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Le chômage a continué de s'envoler en octobre en France

 
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lefebvre



Inscrit le: 09 Mai 2007
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Localisation: La Champagne

MessagePosté le: 29-11-2011 07:57    Sujet du message: Le chômage a continué de s'envoler en octobre en France Répondre en citant

Le nombre d'inscrits à Pôle emploi a progressé de 1,2% en octobre. Le taux de chômage pourrait passer la barre symbolique des 10% cette année alors que l'économie tricolore est menacée d'une nouvelle récession. Explications.
Le chômage a continué de s'envoler en octobre en France: le nombre de demandeurs d'emploi sans activité (catégorie A) a une nouvelle fois nettement progressé en octobre, de 1,2%, soit 34 400 personnes, pour atteindre 2,814 millions, selon les chiffres publiés lundi par le ministère du Travail. Le total des personnes en quête de travail, y compris celles exerçant une activité réduite (catégories A, B et C), a également augmenté de 17 200, à 4,193 millions de personnes (+0,4%). En intégrant les départements d'Outremer, la France compte 4,459 millions de demandeurs d'emploi avec ou sans activité réduite.

Depuis quand la situation s'est-elle dégradée?
C'est depuis le printemps dernier que le marché de l'emploi se dégrade: après une légère décrue au premier trimestre, le nombre de demandeurs d'emploi a ainsi progressé en mai, juin et juillet. Après une stabilisation en août, il est de nouveau monté en flèche en septembre à un niveau inégalé depuis près de douze ans. Depuis le début de l'année, le nombre de demandeurs d'emploi a progressé de 92 400 en catégorie A et de 147 500 toutes catégories confondues.

Qui sont les publics les plus touchés?
Aucune tranche d'âge n'est épargnée par cette poussée du chômage. Alors qu'il avait baissé lors des quatre premiers mois de 2011, le chômage des jeunes augmente à nouveau (+0,6% e15,5% sur un an. Reflet de la difficulté des demandeurs d'emploi à rejoindre le marché du travail, le nombre de chômeurs de longue durée ne cesse de progresser, de +7% sur un an. L'ancienneté moyenne des demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi fin octobre 2011 est de 458 jours, contre 437 jours il y a un an.

Comment expliquer cette envolée du chômage?
Les chiffres du chômage ne "peuvent pas être bons à cause d'une crise dont on ne sort pas encore et qui parfois même sur le terrain s'intensifie", a déclaré dimanche le ministre du Travail Xavier Bertrand. De fait, la croissance française tourne au ralenti depuis le printemps: la PIB a reculé de 0,1% au deuxième trimestre et n'a progressé que de 0,4% au troisième. Mais ce modeste rebond n'a pas empêché la multiplication des plans de suppressions d'emplois. Or l'activité va à nouveau freiner. L'OCDE voit même une "brève" période de récession en France en cette fin 2011 et table sur une croissance d'à peine 0,3% l'an prochain, loin du 1% prévu par le gouvernement. Pour Mathieu Plane, économiste à l'OFCE, le plus grave est qu'un "scénario de risque récessif s'annonce alors qu'on a pas annulé les stigmates de la première crise" de 2008 "ce qui fait que les nouveaux chômeurs vont s'ajouter aux anciens". Selon lui, "on retourne dans un processus d'ajustement très fort du marché du travail". A cette dégradation de la conjoncture s'ajoute un dynamisme de la population active, qui devrait croître au rythme de 110 000 personnes par an jusqu'en 2025.

Que fait le gouvernement?
Jusqu'à présent, le gouvernement prônait comme remède au chômage le développement de l'alternance et de l'apprentissage pour les jeunes. Mais cela ne résout pas les problèmes de l'emploi de seniors ou du retour à l'emploi des chômeurs de longue durée. Et en période récessive, ces mesures ont peu d'impact. Xavier Bertrand a évoqué de nouvelles pistes. Il a l'intention de s'occuper de la question de la sous-traitance. Il suggère également la création de contrat à durée indéterminée dans le secteur de l'intérim, susceptible de couvrir 15 à 25% des salariés du secteur. De quoi limiter la casse mais pas inverser la tendance. Les syndicats de leur côté demandent des actions plus vigoureuses et prônent notamment des mesures de chômage partiel tout en réitérant leur demande d'abandon du dispositif d'exonérations des heures supplémentaires qui, selon eux, est un frein aux embauches.

Quelles sont les perspectives?
Elles sont bien sombres. Pour renouer avec une croissance créatrice d'emplois, il faudrait que le PIB progresse d'au moins 2,5% au cours des deux prochaines années. On en est loin. A cinq mois de la présidentielle, le gouvernement a d'ores et déjà fait une croix sur son espoir de voir le chômage passer sous la barre des 9% en fin d'année (contre 9,1% au deuxième trimestre). Ces objectifs "on ne les tiendra pas maintenant", a reconnu Xavier Bertrand. Désormais c'est une forte hausse du chômage qui semble à l'ordre du jour: l'OCDE prévoit lundi une progression du taux de chômage au-dessus de la barre symbolique des 10%, à 10,4%, fin 2012.

Quelques réactions à cet article du journal l’Express ( ce matin sur Yahoo )

1/ Oui y a pas que la crise, il y a aussi la dévalorisation de la valeur Travail. Enfin c'est ce qu'a expliqué une patronne de PME, MT Bertini, dans une émission sur BFM Radio avec Alexandre Lichan hier soir. En fait c'était super intéressant avec exemples à l'appui et c'est là que l’on se rend compte qu'on prend vraiment le problème à l'envers.

2/ On ne peut pas passer sous silence les 200 000 immigrés légaux qui débarquent chaque année en France. Qu'ils soient là pour le travail qui n'existe pas ou bien pour des privilèges sociaux que l'on ne peut plus financer, ça va continuer à faire mal.

3/ Je suis d'accord que la crise internationale y soit pour quelque chose, mais pas que!

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DANIEL
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jemigeja



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MessagePosté le: 29-11-2011 13:38    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour

Je connais bien le sujet, et je vais apporter ma modeste pierre à l'édifice. Le chômage augmente, c'est un fait. Les causes en sont multiples, et malgré les beaux discours des uns et des autres, aucun gouvernement n'a réussi à résoudre le problème, qui a commencé en 1974. Ca ne nous rajeunit pas. Depuis il y a eu parfois quelques embellies de courte durée, sans suite appréciable.

Hier j'ai entendu Coppé, au JT. A la question : "qu'est-ce que vous allez faire?", il a répondu, en substance "mobiliser le service public de l'emploi". C'est la classique réponse démagogique de ceux qui n'ont pas de solution. Ca veut dire qu'on va harceler les agents pour qu'ils reçoivent toujours plus, et qu'ils proposent...quoi, au fait ??? Ce n'est pas le service public de l'emploi, ni d'ailleurs les sociétés d'intérim qui créent les offres, ce sont les entreprises.
Alors quoi ??, des stages ou des ateliers ??? Mais il n'y a plus de crédit pour les financer.
Et il faut savoir que les effectifs de Pôle emploi ont diminué de mille huit cents agents cette année, malgré l'augmentation des chiffres. Donc, pour plus de suivi, bonjour !!!

Et c'est facile de désigner le service comme bouc émissaire. Le résultat de ce discours, c'est que des gens vont penser, et dire "si je ne trouve pas de boulot, c'est que vous ne vous bougez pas". et je viens d'entendre que dans la banlieue de Nancy, on fait appel à des vigiles suite à des agressions répétées.

Seule Martine Aubry, alors ministre du travail, avait en son temps que l'ANPE avait un rôle de tampon, et que grace à son travail, on évitait beaucoup de heurts sociaux. Mais les services, si pleins de bonne volonté soient-ils, ne peuvent jouer avec des billes qu'ils n'ont pas. Et leur mettre, même indirectement le problème sur le dos est une grosse faute politique.
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dom



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MessagePosté le: 29-11-2011 16:45    Sujet du message: Répondre en citant

Il y a surtout la désindustrialisation de la France !
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lefebvre



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MessagePosté le: 30-11-2011 06:49    Sujet du message: Répondre en citant

dom a écrit:
Il y a surtout la désindustrialisation de la France !


Bonjour
Oui dom, tu as raison !
Il ya aussi une indifférence totale, vis-à-vis des artisans et des petites entreprises.
En Allemagne ils ont tous fait pour favoriser le développement et l'aide aux artisans et petites entreprises, ce qui créé un nombre très important d'emplois (pardon, mais je n'ai plus les chiffres).
Je pense qu'il n'y a pas de solution miracle pour combattre le chômage surtout en ce moment, c'est dans un ensemble de mesures qu'il faut trouver la solution.
Par exemple, développer pôle emploi en lui donnant les moyens nécessaires, afin qu'il ne soit plus qu'une simple chambre d'enregistrement et de contrôle.
Pour gagner, parfois, il faut savoir dépenser, hors, avec pôle emploi l'état a fait le contraire, on a retiré des moyens, alors il ne faut pas leur reprocher s'ils ne sont pas efficaces.

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dom



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MessagePosté le: 30-11-2011 07:38    Sujet du message: Répondre en citant

Si Pôle emploi marchait, ça se saurait!
De nombreux sites internet ont fleuri, et trouvent plus d'emplois que Pôle emploi....
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jemigeja



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MessagePosté le: 30-11-2011 07:48    Sujet du message: Répondre en citant

dom a écrit:
Si Pôle emploi marchait, ça se saurait!
De nombreux sites internet ont fleuri, et trouvent plus d'emplois que Pôle emploi....


Bonjour
Que connais-tu de Pôle Emploi pour porter un jugement aussi définitif ?
Y as-tu travaillé ? Y as-tu été client, demandeur ou employeur, ou est-ce juste une rumeur captée sur radio comptoir ?
Explique moi tes griefs. J'y ai passé une quarantaine d'années, je pourrais t'en expliquer la majeure partie.

Quand aux sites internet, il en existe quelques uns de bons, mais aussi beaucoup de mauvais. Vendre des listes d'offres d'emplois qui datent de plusieurs mois, ça s'est vu, et ça s'appelle de l'escroquerie.
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