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Et hollande est encore revenu sur ce qu'il a dit la veille.
Souvenez, vous :
Le Bourget : l'ennemi c'est la finance
Les journaux anglo-saxons : la finance, ce n'est pas un problème
Ce soir : "Le redressement ne sera possible que si la finance est dominée. Elle n'a pas besoin de déposer sa candidature, elle ne sera pas invité au journal de TF1 ce soir" mais "elle domine sur le plan politique", a lancé M. Hollande lors de son deuxième grand meeting national, (vu sur Orange)
Ce n'est plus un candidat, c'est un derviche tourneur !!!!
D'accord, il ne s'habille pas comme ça...mais ça viendra... _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
Le candidat du MoDem à la présidentielle, François Bayrou, a raillé dimanche soir le discours de Nicolas Sarkozy à Marseille, estimant qu'il contenait plusieurs "perles".
"Plus c'est gros, plus ça passe", a ironisé le candidat centriste sur M6, estimant que Nicolas Sarkozy avait énoncé "deux perles" dans son discours.
François Bayrou s'est insurgé notamment contre l'affirmation selon laquelle le chômage n'avait pas "explosé" ces cinq dernières années en France, à la différence d'autres pays.
"Si un million de chômeurs de plus en cinq ans, ce n'est pas une explosion du chômage, alors on a la certitude que les mots ne veulent plus rien dire", a lancé le candidat. "Le chômage, en Allemagne baisse", a-t-il relevé.
François Bayrou a dénoncé également les propos de Nicolas Sarkozy sur la nécessité de préserver les générations futures du remboursement de la dette publique. "Tu parles! Depuis cinq ans, 500 milliards de dettes de plus (ont été) mis sur le compte des enfants".
"Tout est à l'avenant (...) La réalité est accablante" pour Nicolas Sarkozy, a poursuivi François Bayrou. Selon lui, la France "coule (...) parce que nous ne produisons plus en France".
Bayrou est candidat, certes. Mais il critique le président et le gouvernement actuel, mais aussi le programme socialiste. Alors s'il est élu, avec qui gouvernera-til ?
Les législatives donneront une majorité, et le président sera de par la constitution bien obligé de faire avec. Alors quel premier ministre pourrait choisir Bayrou ? Après avoir descendu tout le monde, quelle crédit aurait-il ? _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
Un socialiste pris la main dans le sac refuse de tomber seul.
Gerard Dalongeville, socialiste du Pas de Calais, mis en cause dans diverses affaires, livre sa vérité dans un livre au titre évocateur "Rose Mafia".
Il balance toute la corruption dont il a été témoin et acteur. Il me fait penser aux repentis italiens.
Et ce n'est que le début. Rappelez moi qui sont les élus célèbres du parti socialiste dans ce coin ??? Et ça veut donner des leçons de morale ? et ça parle encore et toujours du Fouquet's ? Ils n'ont pas honte... _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
Avec des copains comme ça, moi je me passerais volontiers d'ennemis. _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
A droite aussi, la guerre fait rage. Vu sur orange :
La guerre opposant la maire du VIIe arrondissement de Paris Rachida Dati (UMP) et ses proches face aux élus pro-Fillon est montée d'un cran lundi soir, les élus favorables au Premier ministre ayant décidé de quitter le conseil municipal, qui a dû être reporté faute de quorum.
Alors qu'avait débuté la séance du conseil de ce très chic arrondissement, une querelle a éclaté au sujet d'une demande d'élus fillonistes d'observer une minute de silence à la mémoire d'un ancien maire adjoint, décédé récemment.
Affirmant avoir essuyé un refus de la part de Mme Dati, six élus favorables à la candidature de M. Fillon dans cette circonscription, dont l'ancien maire Michel Dumont et deux adjointes -à qui l'ancienne garde des Sceaux avait déjà retiré leur délégation-, ont quitté la séance, regrettant "le climat délétère que Rachida Dati fait régner depuis plusieurs mois au sein de la mairie du VIIe arrondissement", écrivent-ils dans un communiqué.
Au cours de cette même séance, Michel Dumont a fait état "des dysfonctionnements de la mairie du VIIe et l'ostracisme dont sont victimes ces six élus UMP du VIIe".
De leur côté, Rachida Dati et sept autres élus de son bord ont regretté que les "six élus UMP soutiens de François Fillon (aient) contraint au report du conseil d'arrondissement (...) pour des motifs étrangers au quotidien des habitants du VIIe arrondissement".
Luttes pour le pouvoir, clans, coups bas, manipulations, communiqués vengeurs. Se rendent-ils compte qu'en agissant ainsi ils ne font que dégrader l'image de la politique, et favoriser les réflexes populistes anti "élites". C'est aussi valable à droite qu'à gauche, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre. Qu'on cherche à déstabiliser l'adversaire, c'est la règle du jeu. Mais quand ça se passe au sein du même camp...désolant.
J'avais intitulé ce sujet petits meurtres entre amis. Ce ne sont plus des petits meurtres, c'est du carnage...entre amis, toujours... _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
Encore une preuve de l’honnêteté fondamentale des socialistes, si souvent donneurs de leçons. Mélenchon explique comment ils ont, avec Hollande, magouillé le résultat des élections internes.
Ce n'est pas une vidéo volée. C'est face caméra, sur France24
Florilège :
"Évidemment un accord avec hollande ou rien c’est pareil. Il tient jamais ses paroles. »
« Il me donne un score inférieur à ma motion, ce qui est littéralement impossible. »
« Dans son cas il s’agit d’un vice de cynique. »
« Je lui ai dis que je ne lui pardonnerai jamais en vous voyez en effet je ne lui pardonne pas. »
Pour visionner la vidéo, et lire l'article explicatif, c'est ici
Maintenant, je demande à nos amis sympathisants socialistes de ce forum (ce n'est pas parce que je ne partage pas leurs opinions que je ne les respecte pas) qu'ils m'expliquent :
- comment on peut jurer la main sur le cœur que le parti est blanc comme neige, et que les magouilles n'existent que chez les autres ;
- comment Mélenchon va pouvoir justifier de se désister pour Hollande au second tour sans se déjuger. _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
Inscrit le: 14 Mai 2007 Messages: 4044 Localisation: Berry
Posté le: 17-03-2012 05:48 Sujet du message:
Bonjour à tous,
Les hommes politiques qui tiennent leur parole sont rares voire inexistants. Dominique de Villepin vient d'être écarté de la course aux élections et il déclare que le ralliement n'est pas dans son tempérament. Pour autant il devra trouver le moyen d'encourager ses électeurs, dont j'étais, à rester dans sa famille politique. Il décevrait beaucoup ceux dont il aura besoin pour la suite de sa carrière s'il en était autrement. _________________ Vive la vie à la campagne.
Jonas18
Je pense qu'il va se rapprocher de Bayrou. Ce n'est pas dit, mais en lisant entre les lignes, j'ai eu cette impression. Mais je peux me tromper, évidemment. Pourtant, ils tiennent le même langage de rassemblement, d'élargissement, etc...On verra bien. _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
Ce qu'un ex gauchiste dit de la gauche de la gauche aujourd'hui
L'eurodéputé des Verts Daniel Cohn-Bendit a ironisé vendredi sur "Mélenchon et Claude François", y voyant "la grande nostalgie" des années 70.
Sur Europe 1, le responsable écologiste s'est exclamé, à propos du candidat Front de Gauche à l'Elysée: "Claude François et Mélenchon, c'est la grande nostalgie: les années 70, les drapeaux rouges, on va tout renverser... Mais arrêtez arrêtez!"
Doit-on comprendre que le tribun de mai 68 se renie ? C'est vrai que lui a bien évolué depuis les barricades. Mais cette évolution me fait penser à
une chanson. _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
Inscrit le: 14 Mai 2007 Messages: 4044 Localisation: Berry
Posté le: 01-04-2012 05:17 Sujet du message:
Bonjour Jeanmi,
Seuls les imbéciles ne changent pas d'avis et Dany "le rouge", soixante-huitard, est très loin d'entrer dans cette catégorie. Il n'est pas le seul à emprunter les chemins réalistes de la social-démocratie. Jean-Luc Mélenchon, très intelligent lui aussi, le sait également malgré ses discours d'un autre age inspirés par ses alliances communistes. La gauche doit, elle aussi, se moderniser en se réformant. _________________ Vive la vie à la campagne.
Jonas18
Encore des coups de canifs dans le contrat à gauche. Vu sur orange :
Pierre Moscovici, directeur de campagne de François Hollande, a assuré lundi qu'il y avait bel et bien un accord entre son parti et EELV, ce que le député Arnaud Montebourg avait mis en doute la veille.
"Pacta sunt servanda" (les accords sont faits pour être respectés), a déclaré le député du Doubs, interrogé par LCI sur les déclarations dimanche du troisième homme de la primaire de gauche.
"Il n'est pas écrit que l'accord soit trouvé à ce jour", avait dit M. Montebourg dimanche. L'accord avec les Verts "a sa place, mais c'est un accord qui pose un certain nombre de problèmes et de questions qui ont été pointées", avait-il ajouté.
"Le Parti socialiste, qui l'a signé, en l'occurrence avec sa Première secrétaire Martine Aubry, les écologistes, se sont engagés", a dit M. Moscovici. "Il n'y a pas de raison de revenir là-dessus".
L'accord "est signé, donc il est trouvé", a insisté l'élu du Doubs. "Il peut y avoir des discussions ou des états d'âme dans tel ou tel endroit, mais l'accord est signé".
Montebourg, de son côté avait déclaré (vu sur le site de 20 minutes) :
Arnaud Montebourg (PS), représentant spécial de François Hollande, a jugé dimanche soir qu'«il n'est pas écrit» qu'un «accord soit trouvé à ce jour» avec EELV pour les législatives de juin prochain, jugeant qu'il «pose un certain nombre de problèmes».
L'ex-candidat à la primaire socialiste et président du conseil général de Saône-et-Loire avait déjà protesté en janvier contre l'accord PS/EELV, à cause de conflits dans son département, quitte à être «exclu» de son propre parti.
«Il n'est pas écrit que l'accord soit trouvé à ce jour», a dit le responsable socialiste dimanche soir sur BFM TV/Le Point/RMC, alors qu'il était aussi interrogé sur la percée de Jean-Luc Mélenchon.
Selon l'élu PS, l'accord avec les Verts «a sa place, mais c'est un accord qui pose un certain nombre de problèmes et de questions qui ont été pointées».
Il a aussi relativisé: «Il y a des contradictions dans toutes les coalitions politiques donc c'est normal qu'il y ait des discussions et des mises à plat, donc il y aura des discussions après les présidentielles pour préparer les élections législatives et je ne peux pas préjuger du résultat de cette discussion», a-t-il ajouté.
L'un est directeur de campagne de François Hollande, et l'autre est représentant spécial du même candidat. Si au niveau de la campagne, il y a une telle cacophonie, on peut légitimement se demander comment ils pourront gouverner. _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
Le député de Corrèze a aussi confirmé sa prise de distance, la veille lors de l'émission "des Paroles et des actes", avec l'accord programmatique conclu à l'automne dernier entre le Parti socialiste et Europe Ecologie-Les Verts (EELV).
"Le président qui sera élu aura une obligation : mettre en oeuvre le projet qu'il aura présenté aux Français. J'ai présenté un projet avec une seule centrale (nucléaire) qui fermera durant le prochain quinquennat, Fessenheim, la plus vieille", a-t-il redit. "C'est les Français qui l'auront voulu, c'est le choix qu'ils auront fait. S'ils veulent qu'il y ait une sortie du nucléaire, il y a la candidature d'Eva Joly, s'ils veulent le tout nucléaire, ils ont également une candidature", a fait valoir M. Hollande.
"Je veux la clarté, je veux la cohérence, je veux la sincérité", a-t-il dit.
Donc, si j'ai bien tout suivi :=
- le parti socialiste a organisé en son sein des primaires pour désigner son candidat.
Jusque là, tout est normal.
- François Hollande a remporté les primaires
Il est donc le candidat d'un parti. Là aussi, rien à dire.
- Le parti qu'il est censé représenter signe avec un autre un accord électoral, qui comprend des clauses de gouvernement.
C'est le jeu des alliances, classique en démocratie.
- mais dès le lendemain, le candidat revient sur quelques articles de l'accord.
On peut penser qu'il y a eu un défaut de communication? Rien de très grave.
- aujourd'hui il déclare qu'il prend ses distances avec l'accord en question !!!
Rien ne va plus. Alors il représente qui, mis à part lui même ? Si je votais socialiste, je serais dans le doute. pour qui voter, Hollande ou le parti, puisque ce n'est plus tout à fait pareil ?
Je pense que son ambition transcende toutes les idéologies. Peu importe comment, pourvu qu'il arrive au pouvoir. Et le parti socialiste a les mains liées par un candidat qui ne le représente plus. Très fort...
Clarté, cohérence et sincérité, qu'il dit...on n'a pas le même dictionnaire... _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
Inscrit le: 31 Jan 2010 Messages: 23645 Localisation: Est-Ouest
Posté le: 12-04-2012 19:15 Sujet du message:
Ceux qui adorent la gauche vont être servis en mai si elle passe.
Comme je trouve Martine Aubry glaciale, ainsi que Elisabeth Guigou également dans ce cas ... qui restera-t-il?
Ségolène Royal, oui ... elle méritera d'être avec le père ses enfants : elle avait fait une belle campagne en 2007.
Pierre Moscovici? il me déçoit de plus en plus.
Manuel Valls : Du charisme mais trop intransigeant.
Et tous les autres ...
A oui : François Hollande : mais il est plus indécis que son ex compagne ne l'a jamais été.
Me concernant, même si DSK n'était pas tombé dans "l'ornière" et se serait présenté, je ne l'aurais pas aimé : trop snob.
Dans tous les cas, pour moi c'est Nicolas Sarkozy et toute la droite.
Je suis une femme fidèle (lol) et de longue date
Je ne trahirai jamais la droite.
Même Marine le Pen serait la bienvenue, mais pour cela :
Elle devrait ne pas critiquer le Président ni son Gouvernement :
Ce qui n'est pas ...
Quand à Eva Jolys, hier soir elle était dans les coulisses avec son préféré
C'est son droit, mais qu'elle ne vienne pas dire qu'elle fait campagne pour elle : c'est faux.
Je n'aime pas ses racontars, ses ragots, ses incorrections, ses impolitesses,
Elle n'est plus juge.
Et : Un juge n'est pas Dieu : loin s'en faut.
Elle l'a première.
Quelle merveilleuse entente au ps, une fois de plus. Vu sur Orange :
Le député PS Julien Dray a convié samedi soir dans un bar parisien Ségolène Royal, Manuel Valls et Pierre Moscovici notamment, pour fêter son anniversaire mais sans les avertir de la présence de Dominique Straus-Kahn parmi les convives, ce qui a provoqué leur départ.
L'existence de cette rencontre a été révélée samedi soir sur Twitter par le journaliste du Point, Saïd Mahrane, qui a posté sur son compte deux photos, l'une DSK et l'autre de Manuel Valls, directeur de la communication de François Hollande. Ces photos ne les montrent pas ensemble.
Interrogé par l'AFP, on a expliqué au PS que Julien Dray fêtait son anniversaire dans un bar de la rue Saint-Denis, mais n'avait pas prévenu les autres invités de la venue de l'ancien directeur général du Fond monétaire international.
On a affirmé qu'en l'apprenant Ségolène Royal, Manuel Valls et Pierre Moscovici, directeur de la campagne de François Hollande, étaient repartis aussitôt et n'avaient "pas croisé" M. Strauss-Kahn.
"Dire que j'aurai rencontré Dominique Strauss-Kahn à cette occasion serait diffamatoire", a prévenu Mme Royal, interrogée par l'AFP.
"Je suis allée dans ce bar avec ma fille fêter l'anniversaire de Julien Dray, nos enfants sont amis, mais je ne savais pas quue Dominique Strauss-Kahn était également invité. En l'apprenant, nous sommes tout de suite reparties et nous ne l'avons pas croisé", a-t-elle ajouté, en soulignant que M. Valls en avait fait autant. Elle a jugé "inadmissible" que Julien Dray ne lui ai rien dit avant.
Cette invitation intervenait à la veille du grand meeting parisien du candidat socialiste à la présidentielle.
Inconscience, naïveté ou coup bas ? on invite l'"indésirable" sans le dire aux autres, et ça provoque inévitablement un clash.
On peut aussi se rappeler qu'au début de l'affaire DSK, ils étaient tous ligués pour crier au scandale et au complot, puis les attitudes ont évoluées, et il est devenu le mouton noir...
Quand je dis inconscience ou naïveté, peut être que Dray avait trouvé ce moyen pour réunir à nouveau les amis d'hier. Si c'est un coup bas, dirigé contre qui ? Ça a seulement permis à DSK de savoir qu'il était toujours pestiféré aux yeux de ses anciens amis...
Dans toutes les hypothèses, c'est raté... _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
M. Mélenchon, qui parlait des législatives dans l'émission "C politique" sur France 5, a affirmé: "le sujet qui est posé pour la prochaine élection: battre la droite, mais c'est surtout pour quoi faire ? Parce que c'est à l'Assemblée que ça va se passer. C'est pas le monarque qui va décider tout seul dans son palais".
Alors qu'on lui faisait remarquer qu'il avait employé ce qualificatif, il a répondu "non, je retire, je remballe !" et préféré dire "notre intéressant et important camarade".
C'est facile de retirer ce qu'on a dit après que quelqu'un l'ai fait remarquer. Il n'en reste pas moins vrai que la première phrase est le cri du cœur.
Avec ce monsieur, on n'a pas fini de rigoler, c'est le nouveau marchais, en mieux... _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
Inscrit le: 14 Mai 2007 Messages: 4044 Localisation: Berry
Posté le: 15-05-2012 04:28 Sujet du message:
Bonjour à tous,
Je suis favorable à une majorité socialiste au parlement pour ne pas contrevenir à la logique qui s'est imposée à l'élection présidentielle. François Hollande est élu par le peuple et une cohabitation en ces temps difficiles n'est absolument pas souhaitable. Détenant tous les pouvoirs le parti socialiste n'aura plus d'excuses en cas d'échec. Les semaines qui précèdent les législatives seront très informatives sur les capacités de notre nouveau président. L'europe et le G20 vont nous donner de précieuses indications sur ce qui nous attend sur la grande table mondialiste maintenue en effervescence par des dossiers économiques et stratégiques majeurs. _________________ Vive la vie à la campagne.
Jonas18
Ce que tu dis est juste, mais il faut quand même se rappeler qu'au premier tour gauche et assimilés (verts, L.O, Front de gauche, etc.) ont totalisé moins de 44% des voix.
Or ça signifierait que tous les pouvoirs, présidence, assemblée, sénat, toutes les régions sauf une seraient entre les mains d'une seule tendance pas vraiment majoritaire.
Je crois au contraire qu'il faudrait quelque part un contre pouvoir pour tempérer la chose. A moins d'avoir un gouvernement d'union nationale, qui serait indispensable pour gérer la crise, mais ça ne semble pas au programme.
Et donc, ça impliquerait que le président, qui nous affirmait au soir des élections qu'il tiendrait compte du résultat global des urnes dans ses décisions, n'aurait aucun besoin de tenir promesse.
Un exemple : le vote des étrangers. 18% des voix pour le FN, 69% des français contre selon l'ensemble des sondages, mais il persiste et signe.
Alors une majorité de gauche à l'assemblée serait une voie vers le parti unique, pas vraiment fameux pour la démocratie. _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
A peine écartée de Matignon, la première secrétaire du PS a refusé l'investiture de deux proches de François Hollande aux législatives.Pour Martine Aubry, la vengeance est un plat qui se mange chaud. Les alliés de la première secrétaire du PS, tout juste écartée de Matignon, ont fait un coup de force ce mercredi matin lors d'une réunion du secrétariat national du parti qui traitait des derniers points chauds aux législatives. Alors que la première circonscription de la Somme était promise à Faouzi Lamdaoui, chef de cabinet de François Hollande durant la campagne présidentielle, les aubrystes ont finalement décidé d'accorder l'investiture socialiste à l'une des leurs, Pascale Boistard, adjointe au maire de Paris.
Idem dans la douzième circonscription des Hauts-de-Seine, où Juliette Méadel, conseillère municipale à Paris et membre de l'équipe de campagne du candidat socialiste à la présidentielle, tenait la corde. Jean-Marc Germain, qui n'est autre que le directeur de cabinet d'Aubry au PS et à la mairie de Lille, lui a été préféré.
Source : le Nouvel Obs.
Alors là, j'ai du mal à suivre.
La semaine dernière, on nous annonce que Martine Aubry quitte la tête du parti. Elle est pressentie pour un grand ministère, sinon le premier du moins un truc important en rapport avec l'éducation et la formation.
Aujourd'hui, on apprend qu'elle ne sera pas au gouvernement, et qu'elle prend des décisions de rétorsion en tant que chef du parti...qu'elle n'est plus....
Tous unis derrière notre candidat, qu'ils disaient. Mais c'était juste pour glaner les bonnes places, à priori, et rien d'autre...la preuve... _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
Martine Aubry a fait de grandes choses lorsqu'elle était Ministre
Le monde du travail lui doit les 35 heures.
Je connais des personnes qui pour rien au monde, auraient voulu faire des heure supplémentaires.
J'en avais les preuves il y a encore 15 jours chez moi.
- ça devait, selon les discours officiels, créer 750 000 emplois. Ça en a sauvegardé au mieux 35 000.
- la contrepartie, souvent, un gel des salaires pendant de nombreuses années. la vie continuant d'augmenter, ça a aboutit à un appauvrissement des salariés.
- Pour l'état, les compensations financières ont ruiné les finances considérablement.
- pour les entreprises, perte de compétitivité due à l'augmentation du coût du travail, donc perte de marchés, et parfois licenciements.
Toi qui te prétend à droite, tu ne savais pas ça ???
Alors évidemment, pour certains salariés, travailler moins est un objectif personnel, mais sur le plan économique ça a été une vraie catastrophe.
D'ailleurs Martine Aubry le reconnaissait plus ou moins en privé, mais ses arguments étaient "on l'a promis, il faut le faire" et " les patrons trouveront bien 10% de productivité pour compenser". Sur ce dernier point, dans certaines boites, ça a abouti à une course au rendement, à du harcèlement et à une dégradation des conditions de travail.
Si c'est ça que tu appelles des grandes choses, c'est que nous n'avons pas le même vocabulaire. _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
Inscrit le: 31 Jan 2010 Messages: 23645 Localisation: Est-Ouest
Posté le: 16-05-2012 21:40 Sujet du message:
Franchement Jemi ...
Je ne veux pas trop critiquer, c'est tout.
Il faut juste psychanalyser entre les lignes. Tu aurais pu le faire, j'en suis certaine.
Les gens ne veulent pas faire d'heure en plus (en faite cela dépend des régions).
Dans ma région natale, ils sont heureux d'en faire.
Dans la région ou je vis actuellement, les gens sont différents je pense.
J'ai connu beaucoup de personnes dans le cadre de mon travail.
L'an dernier, discussion avec une personne dont je ne donnerai pas le statut.
Nous étions à une période de journées fériés. Je crus qu'il allait faire des heures sups, car dans l'Ets c'était possible.
Surtout pas, me dit-il.
Il y a 3 semaines environ, je revis cette personne, avec un ami à lui : syndiqué (responsable) et lui affilié.
Ils parlaient politique etc ... Ils ne veulent surtout jamais faire d'heures en plus.
Non et non. Ils ne sont pas les seuls ... combien j'en entendis parler ainsi.
Pauvreté oui, certains y sont. Lui ne l'est pas : mais pourrait mieux vivre, si il faisait plus d'heures : je sais que la possibilité pour certains avec qui j'ai parlé - de faire plus d'heures - était possible.
J'entendis certains dire : Non, nous ne voudrions pas de Nicolas Sarkozy, il va nous ôter les 35 heures - alors que ce n'était pas dans le projet.
Dans le cadre d'une conversation, avec une enseignante à la retraite : elle me dit : que voulez-vous : cette génération ne veut pas faire d'heures en plus.
Je lui dis : nous n'avions pas tout au début et vous : réponse : non.
Et les heures nous en faisions, elle était d'accord, mais :
Elle dit : " que voulez-vous, la nouvelle génération, voudrait tout, et en travaillant moins " (ah bon). : Ceci d'un air sérieux et convaincu.
Mais oui, bien sûr - pas de soucis.
Je peux dire une chose : dans ma région natale, les gens sont fiers de faire 40 heures/Semaine, parfois plus pour certains.
Ici ils ne veulent pas, ou sinon : ils les récupèrent.
Quand à se plaindre, et être jaloux, tout en ne voulant travailler pas plus : C'est sûr que certains y sont.
Mais cela a toujours existé.
Quand aux retraites, salaires, pensions pour handicapés, seront-elles augmentées suite à la crise?
Si oui, de si peu.
Et ainsi va la vie ... et après nous celle de nos enfants, petits-enfants, et ainsi de suite.
Inscrit le: 09 Mai 2007 Messages: 1656 Localisation: La Champagne
Posté le: 17-05-2012 06:40 Sujet du message:
Bonjour à tous
Une fois de plus vous voilà reparti sur les trente-cinq heures. Ce qui est navrant, c'est de lire vos n'importe quoi, vous écrivez sans connaissance de la véritable histoire des 35 Heures.
J'ai à plusieurs reprises écrit la véritable histoire des trente-cinq heures, je le peux, car j'ai été signataire de beaucoup de protocoles concernant ce sujet.
Chacun à le droit d'avoir une opinion, mais on ne peut pas faire de la politique politicienne dans tous les domaines, sans avoir un minimum de connaissance et de respect pour la vérité.
J'ai déjà écrit...
En 1968 pendant les accords de Grenelle le CNPF (l’ancien medef) réclamait déjà l’abrogation de la loi sur les quarante heures.
(j’écris bien en 1968, la gauche n'était pas au pouvoir à cette époque !)
. Il considérait qu’il serait souhaitable que la durée maximum légale soit progressivement abaissée. Pour ce syndicat patronal, la loi des quarante heures complique le calcul des amplitudes d’horaires et freine la production. Elle empêche de faire tourner les machines vingt-quatre heures sur vingt-quatre, et sept jours sur sept. En supprimant la loi, l’état éliminerait en même temps toutes ces contraintes. Cela lui donnerait la possibilité de diminuer la masse salariale, de créer des emplois éphémères. Si on lui accordait cette revendication essentielle à la survie des entreprises, il promettait des embauches importantes. (Plus tard, et dans tous les secteurs, on en a remarqué les effets, il y avait encore plus de chômage).
À cette époque (en 1968 !), le problème d’un assouplissement de l’âge de la retraite, en particulier dans le cas de privation d’emploi et d’inaptitude au travail, a été posé par plusieurs syndicats.
Le CNPF avait accepté l’examen de la question ainsi posée !
Aujourd’hui, les belles promesses sont envolées. On a remis en cause la retraite à 60 ans, la loi sur les quarante heures n’existe plus, les contrats à durée déterminée et indéterminée sont libres, et chômage a atteint des sommets.
Ce qui est incompréhensible, c’est cette hostilité contre les trente-cinq heures. Il y a de plus en plus de C.D.I. et de C.D.D. en vingt ou en trente heures. Il faudrait savoir, les trente-cinq heures...c’est trop ou pas assez ?
Résultat, les revenus ont baissé et le chômage est à son plus haut niveau. Il est vrai que pour les patrons, il est primordial de maintenir un chômage important chez les ouvriers. Cela contraint ceux-ci à ne pas revendiquer.
: si vous n’êtes pas content, vous pouvez partir ! Ils sont si nombreux à demander du travail !
Qui n’a jamais entendu ces petites phrases ? _________________ DANIEL
Comme d'habitude tu te comportes en bon petit soldat et tu répètes les éléments de langage qu'on t'a inculqués.
Mais il y a un monde entre la théorie du discours officiel et la réalité quotidienne des entreprises, surtout des petites;
Tu devrais lire La Dame des Trente Cinq Heures, de Philippe Alexandre. Ça t'apporterait un éclairage différent.
Moi, j'ai vécu la chose en tant que technicien de l'emploi au contact des entreprises. Les artisans, ou les tpe, ça leur posait des problèmes insurmontables. Pas les moyens d'embaucher, et pas la possibilité de réduire les horaires, et le coût des heures supplémentaires, ça a coûté pas mal de dépôts de bilan, ou de fraudes avec des heures non payées ou non déclarées.
Le gel des salaires en échange des diminutions d'horaires, tu n'en a jamais vu dans tes protocoles ? C'était pourtant courant...
les aides de l'état ont coûté une fortune au budget. C'est incontestable.
La mère Aubry, en lançant la mesure, avait promis, on peut retrouver les discours, 750 000 emplois. Or le chômage n'a pas baissé d'un iota, ça se saurait. Il est toujours très haut aujourd'hui, c'est vrai, mais si ton parti avait trouvé la solution, on s'en serait aperçu, moi le premier, j'étais aux premières loges;
Vous les socialistes n'avez jamais admis que le coût du travail est crucial pour être compétitif. C'est la condition pour vendre ses produits, et donc pour créer des emplois. Les trente cinq heures ont juste fait l'inverse. _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
Inscrit le: 31 Jan 2010 Messages: 23645 Localisation: Est-Ouest
Posté le: 17-05-2012 20:05 Sujet du message:
Partie de citation Lefebvre : Ce qui est incompréhensible, c’est cette hostilité contre les trente-cinq heures. Il y a de plus en plus de C.D.I. et de C.D.D. en vingt ou en trente heures. Il faudrait savoir, les trente-cinq heures...c’est trop ou pas assez ?
Résultat, les revenus ont baissé et le chômage est à son plus haut niveau. Il est vrai que pour les patrons, il est primordial de maintenir un chômage important chez les ouvriers. Cela contraint ceux-ci à ne pas revendiquer.
: si vous n’êtes pas content, vous pouvez partir ! Ils sont si nombreux à demander du travail !
Qui n’a jamais entendu ces petites phrases ?
Si tous les patrons " disparaissaient, ou seraient ruinés demain matin " :
Contre qui se plaindre alors?
Et vers qui ceux qui n'auraient alors plus de travail se tourneraient-ils?
Car : sans patrons : pas de salaires : ni gros ni petits.
Donc : Encore plus de chômages.
Une chance qu'il y ait des patrons, pour embaucher.
Il faut avoir du courage pour être patron, et embaucher des personnes qui ne veulent pas travailler - ou si peu d''heures = 35 heures.
Qui demandent des jours de repos, et qui ne pensent qu'à déposer leurs jours de vacances (" vacances, vacances, vacances ") ou leurs RTT.
Imaginons : Vous embaucheriez une femme de ménage ...
1ère question posée : " Quels sont mes jours de repos "
2ème question : " Mes RTT seront-elles payées : ou pourrais-je les prendre "
Puis : " Je ne veux pas travailler le samedi - Il faut que je rentre chez moi avant 16 heures, car j'ai des enfants à aller chercher à l'école "
Et : " Je dépose ce jour mes jours de repos, avant de commencer à travailler "
Ou encore : " Le mercredi je ne peux venir, car j'ai mes enfants à garder ".
Ensuite : " Je demande à percevoir mon salaire le 28 du mois ".
Etc ... Etc ...
Qui voudra bien embaucher un employé du genre à l'exemple de la femme de ménage.
Excusez moi : pas femme de ménage : technicienne de surface.
Inscrit le: 09 Mai 2007 Messages: 1656 Localisation: La Champagne
Posté le: 18-05-2012 06:25 Sujet du message:
jemigeja a écrit:
Mon cher Daniel
Comme d'habitude tu te comportes en bon petit soldat et tu répètes les éléments de langage qu'on t'a inculqués.
Mon pauvre Jeanmi, à mon niveau de responsabilité c'est moi qui inculquais les décisions et les orientations. C'est toi qui répètes toutes les conneries qui circulent sur les 35 heures, avec ton obsession hanti gauche tu vas finir par te rendre malade, tu as encore 5 ans à souffrir avec un président socialiste.
Quand tu lis un article, il ne faut pas sélectionner un passage et l'interpréter à ta façon. Je parle de 1968 et les revendications du medef à cette époque et toi tu me parles de Martine Aubry et des années 80 ? Tu es vraiment obsédé par la politique !
Citation:
Tu devrais lire La Dame des Trente Cinq Heures, de Philippe Alexandre. Ça t'apporterait un éclairage différent.
Des interprétations politiciennes des écrivaillons de tous bords, nous les connaissons tous...hélas ! Heureusement que ce n'est pas eux qui écrivent l'histoire du monde ouvrier.
Citation:
La mère Aubry, en lançant la mesure, avait promis, on peut retrouver les discours, 750 000 emplois. Or le chômage n'a pas baissé d'un iota, ça se saurait.
C'est avec ce genre d'interprétation déplacée et erronée que la droite et ses mensonges mènent ses campagnes électorales. Le pire c'est que tu donnes la réponse dans ta réflexion...Non le chômage n'avait pas baissé...mais il n'avait pas augmenté non plus malgré une conjecture très défavorable. Vas parler des 35 heures dans le monde du tourisme et tu verras la différence. Demande combien il y a eu de création d'emplois dans ce secteur dans les années qui ont suivi la promulgation de la loi sur les 35 heures ?
À chacun ses interprétations de la vérité, il y a ceux qui ne voient que le côté noir des choses, et qui s'en servent pour imposer leurs idées, et, il y a la vérité toute simple, sans aucune interprétation possible, sinon la mauvaise foi _________________ DANIEL
Malheureusement pour toi, ce ne sont pas des élucubrations. Les conneries qui circulent, comme tu dis, ce sont celles que j'ai vécue au quotidien. Dans mon boulot, je rencontrais tous les jours les victimes, employeurs ou salariés.
D'ailleurs les statistiques du chômage, auxquelles j'avais également un accès privilégié, ne se sont pas améliorées durant la période, malgré les emplois jeunes bidon, imaginés aussi par miss Aubry. Je ne suis pas obsédé par la politique, c'était juste la ministre responsable (et coupable) à l'époque.
Tous les experts disent que seulement 35 000 emplois ont été sauvegardés ou créés, alors que les promesses donnaient 750 000 !!!
Philippe Alexandre est un journaliste renommé, jamais, à ma connaissance attaqué sur ses écrits.
Ps : anti ne prend pas de H; _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
Inscrit le: 14 Mai 2007 Messages: 4044 Localisation: Berry
Posté le: 18-05-2012 07:33 Sujet du message:
Bonjour Daniel,
Tu reprends du poil de la bête depuis la victoire de François Hollande mais garde-toi bien de tout excès de joie avant les élections législatives de juin.
Globalement les économistes indépendants reprochent trois grandes mesures à la gauche depuis 1981.
1°) La retraite à 6O ans,
2°) La cinquième semaine de congés annuels,
3°) La semaine de 35 heures.
Francois Mitterrand avait l'opportunité financière à l'époque mais il aurait dû revenir à des niveaux plus modestes à la fin de son second septennat. Il a préféré n'en rien faire et il a laissé le soin de faire des réformes impopulaires à la droite, ce qui était de bonne guerre. Il a laissé filer l'augmentation de la dette sociale et son successeur de droite Jacques Chirac n'a pas fait mieux malgré la cohabitation avec le premier ministre que je considère encore aujourd'hui comme le plus honnête de tous, Lionel Jospin.
Nicolas Sarkozy a le mérite de s'y être attelé au risque de perdre sa polularité. Ses maladresses et la crise économique ont également contribué à son échec de 2012.
Les socialistes lui ont reproché d'avantager les plus riches mais les mesures sociales, énumérées supra, de son prédécesseur François Mitterrand n'ont réellement profité qu'aux plus aisés. Le temps libre ne suffit pas pour être heureux. Les revenus ont stagné pendant de nombreuses années après des décisions au demeurant très bien acceptées mais au-dessus des objectifs de croissance.
Aujourd'hui François Hollande va devoir rectifier ses promesses de campagne après avoir surestimé le taux de croissance.
Le traité européen va, au mieux, être complété diplomatiquement par un addenda de complaisance sans consistance, au pire rester en l'état.
J'ai beaucoup d'estime pour Pierre Moscovici mais il n'est pas Merlin l'enchanteur et ses caisses sont comme mon portefeuille: vides.
L'été sera très difficile pour notre nouvel exécutif. _________________ Vive la vie à la campagne.
Jonas18
Inscrit le: 09 Mai 2007 Messages: 1656 Localisation: La Champagne
Posté le: 18-05-2012 08:05 Sujet du message:
JONAS18 a écrit:
Bonjour Daniel,
Tu reprends du poil de la bête depuis la victoire de François Hollande mais garde-toi bien de tout excès de joie avant les élections législatives de juin.
[b]Bonjour JONAS
Non, je ne reprends pas du poil JONAS, je répondais simplement à Jeanmi qui se trompait dans l'histoire des 35 heures.
À dire vrai, j'ai aussi peur de l'avenir aujourd'hui qu’hier. J'ai toujours écrit : quel que soit les élus de demain, ils devront s'accommoder de la dette de la France et de la situation économique internationale.
Le fond de ma pensée est que nous en avons pour toute une génération (peut-être plus?) pour retrouver une vie descente et une nation avec une situation à peu près équilibrée.
Tu vois je ne suis pas très optimiste, malgré François Hollande. _________________ DANIEL
Inscrit le: 31 Jan 2010 Messages: 23645 Localisation: Est-Ouest
Posté le: 18-05-2012 21:11 Sujet du message:
Politiques de gauche, ou de droite, on une lourde charge sur les bras.
Ils devrons avoir beaucoup de tact, pour satisfaire tout le monde.
L'alternance était obligée. (onndpt)
Une chose est importante, ils le savent nos Politiques : tous.
Une chose est importante : la paix en France.
Tu reprends du poil de la bête depuis la victoire de François Hollande mais garde-toi bien de tout excès de joie avant les élections législatives de juin.
[b]Bonjour JONAS
Non, je ne reprends pas du poil JONAS, je répondais simplement à Jeanmi qui se trompait dans l'histoire des 35 heures.
À dire vrai, j'ai aussi peur de l'avenir aujourd'hui qu’hier. J'ai toujours écrit : quel que soit les élus de demain, ils devront s'accommoder de la dette de la France et de la situation économique internationale.
Le fond de ma pensée est que nous en avons pour toute une génération (peut-être plus?) pour retrouver une vie descente et une nation avec une situation à peu près équilibrée.
Tu vois je ne suis pas très optimiste, malgré François Hollande.
Non, désolé, je ne me trompais pas. mon analyse est celle d'un homme de terrain, d'un technicien supérieur de l'emploi, ce que j'étais.
En revanche c'est le discours pro trente cinq heures qui n'est que de la politique politicienne.
Pour mémoire, les trente cinq heures étaient dans le programme de l'union de la gauche en 1981. Ça devait se faire sur cinq ans, avec une diminution d'une heure tous les ans. En 1981, on est passés de quarante à trente neuf heures, mais le résultat immédiat a été si catastrophique que le projet a été enterré. Jusqu'à l'arrivée de Martine Aubry qui a fait ressortir de sa tombe ce zombie économique.
D'ailleurs à propos de l'emploi, vu sur le site du Monde :
Alors que François Hollande a affirmé son intention d'inverser la courbe du chômage, l'Unedic ne voit pas de raison d'espérer une telle évolution. Après avoir avoisiné 50 000 personnes en plus par trimestre en 2012, la hausse ralentirait à 20 000 incrits par trimestre fin 2013, mais ne s'interromperait pas. A cela une raison simple : les destructions d'emplois ne devraient pas s'arrêter avant le second semestre 2013.
En parallèle, le nombre de demandeurs d'emplois en activité réduite continuerait également d'augmenter. Hausse du chômage, baisse de l'emploi : l'effet ciseau est immédiat sur les finances de l'Unedic. L'organisme prévoit de perdre trois milliards d'euros cette année. Ces prévisions sont toutefois un peu moins sombres que celles publiées en janvier, qui voyait le chômage progresser beaucoup plus fortement cette année, ce qui devait faire frôler le déficit avec les 4,3 milliards. Pour 2013, l'organisme prévoit de perdre à nouveau 3,2 milliards, ce qui gonflerait la dette au niveau historique de 18,2 milliards d'euros.
L'UNEDIC est certainement l'organisme le plus compétent pour ce genre d'analyse, et le Monde n'est pas réputé à droite.
Alors Daniel, quand tu parles de vie "descente", c'est exact. Pour mieux la qualifier, tu as le choix entre - en vrille - et -aux enfers-. _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
Toujours dans la rubrique petits meurtres, deux infos trouvées sur le site du Nouvel Observateur :
Un coup à gauche :
Martine Aubry est-elle la première opposante au gouvernement Ayrault ? Selon "le Canard enchaîné", la première secrétaire du PS estime que le Premier ministre est un "naze". Après son refus d'entrer au gouvernement elle aurait confié à ses proches : "Vous plaisantez ! Je n'allais pas travailler sous les ordres de ce naze !"
Et un coup à droite :
Autre parti, autres insultes. Selon le site Streetpress, Eric Raoult, le député maire UMP du Raincy, aurait eu des mots choisis pour qualifier un dissident de droite : "C’est une plaisanterie ?! Ce n’est pas un candidat, c’est une fiotte, un fouteur de m...." Celui qui s'attire ainsi les foudres de Raoult a pour nom Mike Borowski, et se présente en Seine-Saint-Denis. "Fiotte" donc, mais aussi "débile", "mange-m..." et "déséquilibré". Eric Raoult était inspiré.
A l'origine de cette guerre à droite, le choix d'un candidat Nouveau centre, Salah Bourdi, pour représenter l'UMP dans la circonscription. Le chef de la section Saint-Ouen, Mike Borowski a donc décidé d'aller à l'élection en dissident. Il se présente sous les couleurs du Centre pour la France, le rassemblement de Bayrou pour les législatives.
Ça vole décidément très bas de tous les côtés. Quand on voit ça, le fameux "casse toi pov'con" devient bien fade. _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
Et tout va toujours aussi bien entre Melenchon et le PS.
Vu sur Orange :
Jean-Luc Mélenchon a dénoncé mercredi "la mesquinerie et l'ingratitude" à l'égard du Front de gauche des socialistes, qui ont critiqué son affrontement avec Marine Le Pen dans la 11eme circonscription de Hénin-Beaumont.
"Le PS est d'une mesquinerie et d'une ingratitude à l'égard du Front de gauche incroyables", a lancé le dirigeant du FG sur BFM TV et RMC.
M. Mélenchon a récusé avec force la critique venue des rangs socialistes d'avoir mis Marine le Pen "au centre du jeu" en se présentant contre elle pour les législatives à Hénin-Beaumont.
"Qui c'est qui tient tout là-bas? Ce n'est pas les socialistes? Comment se fait-il qu'elle (Marine Le Pen) soit arrivée à 31% (dans la circonscription, au premier tour de la présidentielle), sinon du fait de leurs turpitudes locales (... et) de l'infâme M. Dalongeville?", a-t-il lancé.
L'infâme M. Dalongeville ??? : vu sur wikipedia : Gérard Dalongeville est un homme politique du Parti Socialiste français. Il a été maire d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais).
Il est placé en détention provisoire depuis le 9 avril 2009, mis en examen pour détournement de fonds publics, corruption, faux en écriture privée et usage de faux, favoritisme et recel de favoritisme. Par ailleurs, il est suspendu de son mandat le 2 mai 20091 puis finalement révoqué par un décret du président Nicolas Sarkozy, décidé lors du conseil des ministres2,3 le 27 mai 2009, et signé le lendemain. Il a été professeur de gestion dans le LPR de Bains les Bains dans les Vosges. _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
Inscrit le: 31 Jan 2010 Messages: 23645 Localisation: Est-Ouest
Posté le: 30-05-2012 13:15 Sujet du message:
Bonjour
Jean-Luc Mélenchon interviewé ces derniers jours à dit ;
Sans moi François Hollande ne serait pas Président (sans les voix des électeurs de Jean-Luc Mélenchon).
Il a dit : mais je ne ferai rien pour enfoncer la gauche aux législatives.
Les militants de son parti attendent à chaque élection les instructions de leur chef à savoir :
Voter blanc ou voter pour François Hollande et la gauche.
Je connais deux personnes (qui ne se connaissent pas) qui m'ont dit la même chose : nous attendons les ordres pour voter : soit blanc, soit pour la gauche.
Si seulement Marine le Pen faisait pareil, mais elle semble à gauche et pas à droite - c'est visible.
Il faut que cela tangue de tous côtés lors d'élections.
Ainsi : l'esprit des électeurs, tourne, et nul n'y comprend plus rien ou :
Presque.
Car cela n'est pas le cas de tous. Heureusement.
Posté le: 22-06-2012 10:47 Sujet du message: quand Dany se lache
Bonjour
Vu sur Orange :
Le député écologiste européen Daniel Cohn-Bendit livre dans un entretien à paraître vendredi dans Libération un réquisitoire très dur contre Europe Ecologie-Les Verts, dont "l'image est devenue détestable", et contre la "chef de clan" Cécile Duflot, tout en menaçant de quitter EELV.
"On existe à l'Assemblée, au Sénat et au gouvernement, mais plus dans la société. Nos succès institutionnels ne sont pas accompagnés, bien au contraire, d'une dynamique citoyenne. Notre image est devenue détestable. Nous avons échoué là où on voulait redonner espoir en faisant de la politique autrement. Aujourd'hui, nous incarnons souvent l'insoutenable légèreté de l'arrivisme", assène "Dany" dans cet entretien.
Invité à préciser ses reproches, M. Cohn-Bendit, régulièrement critique contre sa formation, souligne le comportement de la secrétaire nationale d'EELV: "Quand on (la) voit par exemple, dans un documentaire, brandir son stylo en jurant qu'elle ne signera jamais un accord avec le PS sans la sortie du nucléaire, et qu'évidemment on le signe quand même car c'est un bon accord, cela est dévastateur."
"Le plus détestable a été la course aux maroquins ministériels, y compris chez mes propres amis", lance-t-il, alors que Mme Duflot ou le patron des sénateurs écologistes Jean-Vincent Placé avaient fait amende honorable, quelques jours avant l'annonce du premier gouvernement de Jean-Marc Ayrault, pour "l'image de chasse aux portefeuilles" qu'ils avaient donnée, selon les mots de M. Placé.
"Chef de clan, elle impose l'intérêt de ses pairs comme l'intérêt commun", poursuit M. Cohn-Bendit à l'égard de Mme Duflot.
Il est certain que chez les verts, la cohésion n'a jamais été le point fort. Même si je ne partage pas ses idées, j'ai une certaine sympathie pour ce Daniel grande gueule, mais qui sort souvent les vérités qui fâchent. Je le trouve intellectuellement brillant. Et le cynisme bien appliqué est toujours intéressant.
Il n'en reste pas moins vrai qu'avec des amis comme ça, M. Placé et Mme Duflot peuvent se passer d'adversaires _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
Le président du groupe EELV (écologiste) au Sénat, Jean-Vincent Placé, a descendu en flèche l'action du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, qui l'"inquiète" et donne "l'impression qu'il est encore dans l'opposition, parfois".
"Je ne suis pas convaincu par le style de M. Montebourg. Quelque part il m'inquiète parce qu'il fait la tournée des entreprises en disant: je vais résoudre les problèmes par la volonté et le verbe", a déclaré le sénateur écologiste sur BFMTV-RMC.
"Je ne veux pas jeter la pierre à telle ou telle façon de communiquer de tel ou tel ministre, mais dire aux industries françaises: restons entre nous, protégeons nous, cela ne va pas marcher", a poursuivi M. Placé, selon qui "les discours des responsables français commencent à avoir une porosité très forte avec ceux du FN sur les questions d'immigration, mais aussi sur la question d'une forme de protectionnisme national".
"Je salue les avancées" du plan automobile présenté par Arnaud Montebourg le 25 juillet. "Mais aller raconter qu'avec un plan comme ça on va résoudre les problèmes de l'automobile, il faut faire attention à ne pas raconter n'importe quoi", a-t-il poursuivi.
M. Placé a aussi contredit le ministre du Redressement productif quand il a déclaré mardi à l'Assemblée que le Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif) allait revoir l'attribution du marché de son centre d'appels, remporté par un prestataire implanté au Maroc.
"La réponse n'est pas de revenir là dessus, mais de revoir ce qui est possible ponctuellement sur ce sujet, et il faut changer le code des marchés", avec des "normes sociales et environnementales", a-t-il dit, ajoutant sur M. Montebourg: "On a l'impression qu'il est encore dans l'opposition parfois".
Stendhal, ça se sait peu, avait écrit un petit livre inachevé "Le Rose Et Le Vert"...dont une critique dit : "Curieux petit roman à l'écriture élégante et glacée, Le rose et le vert est tout entier bâti sur le rien : le néant des actions, le néant des sentiments. Cette permanence des états virtuels baigne dans un climat de désengagement et de frivolité profonde. ."
Ça s'applique tout à fait aux deux composantes de la majorité actuelle...Quel visionnaire, ce Stendhal...
l'article complet ici _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
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