enfants de Matthias Haydn, un charron et musicien amateur. Tout jeune, Joseph démontra une grande passion et de brillantes aptitudes pour la musique, se faisant l'écho des chants de son père et prétextant jouer du violon. Finalement, un certain J.M. Franck, maître d'école cousin de ses grands-parents paysans, le prit sous sa férule, alors qu'il n'avait que cinq ans, promettant de lui enseigner la musique. Ce qu'il fit au cours des trois années suivantes et ce, d'une manière plutôt rude. En effet, Joseph se souvient que, durant cette période, il recevait plus de rossées que de nourriture. À l'âge de huit ans, sa voix fut remarquée par Reutter, maître de chapelle de la cathédrale St. Stephen de Vienne, qui l'a accepté comme jeune choriste.

Au cours de ce séjour, il a accumulé une expérience pratique en musique alors qu'il était soliste de chœur tout en étant soumis à une discipline encore plus sévère. Son jeune frère, Michael, aussi destiné à devenir un compositeur renommé, l'a rejoint en tant que soliste. Pour les jeunes choristes, les conditions de vie étaient si misérables que Joseph devait chanter le long des rues dans le but d'amasser quelques sous afin d'acheter de la nourriture. Il reçut, durant cette période, une éducation générale ainsi qu'une formation pour sa voix et l'apprentissage du violon et du clavecin.

En 1749, alors que sa voix mue, Joseph est renvoyé. Il est littéralement retourné à la rue n'ayant que ses habits sur le dos. Trouvant refuge chez un ex-soliste, il commença à donner des leçons et à jouer dans les rues afin de gagner sa vie tout en pratiquant et en étudiant de façon autodidacte. Il était déterminé à devenir un compositeur de musique. Ses principales sources furent la musique de Carl Philip Emmanuel Bach et les exercices de contrepoint de Johann Joseph Fux. Finalement, il eut assez d'élèves et d'engagements comme musicien pour louer une chambre dans un grenier miteux, acheter un clavecin usagé et commencer sérieusement à forger sa carrière.

Ce ne fut pas long. Dès 1751, deux ans seulement après avoir quitté St. Stephen en quêteux, il avait attiré assez d'attention pour recevoir une commande pour écrire un opéra comique (lequel est maintenant perdu), qui fut produit à Vienne et plus tard à travers tout l'Europe. Il composa aussi des pièces pratiques telles des quatuors à cordes et des divertimenti servant à accompagner les repas et les divertissements des bourgeois de l'époque.

L'année 1754 est probablement l'année charnière dans la vie de Haydn alors qu'il devient accompagnateur vocal, élève et serviteur de Nicola Porpora, compositeur italien et professeur de chant. Malgré un employeur pingre et abusif, il reçut d'inestimables leçons sur la langue et la musique italienne tout en l'introduisant à la noblesse. Comme Haydn le fera toute sa vie, il joua le rôle de serviteur, il limita ses ambitions et endura ce qu'il avait à endurer. Et comme durant toute sa vie, sa patience et son travail seront récompensés : en 1759, il devint le directeur musical du Comte Morzin pour qui il écrivit sa première symphonique à l'âge de 27 ans. Plus de cent symphonies suivront au cours des trois décennies suivantes.

Au même moment, Haydn devint amoureux d'une de ses élèves et, maintenant qu'il avait un travail, il se sentit capable de la demander en mariage mais elle décida plutôt d'entrer au couvent. Lorsque son père lui suggéra plutôt d'épouser sa sœur aînée, Maria Anna, il accepta rapidement. Celle-ci se révéla une parfaite mégère - bilieuse, avaricieuse, et indifférente à la carrière de son époux. Haydn dira, plus tard : « Tout était du pareil au même pour elle peu importe si son mari fut cordonnier ou artiste ». Elle découpa même ses manuscrits pour enrouler ses cheveux. Après quelques années mouvementées, ils se séparèrent mais il continua de la supporter pour le reste de sa vie.

Lorsque le Comte Morzin fit faillite et dut remercier ses musiciens en 1761, Haydn fut appelé auprès du prince hongrois Paul Anton Erterhazy pour occuper le poste d'assistant maître de chapelle de son extraordinaire domaine musical privé. Cette nomination, quoique considérée comme étant un poste de prestige, ne lui procurait que le statut de serviteur. Deux fois par jour, Haydn devait paraître, en uniforme, devant le prince pour recevoir ses ordres. Parmi les conditions de son contrat : « Le dit Haydn... doit être modéré et ne pas se montrer trop exigeant envers ses musiciens... Le dit Joseph Haydn doit prendre soin de... porter des bas et des vêtements
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MessagePosté le: 17-02-2006 08:36    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

Arnold Schoenberg
Compositeur autrichien naturalisé américain né le 13 septembre 1874 à Vienne, mort le 13 juillet 1951 à Los Angeles

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Biographie
Principalement autodidacte, Schoenberg reçu assez tardivement l'enseignement de Zemlinsky. Après son mariage à Berlin, il retourne en 1903 à Vienne où il enseigne à la Reformschule du Dr. Schwarzwald. C'est à cette époque que Berg, Erwin Stern, Webern et Wellesz devinrent ses élèves. Alors que ses premières oeuvres (Verklärte Nacht, Pelléas et Mélisande...) trouvent un accueil mitigé auprès du public viennois, Schoenberg se dirige vers un langage atonal dès les années 1906-1907. Ce n'est qu'entre 1921 et 1924 que naquirent les premières oeuvres écrites dans la nouvelle technique de composition à douze sons. Professeur à la Preussische Akademie der Künste de Berlin en 1925, il est «mis en congé» par le gouvernement national-socialiste en 1933 et émigre à cette même date aux Etats-Unis. Durant ses dix-sept années américaines, il composa encore de nombreuses oeuvres avec la technique des douze sons, mais aussi quelques-unes dans une tonalité très élargie (Variations pour orgue en ré mineur, Variations pour orchestre d'harmonie en sol mineur).



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Catalogue des oeuvres
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MessagePosté le: 21-02-2006 06:57    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

COMPOSITEUR RACHMANINOV

é le 1er avril 1873. Né dans une famille aristocratique russe, il subit très jeune la séparation de ses parents. Il en acquiert une nature inquiète et sensible qui l'influencera toute sa vie. Son père Vassili était un Officier qui a épousé la fille d'un riche général. Lorsque Serguei a neuf ans, la fortune familiale s'est déjà considérablement réduite à cause de la prodigualité du père. La famille dut finalement s'installer dans un appartement à Saint-Petersbourg. Les difficultés financières conduiront le couple au divorce. Serguei montre de remarquables dispositions au piano dès l'âge de cinq ans et entre au Conservatoire en 1882 grâce à une bourse. Sa grand mère maternelle aura également une influence bénéfique sur la formation musicale du jeune Rachmaninov. Cependant, en 1885, il a failli perdre sa place au Conservatoire à cause de sa paresse qui deviendra légendaire et qui lui fait négliger de nombreuses matières en dehors du piano. Sa mère l'envoie donc au conservatoire de Moscou. Il y suit les cours de Zverev et Siloti au piano.
Pratiquement en pension chez Zverev, il aura l'occasion de croiser des musiciens très célèbres tels que Anton Rubinstein, Tchaikovski ou Glazounov. Stimulé par cette nouvelle vie, il commence à composer mais se heurte à son professeur qui voudrait en faire un virtuose du piano. La situation entre les deux hommes se dégrade alors et Rachmaninov demande à passer son examen final de piano avec un an d'avance. Il l'obtiendra avec mention. L'année suivante, en 1892, il passe son examen de composition. En 18 jours il compose une partition d'orchestre complète Aleko. Il obtient la médaille d'or, récompense qui n'a été accordée que deux fois auparavant. Rachmaninov passe encore deux ans au Conservatoire. Ses études terminées il trouve un éditeur : Gutheil et compose quelques oeuvres telles que le Prélude en ut dièse mineur, la Fantaisie-tableau opus 5 et des poèmes symphoniques Prince Rotislav, La Falaise. Il doit cependant accepter un poste de professeur pour assurer ses revenus. En 1893, Zverev et Tchaikovski meurent ce qui bouleverse Rachmaninov. Tchaikovski, bien que beaucoup plus âgé avait su lui donner confiance en son talent. C'est à cette époque qu'il compose la 1ère symphonie. La première exécution qui a lieu en mars 1897 à Saint-Pétersbourg est un fiasco. Mal répétée, mal jouée, le compositeur quitta même la salle avant la fin. Rachmaninov sera dépressif les trois années suivantes et renonce même à une carrière de compositeur. Un traitement médical lui redonnera peu à peu confiance.

En 1899, il se produit en Angleterre avec succès si bien que la société philharmonique de Londres lui commande un Concerto pour piano. En quelques mois, il compose deux mouvements du Concerto pour piano n°2 qui recoivent un accueil enthousiaste à Moscou. L'oeuvre est terminée en 1900 et est dédiée au médecin qui soigne Rachmaninov. En 1902, il épouse sa cousine Natalia Satina. Les quinze années qui suivent sont les plus belles de sa vie. Sa carrière évolue avec succès de même que sa vie familiale avec la naissance de deux filles. Durant cette période, il compose ses plus belles oeuvres : la 2ème symphonie, le Concerto pour piano n°3, le poème symphonique l'île des morts, sa cantate Les Cloches...

Devant les grands bouleversements qui se préparent en Russie en 1917, il cherche à quitter son pays avec sa famille. Une tournée de concerts en Suède en Novembre 1917 lui donnera cette occasion. Il s'établira finalement avec sa famille en novembre 1918 aux Etats Unis. En 1926, il se rend en France. Il crée une maison d'éditions musicales destinée à publier les oeuvres des compositeurs russes en exil. Il en confie la direction à ses deux filles. A partir de cette date, il fera de fréquents séjours en Europe. En 1930, il achète une
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MessagePosté le: 22-02-2006 08:16    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

Gabriel Fauré
Compositeur français né le 12 mai 1845 à Pamiers, Ariège, mort le 4 novembre 1924 à Paris

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Biographie
Fils d'un instituteur devenu directeur d'école normale, Gabriel Fauré suit dès l'âge de 9 ans les cours de l'école de musique fondée en 1853 par Louis Niedermeyer. Elève et ami de Saint-Saëns qui lui fait découvrir Schumann, Liszt, Wagner - il ira entendre L'Or du Rhin et La Walkyrie à Cologne en 1878 et la Tétralogie à Munich en 1879 - c'est comme organiste que Fauré fait ses débuts à Rennes (1866). Après la guerre de 1870, on le retrouve titulaire à Saint-Honoré d'Eylau, et il participera à la fondation de la Société nationale de musique. Nommé en 1877 maître de chapelle à la Madeleine, il retrouve cette même année l'école Niedermeyer, comme professeur.

Parallèlement, il est un hôte apprécié des salons parisiens où son caractère, ses qualités pianistiques et d'improvisation font merveille : il sera d'ailleurs fiancé un temps à l'une des filles de la célèbre cantatrice Pauline Viardot qui animait un salon réputé. En 1892, Fauré est nommé inspecteur des Conservatoires ; en 1896, il est titulaire du grand orgue de la Madeleine, puis succède à Massenet comme professeur de composition au Conservatoire, où il comptera de nombreux et prestigieux élèves : Florent Schmitt, Charles Koechlin, Nadia Boulanger, Maurice Ravel.

A partir de 1903, le compositeur est atteint de troubles auditifs qui évoluent vers une surdité quasi totale, ce qui ne l'empêche pas, lui qui n'était pas passé par l'enseignement officiel du Conservatoire, d'en devenir le directeur en 1905. En 1909, c'est l'Institut (Académie des Beaux Arts) qui l'accueille en son sein.

C'est un homme au faîte de la gloire qui s'éteint en 1924, et à qui la patrie reconnaissante accorde l'ultime honneur des obsèques nationales.

Le nom de Fauré est indissociablement lié aux mélodies, aux pièces pour piano et à la musique de chambre, dont il est le véritable créateur en France. Mélodiste de tout premier plan, sa musique se marie remarquablement aux poèmes de Verlaine, Hugo, Jean de la Ville de Mirmont, Armand Silvestre... Ses pièces pour piano, éloignées de tout effet, sa contribution majeure à la musique de chambre (Quatuors pour piano et cordes, sonates pour piano et violon...), son célèbre Requiem (1887) le placent aux côtés d'un Debussy et d'un Ravel parmi les grands compositeurs qui régénérèrent la musique française au tournant du siècle.


© Direction générale des relations culturelles, scientifiques et techniques du Ministère des Affaires Etrangères


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MessagePosté le: 23-02-2006 07:25    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

LES COMPOSITEURS


URL=http://imageshack.us][/URL]




Christoph Willibald Gluck est né le 2 juillet 1714 à Erasbach dans le Haut Palatinat. Fils d'un garde-forestier, il manifeste très tôt un vif intérêt pour la musique. On sait peu de choses sur l'enfance de Gluck. Il entre en 1736 au service du jeune Prince Lobkowitz.
A Vienne, l'Empereur ayant imposé son goût pour l'opéra italien, Gluck se rend en Italie avec le Prince lombard Melzi pour se perfectionner dans ce domaine. Il y réside pendant huit ans. Ses premières années se déroulent auprès du célèbre Sammartini. Il donne son premier opéra Artaserse en 1741. Le compositeur se rend ensuite en 1745 à Londres avec son ancien protecteur le prince Lobkowitz. Il y rencontre Haendel et présente son opéra La Caduta dei Giganti. C'est un échec et Haendel dira à cette occasion que Gluck maitrise moins bien le contrepoint que son cuisinier. Mais Gluck a d'autres cordes à son arc et il se révèle un extraordinaire virtuose de ...l'harmonica de verre ce qui enchante les Anglais. Il quitte l'Angleterre en 1746 pour une tournée avec une compagnie d'opéra italien pour Dresde, Hambourg, Vienne, Copenhague... Il donne quelques nouveaux opéras dont Nozze d'Ercole e d'Ebbe (1747), Semiramide riconosciuta (1748). En 1750, il est de retour à Vienne. Sa renommée internationale est maintenant bien établie et il reçoit des commandes de l'étranger. Une de ses partitions les plus remarquables date de cette époque : la Clemenza di Tito dont le livret servira également à Mozart en 1791. En 1756, il est décoré par le pape Chevalier de l'ordre de l'Eperon d'Or grâce au succès d'Antigono. En 1762, Il donne à Vienne Orfeo ed Euridice.

Gluck s'intéresse au vaudeville français dont le chant est plus sobre et il y consacre quelques compositions telles que L'ivrogne corrigé (1760), Le Cadi dupé (1761), La rencontre imprévue (1764). Il se rend à Paris et y donne son Orféo en août 1774. Il obtient l'appui de Marie Antoinette car Gluck est son ancien professeur de musique. Après de longues démarches son opéra Iphigénie en Aulide est créé à l'Opéra de Paris. La première a lieu le 18 avril 1774 et c'est un triomphe le jour même. Orféo devient un opéra français : Orphée. Gluck "francise" plusieurs de ses opéras et obtient de vifs succès ce qui vexe les tenants de l'italianisme qui se regroupent auprès d'un compositeur italien qui vient d'arriver à Paris : Piccini. L'une de ses partitions La Ceccina ossia la buona Figliuola (1760) a triomphé dans une bonne partie de l'Europe. Les Gluckistes et les Piccinistes vont se livrer des joutes pendant plusieurs années.

Fatigué, Gluck retourne à Vienne en 1781 où il fait la connaissance de Mozart. Après plusieurs attaques, il meurt le 15 novembre 1787. Il sut mieux que personne réaliser la fusion des styles lyriques divers. Il reste, de nos jours, le grand réformateur de l'opéra français qui, près d'un siècle après Lully, manquait passablement d'imagination.
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MessagePosté le: 25-02-2006 09:38    Sujet du message: musique Répondre en citant

Gioacchino AntonioRossini est né le 29 février 1792 à Pesaro au bord de l'Adriatique en Italie au sein d'une famille modeste mais entièrement tournée vers la musique. Son père Giuseppe jouait du cor dans l'orchestre municipal. Sa mère, ancienne soprano, est couturière. A l'entrée des troupes françaises à Pesaro, Giuseppe commet des imprudences et sera emprisonné en 1800 pour des affaires politiques et renvoyé de l'orchestre. C'est son épouse qui assurera la vie du foyer en obtenant quelques rôles de chanteuse dans différents théâtres d'Italie du Nord. Cette période familiarisera l'enfant au monde de l'opéra. Lorsque Giuseppe sera libéré, Gioacchino est laissé à sa grand mère à Pesaro. Entre-temps il a appris à jouer du cor et commencé l'étude du violon, de l'alto et de la composition. Il manifeste rapidement des dons musicaux indéniables et a très tôt la vocation du théâtre. Sa formation musicale est confiée aux frères Malerbi dont les compositions influenceront le jeune prodige.http://imageshack.us][IMG]http://img102.imageshack.us/img102/8096/rossini013mm
En 1806, il compose son premier opéra à l'âge de 14 ans : Demetrio et Polibio et entre au prestigieux Liceo musicale de Bologne. Il y étudie le solfège et le contrepoint auprès du père Mattei puis est admis comme Mozart autrefois à l'Académie philharmonique de Bologne. En 1810, Rossini reçoit sa première commande d'un opéra pour le théâtre de Venise qui sera appelé le Contrat de mariage pour laquelle il compose déjà une de ses fameuses ouvertures. Cette pièce remporte un succès total malgré de nombreuses innovations et d'autres commandes arrivent et il se rend à Venise, Rome, Bologne, Milan, Naples... pour une douzaine d'oeuvres. Tancrède en 1813 tiré d'un drame de Voltaire, lui apporte la consécration définitive. Ses opéras sont désormais montés dans toute l'Europe. L'Italienne à Alger en 1814, Otello, le Barbier de Séville en 1816 sont une série de succès. A vingt et un ans, il est déjà une vedette dans toute l'Italie. Ses airs sont sifflés partout dans la rue. Le secret du style de Rossini réside dans sa vivacité et dans des crescendi surprenants mais aussi dans l'art de son instrumentation et de la mélodie de ses airs.

Cependant les conditions de travail sont épouvantables et les cachets modestes. Le Barbier de Séville fut créé à Rome sur un livret de Beaumarchais. Cet opéra, véritable prodige d'originalité et de musicalité, fait la joie de l'Europe entière après avoir été un échec au départ. De 1818 à 1822, il se fixe à Naples comme Directeur artistique du théâtre San Carlo. Il change alors d'orientation dans sa carrière de compositeur et se consacre désormais à l'opéria séria. Il compose entre autres Otello, Moïse en Egypte. Il se marie avec la cantatrice Isabel Colbran qui est sa plus grande interprète. En 1822, il séjourne quatre mois à Vienne. A Londres, en 1823, ses opéras font un triomphe (Semiramide (1823). Mais il reçoit son accueil le plus triomphal à Paris en 1824. Il décide de s'y installer après avoir imposer des conditions financières très intéressantes. Rossini est appelé à l'âge de trente deux ans, à diriger le Théâtre-Italien de Paris. Il occupe également, jusqu'à la révolution de 1830, les charges de premier compositeur du roi et d'inspecteur général du chant. Cette période est celle du triomphe de ses dernières oeuvres pour la scène : Moïse en 1827, le Comte Ory en 1828, dernier de ses opéras comiques et Guillaume Tell, oeuvre monumentale, en 1829. Cette dernière pièce semble l'avoir usé moralement.

Il met un terme à sa carrière à l'âge de trente sept ans sans jamais avoir expliqué cette décision. Sans doute sa richesse lui permet de vivre comme un rentier mais il a aussi quelques ennuis de santé. En 1830, il se sépare d'Isabel Colbran et a une liaison avec Olympe Pélissier qu'il épousera en 1845 à la mort de la Colbran et qui s'occupera admirablement du compositeur. En 1831, au cours d'un voyage en Espagne, il est harcelé par un prélat, le marquis de Las Marismas, qui lui arrache la promesse d'un Stabat Mater. Revenu à Paris, il en compose seize numéros et demande à un ami, Tadolini, de lui composer le reste. Face à un procès avec les héritiers du marquis, il se voit obligé de composer la suite et la première le 7 janvier 1842 est un thriomphe. De 1836 à 1855, Rossini vécut en Italie à Bologne pour réorganiser le prestigieux conservatoire. Puis il se fixe définitivement dans un appartement au coeur de Paris et dans une maison construite à Passy. Wagner lui rend visite en 1860. Il se remet à composer de petites pièces dont la meilleure est la Petite messe solennelle en 1863. Il meurt des suites d'une opération chirurgicale, célèbre et honoré le 13 novembre 1868 à Paris.

Surtout célèbre pour ses opéras, Rossini a aussi laissé des oeuvres instrumentales et vocales. Parmi ces dernières, l'une des plus réussies est le Stabat Mater (1832-1842), dont le style est proche de celui de l'opéra. Les oeuvres de Rossini, empreintes de gaieté et de mouvement, témoignent d'une technique complète, d'un sens merveilleux du théâtre et d'une invention mélodique et rythmique sans cesse renouvelée. Admirateur de Mozart, Rossini créa un art original à partir des genres "buffa" et "seria" et donne à l'opéra italien des bases qui allaient aboutir aux oeuvres de Verdi. Dans les oeuvres de Rossini, les structures tonale, musicale et dramatique sont unifiées et le texte est étroitement lié à la musique.
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MessagePosté le: 26-02-2006 09:32    Sujet du message: musique Répondre en citant

RICHARD WAGNER
SOURCE GOOGLE
Richard Wagner (1813-1883)




Richard Wilhem Wagner est né le 22 mai 1813 à Leipzig en Saxe (Allemagne). La bataille des nations au cours de laquelle Napoléon 1er perdit 60.000 hommes se déroulat au printemps de 1813. A cause de l'empoisonnement des eaux de l' Elster par les corps des hommes et chevaux tués pendant la bataille, une épidémie de typhus ravage la ville de Leipzig. Le père de Richard décède de cette maladie. Ludovic Geyer peintre et locataire des Wagner s'occupe de la famille à la suite de ce deuil. Il leur témoignera toujours une grande affection jusqu'en 1821, date de son décès. Le jeune Wagner se prend de passion pour le théâtre grâce l'affection de ce père providentiel. Jeune, il ne manifeste pas de don particulier pour la musique mais s'intéresse plutôt à la tragédie grecque et à la poésie. Il ne découvre la musique de Mozart et Beethoven que vers sa quinzième année et se lance dans une carrière de compositeur pratiquement sans bagage technique.
En 1830, les évènements en France (révolution de juillet) et le soulèvement en Pologne provoquent quelques remous politiques à Leipzig. Wagner y participe activement et se fait déjà remarquer comme agitateur. Cependant, il prend des leçons de contrepoint auprès de Weinlig et commence à composer (deux sonates pour piano, une symphonie, des ouvertures de concert). Il est âgé de 27 ans. En 1831, il s'inscrit à l'université de Leipzig où il y suit des cours de philosophie. En 1833, il rejoint son frère chef des choeurs à Würzburg. Il y acquiert une certaine expérience de la scène. Avec le temps, Wagner deviendra le plus grand chef d'orchestre de son époque. Il pose les bases de la direction d'orchestre moderne. Il obtient la direction de la musique de la troupe du théâtre de Magdebourg et y fait la connaissance de Wilhelmine dite Minna Planer, jeune actrice. C'est à cette époque qu'il compose son premier opéra Les fées. Il ne sera joué qu'en 1888. Wagner se marie avec Minna le 24 octobre 1836. Le couple s'installe jusqu'en 1839 à Riga malgré une fugue amoureuse de Minna avec un banquier en juin 1837. Il occupe les fonctions de directeur musical du théâtre.

Chassé de son poste par les critiques d'un confrère, il décide de se rendre ensuite à Paris pour y tenter sa chance. Après des conditions de voyage très périlleuses dans la Baltique, il y parvient mais n'aura pas le succès espéré. Le public parisien n'a d'yeux et d'oreilles que pour les opéras de Meyerbeer. Wagner est obligé de faire mille petits travaux pour subsister. Il compose des chansons, réalise des arrangements musicaux de toutes sortes et écrit des articles pour la Gazette musicale. Cependant, il termine son nouvel opéra Rienzi et compose en sept semaines Le vaisseau fantôme dont il vendra l'ébauche pour 500 frs à un éditeur parisien. Malgré des dettes et des querelles conjugales incessantes, le couple semble inséparable et ils rentrent en Allemagne pour présenter Rienzi. La première le 20 octobre 1842 à Dresde est un triomphe. en février 1843, il est nommé Maitre de chapelle à vie de la Cour de Saxe. Il s'y consacre entièrement et avec une très grande efficacité. Il y remporte de grands succès comme chef d'orchestre dans des opéras de Mozart, Bellini, Weber...et la 9ème symphonie de Beethoven, oeuvre totalement enigmatique à l'époque. Wagner se plonge dans la composition de Lohengrin mais en 1849, il participe activement semble-t-il aux journées révolutionnaires de Dresde. Pourchassé, le couple s'exile en Suisse et arrive à Zurich le 31 mai 1849. puis à nouveau à Paris. Il donne la première de Lohengrin à Weimar qui augmente son prestige. En 1851, une relation amoureuse avec Mathilde Wesedonck épouse d'un banquier mécène suisse lui inspire le poème de Tristan et Isolde. En 1855 et 1856, c'est pour Wagner une période de création intense (La Walkyrie, Siegfried) et d'amitié avec Liszt.

En 1859, Wagner décide de retenter sa chance à Paris. L'étoile
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MessagePosté le: 27-02-2006 09:50    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

smetanaBedrich Smetana (1824-1884)




Bedrich Smetana est né le 2 mars 1824 à Litomysl en Bohême. Il fut le seul des onze enfants à parvenir à l'âge adulte. Frantisek Smetana, maître brasseur et bon musicien, lui fait donner très jeune des leçons de violon et de piano. A cinq ans, Bedrich joue déjà dans des quatuors. Il prend des cours ensuite auprès de Jan Chmelik. A six ans, il donne son premier concert public. En 1831, la famille s'installe dans le sud de la Bohême où son père reprend une brasserie du Comte Czerni. De 1834 à 1843, il effectue ses études secondaires. En 1835, Frantisek se retire dans une belle propriété. Le jeune Bedrich doit poursuivre ses études à une cinquantaine de kilomètres à Jihlava. A l'âge de quinze ans, il part étudier à l'Akademische Gymnasium de Prague. Dans cette ville d'art, il aura l'occasion de faire connaissance avec de nombreuses oeuvres et d'entendre Liszt en concert. De 1840 à 1843, Smetana poursuit ses études à Plzen et compose déjà quelques pièces. En 1846, il fait la rencontre de Berlioz, l'un de ses modèles. Le jeune compositeur est fasciné par la personnalité du Français.
Smetana gagne rapidement sa vie en jouant du piano dans les salons de familles aisées. Encouragé par son père, il s'oriente définitivement vers la musique mais doit faire face à des difficultés matérielles et se trouve dans l'impossibilité de prendre de nouvelles leçons. Il doit également différer un mariage avec une jeune pianiste Katerina Kolarova. Josef Proksch, un pianiste aveugle, est impressionné par le talent du jeune homme et le prend dans sa propre école de musique. Devant les progrès accomplis, en 1844, Kittl, Directeur du Conservatoire, lui propose un poste de professeur chez le Comte Leopold Thun. Smetana, grâce à ce nouvel emploi, aura l'occasion de rencontrer Berlioz, Robert et Clara Schumann puis Liszt. Le musicien organise alors une série de concerts autour de Prague mais le public est fort peu nombreux. En 1848, il compose Six Pièces caractéristiques op.1 qu'il dédie à Liszt.

A cette époque, la Bohême est sous le joug autrichien mais des poussées nationalistes se font jour. L'oncle de Bedrich l'incite à prendre fait et cause pour l'indépendance de son pays et à composer non plus de la musique allemande mais de la musique tchèque. Le 11 juin 1848, une émeute éclate à Prague. Smetana, présent sur les barricades, compose plusieurs marches révolutionnaires et quelques chants de liberté. Il décide également d'apprendre le tchèque. Fin 1848, il ouvre une école de musique tchèque qui n'a pas beaucoup de succès. Il se marie avec Katerina en août 1849. Après quelques années de bonheur, il perdra trois de ses quatre filles et son épouse sera atteinte de la tuberculose. Il émigre vers Göteborg (Suède) en 1856. Il ouvre là aussi une école de musique dont le succès est cette fois immédiat. Ses récitals connaissent également le succès. En 1859, Katerina décède et Smetana fréquente Liszt qui tente de l'aider. En 1858, 1859 et 1861, il dirige en Suède la crétion de trois poèmes symphoniques. En mai 1861, après s'être remarié avec Bettina Ferdinandova, Smetana rentre dans son pays.

Un théâtre de Prague essaye de promouvoir l'opéra tchèque et
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MessagePosté le: 02-03-2006 07:28    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

Franz Liszt



Il est né au domaine de Doborjan (Hongrie) en 1811. Il est le fils d'Adam Liszt et d' Anna Lagen. Ses premières leçons de musique lui sont données par son père.

Franz se produit en public en 1820 et improvise. Il reçoit une bourse qui lui permet de poursuivre ses études de musique à Vienne en 1822. Il avait comme professeur de piano, Karl Izerny et Antonio Salieri pour la composition.

Son père meurt en août 1827 ce qui l'oblige à affronter la vie par ses propres moyens, il décide donc d'enseigner le piano. Il veut épouser Caroline de Saint Cricq, fille du ministre du commerce de Charles X mais c'est un échec.

A 25 ans, Liszt est déjà virtuose, séducteur, idéaliste et mystique. En 1832, Chopin lui révèle comment transcrire grâce au piano, le monde intime. Liszt est considéré comme un grand de la musique romantique.

En 1835, il rencontre Marie d'Agoult et s'enfuit avec elle.

Ils sont à Nohant au printemps 1837. "Le piano du grand artiste fit nos délices ..."- George Sand in " Histoire de ma vie"-

Ils font deux voyages, un en Italie et un en Suisse où ils s'installent pendant quatre ans. Ils ont eu trois enfants, Blandine, Cosima et Daniel.

Le succès du pianiste Sigismund Thalberg menace d'assombrir celui de Franz. Cependant Liszt triomphe en Italie, en Autriche, en Allemagne, en Hongrie et à Paris. Sa gloire lui vaut quelques conquêtes féminines, qui conduisent à la rupture avec Marie d'Agoult en 1844.

Il décède en 1886.









Marie d'Agoult

par Henri Lehmann




MPOSITEUR FRANZ LISZT
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MessagePosté le: 03-03-2006 06:24    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

Horatio Radulescu
Compositeur roumain naturalisé français né le 7 janvier 1942 à Bucarest

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Biographie
Né en 1942 à Bucarest (Roumanie), Horatiu Radulescu étudie le violon avec Nina Alexandrescu, elle-même disciple de Georges Enesco et Jacques Thibaud. En 1969, il est reçu «premier nommé» à la maîtrise de composition au Conservatoire de Bucarest. Ses principaux maîtres sont Tiberiu Olah pour la composition, Stefan Niculescu pour l'analyse, Aurel Stroe pour l'orchestration et la musique formalisée. Entre 1970 et 1972, il participe aux cours de musique nouvelle de Cologne (Mauricio Kagel, Luc Ferrari) et aux cours d'été de Darmstadt (John Cage, Iannis Xenakis, Karlheinz Stockhausen, György Ligeti). De 1979 à 1981, il suit des stages de composition assistée par ordinateur et de psychoacoustique à l'Ircam.

A partir de 1969, Horatiu Radulescu établit les fondements de la technique spectrale de composition : distribution variable de l'énergie spectrale - spectrum pulse, synthèse des sources globales du son, micro et macro-formes comme processus sonore, quatre vitesses simultanées de la perception, scordatura spectrale - échelle d'intervalles inégaux correspondant aux séries d'harmoniques.

En 1983, il fonde à Paris avec le Quatuor Arditti, Pierre-Yves Artaud et d'autres musiciens, l'ensemble de solistes European Lucero, avec lequel il donne des concerts à Bonn, Turin, Londres, New York, Francfort, Stuttgart, Paris, Rome, La Rochelle et Lisbonne.
En 1988, Horatiu Radulescu est boursier de la DAAD à Berlin. Les deux années suivantes, il vit et compose à San Francisco, Venise et Rome grâce au prix villa Médicis hors les murs. En 1991, il inaugure à Paris le festival et les master-classes Lucero pour la musique nouvelle.

Son catalogue comprend plus de cent oeuvres interprétées dans le monde entier.



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MessagePosté le: 04-03-2006 08:20    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

Robert Schumann (1810-1856)

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Robert Alexander Schumann est né le 8 juin 1810 à Zwickau en Saxe en Allemagne. 1810 est également l'année de naissance de Chopin. Il est le cadet d'une famille de cinq enfants. Son père, August est libraire et offre à sa famille une vie aisée. Robert a tout loisir pour découvrir des centaines de livres dans la librairie familiale. Sa mère est une excellente pianiste et le pousse à apprendre le piano. Il partage sa jeunesse entre les études classiques, juridiques et musicales. Un drame familial survient et est annonciateur du futur : Emilie, sa soeur unique âgée de 19 ans, se suicide en 1826. Son père succombe peu de temps à près d'une "maladie de nerfs" ce qui laisse à penser que la famille est fortement marquée génétiquement par la folie. Son premier professeur sera l'organiste de Zwikau Kuntzch. Robert passera pour un musicien doué mais rien ne laisse présager ses talents de compositeur.
En 1828, sa mère l'envoie à Leipzig pour étudier. Schumann n'est guère assidu et n'arrive pas à s'intégrer au milieu universitaire. la campagne de Zwickau lui manque. Il se rend à Heidelberg pour y suivre les cours de droit du célèbre professeur Thibaut. Celui-ci est également amateur de musique. Schumann aura l'occasion d'y montrer son talent au cours des soirées organisées chez Thibaut. Le musicien réalise déjà quelques compositions de grande valeurs (Papillons op.2, Variations Abegg). En 1830, il connait une nouvelle révélation à la suite d'un concert de Paganini. Il prend la résolution de se consacrer entièrement à la musique.

Sa mère le recommande donc auprès de Wieck selon le voeu de Schumann. Il retourne alors à Leipzig pour suivre les cours du célèbre professeur de piano Friedrich Wieck (dont il allait épouser plus tard la fille Clara). Il loge alors chez Wieck à partir d'octobre 1830. Celui-ci, très dur et intransigeant, reconnait les talents de Schumann mais doute de son énergie et de son courage au travail. Cependant il est pris à l'essai pour six mois. Clara, la fille de Wieck, montre de remarquables prédispositions au piano et son père fait tout pour lui assurer une carrière de virtuose. Schumann fait de remarquables progrès au piano. Sa volonté est si forte qu'elle le pousse à commettre une regrettable sottise. Il crée en effet un appareil pour assurer plus d'indépendance aux doigts, il ligature le medius de sa main droite. En 1832, la paralysie de ce doigt lui interdit de devenir pianiste virtuose. Certains signes précurseurs de maladie mentale qui l'emportera apparaissent (dédoublement de personnalité, peur de la mort...). Il compose une première symphonie (qui portera après révision le n°4) créée à Zwickau le 18 novembre 1832.

Une grave dépression atteint Robert Schumann en 1833 et il souffre de fièvres persistantes. Son frère Julius et sa belle-soeur meurent en octobre. Schumann tombe profondément amoureux de Clara Wieck. Cet amour sera réciproque mais se heurte à l'opposition très vive de Wieck. Clara n'a que seize ans. Ce refus du père se prolongera et ira jusqu'aux tribunaux. En 1834, il compose les prodigieuses études symphoniques. Il s'oriente aussi vers la composition et la critique musicale : il fonde, en 1834, avec Wieck et un pianiste Schunke (qui décède peu après), la Nouvelle Revue musicale qui devint très influente. C'est à cette époque que Mendelssohn arrive à Leipzig pour y diriger le Gewandhausorchester. Schumann a beaucoup d'admiration pour lui. Il dira : "Je considère Mendelssohn comme le premier musicien de cette époque et en sa présence, comme devant un maître, je baisse mon chapeau." Le malheur continue de s'abattre sur le musicien. En 1836, il perd sa mère. Il reporte toute sa vie sur l'amour de Clara Wieck. Il compose cette année là la magistrale Fantaisie op.17. Il ajoute encore deux pièces maitresses à son catalogue : les Davidsbündlertänze op.6 et les Phantäsiestücke op.12. En 1838, en l'espace de quatorze jours, il écrit les Kreisleriana op.16, prodiges d'imagination. Il rend visite à Ferdinand Schubert, le frère de Franz Schubert. Ferdinand lui confie le manuscrit de la symphonie n°9 en ut majeur. Schumann découvre cette oeuvre avec une joie indescriptible et la fait éditer. Début 1939, il compose Humoresque et Carnaval de Vienne. Mais les malheurs continuent. Il reçoit une lettre l'informant de l'état très grave de son frère Edouard. Il gagne Leipzig où il arrive pour apprendre le décès de son frère le 6 avril 1839.

Le 4 janvier 1840, après un recours au Tribunal et malgré toutes les oppositions qu'il dut vaincre une à une (la liste des différends qui l'ont opposé à Wieck pourrait faire l'objet d'un roman), Schumann
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MessagePosté le: 06-03-2006 09:32    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

G; VERDI


Compositeur italien
Né à Roncole le 10 octobre 1813
Décédé à Milan le 27 janvier 1901


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«Tout un chacun devrait éprouver du respect en face de l’humanité qui souffre»
Giuseppe Verdi



LA BIOGRAPHIE DE GIUSEPPE VERDI

C'est avec l'organiste du village que Giuseppe Verdi commence son éducation musicale. Il peut se consacrer à la musique grâce à l'aide matérielle d'un ami de son père, Antonio Barezzi, dont il épousera la fille. Il est tout d'abord refusé au conservatoire de Milan. Il y reste toutefois trois ans et prend des leçons de composition avec Vincenzo Lavigna, chef d'orchestre au théâtre de la Scala. Alors que son premier opéra 'Oberto' est bien accueilli par le public, il est terrassé par les décès successifs de deux de ses enfants et de sa femme et pense arrêter la composition. Mais il se ressaisit et son opéra 'Nabucco', présenté à la Scala, est un succès. Par la suite, Il écrit quinze opéras en douze ans, dont la fameuse trilogie : 'Rigoletto' (1851), 'Le Trouvère' (1853) et 'La Traviata' (1853). Il écrit jusqu'en 1890 et ses deux dernières oeuvres, 'Otello' (1887) et 'Falstaff' (1893), sont un testament plein de fraîcheur et de fantaisie.




LES ANECDOTES SUR GIUSEPPE VERDI

> Son nom sur les murs d'Italie
L'Italie du Nord est annexée par l'Autriche. Giuseppe Verdi connaît un grand succès dans son pays et devient un signe de ralliement pour les patriotes qui déjouent la surveillance de la police autrichienne en écrivant "Verdi" sur les murs, qu'il faut lire : "Victor-Emmanuel, Roi d'Italie ! ".



TOUT GIUSEPPE VERDI SUR... » FNAC.COM «



ILS AURAIENT AIMÉ LUI DIRE...

> Message de CURIEUSE2603
Aimer à en mourir, aimer jusqu'au sacrifice... Votre héroïne combien je la hais et combien je l'admire. Mais bercés par votre musique on lui pardonne son sublime abandon.

ET VOUS?...
Si vous aviez eu l'occasion de lui parler ou de lui écrire... que lui auriez-vous dit ?

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SES CITATIONS

« Tout un chacun devrait éprouver du respect en face de l’humanité qui souffre. »
[ Giuseppe Verdi ]
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MessagePosté le: 07-03-2006 09:56    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

Francis Poulenc
Compositeur français né le 7 janvier 1899 à Paris, mort le 30 janvier 1963 à Paris

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Biographie
Francis PouIenc naît à Paris, cité qu'il affectionnera toute sa vie pour son élégance et son énergie ; il y meurt à l'âge de soixante-quatre ans. Agé d'à peine sept ans, il compose de courtes pièces et son ambition précoce de jouer du piano est encouragée par sa mère, elle-même musicienne. Il continue ses études de piano de façon plus sérieuse avec Ricardo Vines qui le présente à Satie, Casella et Auric. Après voir obtenu son diplôme au Lycée Condorcet et fait son service militaire de trois années, Poulenc étudie avec Koechlin.

Ainsi que les autres compositeurs du Groupe des Six (Milhaud, Auric, Honegger, Durey et Tailleferre), Poulenc rejette le goût contemporain pour le romantisme et l'impressionisme et se prononce en faveur du style populaire et plein d'esprit du music-hall, adoptant Satie et Cocteau comme maîtres esthétiques et spirituels. Il admire beaucoup la poésie, en particulier celle de G. Apollinaire, M. Jacob, et P. Eluard et accompagne Pierre Bernac lors de ses nombreux récitals de mélodies sur ces poèmes, à la fin des années trente.

Les compositions de Poulenc reflètent une réelle bonne honneur et un sens de l'invention spontanée ; elles témoignent toujours d'une grande indépendance d'esprit.



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Catalogue des oeuvres
Enregistrements disponibles en ligne à la médiathèque
Partition disponible à la médiathèque
Notice complète (informations générales, note de programme, livret...)


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Depuis juillet 2001, vous avez accès à toutes des oeuvres cataloguées

Musique vocale et ensemble
Le Bal masqué 1932 17' Salabert


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Site(s) Internet
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